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John Ford

(1895-1973)
79 films + 38 perdus
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histoire du cinéma : L'image-action
Voir : Quiz John Ford, La Monument Valley de John Ford, Les motif formels de John Ford

L'œuvre de John Ford est une œuvre immense, une œuvre de 150 courts et longs métrages, qui recouvre presque cinquante ans - de 1917 à 1966 - de production. Les premiers films de John Ford appartiennent à l'époque où les grands studios commencent à s'ériger, le dernier film d'action, Frontière chinoise est tourné au moment où ces studios hollywoodien ne sont plus artistiquement que l'ombre de ce qu'ils avaient été. De tous les grands cinéastes, John Ford a été celui dont l'œuvre a subi le plus durement les destructions et l'incurie des grands studios. Il n'existe en effet plus que trois des cinquante premiers films réalisés par Ford. Straight Shooting, son sixième film et le premier à avoir survécu, se révèle déjà un film surprenant par ses idées de mise en scène, déjà d'une grande beauté plastique et d'une facture très moderne.

Quatre fois lauréat de l'Oscar du meilleur réalisateur (un record toujours d'actualité), pour Le Mouchard (1935), Les raisins de la colère (1940), Qu'elle était verte ma vallée (1941) et L'homme tranquille (1952), Ford n'est ainsi pas seulement le cinéaste des westerns.Il est certe le cinéaste des grands espaces américains aux paysages grandioses et sauvages. Mais il est avant tout le cinéaste de l'Amérique des simples gens, des pionniers, des fermiers, des émigrants, des ouvriers, des militaires obscurs, des natifs, des personnages tendres, dignes et généreux animés d'un sens aigu de la justice.

1 - Ford cinéaste épique et romanesque

Gilles Deleuze détecte une structure cosmique ou épique dans la majeure partie des westerns de Ford. Le héros devient égal au milieu par l'intermédiaire de la communauté, il ne le modifie pas mais en rétablit l'ordre cyclique. Le héros en tant que représentant de la collectivité, devient capable d'une action qui l'égale au milieu, et en rétablit l'ordre accidentellement et périodiquement compromis : il faut les médiations de la communauté et du pays pour constituer un chef et rendre un individu capable d'une si grande action. Tel est le rôle chez Ford, de ces moments collectifs intenses (mariage, fête, danse et chanson), de la présence constante des paysages grandioses et de l'immanence du ciel. Le mouvement est réel chez Ford, mais, au lieu de se faire de partie à partie, ou bien par rapport à un tout dont il traduirait le changement, se fait dans un espace global dont il exprime la respiration. Le dehors englobe le dedans, tous deux communiquent, et l'on avance en passant de l'un à l'autre, dans les deux sens, suivant les images de La chevauchée fantastique où l'intérieur de la diligence alterne avec la diligence vue de l'extérieur.

On peut aller d'un point connu à un point inconnu, terre promise comme dans Le convoi des braves (1950) : l'essentiel reste l'espace global les comprend tous deux et qui se dilate à mesure qu'on avance à grand peine, et se contacte quand on s'arrête et se repose. L'originalité de Ford, c'est que seul l'espace global donne la mesure du mouvement, ou le rythme organique. Aussi est-il le creuset des minorités, c'est à dire ce qui les réunit, ce qui en révèle les correspondances même quand elles ont l'air de s'opposer, ce qui en montre déjà la fusion pour la naissance d'une nation : tels les trois groupes de persécutés qui se rencontrent dans Le convoi des braves, les mormons, les comédiens ambulants, les Indiens.

Mais Gilles Deleuze note que, dès le début, on a, non seulement des westerns épiques mais des westerns tragiques et romanesques avec des cow-boys déjà nostalgiques, solitaires, vieillissants ou même perdants-nés, des indiens réhabilités. Même chez Ford, le héros ne se contente pas de rétablir l'ordre épisodiquement menacé. L'organisation du film, la représentation organique, n'est pas un cercle mais une spirale où la situation d'arrivée diffère de la situation de départ : SAS'. C'est une forme éthique, plutôt qu'épique. Dans L'homme qui tua Liberty Valance, le bandit est tué et l'ordre rétabli. Mais le cow-boy qui l'a tué laisse croire que c'est le futur sénateur, acceptant ainsi la transformation de la loi qui cesse d'être la loi tacite épique de l'Ouest pour devenir la loi écrite ou romanesque de la civilisation industrielle. De même dans Les deux cavaliers, où cette fois le shérif renonce à son poste et refuse l'évolution de la petite ville.

Gilles Deleuze conclut que dans les westerns épiques comme dans les westerns romanesques, ce qui compte pour Ford c'est que la communauté puisse se faire sur elle-même des illusions : "Je crois au rêve américain" disait Ford à Andrew Sinclair (p. 124). Ce serait la grande différence entre les milieux sains et les milieux pathogènes. Jack London montrait dans Le cabaret de la dernière chance que, finalement, la communauté alcoolique est sans illusion sur elle-même. Loin de faire rêver, "l'alcool refuse de laisser rêver le rêveur ". Il agit comme une raison pure qui nous convainc que la vie est une mascarade, la communauté une jungle, la vie un désespoir (d'où le ricanement de l'alcoolique). On pourrait en dire autant des communautés criminelles. Au contraire une communauté est saine tant que règne une sorte de consensus qui lui permet de se faire des illusions sur elle-même, sur ses motifs, sur ses convoitises, sur ses valeurs et ses idéaux : illusions vitales, illusions réalistes plus vraies que la réalité pure. C'est aussi le point de vue de Ford qui dès Le mouchard montrait la dégradation presque expressionniste d'un traître dénonciateur, en tant qu'il ne pouvait se refaire d'illusion. On ne pourra donc pas reprocher au rêve américain de n'être qu'un rêve : c'est ainsi qu'il se veut. La société change et ne cesse de changer mais les changements se font dans un espace global qui les couvre et les bénit d'une saine illusion comme continuité de la nation.

Les passages du western épique au western romanesque, de l'affirmation au doute, du célibataire à l'homme marié s'incarnent aussi par le changement de l'acteur principal : des rôles de Henry Fonda (Young Mister Lincoln, Les raisins de la colère, La poursuite infernale, et Le massacre de Fort Apache) à ceux de John Wayne à partir du Massacre de fort apache dans lequel ils s'affrontent jusqu'à She wore a yellow ribbon, L'homme tranquille, La prisonnière du désert, Les cavaliers, L'homme qui tua Liberty Valance.

19 westerns sur 79 films, soit un quart du total
1917 Le ranch Diavolo        
1917 A l'assaut du boulevard        
1918 La tâche de sang        
1918 Du sang dans la paririe        
1920 Just pals        
1924 Le cheval de fer 1862     D'Est en Ouest
1926 Trois sublimes canailles 1877     Dakota
           
1939 La chevauchée fantastique 1885 Apaches Monument Valley Tonto-Lordburg
1946 La poursuite infernale 1882 Les Clanton Monument Valley Tombstone
1948 Le massacre de Fort Apache 1876 Sioux Monument Valley Little Big Horn
1848 Le fils du désert        
1849 La charge héroïque 1876 Sioux Monument Valley Fort Starke
1950 Le convoi des braves 1879   Désert de Moab  
1950 Rio Grande 1879 Apaches Désert de Moab Texas
1956 La prisonnière du désert 1868 Comanches Monument Valley Texas
1960 Le sergent noir 1881 Apaches Monument Valley Arizona
1961 Les deux cavaliers 1885     Texas
1962 L'homme qui tua Liberty Valance 1890     Shinbone (Texas ?)
1964 Les Cheyennes 1878 Cheyennes Monument Valley Oklaoma - Wyoming

 

2 - Biographie

0 - Enfance et formation.

John Martin Feeney, futur John Ford, naît dans une famille d'immigrants irlandais. Son père est originaire du comté de Galway et sa mère, des îles d'Aran.  John est le dernier d'une famille de 11 enfants dont 3 sont morts à la naissance, et deux en bas âge, de maladies. Après avoir été pêcheur et fermier, son père émigre aux États-Unis en 1872 et, naturalisé américain en 1878 ou 1880, il ouvre à Portland en 1897 un speakeasy où se rassemble la communauté irlandaise de la ville.

En 1909, son frère Frank T. Feeney part pour la Californie avec Gaston Méliès (le frère de Georges Méliès). Il y deviendra Francis Ford, acteur et réalisateur de serials pour les studios Universal.

John, durant sa scolarité à l'école Emerson à Portland avant d'échouer au concours d'entrée de l'Académie Navale, se passionne pour l'histoire et s'avère un excellent joueur de basket-ball et de football. Il gagne un peu d'argent de poche comme ouvreur au Jefferson Theatre de Portland et peut ainsi voir les grands acteurs du moment, comme : Ethel Barrymore ou les Wild West Shows.
En 1914, John Martin s'inscrit à l'université du Maine mais il n'y entrera jamais. Car cet été-là, son frère Francis revient à la maison et parle de Hollywood. John Martin décide alors de lui emboîter le pas. En juillet, il débarque à Hollywood et devient son homme à tout faire. C'est l'occasion pour lui de découvrir les métiers du cinéma sur les films que son frère interprète et réalise pour les studios Universal. Il adopte le même pseudonyme (Francis l'a choisi en hommage à Henry Ford, qui à cette époque représente l'idéal américain de « self-made man ») et apparaît aux génériques sous le nom de Jack Ford. En 1915, il interprète également des petits rôles dans les films de son frère dont il devient l'assistant-réalisateur. Il affirme avoir joué l'un des membres cagoulés du Ku Klux Klan dans Naissance d'une nation de D. W. Griffith.

À partir de 1916, il est engagé par les studios Universal comme assistant-réalisateur. Il assiste des réalisateurs sous contrat dont Allan Dwan et commence à diriger les scènes de figurants tandis que son frère Francis, lui, quitte Universal pour fonder son propre studio.

1 -1917 à 1921 : quarante et un films tournés pour la Universal.

