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1 - Les Lumières de la ville au Ciné-club, ce jeudi 13 décembre : Que dit Chaplin à propos des très riches et des très pauvres ?

2 - Les sorties en salle

3- Les DVD du mois

4 - A la télévision cette semaine

5- Le Top10 des Cahiers du cinéma

6 - Plus de 100 000 visiteurs et près de 5 000 visites par jour pour le site en novembre (merci)

 

1 - Les Lumières de la ville au Ciné-club le 13 décembre

19h30 : Possibilité de se retrouver autour d'une tarte salée au restaurant du Café des Images (8 euros le plat et bière à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.

20h10-20h20 : brève présentation : Chaplin cinéaste du son et du cadre.

20h20-21h50 : Projection des Lumières de la ville (1931, 1h27), copie numérique restaurée

21h50- 22h15 : Débat en salle

22h15 : Pot offert par le Café des Images.

Errant dans une rue élégante, Charlot tombe en arrêt devant une bouquetière ambulante. Il sacrifie sa dernière pièce de monnaie pour lui acheter une fleur, s'aperçoit qu'elle est aveugle et réalise qu'elle le prend pour un homme aisé. Dans la soirée, Charlot empêche un homme ivre-mort de se jeter à l'eau. Le suicidaire, qui est millionnaire, emmène son sauveur dans un night-club pour le remercier...

L'exigence folle de la mise en scène de Chaplin culmine avec ce film dont le tournage dura presque trois ans. Un métrage de pellicule égal à cent ou cent cinquante fois le métrage du film définitif (2700 mètres) fut impressionné. La scène qui permet de comprendre que la jeune aveugle prend Charlot pour un millionnaire, commencée vers le début du tournage, ne trouva sa conclusion pas loin de trois ans après le premier tour de manivelle, au 534e jour de tournage après 320 prises. Mais le succès allait être au rendez-vous et Orson Welles ou Woody Allen ne se privèrent pas de dire qu'il s'agissait du plus beau film du monde.

Pourtant, lorsque sort Les lumières de la ville, le parlant existe depuis quatre ans. Chaplin se trouve donc en porte-à-faux vis à vis de l'attente de son public. Tout en refusant la voix pour les dialogues (toujours imprimés sur des cartons), Chaplin propose un film où le son joue un rôle déterminant. Même le toucher s'avère plus important que la vue pour susciter l'émotion. Si Chaplin, mêle comme à son habitude romance et burlesque, c'est pour mieux dresser une charge sans appel contre le capitalisme ou simplement le monde marchand qui cherche toujours à exclure le vagabond du cadre. Son retour dans celui-ci est la source de nombreux gags ; son acharnement à y revenir, du-t-il employer toutes les ruses possibles, son seul moyen d'assurer sa liberté.

S'émerveiller de la mise en scène ne nous empêchera pas de nous interroger sur la modernité du film. Quel rapport Chaplin instaure-t-il entre les très riches et les très pauvre ? Quel sens donner à la première scène, celle de la statue découverte par les édiles de la ville et qui révèle un Chaplin endormi dans les bras de La prospérité ? Peut-on y voir la source de la mise en scène de Chaplin ? Comment interpréter la dernière et bouleversante scène du film ?

 

2 - Les sorties en salle

Derniers jours à Shibati
Amanda

3- Les DVD du mois

 

 

4 - A la télévision cette semaine :

de Jean-Paul Rappeneau, dimanche 9 décembre, 20h50, Arte
Demain
de M. Laurent et C. Dion, dimanche 9 décembre 22h50, F2
L'homme qui répare les femmes
de T. Michel et C. Braeckman, dimanche 9 décembre, 23h00, Arte
de Mervyn LeRoy, dimanche 9 décembre, 0h25, F3
de Solveig Anspach, dimanche 9 décembre, 0h45, RMC
de Mikhaël Hers, dimanche 9 décembre, 2h55, Arte
de Bernardo Berolucci, lundi 10 décembre, 20h55, Arte
de Steven Spielberg, lundi 10 décembre, 23h15, TMC
de Alain Corneau, mardi 11 décembre, 20h55, FÔ
Après demain
de C. Dion et L. Noualhat, mardi 11 décembre, 23h15, F2
de Dario Argento, mardi 11 décembre, 1h45, Arte
de André Téchiné, mercredi 12 décembre, 20h55, Arte
de Lewis Gilbert, mercredi 12 décembre, 21h00, F4
de Clint Eastwood, jeudi 13 décembre, 21h00, F3

 

5- Les Top10 de2018

Les Cahiers du cinéma ont dégainé les premiers et sorti leur Top10:

Top10 des Cahiers du cinéma : 1 - Les garçons sauvages (Bertrand Mandico, France) 2. Coincoin et les Z'inhumains (Bruno Dumont, France) 3. Phantom Thread (Paul Thomas Anderson, USA) 4. Burning (Lee Chang-dong, Corée du Sud) 5. Paul Sanchez est revenu ! (Patricia Mazuy, France) 6. Pentagon Papers (Steven Spielberg,USA) 7. Seule sur la plage la nuit (Hong Sang-soo, Corée du Sud) 8. The House that Jack Built (Lars von Trier, Danemark) 9. Leto (Kirill Serebrennikov, Russie) 10. L'Île au trésor (Guillaume Brac, France).

Voir : mon bilan 2017 complet et, celui de 2018 provisoire (manquent notamment, Une affaire de famille, Grass, Leto qui sortent en décembre).

 

6 - Près de 5000 visites par jour en novembre

Les 148 436 sessions ouvertes durant le mois donnent une moyenne de 4 948 visites par jour. Ce sont 107 052 visiteurs uniques qui ont consulté le site dans le mois. Le dimanche et le lundi sont les jours où la fréquentation est maximale avec ensuite une baisse légère du mardi au jeudi puis plus accentuée les vendredi et samedi. 74 % des consultations ont lieu en France, 6 % aux Etats-Unis, 4 % en Belgique, 3 % au Canada, 2 % en Suisse....

Jean-Luc Lacuve, le dimanche 9 décembre 2018

Précédentes newsletters : 7 janvier, 21 janvier , 4 février , 11 février , 25 février , 12 mars , 25 mars, 22 avril , 13 mai , 21 mai , 3 juin , 17 juin, 8 juillet , 22 juillet, 5 août , 2 septembre , 16 septembre , 30 septembre , 14 octobre , 4 novembre , 18 novembre

 

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