Dans un futur proche, la Terre est perpétuellement en proie à de terribles tempêtes de poussière qui brouillent toute communication et la font régresser sur le plan technologique. Plus préoccupant, ces poussières contaminent les récoltes au point que seul le maïs, céréale la plus résistante, peut encore nourrir la planète. Tous les scientifiques et techniciens sont condamnés à se reconvertir dans le seul métier utile : agriculteur
Cooper, un ancien pilote de la NASA, a ainsi dû se résigner à devenir agriculteur. Il vit dans sa ferme avec son beau-père, Donald, son fils, Tom, 15 ans et sa fille, Murphy, 10 ans. Il entretient avec celle-ci une grande proximité tant elle partage sa passion pour la science et la déduction logique. Ainsi s'étonne-t-il qu'elle lui parle d'un "fantôme" qui, dans sa chambre, fait bouger les livres de ses étagères. Alors qu'il conduit ses enfants au collège, Cooper aperçoit un drone norvégien en bout de course après dix ans de survol terrestre. Alors que son fils conduit la voiture au travers des maïs, il en prend le contrôle grâce à son ordinateur et espère ainsi récupérer des composants électroniques nécessaires à ses engins agricoles.
Au collège, le proviseur et la professeure de sa fille ont pour lui deux mauvaises nouvelles. Son fils ne pourra aller à l'université et devra se contenter d'être, comme lui dorénavant, agriculteur. Sa fille doit être sanctionnée. Elle a affirmé que les missions Apollo étaient véridiques alors que les manuels enseignent la résignation face à la technologie et aux découvertes scientifiques : les missions Apollo n'eurent pas lieu et n'étaient que des impostures destinées à ruiner l'URSS. Cooper est d'autant plus désespéré que sa femme est morte parce que, plus aucun appareil hospitalier n'étant en fonction, on n'avait détecté sa tumeur maligne qu'une fois décédée.
Cooper accompagne son fils, pas mécontent de devenir agriculteur, à son match de base-ball lorsqu'une tempête de poussière les oblige à rentrer précipitamment. Cooper, intrigué par le "fantôme" qui tenterait de communiquer avec Murphy, observe la poussière qui a envahi la chambre de sa fille dont la fenêtre était restée ouverte. Il pense que ce n'est pas un fantôme, mais un phénomène de communication causé par la gravité. Les données renvoyées ne seraient pas en morse mais en binaire. Le "fantôme" serait en réalité une intelligence inconnue leur adressant un message codé au moyen d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol. Ils comprennent que ce message leur indique les coordonnées géographiques d'un lieu où il décide de se rendre. Murphy, cachée sous la couverture du siège passager, l'accompagne.
Après plusieurs heures de voiture, Cooper et Murphy découvrent une installation secrète de la NASA, qui, malgré les démentis du gouvernement, existe toujours. Un robot, TARS, interroge Cooper. Celui-ci est inquiet du sort de sa fille mais la retrouve au sein de l'équipe de scientifiques dirigée par le professeur John Brand. Celui-ci informe Cooper qu'ils ont découvert un trou de ver à proximité de Saturne, formé 48 ans auparavant. Un trou de ver de cette taille, formé si rapidement, étant scientifiquement impossible, la conclusion est qu'il a forcément été créé par une forme d'intelligence, des "êtres", probablement les mêmes que ceux qui ont indiqué les coordonnées de l'installation à Cooper. Ceci pour sauver l'humanité de l'extinction ; la génération de Murphy étant, selon Brand, la dernière qui survivra sur Terre. Brand révèle à Cooper le but de la NASA dans cette installation : sauver l'humanité en lui faisant quitter la Terre pour une autre planète, habitable avant que la Terre ne le soit plus. Aucune planète de ce type n'existant dans le système solaire, ce trou de ver serait la solution pour atteindre relativement rapidement, sans voyages intersidéraux pouvant durer des millénaires, de nouvelles planètes dans une autre galaxie.