Alors qu'il n'est qu'accessoiriste et pendant une visite de Carl Laemmle dans les studios, il se voit confier par hasard sa première réalisation, remplaçant au pied levé un réalisateur absent. Le film s'intitule The Tornado et sort le 3 mars 1917. Il signe son premier contrat de réalisateur avec Universal pour 125 dollars par semaine et devient le réalisateur attitré des westerns avec l'acteur Harry Carey. Ils tourneront ensemble 25 films dont Cheyenne Harry avant de se brouiller en 1919. À cette date, il gagne 300 dollars par semaine et acquiert la stature d'un réalisateur important à Hollywood.

Il rencontre en 1920 Mary McBryde Smith d'origine irlandaise et écossaise avec laquelle il se marie. Elle est issue d'une famille d'officiers, descendante du politicien Thomas More. Elle est divorcée et, de ce fait, le couple ne pourra se marier religieusement qu'en 1941, au décès du conjoint. Ils auront deux enfants : Patrick Michael né en 1921 et Barbara née en 1922.

La plupart des films muets réalisés pour Universal sont aujourd'hui perdus. Il n'en reste que trois : Le Ranch Diavolo (1917) qui est son premier long métrage, À l'assaut du boulevard (1917) récemment retrouvé, et Du sang dans la prairie (1919). Dans ces trois films interprétés par Harry Carey, on retrouve déjà les caractéristiques des grands westerns de Ford : sa manière d'intégrer les personnages dans des décors naturels sublimes, des personnages féminins consistants .

En décembre 1920, John Ford est débauché par la Fox de William Fox. Les films réalisés par Ford au début des années 1920 ont aussi, pour une grande partie d'entre eux, disparu. Il ne reste que Just Pals (1920) qui est le premier film que l'auteur réalise pour le compte de la Fox et Cameo Kirby (1923) avec John Gilbert qu'il signe « John Ford » pour la première fois, à la place de « Jack Ford », son précédent pseudonyme.

En 1921, Ford entreprend un long voyage en Europe. Il rencontre la branche familiale restée en Irlande dont un cousin membre de l'IRA. Il est présenté à l'indépendantiste irlandais Michael Collins.

II De 1922 à 1931 : La Fox et la transition fluide du muet au parlant

Ford gagne maintenant 600 dollars par semaine et se voit confier en 1924 la réalisation du Cheval de fer, production pharaonique de la Fox. En 1926, toujours pour la Fox, il réalise Trois Sublimes Canailles. En 1927, il se rend en Allemagne pour le tournage des Quatre Fils et découvre à cette occasion le cinéma expressionniste. Ce film est le plus grand succès public de la carrière muette de Ford. Il réutilisera une photo au style volontairement expressionniste en 1928 dans La maison du bourreau. En 1927 il est élu à la tête de la Motion Pictures Directors Association.

Le premier film entièrement parlant de Ford est Napoleon's Barber (aujourd'hui perdu). Fait inédit à l'époque depuis l'apparition du parlant, et en dépit de la réticence des studios, les prises de son sont faites en extérieur. Dans les premiers films parlants que Ford réalise pour la Fox, la direction des scènes dialoguées est confiée à des metteurs en scène de théâtre et sont peu inspirées. Ford laisse néanmoins éclater son talent de metteur en scène dans les scènes d'action.

En 1928, il signe avec la Fox un contrat de deux ans très rémunérateur : il gagne 2 500 dollars par semaine la première année et 2 750 dollars la seconde. Hommes sans femmes (1930) est la première collaboration de Ford avec le scénariste Dudley Nichols. Ford dira de lui : « Nous étions très amis. Il adorait le cinéma. Il n'écrivait jamais de phrases ronflantes. Il écrivait un langage du quotidien, et réduisait les dialogues au minimum. C'était un homme merveilleux. » Ford a trouvé un scénariste en phase avec son cinéma. En 1931, la Fox qui a perdu William Fox met fin à son contrat. Son engagement est revu à la baisse, mais il peut désormais tourner pour d'autres compagnies. Ford entame sa première cure de désintoxication alcoolique au cours d'un voyage à Honolulu.

III 1931-1945 : Tourner au sein des grandes grandes compagnies hollywoodiennes

A partir de 1931 et jusqu'à la guerre, Ford va tourner pour la quasi-totalité des grandes compagnies hollywoodiennes de l'Universal à la Metro-Goldwyn-Mayer, de la RKO à la 20th Century Fox et à la Columbia. Il dirige dès lors les comédiens les plus connus, Wallace Berry, Ronald Colman, Edward G. Robinson, Katherine Hepburn, Henry Fonda, Claudette Colbert ainsi que les siens : Wayne et McLaglen. Le "cinéaste à tout faire" de la Fox des années 22-31 devient un réalisateur exigeant et volontiers intraitable, un homme que l'on respecte. Au lieu de se couvrir en filmant selon différents angles ou d'accumuler de multiples prises, Ford s'arrange au contraire pour effectuer le minimum de prises. Il sait dès lors que le film ne peut lui échapper au montage :

" Les producteurs, dit-il, ne connaissent rien à la fabrication des films. Et c'est pour ça que je tourne mes films de façon telle qu'ils ne puissent être montés que d'une façon. Ils entrent dans la salle de montage et disent ; " Bon, collons un gros plan ici. " Mais il n'y en a pas. Je n'en ai pas tourné. " (Positif n°64/65, rentrée 1964).

De tous les grands cinéastes, Ford est l'un de ceux dont le ratio de tournage (prises tournées par plan) est le plus bas : 2,5. Ce qui représente, lorsque l'on connaît les multiples problèmes inhérents à un tournage (problème de son, erreur d'acteur, etc.) un véritable exploit. Il avait d'ailleurs coutume de dire aux monteurs après avoir terminé le tournage de certains films "Ne travaillez surtout pas, vous abîmeriez mon œuvre" (Témoignage sur John Ford " de Robert Parrish, Présence du cinéma n°21, mars 1965)

En 1931, il réalise Arrowsmith pour le producteur Samuel Goldwyn, qui lui vaut sa première nomination aux Oscars. Pour ce film, Ford fait preuve d'une remarquable faculté d'adaptation au style des productions de Samuel Goldwyn. Son film suivant, Tête brûlée (1932), est produit par Universal. Il réalise ensuite son premier film pour la Metro-Goldwyn-Mayer : le mélodrame Une Femme survint. Il retrouve Dudley Nichols pour La Patrouille perdue qu'il met en scène en 1934 pour la RKO avec Victor McLaglen auquel il offre un nouveau grand rôle. Lié par son contrat avec la Fox, il doit prendre en charge la réalisation du Monde en marche, grande fresque familiale qui couvre la fin du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle. Bien que ce film comporte des scènes de guerre très réussies, Ford détestera ce film. Il eut plus de réussite avec Judge Priest avec Dudley Nichols au scénario et l'acteur Will Rogers qu'il avait dirigé l'année précédente dans Doctor Bull et qu'il dirigera à nouveau en 1935 dans Steamboat Round the Bend avant qu'il ne trouve la mort dans un accident d'avion. Ford admire le travail de Rogers et lui laisse une grande liberté, d'ailleurs Judge Priest est l'un de ses films préférés. Il en fera un remake en 1952 : Le soleil brille pour tout le monde.

En 1934, Ford gagne très bien sa vie et est associé aux recettes de ses films. Il fait l'acquisition d'un yacht qu'il baptise L'Araner en hommage à l'Irlande. Il le gardera jusqu'en 1970. Il y tournera deux films et s'y rendra régulièrement pour échapper à la pression de Hollywood ou pour travailler avec ses scénaristes. Il honore son amitié avec John Wayne rencontré lors de ses débuts dans le cinéma muet (il fait quelques figurations dans les premiers films de Ford), et l'embarque pour fêter Noël tandis qu'il travaille le scénario du Mouchard avec Dudley Nichols.

En 1935, Ford fonde aux côtés de King Vidor, Lewis Milestone, William A. Wellman, Frank Borzage et Gregory La Cava la Screen Directors Guild pour remplacer la Motion Picture Directors Association. Le Mouchard avec Victor McLaglen, qu'il réalise très rapidement pour la RKO en studio et avec un petit budget, lui permet d'aborder l'Irlande qu'il présente comme une terre de souffrance et de misère qui combat l'envahisseur britannique. Il n'y fait pas mystère de ses sympathies pour l'IRA. On découvre un Ford assez habile avec les décors de studio qu'il masque avec un épais brouillard, accentuant le côté sombre et oppressant du film. On est loin du Ford des grands espaces et du souffle épique des débuts, marqués par les grands westerns de l'ère classique. Avec ce film ténébreux, formellement proche du cinéma expressionniste et bien éloigné de son univers habituel, le cinéaste remporte paradoxalement son tout premier Oscar du meilleur réalisateur en 1936. Il n'ira cependant pas chercher son trophée à la suite du boycott lancé par la jeune Screen Directors Guild. Le film est un succès. Ford et Nichols se verront confier, deux ans plus tard, toujours pour la RKO, l'adaptation de la pièce de Seán O'Casey Révolte à Dublin (1936) qui s'avèrera en revanche un échec financier.

Twentieth Century Pictures rachète en 1935 la Fox qui devient 20th Century Fox et dont le patron est Darryl F. Zanuck. Ford réalise en étroite collaboration avec son nouveau patron, grand admirateur d'Abraham Lincoln, Je n'ai pas tué Lincoln (1936). L'association entre Ford et Zanuck commence par un violent affrontement au sujet de l'accent sudiste de Warner Baxter que Ford souhaite conserver. Ford est à deux doigts de claquer la porte de la 20th Century Fox mais accède finalement aux désirs de Zanuck. Par la suite une grande admiration et une estime réciproque s'installeront entre les deux hommes.

Il vit une liaison avec Katharine Hepburn qu'il dirige sur Marie Stuart pour la RKO en 1936. Il réalise pour un cachet important The Hurricane produit par Samuel Goldwyn.

En 1937, il adhère au Motion Picture Comittee to Aid Republican Spain qui apporte son soutien aux Républicains espagnols. Il envoie personnellement une ambulance aux brigades internationales, en Espagne. Ford est aussi très actif dans la lutte contre le nazisme. Il prend publiquement position pour réclamer le boycott de l'Allemagne nazie en 1938, et est un membre actif de l'Hollywood Anti-Nazi League. La signature du pacte germano-soviétique lui vaudra d'ailleurs de vives critiques de la part des communistes qui l'accuseront de «propagande de guerre».

