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Excavation,
Willem de Kooning, 1950
Rythme d'automne,
Jackson Pollock, 1950
Light Red Over Black
Mark Rothko, 1956
Peinture 324 x 362 cm, 1986
Pierre Soulages, 1986
Champs
Joan Mitchell, 1990

Traumatisés par l'effroyable guerre mondiale, les artistes récusent leur participation aux préoccupations quotidiennes du monde. Ils veulent trouver une vérité en eux-même ou dans la peinture. L'importance des conditions sociales comme déterminantes de la production artistiques se manifestent par un refus de tout ce qui peut, dans l'art, être compromis par la société

L'Abstraction Lyrique : s'oppose et prolonge l'abstraction géométrique de l'entre-deux guerres. C'est un mouvement essentiellement américain. Il trouve ses origines dans l'emigration pendant la guerre des Surréalistes (Masson, Ernst, Dali, Matta) et dans les enseignements de l'expressionniste allemand Hans Hofman et de Joseph Albers avec les théories du Bauhaus. L'Abstraction Lyrique comporte plusieurs branches :

L'abstraction pure se poursuit dans les années 60

Les années 60 vont réagir contre l'expressionnisme triomphant des années 50. La loi du formalisme énoncé par Clément Greenberg, critique et supporter des expressionnistes abstraits : "L'art ne doit renvoyer qu'à l'art et le tableau ne parler que du tableau", aboutit à une abstraction de plus en plus désincarnée. Certains voient là le triomphe des recherches formalistes entreprises au lendemain de la guerre. Mais en 1964, la société contemporaine entre à nouveau dans le champ artistique. Différentes stratégies de confrontation au social sont mises en place (Pop art, art performatif).