Cooper est donc recruté pour piloter l’Endurance, un vaisseau spatial expérimental, avec mission de retrouver les explorateurs des expéditions Lazare, des capsules habitées envoyées à travers le trou de ver pour étudier une douzaine de planètes et vérifier si elles sont potentiellement habitables par l'homme. Ces missions ont renvoyé des données intéressantes sur trois planètes : celles explorées par les astronautes Miller, Mann et Edmunds, toutes situées dans le même système planétaire.
Il faut également trouver un moyen de procéder à une évacuation générale de la Terre. Le professeur Brand a conclu, grâce au trou de ver et aux multiples anomalies gravitationnelles survenues ces 48 dernières années, que manipuler la gravitation est possible. Il essaie de résoudre l'équation qui permettrait à l'homme lui-même une telle manipulation. Ainsi pourrait-on faire voyager toute l'humanité dans des complexes en cours de construction vers l'une de ces planètes, si toutefois elles s'avèrent être colonisables. Brand évoque deux scénarios de colonisation possibles : le plan A, qui exige la résolution de l'équation, serait une évacuation générale de la Terre vers l'une de ces planètes; le Plan B, qui résulterait de l'échec à résoudre cette équation, serait une colonisation s'appuyant sur le développement in vitro de 900 kilos d'ovules humains fécondés et congelés. Ce second plan ne sauverait pas la population de la Terre, mais offrirait tout de même une seconde chance à l'espèce humaine. Cependant, le professeur Brand se dit confiant dans la possibilité de résoudre l'équation durant leur voyage.
Cooper accepte ce voyage au-delà du trou de ver, brisant le cœur de sa fille, car nul ne sait s'ils reviendront un jour. Murphy lui dit, pour le convaincre de rester, que le fantôme a envoyé ce message : « reste » (stay, en anglais). Il a beau lui jurer de revenir et lui offrir une montre semblable à la sienne pour mesurer leur temps de séparation, rien n'y fait. Murphy n'accepte pas son départ et crie sa douleur lorsqu'il s'en va.
Cooper décolle à bord d'une fusée embarquant la navette Ranger qui va les conduire sur le vaisseau-mère, l'Endurance. L'équipage qui l'accompagne est formé d'Amélia Brand, la fille du professeur, de Romilly et de Doyle, et du robot TARS. La première étape du vol spatial durera deux ans afin de rejoindre le trou de ver, le traverser et d'aborder les trois planètes pressenties.
Les astronautes configurent l'Endurance pour un voyage vers Mars qui les catapultera vers Saturne et, à proximité, le trou de ver. Pendant ce temps TARS fait la connaissance de CASE, le robot de l'Endurance. Cooper démarre la rotation de l'Endurance, créant ainsi une pesanteur artificielle. Commence alors ce que le professeur Brand considère comme le "plus long voyage interstellaire de l'histoire de l'humanité". Après deux ans de voyage en état de cryogénisation, les astronautes approchent de Saturne et sont réveillés. Des messages leur parviennent de la Terre sans qu'eux-mêmes ne puissent communiquer.
La traversée du trou de ver fait apparaître d'étranges phénomènes : Amélia observe à l'intérieur même de l'endurance une déformation d'espace-temps, elle tend le bras vers celle-ci et décrit la sensation d'avoir serré la main d'un « être ». Puis leur vaisseau émerge du trou de ver dans l'autre système solaire.
La première planète visitée, celle de Miller, s'avère très proche de Gargantua, un trou noir situé dans ce système. Son influence gravitationnelle provoque un écoulement du temps plus lent que sur la Terre (une heure y représente sept années terrestres). Ce très lent écoulement du temps sur la planète s'explique par le fait que l'espace-temps s'étire près d'un corps très massif. Les astronautes trouvent à leur arrivée une planète océan et se posent à un endroit où l'eau est très peu profonde. Mais ils ne trouvent que des débris du module de l'astronaute Miller, et s'aperçoivent qu'une vague haute de 1 200 m se rapproche d'eux. Doyle meurt emporté par cette vague, après qu'Amélia a essayé de récupérer les données retrouvées dans la carcasse du module, probablement détruit par une vague à peine quelques "heures" avant leur arrivée, du fait de la distorsion temporelle. La vague frappe leur Ranger, heureusement sans le détruire, mais ils sont bloqués sur la planète le temps que les moteurs redeviennent opérationnels. Ceci fait, Cooper et Amélia esquivent de justesse une deuxième vague et reviennent au vaisseau-mère où ils découvrent que l'astronaute Romilly resté à bord les attend depuis plus de 23 ans !