Avec La chevauchée fantastique, Ford renoue avec le western, genre qu'il n'avait pas abordé depuis treize ans. Le western n'est alors plus en vogue ; une centaine de westerns a bien été distribuée en 1938, mais ce sont principalement des films de série B. Ford, à l'origine du projet, ne parvient cependant pas à convaincre David O. Selznick de le produire ; celui-ci n'a aucune confiance en John Wayne qui n'a tourné que dans des westerns mineurs depuis le début des années 1930. Ford s'adresse donc à Walter Wanger et United Artists. Pour la première fois, il tourne en extérieur, à Monument Valley et le justifie : « J'ai été partout dans le monde mais je considère cet endroit comme le plus beau, le plus complet et le plus calme de la planète ». Pour ce film qui fait l'unanimité des critiques, ce qui était encore inédit pour un western, Ford reçoit le New York Film Critic Award mais échoue aux Oscars face à Autant en emporte le vent.

Après La chevauchée fantastique, Ford retrouve Zanuck et sa passion pour Abraham Lincoln. Il réalise l'admirable Vers sa destinée avec Henry Fonda qui sera également l'acteur principal de ses deux films suivants : Sur la piste des Mohawks, son premier film en couleur, et Les raisins de la colère (adapté de John Steinbeck), deuxième collaboration avec le scénariste Nunnally Johnson. Pour ce dernier film, Ford obtient en 1941, pour la seconde fois, l'Oscar du meilleur réalisateur qui échappe ainsi à Alfred Hitchcock, George Cukor, William Wyler et Sam Wood. L'auteur est alors au faîte de sa gloire, son talent est reconnu tant par la critique que par les professionnels du cinéma.

Il rempile avec John Wayne dans Les Hommes de la mer,désormais plus crédible grâce au succès de La chevauchée fantastique, tandis que Zanuck tente de surfer sur la vague du succès des Raisins de la colère avec La Route du tabac

Dernier film de Ford avant la guerre, Qu'elle était verte ma vallée est un immense succès public et critique. Il rafle cinq Oscars dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation, devant Citizen Kane d'Orson Welles, puis le New York Film Critics Award auquel Ford est désormais habitué.

4 - La seconde guerre mondiale

La quatrième partie de l'œuvre de Ford est celle couvrant la seconde guerre mondiale. Certaines des missions secrètes accomplies par Ford le sont restées, ce qui est le propre des missions secrètes. Mais Ford s'est trouvé à Midway en juin 1942, à Bône et à Alger quelque mois plus tard, au Brésil, aux Indes et en chine en 1943, en Normandie en 1944, en Yougoslavie auprès des partisans qui luttaient contre les Allemands, à Remagen avec l'armée de Patton en 1945. Il s'agit là de théâtres d'opérations militaires importantes et dangereuses -Ford y a d'ailleurs été blessé- réservées à ceux qui peuvent être utiles.

Dès 1939, Ford a l'intuition que l'Amérique ne tardera pas à être entraînée dans la Seconde Guerre mondiale. Il est à la tête d'un groupe de cinéastes qui demandent à Franklin Delano Roosevelt le boycott de l'Allemagne nazie et il fonde la Naval Field Photographic Unit dans le but de mettre les talents de Hollywood au service de l'armée. En octobre 1941, celle-ci est officiellement reconnue et au moment de l'attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, l'équipe est opérationnelle et éparpillée aux quatre coins du monde alors que les armées de terre et de l'air organisent des équipes similaires. Il travaillera également pour l'Office of Strategic Services.

Durant la guerre, Ford et son unité vont parcourir les théâtres d'opérations militaires. Ils sont tout d'abord dans le Pacifique et en 1942, il y réalise pour la marine, les documentaires December 7th sur l'attaque de Pearl Harbor, et La Bataille de Midway sur la bataille éponyme. Ces deux films remportent l'Oscar du meilleur film documentaire. Au cours de cette dernière bataille, le réalisateur est blessé à la hanche et perd l'usage de son œil gauche alors qu'il filme seul l'affrontement. Un petit film nommé Torpedo Squadron, est également réalisé lors de la bataille de Midway pour les familles des victimes d'une opération qui a fait 29 morts sur 30 soldats engagés. Toujours en 1942, Ford est ensuite en Afrique du Nord pour couvrir le débarquement. Durant l'année 1943, il couvre de multiples opérations extérieures dont la campagne de Birmanie. En 1944, il filme le débarquement de Normandie, sans débarquer dans l'immédiat, puisqu'il reste sur un bateau pour saisir les vagues d'attaques marines successives.

En 1945, il suit l'armée de Patton en Allemagne avant de participer à la préparation du Procès de Nuremberg en rassemblant des documents filmés pour l'accusation. Il filmera également le procès. De février à juin 1945, il tourne Les sacrifiés pour la Metro-Goldwyn-Mayer avec John Wayne et Robert Montgomery qui termina la réalisation du film, Ford s'étant cassé la jambe. Il retrouve le scénariste d’Air Mail, Frank Wead, sur lequel il fera un film en 1957, L'aigle vole au soleil. Les sacrifiés fait ainsi partie des films de John Ford (avec les comédies Permission jusqu'à l'aube et Planqué malgré lui) sur la Seconde Guerre mondiale, et sur lequel il s'est beaucoup impliqué. L'argent gagné avec Les sacrifiés permet à Ford de financer en partie la construction près d'Encino d'un établissement, la Field Photo Farm, pour recevoir gratuitement les vétérans de la Field Photo Unit.

5 -1946-1966 : De Monument Valley à la Chine

Après la guerre, de retour à Hollywood, Ford reprend le chemin de Monument Valley pour tourner La poursuite infernale (1946). Il y retrouve Henry Fonda qu'il dirige à nouveau l'année suivante dans Dieu est mort (1947). C'est le deuxième film produit par Argosy Pictures que Ford a fondée avec Merian C. Cooper en 1939. Argosy produira neuf films de Ford avant d'être dissoute en janvier 1956. Argosy permet à Ford de travailler en toute liberté, il dira à propos de Dieu est mort : « J'ai réalisé le film tel que je le voulais. Pour moi, il est parfait. La critique l'a apprécié, mais il n'avait évidemment pas d'attrait pour le public. Moi, je suis très fier de mon travail. »

Ford retrouve rapidement le succès populaire avec Le massacre de fort Apache qui ouvre le Cycle de la cavalerie que poursuivront La charge héroïque et Rio Grande. C'est sa première collaboration avec Frank S. Nugent qui succède à Dudley Nichols comme scénariste attitré du réalisateur. Alors que Dieu est mort de Dudley Nichols est une œuvre animée d'une recherche formelle assez aride, l'adaptation qu'en fait John Ford, renouant avec le style de ses premiers films, lui apporte davantage de simplicité.

Le passage de témoin entre deux acteurs aussi antinomiques que Fonda et Wayne, marque également une rupture dans le cinéma de Ford. Comparé aux précédents films sur l'Irlande, L'homme tranquille est un récit large, majestueux. Le  western apparaît comme le genre privilégié par Ford pour explorer le nouvel élan pris par son cinéma. Il tourne successivement en deux ans, de 1948 à 1950 : Le fils du désert, La charge héroïque, Le convoi des braves, Rio Grande. Le réalisateur s'offre cependant une parenthèse avec la comédie Planqué malgré lui.

Pendant la période sombre du maccarthysme, Ford dénonce des "méthodes dignes de la Gestapo". Il s'oppose violemment à Cecil B. DeMille qui souhaite que les membres de la Screen Directors Guild signent un serment de loyauté envers les États-Unis. Un temps, le FBI le soupçonne de sympathies communistes ; il adhère à un mouvement d'opinion très à droite pour se protéger des rumeurs. En 1950, Ford part en Corée et tourne pour la Navy un documentaire sur la guerre de Corée, This Is Korea!. Ce film est très différent de La bataille de Midway, Ford ne met pas en avant le patriotisme et l'héroïsme américains. Bien au contraire livre une œuvre pessimiste qui s'interroge sur le sens de cette guerre. En mars 1951, Ford qui vient d'être promu contre-amiral, demande à être mis à la retraite de la Navy et part pour l'Irlande tourner L'homme tranquille, projet qui lui tient à cœur depuis les années trente. Le film est l'un des plus importants succès publics de la Republic Pictures et permet au réalisateur de gagner un quatrième et dernier Oscar en 1952.

Ford porte ensuite au cinéma une pièce qu'il avait montée en 1949, What Price Glory avant de réaliser Le soleil brille pour tout le monde, remake de Judge Priest. En 1952, il tourne Mogambo en Afrique avec un trio de rêve (Ava Gardner, Clark Gable et Grace Kelly). Après avoir surmonté des problèmes de santé, il revient au cinéma en 1955 pour filmer en CinemaScope Ce n'est qu'un au revoir . Mais son alcoolisme s'aggrave ; il souffre bientôt d'hémorragies internes et les retrouvailles avec Henry Fonda pour Permission jusqu'à l'aube sont calamiteuses. Ford se bat avec Fonda et, trop saoul, il est remplacé par Mervyn LeRoy. Il retrouve néanmoins tous ses moyens pour réaliser le magnifique La Prisonnière du désert . Le manichéisme parfois propre aux westerns d'antan laisse place à une admirable réflexion sur la violence, le racisme et la folie des guerres. Argosy est dissoute en janvier mais en août 1956, Ford fonde, avec entre autres John Wayne, John Ford Productions.

Fatigué par l'alcool et une carrière sans répit, John Ford retourne en Irlande pour réaliser Quand se lève la lune, un film « pour m'amuser », sur les origines irlandaises de Tyrone Power. Il enchaîne avec L'aigle vole au soleil sur son ami le scénariste Frank Wead, un des précurseurs de l'aéronavale, avant de s'éloigner de Hollywood pour réaliser en 1957 à Londres un film policier, L'Inspecteur de service. L'année suivante, La dernière fanfare avec Spencer Tracy sonne comme un chant mélancolique. Dans ce film qu'il produit lui-même, il réunit les comédiens et amis qui l'ont accompagnés durant sa carrière. Film pessimiste à l'image de la défaite et de la mort de Skeffington (Spencer Tracy), qui est aussi celle d'une Amérique d'hommes de caractère, héros épuisés face à une Amérique de la médiocrité.

