La newsletter du Ciné-club de Caen du 3 décembre

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1- Le monde d'Apu au Ciné-club, le jeudi 14 décembre au Café des Images
2 - Les films en salle
3 - A la télévision cette semaine
4 - Exposition Bollywood Superstars : histoire d'un cinéma indien au musée du quai Branly
5- Exposition Années pop, années choc, 1960-1975, au Mémorial de Caen

 

1 - Ciné-club, jeudi 14 décembre

Jeudi 14 décembre à 20h30, salle coupole du Café des images :
Le monde d'Apu de Satyajit Ray (1959, 1h45)

A partir de ce mercredi 6 décembre, Le Café des Images reprend, en copies restaurées, la trilogie d'Apu de Satyajit Ray : La complainte du sentier (1955), L'invaincu (1956) et Le monde d'Apu (1959). Chacun d'eux peut se voir indépendamment, même si je vous incite à les voir tous les trois car magnifiques et formellement assez différents. Le monde d'Apu , que j'ai sélectionné pour le ciné-club, couronne cette trilogie et fait partie, pour moi, des 129 plus grands films du cinéma.

A l’orée des années 60, Satyajit Ray est ainsi un artiste qui vient de terminer son grand œuvre, la trilogie fondatrice de son cinéma. L’ensemble a époustouflé le monde du cinéma d’auteur – y compris ceux qui, au départ en 1956, en France et aux Etats-Unis n’avaient pas été sensibles à la beauté de La complainte du sentier – et l’homme fait entrer de plain-pied sa région, le Bengale, ainsi que sa langue, sa culture, sa musique, sur la carte du monde des arts.

C'est l'ensemble de ces éléments dont nous tenterons de tirer les fils lors du débat, notamment avec trois courtes séquences du film que nous analyserons.

Calcutta, 1930. Apu rêve de succès littéraire mais, faute d’argent, il doit interrompre ses études et affronter le monde du travail. Un jour, son ami Pulu l’emmène au mariage de sa cousine. Suite à l’accès de folie du jeune marié, Apu, venu en tant que simple invité, se voit contraint d’épouser la jeune femme pour lui éviter le déshonneur. Malgré les difficultés économiques du ménage, ce mariage précipité se transforme en un profond amour.

 

2 - Les films en salle

Par ordre de sortie :

Napoléon
Mars express
Little girl blue
Goodbye Julia
The Killer
L'enlèvement
Le garçon et le héron

 

3 - A la télévision cette semaine :

     
de Edward Dmytryck, dimanche 3 décembre, 13h30, Arte
de Steven Spielberg, dimanche 3 décembre, 21h00, Arte
de Claude Sautet, dimanche 3 décembre, 21h10,C8
de Peter Weir, dimanche 3 décembre, 23h00, Gulli
de Lewis Milestone, lundi 4 décembre, 13h35, Arte
de Philippe de Broca, lundi 4 décembre, 20h50, Arte
de Roland Emmerich, lundi 4 décembre, 21h25, TMC
de Thomas Lilti, mardi 5 décembre, 21h10, F2
de Howard Hawks, mercredi 6 décembre, 13h35, Arte
de Todd Haynes, mercredi 6 décembre, 20h55, Arte
de Ladj Ly, mercredi 6 décembre, 21h25, TMC
de Clint Eastwood, jeudi 7 décembre, 21h05, Chérie25
de Christopher Nolan, jeudi 7 décembre, 23h00, TF1SF

 

4 - Exposition Bollywood Superstars : histoire d'un cinéma indien

L’exposition retrace un siècle d’histoire du cinéma indien depuis ses sources mythologiques et artistiques jusqu’au culte de ses acteurs et actrices, nouveaux dieux de l’écran.

Une scénographie flamboyante, un petit résumé de 50 films à voir dont, bien entendu, ceux de Satyajit Ray et même un studio sur fond vert pour danser avec les stars. Jusqu'au 14 janvier. A ne pas rater.

 

5 -Exposition Années pop, années choc, 1960-1975, au Mémorial de Caen

Apparu au Royaume-Uni au milieu des années 1950, le pop art se développe quasi simultanément en Europe et aux États-Unis. Très vite, ce terme est utilisé pour caractériser le renouveau figuratif américain et européen et ses différentes tendances après l'essoufflement de l'abstraction lyrique et notamment de sa branche la plus féconde, l'expressionnisme abstrait. Le critique d’art Gérald  Gassiot-Talabot choisit de rejeter l'assimilation avec le Pop art américain et crée l’expression figuration narrative. Il oppose l’art du "constat" qui se réduirait à une image prélevée dans l’univers médiatique à la "subjectivité créative" qui fait de l’artiste un acteur, un témoin actif de la société dans laquelle il vit.

Conçue à partir des œuvres de La figuration narrative de la Fondation Gandur pour l’Art et des collections du Mémorial (affiches, objets, films, photographies, unes de presse), l'exposition Années pop, années choc, 1960-1975 aborde la représentation de l’histoire en marche au travers de 10 thèmes ; Guerre du Vietnam, Impérialismes, Idéologies et affrontements, Juger les criminels nazis, Franquisme, Mai 1968, Sociétés divisées, Mutations urbaines, Entre pin-up et émancipation Consommation et tourisme de masse. Un salutaire retour aux sources de l'engagement fécond des années 60-70. A voir jusqu'au 31 décembre.

 

Bonnes semaines à chacune, chacun

Jean-Luc Lacuve, le 3 décembre 2023

Les précédentes newsletter : 15 janvier , 19 février , 23 avril , 28 mai , 23 juillet , 10 septembre , 22 octobre

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