L'équipage hésite entre la planète explorée par Mann, qui envoie toujours des signaux, et celle d'Edmunds, dont les données envoyées avaient semblé plus intéressantes mais qui n'émet plus. Amélia, amoureuse d'Edmunds, veut aller sur sa planète et tente de convaincre Cooper et Romilly en développant une théorie sur l'amour transcendant le temps et l'espace. Cependant Cooper et Romilly sont sceptiques et l'Endurance fait cap sur la planète de Mann.
Cette planète est un monde glacé. Les astronautes y trouvent le professeur Mann, toujours en vie dans son caisson d'hibernation. Une fois réveillé, il leur dit qu'ils sont sur un nuage d'ammoniac gelé invivable, mais sous lequel la planète possède une surface à partir de laquelle l'ammoniac se dissout, et où donc la vie est possible.
Pendant ce temps sur Terre, plus de 25 ans se sont écoulés. Murphy devenue chercheuse scientifique a rejoint l'équipe du professeur Brand et l'aide dans son travail sur l'équation, toujours non résolue. Brand, très âgé désormais, est mourant, et avoue à Murphy qu'il sait depuis longtemps ne pas pouvoir résoudre cette équation, du moins pas avec les données dont il dispose. Il lui faudrait des données quantiques issues de la singularité d'un trou noir. En raison de cette impasse, il reconnaît avoir imaginé le plan d'évacuation global uniquement pour motiver tous ceux qui participent à ce projet, alors qu'en réalité le plan "de secours", la colonisation automatique par embryons congelés est le vrai plan de base. Après cette confession, le professeur Brand meurt.
Murphy envoie à l'Endurance un message révélant aux membres de l'équipage la supercherie. Cooper, furieux, souhaite rentrer immédiatement, mais Romilly lui propose une option : lors du voyage de retour, on pourrait, en effectuant une manœuvre bien précise, tenter d'envoyer TARS au travers de l'horizon des événements de Gargantua qui s'avère être une singularité douce. TARS pourrait récupérer des données quantiques sur la singularité de ce trou noir, qui permettraient aux scientifiques sur Terre de résoudre enfin l'équation de la gravitation.
Ils découvrent aussi que Mann les a attirés avec de fausses données, pour être secouru. Sa planète n'est en réalité absolument pas vivable, il n'y a pas de surface cachée. Son mensonge découvert, Mann tente de tuer Cooper. Au même moment, Romilly décède dans une explosion causée par la carcasse piégée de KIPP, le robot de Mann. Ce dernier s'empare d'un Ranger et s'enfuit vers le vaisseau-mère resté en orbite autour de la planète, dans le but de regagner la terre, avec ou sans eux. Cooper et Amélia réussissent cependant à sauver l'Endurance après que Mann a voulu forcer le système d'amarrage du Ranger sur le vaisseau-mère, provoquant sa propre mort et endommageant une partie de ce dernier qui manque de s'écraser sur la planète. Mais l'Endurance est attirée vers Gargantua.
N'ayant plus assez de carburant pour rentrer à cause des dommages de l'Endurance, Cooper et Amelia se résignent à rallier la troisième planète, «Edmunds», et y appliquer le Plan B. Pour ce voyage, ils vont utiliser la force d'attraction du trou noir et profiter de l'effet catapulte afin de gagner suffisamment de vitesse et rejoindre la planète. Il leur faudra coupler la puissance de tous leurs moteurs, puis larguer une de leurs navettes, pilotée par TARS, pour s'alléger et échapper à l'attraction de Gargantua. Mais après la manœuvre et le largage de TARS, Cooper détache également sa propre navette, révélant à Amélia qu'il doit aussi se sacrifier pour qu'Endurance échappe au trou noir.