En 1959, Ford réalise Les cavaliers d'après un scénario de John Lee Mahin qui est également le producteur du film, puis, l'année suivante, Le sergent noir, un western avec Woody Strode dont un noir américain est le héros. Il se lie d'amitié avec Strode qu'il dirigera encore à trois reprises dans Les deux cavaliers, L'homme qui tua Liberty Valance et Frontière Chinoise. C'est également par amitié qu'il aide John Wayne à réaliser certaines séquences de Alamo. Le pessimisme de John Ford dans ses dernières années apparaît dans Les deux cavaliers réalisé en 1960. Lors du tournage, il apprend la mort de son ami et acteur Ward Bond. Très touché par cette disparition, Ford se retranche dans son yacht et se réfugie dans l'alcool. Il devra être à nouveau hospitalisé d'urgence à Honolulu. De retour à Hollywood, il doit batailler cinq mois avec la Paramount Pictures pour obtenir le financement de L'homme qui tua Liberty Valance. Ford filme avec force ce western intimiste dont l'action se déroule en huis clos, loin des grands espaces. L'homme qui tua Liberty Valance aborde à nouveau les thèmes développés dans La dernière fanfare : les vrais héros sont désormais inutiles et dérisoires. On a pu voir dans le film un passage de témoin symbolique entre le western classique des pionniers et celui des nouveaux venus comme Arthur Penn ou Sam Peckinpah.

Après Flashing Spikes, réalisé pour la télévision, et le segment sur La guerre de Sécession dans La Conquête de l'Ouest, John Ford tourne entre amis La taverne de l'Irlandais (1963) sur son yacht l'Araner, dans une ambiance bon enfant. Les Cheyennes (1964) est son dernier western, hommage au peuple indien qui rappelle la tragédie vécue par la nation indienne, trahie par le gouvernement américain, spoliée affamée et décimée. « J'ai voulu montrer ici le point de vue des Indiens, pour une fois. Soyons juste. Nous les avons maltraités. C'est une véritable tache dans notre histoire. Nous les avons roulés, volés, tués, assassinés, massacrés, et, si parfois, ils tuaient un homme blanc, on leur expédiait l'armée". Plus que jamais Ford est sensible à la vieillesse, à la mort et à la survie. Il est rattrapé par la fatigue et la maladie, et malgré son enthousiasme du début de tournage, il laisse son assistant réalisateur tourner de nombreuses scènes. L'année suivante il doit abandonner à Jack Cardiff le tournage du Jeune Cassidy et part se ressourcer sur L'Araner.

En 1966, alors que Peter Bogdanovich réalise une longue interview du réalisateur et que Les Cahiers du cinéma lui consacrent un numéro spécial, Ford tourne son dernier film, Frontière chinoise avant de s'engager une dernière fois auprès de l'Armée pour soutenir la Guerre du Viêt Nam car il est membre de l'O.S.S. (Office of Strategic Services). Il s'y rend par deux fois en 1967 et 1968 et produit le film Vietnam, Vietnam pour l'United States Information Agency.

Ne travaillant plus, John Ford ne peut plus assumer la charge financière de l'Araner qu'il doit vendre en 1970. En 1969 c'est son œuvre de bienfaisance, la Field Photo Farm qui est contrainte à la fermeture. En 1970, Ford, malade et qui a deux côtes cassées, est victime d'un accident de voiture qui l'affaiblit encore davantage. On lui diagnostique un cancer. En mars 1973, deux ans après la Mostra de Venise où lui avait été décerné un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière, Richard Nixon lui rend un hommage appuyé et lui décerne la médaille présidentielle de la Liberté. Il meurt le 31 août, en fin d'après-midi, en tenant son chapelet. Son épouse décéde en 1979.

BIBLIOGRAPHIE :

  • Patrick Brion : John Ford, Editions de la Martinière, 2002.
  • A la recherche de John Ford : Joseph McBride. Traduit de l'américain (Searching for John Ford, New York, 2001) par Jean-Pierre Coursodon. Editions Actes Sud et Institut Lumière. Novembre 2007. 1 160 pages au format 14,5 x 24. Prix : 30,00 €
 
  • John Ford, Cahiers du cinéma 1990, sous la direction de Patrice Rollet et Nicolas Saada.
  • Andrew Sinclair, John Ford
  • Jean Roy, Pour John Ford, édition du cerf
  • Jean Mitry, John Ford, éditions universitaires

 

FILMOGRAPHIE : 117 films, 23 courts-métrages, 10 participations.

Les informations ci-après proviennent du livre John Ford de Patrick Brion. Nous retenons comme longs-métrages les films de 5 bobines au moins ou de plus de 4400 pieds (une bobine du muet mesure 1 000 pieds soit 305 mètres avec un temps de projection d'environ 12 minutes).

Films perdus : Aujourd'hui, cinquante-quatre films mis en scène par Ford ont totalement disparu et, en dépit des multiples recherches entreprises par les divers organismes de conservation, 38 long-métrages avec leur nombre de bobines (les courts-métrages figurent en italique).

Participations : 1926 : What price Glory (Raoul Walsh). 1927 : L'heure suprême (Frank Borzage). 1933 : Hot pepper (John Blystone). 1938 : Les aventures de Marco Polo (Archie Mayo). 1943 : Victory in Burma (Irving Asher). 1949 : Pinky (Elia Kazan). 1953 : Hondo (John Farrow). 1960 : The Alamo (John Wayne). 1963 : Le grand McLintock (Andrew V. McLaglen). 1965 : Young Cassidy (Jack Cardiff)

Courts-métrages : 1919 : By indian post western avec Pete Morrison (Jode MacWilliams), Duke R. Lee (Pa Owens), Magda Lane (Peg Owens). (0h20). Une bobine sur deux retrouvée. 1941 : Sex Hygiene (0h30). 1942 : La bataille de Midway (0h18), Torpedo squadron (0h08). 1943 : We sail at midnight (0h20). 1955 : The red, white and blue line (0h10), La révélation de l'année (0h29), Bamboo cross (0h29). 1957 : The Growler story (0h29). 1959 : Korea-Battleground for liberty (0h30). 1976 : Chesty : a tribute to a legend (0h28).

1917 Le ranch Diavolo
(Straight shooting). Avec : Harry Carey (Cheyenne Harry), Molly Malone (Joan Sims), Duke Lee (Thunder Flint) george Berell (Sweetwater Sims). 1h07.

Thunder Flint se trouve à la tête d'un important ranch et son principal désir est de se débarasser de tous les fermiers des environs. Sweetwater Sims est l'une de ses prochaines victimes, mais celui-ci n'est pas décidé à se laisser faire...

   
1917 A l'assaut du boulevard

(Bucking Broadway). Avec : Harry Carey (Cheyenne Harry), Molly Malone (Helen Clayton), Vester Pegg (le capitaine Thornton). 0h55.

Dans le Wyoming, Cheyenne Harry aime la fille de son patron, mais la jeune fille cède aux instances du capitaine Thornton. Elle découvre vite que les intentions de ce dernier sont douteuses..

   
1918 La tâche de sang
(The Scarlet Drop). Avec : Harry Carey (Kaintuck), Molly Malone (Molly Calvert), Vester Pegg (Marley Calvert), Betty Schade (Betty Calvert). 0h50.

Kaintuck essaie de rejoindre l'Union, mais est rejeté par Calvert. Il kidnappe la soeur de ce dernier, Molly, mais en tombe amoureux. Il la débarrasse d'un maitre-chanteur qui jouait sur le fait qu'elle avait une mère noire. Blessé lors de l'affrontement, il sera sauvé par Calvert.

   
1918 Du sang dans la paririe
(Hell Bent). Avec : Harry Carey (Cheyenne Harry), Neva Gerber (Bess Thurston), Duke R. Lee (Cimmaron Bill). 0h55.

Un romancier doit donner plus de réalisme à ses personnages. Il regarde alors un tableau sombrement humoristique de Frederic Remington, A mesdeal (1897). Celui-ci s'anime et l'action se retrouve transposée dans l'univers du western...

   
1920 Just pals
Avec : Buck Jones (Bim), Helen Ferguson (Mary Bruce). 5 bobines.

Norwalk, à la frontière du Wyoming et du Nebraska. Bim est le sympathique et paresseux vagabond local, Mary Bruce l'institutrice.

   
1923 Cameo Kirby
Avec : John Gilbert (Cameo Kirny), Gertrud Olmstead (Adele Randall). 5910 pieds.

Cameo Kirby, un joueur professionnel, participe à une partie de cartes entre le colonel Randall et le colonel Moreau qui est un tricheur...

   
1923 North of Hudson bay
Avec : Tom Mix (Michael Dane), Kathleen Key (Estelle). 4973 pieds.

Michael Dane se rend dans le Grand Nord retrouver son frère et le partenaire de ce dernier. Sur le bateau, il tombe amoureux d'une jeune femme. Mais arrivé sur place, il découvre que Peter a été assassiné...

   
1924 Le cheval de fer
(The iron horse). Avec : George O'Brian (Davy Brandon), Madge Bellamy (Miriam Marsh), judge Charles Edward Bull (Abraham Lincoln). 11 bobines.

Le jeune Davy Brandon assiste à la mort de son père tué par un Indien à la main mutilée qui est en réalité un renégat blanc. Les années apssent. le Congrès vote el projet de construction d'un chemin de fer transcontinental. le président Lincoln ratifie le projet le 1er juillet 1862. Les travaux commencent. Davy Brandon rejoint l'Union Pacific en tant qu'in genieur et retrouve à cette occasion Miriam, son amie d'enfance...

   
1925 Sa nièce de Paris
(Lightnin'). Avec : Jay Hunt (Lightnin' Bill Jones), Wallace MacDonald (John Marvin), Richard Travers (Raymond Thomas), J. Farrell MacDonald (Lemuel Townsend), Otis Harlan (Zeb), Edythe Chapman (Mrs. Jones), Madge Bellamy (Millie), Ethel Clayton (Margaret Davis). 1h44.

