L’exposition retrace un siècle d’histoire du cinéma indien depuis ses sources mythologiques et artistiques jusqu’au culte de ses acteurs et actrices, nouveaux dieux de l’écran.
Avec plus de 1500 films par an, l’industrie cinématographique indienne est la plus importante au monde. Depuis les premiers films muets des années 1920 inspirés de récits hindous, jusqu’aux blockbusters contemporains portés par leurs superstars, les cinémas indiens suscitent une ferveur populaire inégalée. Pour retracer ce siècle d’histoire, l’exposition met en dialogue œuvres d’arts, objets historiques et projections sur grand écran à travers une scénographie immersive.
L'entrée et salle 1 :
Cliquez sur l'image pour voir le panneau didactique en grand |
La famille indienne (Karan Johar 2001 ) L'offrande de la montagne de nourriture à Krishna Shri Nathji, |
Panneau didactique : 1890-1940 et 1940-1975 |
L'offrande de la montagne de nourriture à Krishna Shri Nathji, fin 19e, Peinture sur toile de coton, 237 x 254 cm |
Salle 2
Peinture de conteur : la légende de Pabuji, vers 1970 Peinture sur toile de coton, 478 x 143,5 cm |
Autel portatif de conteur à panneaux historiés du Ramayana , milieu du 20e siècle |
À la fin du XIXe siècle, les frères Patwardhan se rapprochèrent des techniques cinématographiques et leur Shambarik Kharolika (lanterne magique) constitua un des plus célèbres exemples de projections sur un écran à partir de plaques de verre partiellement animées.
Salle 3
Sous la pleine Lune, Krishna (divinité hindoue et huitième incarnation de Vishnou) danse avec les jeunes femmes du village de Vrindavana, au bord du fleuve saint de la Yamuna, couvert de lotus. Les mêmes personnages apparaissent plusieurs fois, selon le procédé de la narration continue. La répétition des images de Krishna exprime aussi le sentiment amoureux des vachères pour le dieu séducteur qui occupe toutes leurs pensées. Le sentiment amoureux est considéré comme le "roi" des sentiments dans les arts indiens.
En écho à la Tenture de temple, Krishna Rasa Lila est projeté un montage vidéo reprenant des extraits de Mughal-E-Azam (K. Asif, 1960) ; Devdas (Sanjay Leela Bhansali, 2002), Mon coeur est déjà pris (Sanjay Leela Bhansali, 1999) ; Jodhaa Akbar (Ashutosh Gowariker, 2008).
Salle 4
À la fin du XIXe siècle, les frères Patwardhan se rapprochèrent des techniques cinématographiques et leur Shambarik Kharolika (lanterne magique) constitua un des plus célèbres exemples de projections sur un écran à partir de plaques de verre partiellement animées.
Salle 5
Liste des extraits de films | La naissance de Krishna (Dhundiraj Govind Phalke, 1918) |
Salle 6
Salle 7
Raj Kapoor (1924-1988 ) pour Le vagabond (1951) et Monsieur 420 (1955)
Mehboob Khan (1907-1964) pour Mangala, fille des Indes (1952) et Mother India (1957)
Bimal Roy (1909-1966) pour Devdas (1955)
Guru Dutt (1925-1964) pour L’assoiffé (1957) et Fleurs de papier (1959)
Salle 8
Sont montrés de Satyajit Ray, icône du cinéma Bengali, et du cinéma d'auteur apprécié en occident, des extraits de Charulata et du Salon de musique.
Salle 9
Extrait de Sholay (Ramesh Sippy, 1975)
Salle 10
Extrait de : Shiraz (Franz Osten, 1928), Mughal-E-Azam (K. Asif, 1960), Jodhaa Akbar Ashutosh Gowariker, 2008) ; Padmaavat (Sanjay Leela Bhansali, 2018).
Salle 11
Extraits de : Don (Chandra Barot, 1978) ; Satyam Shivam Sundaram (Raj Kapoor, 1978) ; Mr India (Shekhar Kapur, 1987) ; Umrao Jaan (Muzaffar Ali, 1981) ; Karz (Subhash Ghai, 1980) ; Mon coeur est déjà pris (Sanjay Leela Bhansali, 1999) ; Dil Toh Pagal Hai (Yash Choppra, 1997) ; Dilwale Dulhania Le Jayenge (Aditya Chopra, 1995) ; Devdas (Sanjay Leela Bhansali, 2002) ; La famille indienne (Karan Johar, 2001) ; Lagaan (Ashutosh Gowariker, 2001) ; Chennai Express (Rohit Shetty, 2013) ; Bajirao Mastani (Sanjay Leela Bhansali, 2015) ; Raavanan (Mani Ratnam, 2010) ; Voltage (Anubhav Sinha, 2011).
Salle 12