Cooper plonge dans le trou noir de Gargantua. Il s'éjecte de sa navette Ranger à court de carburant et se retrouve dans un espace étrange, une nouvelle dimension en forme de tesseract géant. Derrière la paroi du tesseract, il voit la chambre de sa fille, où Murphy enfant est en pleurs, et essaie de communiquer à travers les fibres de la paroi. Il se voit, Cooper d'autrefois, entrant dans la chambre de sa fille pour lui confirmer qu'il accomplira le voyage spatial. Tentant de se dissuader lui-même de faire ce voyage, qui le privera à jamais de retrouver Murphy, il envoie par message morse le mot « reste » (stay en anglais). Mais cela ne fonctionne pas, de la même manière que ça n'avait pas fonctionné pour lui.
Pendant ce temps, TARS l'informe par radio être sauf. Cooper comprend qu'il était le "fantôme" de sa fille depuis le début. Le tesseract met à sa disposition une infinité de chambres, chacune avec une temporalité différente, lui permettant de communiquer à l'époque qu'il désire au travers de la gravitation, la seule force pouvant traverser le temps et l'espace. Il s'envoie donc les coordonnées du centre de la NASA en binaire (par l'intermédiaire de TARS), afin de "créer" la branche du temps qu'il a vécue : il ira au lieu indiqué par les coordonnées, découvrira le centre spatial de la NASA, deviendra le pilote de l'Endurance et reviendra dans cet endroit afin d'envoyer le message le plus important, nécessaire au sauvetage de l'humanité.
Il transmet à Murphy adulte, devenue physicienne au centre de la NASA du professeur Brand, les informations quantiques de la singularité recueillies par TARS, lui aussi lâché dans le trou noir, sous la forme d'onde gravitationnelle en un code morse se déplaçant de façon irrégulière sur l'aiguille de la montre qu'il lui avait laissée avant de partir.
Sur Terre, Murphy identifie le message en morse sur la montre et recueille les données qui lui permettront de résoudre les équations qui tenaient en échec le professeur Brand, la menant à la maîtrise de la force de gravitation et à la réalisation du plan d'évacuation de l'ensemble des Terriens.
Ceci fait, le tesseract semble se replier progressivement, et le robot TARS en conclut que les êtres du bulk sont en train de le refermer. Cooper pense que ces êtres sont peut-être des humains du futur : l'espèce humaine devenue une civilisation très avancée a placé le trou de ver près de Saturne et le tesseract dans l'autre galaxie, à une époque passée pour eux, celle où la civilisation humaine se mourait sur Terre, dans le but de sauver l'humanité et donc d'assurer sa propre existence par une boucle temporelle.
Cooper est relâché du tesseract, glisse dans le bulk du trou de ver et dans une autre interaction avec le passé, il serre la main d'Amélia dans le vaisseau Ranger quand celui-ci passait dans le trou de ver. Il se retrouve ensuite flottant dans l'espace, près de Saturne.
Des dizaines d'années se sont écoulées sur Terre pendant qu'il effectuait sa mission. Sauvé de justesse, il est emmené dans un cylindre O'Neill en orbite autour de Saturne, nommé "Station Cooper" en hommage à sa fille et non à lui-même. Ce cylindre est le complexe que le professeur Brand cherchait à faire voler grâce à la maîtrise de la gravitation des années auparavant. À son réveil à bord de cette station orbitale, Cooper apprend que sa fille, très âgée, vit encore : il lui rend une dernière visite sur son lit de mort, avant de voler une navette de la NASA pour repartir à travers le trou de ver et rejoindre le Docteur Amélia Brand sur la planète Edmunds.
Pendant ce temps, Amélia, ignorant le destin de Cooper, met en place le plan B sur la planète du Dr Edmunds. Elle enterre son ancien amour, Edmunds, mort depuis plusieurs années, puis elle rejoint un campement et enlève son casque : l'air est respirable pour les humains, la planète est colonisable.