Mrs. Jones, qui dirige un hôtel à la frontière du Nevada et de la Californie, commence à se lasser de son ivrogne d'époux, Lightnin'Bill, qui ne lève pas le petit doigt. Quand deux escrocs essaient de racheter leur terrain qui doit être traversé par le chemin de fer, la femme veut vendre l'hôtel. Mais la fille Jones et son fiancé, avocat, parviennent à convaincre le mari. Le mariage des Jones ne sera pas brisé.

   
1925 La fille de Negofol
(Kentucky pride). Avec : Gertrude Astor (Mrs. Beaumont), Peaches Jackson (Virginia Beaumont), J. Farrell MacDonald (Donovan Man o' War), Winston Miller (Danny Donovan), Belle Stoddard (Mrs. Donovan), Malcolm Waite (Carter Henry), B. Walthall (Mr. Beaumont). 1h10.

Sa jument s'étant fracturé une patte, Beaumont inscrit son poulain à une grande épreuve hippique pour payer ses dettes de jeu. Le poulain gagne, permettant à Beaumont de racheter ladite jument.

   
1925 Le champion
(The fighting heart). Avec : George O'Brien (Denny Bolton), Billie Dove (Doris Anderson), J. Farrell MacDonald (Jerry), Victor McLaglen (Soapy Williams), Diana Miller (Helen Van Allen). 1h10.

Un boxeur professionnel arrive à Broadway par ambition. L'amour le ramènera à Main Street.

   
1926 Gagnant quand même

(The shamrock handicap). Avec : Janet Gaynor (Lady Sheila O'Hara), Leslie Fenton (Neil Ross), Willard Louis (Orville Finch), J. Farrell MacDonald (con O'Shea), Claire McDowell (Molly O'Shea), Louis Payne (Sir Miles O'Hara). 1h06.

Un vieil aristocrate irlandais revend une partie de son écurie à un ami américain. Ce dernier emmène aussi son jockey, qui se blesse au cours d'une épreuve. Notre homme se rend à son tour en Amérique et y gagne une course grâce à sa pouliche de compétition qu'il avait gardé pour lui.

   
1926 Trois sublimes canailles
(Three Bad men). Avec George O'Brien (Dan O'Malley), Olive Borden (Lee Carlton), J. Farell MacDonald (Mike Costigan). 1h32.

Reconstitution de la course de 1877 pour '"ouverture" du Dakota. Un shérif aussi peu respectueux de la loi que possible. Inversement trois sympathiques hors la loi, prêt à perdre de la vie, pour protéger celle de Lee, l'orpheline. Les trois aventuriers annoncent les "rois mages" du "fils du désert".

   
1926 L'aigle bleu
(The Blue eagle). Avec : George O'Brien (George Darcy), Janet Gaynor (Rose Cooper), William Russell (Big Tim Ryan), Robert Edeson (Father Joe), Margaret Livingstone (Mary Rohan), David Butler (Nick Galvani). 1h15 (retrouvé 1h05)

Darcy et Ryan aiment tous deux la même femme. Leur patron, qui est aussi pasteur, les réunit pour arbitrer leur pugilat. Le gagnant remportera le coeur de Rose Cooper. Thème de deux amis-ennemis, rivaux en amour, bagarreurs mais aussi prêts à oublier leurs querelles pour faire face à un ennemi commun, d'abord l'Allemagne, puis les trafiquants de drogue.

   
1927 Upstream
Avec : Nancy Nash (Gertie Ryan), Earle Foxe (Eric Brasingham), Grant Withers (Juan Rodriguez). 1h05.

La vie d'artiste dans une pension pour acteurs désargentés n'est pas facile pour Juan et Gertie. Lorsque la gloire vient frapper à la porte du fat Brasingham, il n'est pas prêt à la faire partager...

   
1928 Maman de mon coeur
(Mother Machree). Avec : Belle Bennett (Ellen McHugh), Neil Hamilton (Brian McHugh), Victor McLaglen (Torrence O'Dowd), Ethel Clayton (Mrs. Cutting). 0h45.

Il n'existe plus de ce film mutilé que trois bobines, la une, la deux et la cinq.

   
1928 Les quatre fils
(Four sons). Avec : Margaret Mann (Mrs Bernle), James Hall (Joseph Bernle) George Meeker (Andres Bernle), June Collyer (Annabelle Bernle). 1h40

Frau Bernle vit avec ses quatre fils dans le village allemand de Burgendorf. Johann est forgeron, Joseph travaille à la ferme, Franz est soldat et le dernier, Andréas, est berger. La guerre éclate...

   
1928 La maison du bourreau
(Hangman's house). Avec : Victor McLaglen (Denis Hogan), Hobart Bosworth (Chef de la justice), June Collyer (Connaught). 1h05.

Denis Hogan, légionnaire en Algérie, reçoit un télégramme. Il quitte alors la légion et retourne chez lui en Irlande où il est recherché. Il doit tuer un homme. Le baron James O'Brian, le chef de la justice apprend qu'il est condamné par la medecine. Sa fille, Connaught aime Dermott mais il a décidé qu'elle épouserait John D'Arcy..

   
1928 Riley the cop
Avec : John Farrell MacDonald (Riley), Louise Fazenda (Lina Krausmeyer), Nancy Drexel (Mary). 1h07.

Aloysius Riley est un policier New Yorkais d'origine irlandaise aimé de tous. Il estime qu'on mesure l'efficacité d'un policier "aux arrestations qu'il ne fait pas", une devise qu'il applique tous les jours. Quand il y a un problème, il se débrouille pour que ce soit sur le territoire de Krausmeyer, son collègue d'origine allemande...

   
1929 The Black watch
Avec : Victor McLaglen (capitaine Donald Gordeon King). 1h33.

Un officier britannique est taxé de lâcheté alors qu'il part aux Indes au début de la Première Guerre mondiale mais il a pour mission secrète d'y localiser et de libérer les soldats prisonniers.

   
1929 Salute

Avec : George O'Brien (cadet John Randall). 1h26.

   
1930 Hommes sans femmes
S-13 (Men Without women). Avec : Kenneth MacKenna (Burke), Frank Albertson (Enseigne Albert Edward Price), J. Farrell MacDonald (Costello).1h17.

Shanghai. Les marins joyeusement en bordée sont rappelés à bord du sous-marin S-13. Ce dernier appareille, mais sombre bientôt, éperonné accidentellement par un bateau. Le capitaine Carson est tué et l'enseigne Price est obligé de prendre le commandement...

   
1930 Born reckless
Avec : Edmund Lowe (Louis Beretti), Catherine Dale Owen (Joan Sheldon), Lee Tracy (Bill O'Brien). 1h22.

Louis Beretti et ses complices sont arrêtés après une tentatitive de casse d'une bijouterie. Le journaliste Bill O'Brien propose qu'ils soient envoyés à l'armée et bientôt sur le front en France...

   
1930 Up the river
Avec : Spencer Tracy (Saint Louis), Claire Luce (Judy), Warren B. Hymer (Dannemora), Humphrey Bogart (Steve), William Collier Sr. (Pop), Joan Marie Lawes (Jean), George MacFarlane (Jessup). 1h32.

Deux prisonniers sortent et rentrent de prison comme dans un moulin.

   
1931 Seas beneath
Avec : George O'Brien (Bob Kingsley), Marion Lessing (Anna Marie), Warren B. Hymer (Lug Kaufman), William Collier Sr. (Mugs). 1h39.

En 1918, Bob Kingsley est le commandant du Mystery ship n°2 , un navire de combat dont le but est de détruire l'U-172 allemand du baron von Steuben....

   
1931 The brat
Avec : Sally O'Neil (The Brat), Alan Dinehart (MacMillan Forrester), Frank Albertson (Stephen Forrester), William Collier Sr. (Emmett A. O'Flaherty). 1h20.

Durant une rafle, Sally, The Brat, une jeune fille de dix-sept ans, est arrêtée pour avoir volé de la nourriture. Condamnée, elle est libérée grâce à l'écrivain MacMillan Forester, qui verse une caution et obtient sa garde. Il l'emmène dans sa propriété de Long Island dans l'optique de s'inpirer de cette "petite femme du peuple" pour son prochain livre, au grand dam de sa famille. Le scandale grandit quand des sentiments plus forts l'attachent à la jeune femme.

   
1931 Arrowsmith
Avec : Ronald Colman ( Dr. Martin Arrowsmith), Helen Hayes (Leora Tozer Arrowsmith), Richard Bennett (Sondelius). 1h48.

Descendant d'une famille de pionniers, Martin Arrosmith fait ses études de médecine et souhaite se consacrer à la recherche. Il commence pourtant par faire de la médecine de terrain…

   
1932 Airmail
Avec : Ralph Bellamy (Mike Miller) Gloria Start (Ruth Barnes), Pat O'Brien (Duke Talbot). 1h24.

Mike Miller dirige l"Aéroport du désert" dont les appareils sont chargés de liaisons postales...

   
1932 Une femme survint
(Flesh). Avec : Wallace Beerry (Polakai), karen Morley (Laura Nash). 1h35.

En allemagne d'abord ou Polakai, lutteur et garçon de café, au coeur d'artichaut, receuille Laura, une américaine à peine sortie de prison. Aux Etax-Unis ensuite, où notre pauvre héros combattra dans des matchs truqués, organisés par Nicky, amant de la jeune femme devenue son épouse....

   
1933 Deux femmes
(Pilgrimage). Avec : Henrietta Crosman (Hannah Jessop), Heather Angel (Suzanne), Norman Foster (Jim Jessop). 1h36.

Three Cedars dans l'Arkansas. Jim Jessop s'éprend de Mary Saunders, mais sa mère, Hannah Jessop, possessive et égoïste, s'oppose aussitôt à cet amour. Jim souhaite alors s'engager. Hannah, qui ne veut pas le perdre, va voir Mary et lui dit : c'est vous ou moi ! Hannah fait alors engager son fils. En partant, Jim apprend de Mary qu'elle est enceinte. Il est mis de force dans le train. Mary met au monde son enfant. Hannah apprend la mort de Jim....

   
1933 Doctor Bull
Avec : Will Rogers (Doctor Bull), Vera Allen (Janet Cardmaker), Berton Churchill (Herbert Banning). 1h15.