Le film est tout à la fois une vibrante histoire d'amour filiale entre Cooper et Murphy, une simple histoire d'amour entre Cooper et Amélia Brand, des images spectaculaires de différentes planètes et des explications approfondies des effets d'un trou noir, des ondes gravitationnelles et des déformations de l'espace temps.
Science sans amour n'est que ruine de l'âme
Cooper et Murphy sont liés par une passion pour la science alors que les vents mauvais de l'effondrement de la civilisation condamnent leurs centres d'intérêts. Seuls les besoins basiques de l'humanité, au prix de tous les mensonges, sont imposés pour éviter une révolte et une prise de conscience. C'est dans cette dystopie qu'évoluent les personnages dans la première partie du film avec la belle séquence de la récupération du drone.
Une part de mystère, que même l'esprit scientifique du père et de la fille ne parvient pas à expliquer, prend ensuite le relais. Cooper et Murphy admettent que Le "fantôme" serait en réalité une intelligence inconnue leur adressant un message codé au moyen d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol. Là encore, le père et la fille sont liés avec cette belle séquence de Murphy cachée sous la couverture comme elle l'avait déjà fait dans une première séquence avec le consentement de son père. C'est leur tradition filiale qui fait admettre à Cooper que sa fille puisse le suivre ainsi dans la base militaire. A contrario, quand il reprend la voiture seul pour s'embarquer sur l'Endurance, sa fille n'est pas là restant à pleurer et hurler chez elle alors que la caméra fixe la roue de la voiture comme la déchirure de leur séparation.
La communication entre le père et la fille aura ensuite lieu bien plus tard, au travers du "tesseract", l'infinité de chambres temporelles qui permettent de communiquer à l'époque que l'on désire au travers de la gravitation, la seule force pouvant traverser le temps et l'espace. Comme le message complexe de données scientifiques ne peut se satisfaire du déplacement des poussières sur le sol, c'est au travers d'un code morse, transmis sur la montre de sa fille, que Cooper tente de communiquer avec elle. Il connait la force émotionnelle de cette montre donnée le jour de leur séparation qui permettra à Murphy de se pencher suffisamment longtemps sur le mystère du tressautement de l'aiguille afin d'en comprendre le sens. Sans cet objet commun partagé, la communication en serait restée à des bases trop élémentaires.
Enfin, au retour dans le cylindre O'Neill en orbite autour de Saturne dans laquelle s'est réfugiée l'humanité en attendant de rejoindre la planète hospitalière d'Edmunds, Cooper revoit Murphy très âgée, sur le point de mourir. Nul larme alors, Murphy, plus âgée que lui, joue le rôle normal du parent qui laisse libre sa progéniture d'accomplir son destin. Copper ira donc rejoindre Amelia. Celle-ci avait raison de croire en son premier amour : lui n'aurait pas menti, sachant qu'il la sacrifiait, au contraire de Mann, qui voulait survivre à tout prix.
Des explications scientifiques vraisemblables
Le film se donne la peine d'explications vraisemblables quant aux distorsions du temps face à la gravité, aux trous noirs et aux trajectoires du vaisseau spatial et même sur les chambres du temps du "tesseract". Les planètes visitées ont chacune une particularité qui n'a guère été vue ailleurs, même si l'océan menaçant se trouve aussi dans Solaris (Tarkovski) ou plus tard et de façon bien moins convaincante dans Star Wars 9 : L'ascension de Skywalker (J. J. Abrams, 2019),
Le robot Tars ne ressemble pas à un homme. Il n’y a pas de confusion possible à ce niveau. Tars est bienveillant, autonome mais pas trop. Son sens de l’humour est paramétrable de 0 à 100 % ainsi que sa franchise. Tars demeure totalement dévoué à son créateur. Les trois lois d’Asimov concernant l'intelligence artificielle sont parfaitement respectées par le robot Tars qui n’hésite pas à se sacrifier pour garantir l’avenir de l’humanité.
Jean-Luc Lacuve, le 6 décembre 2014