Le docteur George Bull, le sympathique médecin de Well Winton (Nouvelle Angleterre) est toujours prêt à se dévouer.Joe Tupping, dont la femme Myra est standardiste est gravement malade depuis une chute.

   
1934 La patrouille perdue
(The lost patrol). Avec : Victor McLaglen (Le sergent), Boris Karloff (Sanders), Wallace Ford (Morelli), Reginald Denny (Brown), J.M. Kerrigan (Quincannon). 1h13.

Une patrouille anglaise serpente dans le désert de Mésopotamie quand son chef, seul à connaître la mission, est tué. Le sergent prend le commandement et poursuit vers le Nord. Exténués, les soldats découvrent une oasis, et s'y installent. Au matin, les deux hommes de garde sont morts, poignardés..

   
1934 Le monde en marche

(The world moves on). Avec : Madeleine Carroll (Mary), Franchot Tone (Richard), Lumsden Hare (Gabriel), Reginald Denny (Erik), Siegfried Rumann (Le père). 1h30.

Richard Girard fait partie d'une famille de la Nouvelle-Orléans qui travaille en étroite collaboration avec les anglais Warburtons. Lorsque Richard rencontre Mary Warburton, elle est fiancée à Erik von Gerardt. Il épouse Mary mais leur séjour en Amérique est financièrement difficile.

   
1934 Judge Priest
Avec : Will Rogers (Juge William Pitman Priest), Tom Brown (Jerome Priest), Anita Louis (Ellie May Gillepsie). 1h20.

Une petite ville du Kentucky. 1890. Le sénateur Maydew requiert six mois de prison contre Jeff Poindexter, accusé de vagabondage et de vol de poulets. Poindexter parle pêche avec le juge Priest. Ils vont pêcher ensemble… Jerome Priest, neveu du juge et diplômé en droit, aime Ellie May Gillepsie, mais celle-ci lui révèle qu'elle doit sortir avec Flem Telley, le barbier. Caroline Priest, la mère de Jerome, voit avec mécontentement le penchant de son fils pour Ellie May...

   
1935 Toute la ville en parle
(The whole town's talking). Avec : Edward G. Robinson (Arthur Ferguson 'Jonesy' Jones), Jean Arthur (Wilhelmina 'Bill' Clark), Arthur Hohl (Det. Sgt. Michael F. Boyle). 1h33.

Employé modèle, Arthur Ferguson se trouve être le sosie de "Killer" mannion", pour lequel une récompense de 25 000 dollars a été offerte...

   
1935 Le mouchard
(The informer). Avec : Victor McLaglen (Gypo Nolan), Heather Angel (Mary McPhillip), Preston Foster (Dan Gallagher), Margot Grahame (Katie Madden), Wallace Ford (Frankie McPhillip), Una O'Connor (Mrs. McPhillip), J.M. Kerrigan (Terry). 1h31.

Dublin, en 1922. Gypo Nolan vit pauvrement et rêve de pouvoir s'embarquer un jour pour les États-Unis mais le billet coûte dix livres et Gypo n'a pas d'argent. Il rencontre son ancien ami Frankie Mc Phillip qui est recherché par la police et dont la tête est mise à prix vingt livres. Gypo se rend alors au poste de police et avertit les policiers de la présence de Frankie qui est abattu. Gypo reçoit alors les vingt livres, le prix de la trahison. Il va boire et dilapide cet argent avec des mauvais garçons et des entraîneuses...

   
1935 Steamboat round the bend
Avec : Will Rogers (Doctor John Pearly), Anne Shirley (Fleety Belle), Irvin S. Cobb (Captain Eli), Eugene Pallette (Sheriff Rufe). 1h18.

Alors qu'il doit rejoindre son oncle, le docteur Pearly, avec lequel il doit naviguer sur le Mississippi à bord d'un vieux steamer, le jeune Duke est arrêté pour meurtre. Il est accusé d'avoir assassiné un homme qui voulait l'empêcher de partir avec Fleety-Belle dont il veut faire sa femme. Le jeune homme est condamné à être pendu. Le docteur Pearly va tenter de sauver son neveu.

   
1936 Je n'ai pas tué Lincoln
(The prisoner of shark Island). Avec : Warner Baxter (Samuel Mudd), Gloria Stuart (Peggy Mudd), Claude Gillingwater (Colonel Dyer). 1h32.

Le président Abraham Lincoln est assassiné par le fanatique John Wilkes Booth. Ce dernier se casse la jambe et il est soigné par le docteur Samuel Mudd. Arrêté et accusé de complicité dans le meurtre de Lincoln, le docteur Mudd, qui est sudiste, est condamné à la détention à perpétuité...

   
1936 Marie Stuart
(Mary of Scotland). Avec : Katharine Hepburn (Mary Stuart), Fredric March (Bothwell), Florence Eldridge (Elizabeth), Douglas Walton (Darnley), John Carradine (David Rizzio). 2h00.

Elizabeth 1ère apprend que Marie Stuart a quitté la France à destination de l'Ecosse où elle fera probablement valoir ses droits à la couronne d'Angleterre....

   
1936 Révolte à Dublin
(The plough and the stars). Avec : Barbara Stanwyck (Mora Clitheroe), Preston Foster (Jack Clitheroe), Barry Fitzgerald (Fluther Good), Denis O'Day (Young Covey), Arthur Shields (Pearse). 1h07.

Printemps 1916, Dublin. Nora et Jack sont mariés. Jack est prêt à la lutte armée contre l'oppresseur britannique, Nora est nettement moins déterminée.

   
1937 La mascotte du régiment
(Wee Willie Winkie). Avec : Shirley Temple (Priscilla Williams), Victor McLaglen (Sergent MacDuff), Sir Cecil Aubrey Smith (Colonel Williams), June Lang (Joyce Williams), Michael Whalen ("Coppy"), Cesar Romero (Khoda Khan). 1h43.

1897. Accompagné de Joyce, sa mère qui est veuve, la jeune Américaine, Priscilla Williams arrive à Raj Pore, aux Indes, pour y rencontrer son grand-père, le colonel Williams qui commande la garnison locale...

   
1937 The hurricane
Avec : Dorothy Lamour, John Hall, Mary Astor, Sir Cecil Aubrey Smith, Thomas Mitchell, Raymond Massey, John Carradine. 1h40.

Manakoora, une petite île du pacifique. Terangi épouse Marama et repart avec le capitaine Nagle dont il est le second mais à l'escale de Tahiti il frappe un homme blanc qui l'avait insulté.

   
1938 Quatre hommes et une prière
(Four men and a prayer). Avec : Loretta Young (Lynn Cherrington), Richard Greene (Jeffrey Leigh), George Sanders (Wyatt Leigh). 1h25.

Aux Indes, le colonel Leigh est condamné par un tribunal militaire pour avoir donné un ordre ayant entraîné la mort de 90 hommes. De retour en Grande-Bretagne, il réunit ses quatre fils et leur affirme avoir été victime d'un complot...

   
1938 Patrouille en mer
(Submarine patrol). Avec : Richard Greene (Peter Townsend III), Nancy Kelly (Susan Leeds), Preston Forster (Lieutenant Drake), George Bancroft (Capitaine Leeds), Slim Summerville ("Spotts"), John Carradine (McAllison), Warren B. Hymer (Rocky Haggerty). 1h36.

1918. Le jeune et riche Perry Towsend III s'engage dans la marine. Il est affecté au chasseur de sous-marin SS599. Il s'éprend de la jeune Susan Leeds dont le père commande le Maria Anne, un bâtiment chargé de livrer les munitions

   
1939 La chevauchée fantastique
(Stagecoach). Avec : John wayne (Ringo Kid), Claire Travor (Dallas), Thomas Mitchell (docteur Josiah Boone). 1h37.

A travers un territoire menacé par les Apaches et leur chef Geronimo, sur le pied de guerre, la diligence conduite par Buck se dirige vers Landsburg. Elle a à son bord : Doc Boone, un médecin alcoolique et philosophe, Peacock, représentant en whisky, bourgeois timoré que Doc surveille de près à cause du précieux contenu de sa mallette d'échantillons de son alcool favori ; Dallas une prostituée que les dames patronnesses de Tonto ont chassée de la ville ; Hatfield, un joueur professionnel natif du Sud ; Lucy Mallory, l'épouse enceinte d'un officier qu'elle va rejoindre ; Gatewood, banquier de Tonto qui s'est enfui avec 50 000 dollars ; enfin le shérif Curly Wilcox, parti à la recherche de Ringo Kid, un hors la loi connu et aimé dans la région. Ringo montera dans la diligence à la sortie de Tonto et sera tout de suite arrêté par Curly. En fait Curly, ancien ami de son père, veut surtout l'empêcher d'aller à Landsburg et de s'y faire tuer. Ringo a en effet l'intention d'abattre les trois frères Plummer pour venger le meurtre de son père et de son frère. Au premier arrêt de Dry Fork, le détachement militaire qui avait jusque là accompagné la diligence doit maintenant prendre une autre direction. Les occupants de la diligence votent, à l'exception de Buck et de Peacock pour la continuation du voyage, malgré l'absence d'escorte et de protection. A Apache Welles. Mrs Mallory apprend que son mari a été blessé. Elle s'évanouit. Elle accouchera d'une fille grâce aux bons soins de Doc, préalablement dessoûlé par une abondante quantité de café. C'est Dallas qui s'occupe du bébé. Boone et Dallas, les deux exclus du groupe, ont peu à peu regagné l'estime de leurs compagnons de voyage, notamment sous l'influence de Ringo qui courtise Dallas et la demandera même en mariage. La diligence repart. Un pont a été brûlé par les Indiens : la diligence traverse la rivière grâce à deux rondins de bois accrochés aux roues. Peacock, à l'intérieur de la diligence est blessé par une flèche. Il survivra à sa blessure. Les Indiens attaquent et poursuivent longuement la diligence. Buck est blessé peu gravement. Hatfield lui est frappé à mort juste au moment où il allait sacrifier sa dernière balle pour éviter le pire à Mrs Mallory. La cavalerie arrive et sauve la mise des survivants. A Landsburg, le banquier est arrêté. Le télégraphe a été réparé plus vite qu'il ne pensait. Ringo demande quelques minutes au shérif qui, devant sa détermination, le laisse aller à la rencontre des Plummer ? Un duel aura lieu dans une rue obscure de la ville, dont il ressortira vivant ayant tué ses adversaires. Le shérif l'invite alors à franchir au plus vite la frontière avec Dallas.

   
1939 Vers sa destinée
(Young Mister Lincoln). Avec ; Henry Fonda (Abraham Lincoln), Alice Brady (Abigail Clay), Marjorie Weaver (Mary Todd). 1h41.

À la mort d'Ann Rutledge, la femme qu'il aimait, Abraham Lincoln jure sur la tombe de sa bien-aimée d'aller à Springfield et d'y apprendre le droit. Au cours de la célébration de la fête de l'Illinois, un drame se produit. Matt et Adam Clay se battent avec deux voyous "Scrub" White et John Palmer Cass. "Scrub" White est retrouvé mort et les deux frères Clay sont accusés de ce meurtre...

   
1939

Sur la piste des Mohawks

(Drums along the Mohawk). Avec : Claudette Colbert (Lana Borst Martin), Henry Fonda (Gilbert Martin). 1h43.

Les pionniers de la Mohawk valley durant la guerre d'Indépendance.

   
1940 Les raisins de la colère
(The grapes of wrath). Avec : Henry Fonda (Tom Joad), Jane Darwell (Ma Joad), John Carradine (le Pasteur). 2h09.

Tom Joad sort de prison après y avoir purgé une peine de quatre ans. Arrivé à la maison de ses parents, il découvre que celle-ci est vide à l'exception d'un malheureux nommé Muley qui lui explique que tous les fermiers de la région ont été chassés par des entrepreneurs...

   
1940 Les hommes de la mer
(The long voyage home). Avec : Thomas Mitchell (Aloysius Driscoll) John Wayne (Ole Olsen) 1h45.

L'équipage du Glencairn rêve de la terre ferme mais revient toujours à la mer

   
1941 La route du tabac
(Tobacco road). Avec : Charley Grapewin (Jeeter Lester), Elizabeth Patterson (Ada Lester), Marjorie Rambeau (Soeur Bessie), Gene Tierney (Ellie May Lester) . 1h34.

La survie est difficile pour la famille Lester, "petits blancs" du Sud des États-Unis, victimes de la grande crise du début des années 30. Sur la route qui voyait autrefois s'acheminer vers l'Océan les récoltes de tabac, richesse de la Géorgie, il n'y a plus que ruines et misère. Le pain quotidien est devenu problématique et on se bat pour un sac de navets....

   
1941 Qu'elle était verte ma vallée
(How green was my valley). Avec : Walter Pidgeon (Mr. Gruffydd), Maureen O'Hara (Angharad), Anna Lee (Bronwyn), Donald Crisp (Mr. Morgan), Roddy McDowall (Huw), John Loder (Ianto), Sara Allgood (Mrs. Morgan), Patric Knowles (Ivor). 1h58.

Huw Morgan, en quittant la maison familiale désormais vide, entreprend de raconter l'histoire de sa jeunesse. Dans une riante vallée du Pays de Galles, un petit village paisible a vu naître une mine de charbon. L'union et la joie règnent chez les Morgan : le père, Gwilyn, travaille à la mine avec ses quatre fils. L'aîné, Ivor, se marie avec la jolie Bronwyn qu'admire le petit Huw, âgé de douze ans...

   
1943 Le 7 décembre
Avec : George O'Brien (narateur), Walter Huston (Oncle Sam), Harry Davenport (Mr. 'C'), Dana Andrews (fantôme du marin). 1h22.

L'oncle Sam est en vacances à Hawaï le 6 Décembre. Un personnage incarnant sa conscience le prévient que de ne pas avoir tenu compte des espions parmi les immigrants japonais mènera au désastre....

   
1945 Les sacrifiés
(They where expendable) Avec : Robert Montgomery (John Brickley), John Wayne (Lt. Ryan), Donna Reed (Lt. Sandy Davyss). 2h15.

En 1941, les Américains dominent encore le Pacifique, mais la pression de l'armée japonaise commence à se faire sentir. Les lieutenants Brickley et Ryan font une brillante démonstration de la maniabilité des vedettes lance-torpilles. Cependant l'état-major ne semble pas convaincu et trouve ce type d'embarcation "un peu trop léger" pour des combats sérieux...

   
1946 La poursuite infernale
(My darling Clementine). Avec : Henry Fonda (Wyatt Earp), Linda Darnell (Chihuahua), Victor Mature (Doc Holliday), Walter Brennan (Old Man Clanton), 1h37.

Les quatre frères Earp conduisent pour le vendre leur troupeau vers la Californie. Pendant que le cadet, James, garde les bêtes au campement, les trois aînés, Wyatt, ex-marshal de Dodge City, Morgan et Virgil, vont faire un tour à la ville voisine de Tombstone, pleine de bruit et de fureur. Quand ils reviennent, le troupeau a disparu et James gît, assassiné. Wyatt accepte alors la place de shérif qu'on lui offrait à Tombstone ; ses deux frères seront ses adjoints...

   
1947 Dieu est mort
(The fugitive). Avec : Henry Fonda (Le fugitif), Dolores Del Rio (La mexicaine), Pedro Armendariz (Le lieutenant). 1h44.

"Dans une petite république imaginaire d'Amérique Centrale", le dernier prêtre qui ait échappé aux persécutions anticléricales d'un gouvernement révolutionnaire est traqué par la police. Sa tête est mise à prix, il se cache. C'est un être lâche et faible...

   
1948 Le massacre de Fort Apache
(Fort Apache). Avec John Wayne (capitaine Kirby York), Henry Fonda (Lieutnant colonel Owen Thursday). 2h08

La vie dans une garnison de cavalerie en 1876. Le gout de la gloire et l'incompétence conduise le colonel Owen Thursday (Henry Fonda) à sacrifier inutilement son régiment malgré les conseils du capitaine York (John Wayne). Les journalistes en tireront une légende dorée de l'Ouest.

   
1948 Le fils du désert
(Three Godfathers). Avec : John Wayne (Robert Marmaduke), Pedro Armendáriz (Pedro Roca Fuerte), Harry Carey Jr (Abilene Kid). 1h46.

Après avoir dévalisé la banque de la petite ville de Welcome en Arizona, les trois bandits, Robert, Pedro et Abilene Kid, s'enfuient dans le désert poursuivis par le shérif Perley et ses adjoints. Le Kid est blessé et leurs gourdes sont transpercées par les balles.

   
1949 La charge héroïque
(She wore a yellow ribbon). (She wore a yellow ribbon). Avec : John Wayne (Nathan Brittles), Joanne Dru (Olivia Dandridge). 1h43.

Le capitaine Nathan Brittles vient d'atteindre l'âge de la retraite. Mais avec cette dernière, une ultime mission l'attend. Il doit escorter jusqu'en lieu sûr madame Allshard, la femme du commandant du fort, et sa nièce Olivia, afin que toutes deux gagnent une région moins dangereuse. Pour cela, Brittles est accompagné de Cohill et de Pennell, ses lieutenants, qui n'ont d'yeux que pour la belle Olivia...

   
1950 Planqué malgré lui
(When Willie comes marching home). Avec : Dan Dailey (Bill Kluggs), Corinne Calvet (Yvonne), Colleen Townsend (Marge). 1h22.

Bill Kruggs est le premier habitant de Punxatawney à s'engager à la suite de l'attaque de Pearl Harbor. Le maire de la ville et ses parents sont fiers de lui. Bill part pour le camp d'entraînement de Fort Wayne, dans le Missouri. Mais Bill et son régiment sont bientôt affectés à la base de Loring Field, à côté de … Punxatawney.

   
1950 Le convoi des braves
(Wagon Master). Avec : Ben Johnson (Travis Blue), Harry Carey Jr. (Sandy Owens), Ward Bond (Elder Wiggs). 1h42.

Automne 1879. Un convoi de Mormons se dirige vers l'Ouest pour fonder une nouvelle colonie. Guidé par sa foi, Elder Wiggs conduit sa troupe dans un pays inconnu. Ils se perdent. Le convoi rencontre alors deux jeunes marchands de chevaux, Travis Blue et Sandy Owens, qui acceptent de servir de guides à la caravane...

   
1950 Rio Grande
Avec : John Wayne (Kirby Yorke), Maureen O'Hara (Kathleen Yorke), Ben Johnson (Tyree), Claude Jarman Jr. (Jeff Yorke). 1h55.

Le colonel Yorke voit arriver parmi les nouvelles recrues de la garnison son propre fils Jeff qui a échoué à West Point. Yorke est séparé de sa femme Kathleen depuis le jour où, au cours de la guerre de Sécession, il a été obligé de mettre le feu à la plantation et à la maison familiale de Kathleen. Celle-ci arrive à son tour dans la garnison. Elle voudrait que Yorke renvoie son fils. Le général Sheridan donne à Yorke l'ordre, non officiel, de franchir le Rio Grande et d'anéantir les Apaches sans se préoccuper des souhaits de Washington. Les femmes et les enfants sont envoyés à Fort Bliss mais la colonne est attaquée par les Indiens qui font prisonniers les enfants. Tyree, Jeff et Boone, trois jeunes cavaliers, rejoignent les enfants qui sont retenus dans l'église. Yorke donne enfin l'ordre de charger à ses hommes. Il est blessé au cours de l'attaque mais les enfants sont sauvés. Kathleen restera auprès de son mari.

   
1951 This is Korea !
Avec : Edward A. Craig, John Ireland (Narrateur). 0h50.

John Ford porte un regard pessimiste sur cette guerre si loin de l'Amérique dont il ne partage pas tout à fait les raisons. Le film ne contient aucun lyrisme patriotique, mais s'interroge sur le sens de cette guerre et la souffrance des combattants comme des coréens.

   
1952 L'homme tranquille
(The quiet man). Avec : John Wayne (Sean Thornton), Maureen O'Hara (Mary Kate Danaher), Victor Mc Laglen (Red Danaher). 2h03.

Sean Thornton revient à Inifre, son village natal, où il a décidé de se fixer après avoir été boxeur en Amérique. Il achète à Mrs. Tillane le cottage de White O'Mornin' que convoitait depuis longtemps "Red" Will Danaher. Ce dernier est furieux, et le fait que sa sœur Mary Kate et Sean se plaisent ne facilite pas la situation....

   
1952 What price glory
Avec : James Cagney (Capt. Flagg), Corinne Calvet (Charmaine), Dan Dailey (Sgt. Quirt), William Demarest (Cpl. Kiper). 1h51.

France, 1918. Le capitaine Flagg dirige un régiment de Marines venus se battre contre les Allemands. Sa troupe est composée de vieux briscards usés par les combats et de nouvelles recrues inexpérimentées. Par chance, on lui affecte le sergent Quirt, auquel il est lié par une profonde amitié mais aussi par d'anciennes querelles qui se règlent périodiquement à coups de poing.

   
1953 Le soleil brille pour tout le monde
(The sun shines bright). Avec : Charles Winninger (William Priest), Arleen Wheelan (Lucy Lee Lake), John Russel (Ashby Corvin). 1h30.

La veille des élections où se présente le vieux juge Priest, alcoolique au grand cœur, la petite ville de Fairfield du Kentucky est bouleversée par l'arrivée d'un jeune homme riche puis par celle d'une femme presque mourante à la réputation scandaleuse qui s'avérera être la mère de la fille non reconnue du général sudiste. Priest prenant le parti de défendre un jeune Noir accusé injustement du viol d’une femme blanche et conduisant la procession funéraire de la mère scandaleuse, se met en position très défavorable pour les élections...

   
1953 Mogambo
Avec : Clark Gable (Victor Marswell), Ava Gardner (Eloise Kelly) Grace Kelly (Linda Nordley). 1h56.

Invitée par un maharaja rencontré dans une boite de nuit new-yorkaise, Eloïse Kelly, surnommée jolie coeur, débarque au fin fond de l'afrique équatoriale chez Victor Marswell qui capture des bêtes sauvages pour d'importants zoos...

   
1955 Ce n'est qu'un au revoir

(The long gray line). Avec : Tyrone Power (Marty Maher), Maureen O'Hara (Mary O'Donnell), Robert Francis (James Sundstrom). 2h18.

Marty Maher est depuis cinquante ans à West Point. Il se souvient : 1903, venu de son Irlande natale, il arrive à West Point comme simple serveur du mess. Il y deviendra formateur, ayant connut les joies et les peines matrimoniales, ainsi que les cruelles disparitions de cadets durant les deux guerres mondiales.

   
1955 Permission jusqu'à l'aube
(Mister Roberts) terminé par Mervyn LeRoy. Avec : Henry Fonda (Douglas Roberts), James Cagney (Le capitaine Morton), William Powell (Lt. 'Doc'), Jack Lemmon (Frank Thurlowe Pulver), Betsy Palmer (Ann Girard), Ward Bond (Petty Dowdy), Philip Carey (Mannion), Nick Adams (Reber). 2h03.

Le lieutenant Roberts est à bord d'un navire de guerre américain naviguant au large du Pacifique, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il ferait tout pour monter au feu et voir un peu d'action. Roberts et l'équipage sont cependant en conflit permanent.

   
1956 La prisonnière du désert
(The Searchers). Avec : John Wayne (Ethan Edwards), Jeffrey Hunter (Martin Pawley), Vera Miles (Laurie Jorgensen), Ward Bond (Capt. Révérend Samuel Johnson Clayton), Natalie Wood (Debbie Edwards). 1h59.

Texas 1868, après avoir combattu dans les rangs sudistes, Ethan Edwards revient au pays. Une bande de commanches attaquent la ferme de son frère et en massacre les occupants à l'exception de la petite Debbie que les indiens enlèvent. Une traque de sept ans va pousser Ethan à retrouver sa nièce.

   
1957 L'aigle vole au soleil
(The wings of eagles). Avec : John Wayne (Frank W. "Spig" Wead) Maureen O'Hara (Minne Wead). 1h50.

Histoire d'un ancien combattant de la marine qui, dans l'entre-deux-guerres, devint scénariste après sa paralysie.

   
1957 Quand la lune se lève
(The rising of the moon). Avec : Tyrone Power (Lui-même), Noel Purcell (Dan O'Flaherty), Jimmy O'Dea (Paddy Morrisey), Donal Donnelly (Sean Curran). 1h21

Tyrone Power, qui joue son propre rôle présente trois histoires courtes. Dans "La Majesté de la loi" un officier de police doit arrêter un ami, chatelin déchu qui a tout le village pour lui. Dans "Attendez une minute" montre comment un arrêt en gare d'une minute d'un tortillard dure parfois une demi-heure, le temps de boire quelques bières et d'embarquer une chèvre en première classe, des homards, une équipe de hockey très en retard. "1921" raconte le procès d'un nationaliste irlandais vers la fin de l'occupation anglaise, et son audacieuse évasion.

   
1958 Inspecteur de service
(Gideon's day). Avec : Jack Hawkins (George Gideon), Dianne Foster (Joanna Delafield), Cyril Cusack (Birdie Sparrow). 1h31.

Inspecteur principal à la brigade criminelle de Scotland Yard, George Gideon est bon mari et excellent père, mais son métier l'absorbe entièrement. Il a promis d'être à l'heure ce soir, d'apporter du poisson pour le dîner et d'assister avec des amis au premier concert de sa fille Sally. Sa journée s'annonce pourtant très mal. Après avoir récolté une contravention, Gideon est chargé de surveiller un collègue accusé de toucher des pots-de-vin...

   
1958 La dernière fanfare
(The last Hurrah). Avec : Spencer Tracy (Frank Skeffington), Jeffrey Hunter (Adam Caulfield), Dianne Foster (Maeve Caulfield), Pat O'Brien (John Gorman). 2h01.

Aidé de ses amis John Gorman, Cuke Gillen et Sam Weinberg, Frank Skeffington prépare sa réellection à la mairie de la ville. ...

   
1959 Les cavaliers
(The horse soldiers). Avec : John Wayne (Col John Marlowe), William Holden (Maj. Hank Kendall), Constance Towers (Hannah Hunter), Althea Gibson (Lukey). 1h59.

Avril 1863. La guerre de Sécession fait rage. Le colonel nordiste John Marlowe est chargé d'une mission de destruction à l'intérieur des lignes ennemies : atteindre la ville de Newton station et neutraliser le dépôt d'armes et de vivre qui s'y trouve tout en ravageant la voie ferrée....

   
1960 Le sergent noir
(Sergent Rutledge). Avec : Jeffrey Hunter (Lt Tom Cantrell), Constance Towers (Mary Beecher), Woody Strode (Sgt Braxton Rutledge). 1h51.

1880, le procès d'un sergent de cavalerie noir, accusé du meurtre et du viol d'une jeune blanche....

   
1960 Le fond de la bouteille
  (The Colter Craven story). Téléfilm. Avec : Ward Bond (Seth Adams). 0h48.

Le major Seth Adams, qui conduit une caravane, rencontre au cours de sa route le docteur Colter Craven et sa femme Allyris dont le chariot a été accidenté. Le couple s'intégre à la caravane, mais il est évident que Colter Craven a une facheuse tendance à boire.

   
1961 Les deux cavaliers
(Two Rode Together). Avec : James Stewart (Guthrie McCabe), Richard Widmarck (Lt Jim Gary), Shirley Jones (Marty Purcell), Linda Cristal (Elena de la Madriaga). 1h49.

Un shérif cynique et un officier de cavalerie traversent le territoire indien négocier avec les Comanches la restitution des prisonniers blancs qu'ils ont capturés au cours des dix dernières années.

   
1962 L'homme qui tua Liberty Valance
(The man who shot Liberty Valance). Avec : James Stewart (Ransom Stoddard), John Wayne (Tom Doniphon), Vera Miles (Hallie Stoddard), Lee Marvin (Liberty Valence). 2h02.

Un sénateur revient à Shinbone pour les funérailles d'un miséreux et conte la véritable histoire de sa jeunesse...

 
1962 La guerre civile
Episode de La Conquête de l'ouest (How the West was won). Coréalisé avec George Marshall, Henry Hathaway et Richard Thorpe. Avec : Carroll Baker, Lee J. Cobb. 2h42.

La guerre de sécession éclate. Le fils d'Eve et de Linus. Zeb, s'engage aux côtés des sudistes et sauve la vie du général Grant.

   
1962 Tacle aux crampons
  (Flashing Spikes / L'affaire Riley). Téléfilm. Avec : James Stewart (Slim Conway), Patrick Wayne (Bill Riley), Carleton Young (Rex Short). 0h53.

Bill Riley, un jeune joueur de base-ball à la carrière prometteuse se retrouve accusé par un journaliste d'avoir reçu un pot-de-vin. Lors d'un match crucial, il aurait volontairement feint une maladresse afin de recevoir un petit pactole d'une ancienne gloire du base-ball, Slim Conway, qui avait lui-même, en son temps défrayé, la chronique.

   
1963 La taverne de l'Irlandais
(Donovan's reef). Avec : John Wayne (Michael Patrick "Guns" Donovan), Lee Marvin (Thomas Aloysius "Boats" Gilhooley), Elizabeth Allen (Amelia Sarah Dedham). 1h49.

Un médecin qui a quitté la bonne société de Boston pour s'installer dans une ile du pacifique sud, est maintenant uniquement préoccupé par le bonheur et la bonne santé de la petite communauté.

   
1964 Les Cheyennes
(Cheyenne Autumn). Avec : Richard Widmark (Capitaine Thomas Archer), Caroll Baker (Deborah Wright),James Stewart (Wyatt Earp), Eward G. Robinson (Carl Schurz, secrétaire de l'intérieur), Karl malden (Capt. Wessels). 2h39.

285 Cheyennes fuient leur réserve pour revenir dans leur patrie.

   
1966 Frontière chinoise
(Seven women). Avec : Anne Bancroft (Dr D. R. Cartwright), Margaret Leighton (Agatha Andrews), Flora Robson (Miss Binns). 1h26.

Une horde de barbares chinois sillone la frontière sino-mongole où, en 1935, une mission américaine dirigée par six femmes est installée. L'arrivée d'une autre femme, la doctoresse Cartwright, boulverse leur vie d'une étrange banalité....

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