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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - Le ciné-club de ce jeudi 6 septembre.
2 - Les sorties en salle
3 - A la télévision cette semaine
4 - La tentation du papier pour Débordements, revue en ligne.
5 - 44e édition du Festival du cinéma américain de Deauville
1 -Le ciné-club de ce jeudi 6 septembre.
Ce jeudi 6 septembre à 19h45 au Café des Images : Fin d'automne (Yasujiro Ozu, 1960, 2h08).
19h00 : Le restaurant du Café des Images est ouvert. Possibilité de s'y retrouver autour d'une tarte salée (8 euros le plat et bière à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.
19h45 : Fin d'automne (1960, 2h08). Depuis la mort de son père, Ayako vit seule avec sa mère. Mais trois anciens amis de son père se sont mis en tête de trouver un mari à la jeune fille. Seulement Ayako refuse et préfère rester avec sa mère.
Fin d'automne (1960) reprend la trame de Printemps tardif (1949) où un père et sa fille, vivant en parfaite harmonie, devaient se séparer pour que la seconde vive pleinement sa vie alors que le père se condamnait avec énergie, tristesse et sérénité à la solitude normale de la vieillesse d'un veuf. En confiant à Setsuko Hara le rôle de la mère alors quelle jouait celui de la fille dans Printemps tardif mais aussi, en reprenant le motif du dernier voyage à deux juste avant le mariage sur les terres de la famille autrefois réunis, Ozu assume parfaitement de faire un remake de ce qui fut son plus grand succès au Japon. Le décalage entre les deux tires n'est pas sans rapport avec le glissement de la focalisation de la jeunesse de la fille sur la vieillesse de la mère. Fin d'automne est plus méditatif, plus drôle et émouvant encore que Printemps tardif.
22h00-22h30 : Débat en salle
22h30 : Après le film et le débat, un pot est offert par le Café des Images pour prolonger la discussion avec ceux qui ont la possibilité de veiller un peu plus tard.
2 - les sorties en salle
3- A la télévision cette semaine :
de John Huston, dimanche 2 septembre, 20h50, Arte | ||
de Jacques Becker, lundi 3 septembre, 20h55, France 5 | ||
de Martin Campbell, lundi 3 septembre, 21h00, F3 | ||
de Aki Kurosawa, lundi 3 septembre, 22h40, Arte | ||
de Todd Haynes, mardi 4 septembre, 20h55, FranceÔ | ||
de Clint Eastwood, mardi 4 septembre, 21h00, TF1SF | ||
de Hugh Hudson, mardi 4 septembre, 23h10, 6Ter | ||
de Gianfranco Rosi, mercredi 5 septembre, 22h45, Arte | ||
de Lino Brocka, mercredi 5 septembre, 0h35, Arte |
4 - La tentation du papier pour Débordements, revue en ligne.
Une des meilleures revues du Web souhaite passer au papier. Par amitié pour les rédacteurs, plus que par le sujet (Damned, encore les séries !) je vous invite à lire leur édito et à pré-acheter le premier numéro.
Extrait de l'édito (à lire ici en entier) :
Pas de revue sans amitié, pas de revue sans désir non plus. Après plus de six années à publier en ligne, nous voulons le papier. Nous l’exigeons, même. Parce que nous voulons concevoir nos textes différemment, en fonction d’un autre support ; parce que nous voulons envisager aussi différemment les rapports entre textes, ainsi qu’entre textes et images. Secouer les chaînes de la routine. S’inscrire dans une autre temporalité. Oh non, le papier ne nous apportera pas l’éternité. Mais il offrira à nos lecteurs des marges pour gribouiller, annoter, s’emporter. Il nous offrira aussi l’occasion de toucher du doigt ce à quoi nous avons consacré tant d’heures.
Il n’y avait pas de raisons suffisantes pour créer une revue en ligne. Il n’y en a pas non plus pour passer au papier. Disons-le avec autant de gravité que de légèreté : c’est un pari. Autre support, autres manières de faire, autres alliances. Il faut voir.
A quoi ça ressemblerait ? Une série de textes au long cours autour d’une question, d’une œuvre (pour commencer : David Simon ; ensuite, peut-être, cinéma & anthropocène) ; des nouvelles en images et en mots du cinéma tel qu’il se fabrique ; des études visuelles ; des discussions avec des théoriciens, des réalisateurs, etc. Voilà l’embryon.
Encore une fois, il nous faudra sortir – de l’actualité, bien sûr ; du cinéma, aussi. Aller voir des historiens, des philosophes, des bricoleurs sans étiquette afin de faire atterrir les images, les placer en regard de notre monde. Et qu’en retour, celles-ci ouvrent les brèches nécessaires pour rendre ce monde vraiment habitable.
Vanité, disions-nous. Vanité en effet, à moins que celle-ci ne devienne nécessité par l’intérêt de quelques-uns, de quelques autres. S’il y a des futurs lecteurs de cette revue dans l’assemblée, qu’ils lèvent la main. Et fassent le pari, à leur tour, de nous commander un exemplaire.
Voici le lien pour commander le premier numéro.
5 - Festival du cinéma américain de Deauville
La 44e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville se déroule du 31 août au 9 septembre. Elle est présidée par Sandrine Kiberlain entourée de Sabine Azéma, Alex Beaupain, Leïla Bekhti, Stéphane Brizé, Sara Giraudeau, Xavier Legrand, Pierre Salvadori, Leïla Slimani. Cédric Kahn est le président du Jury de la révélation Cartier.
Cette 44e édition comprend quatorze films en compétition, douze films en première française, sept documentaires. Des hommages seront rendus aux actrices Kate Beckinsale, Sarah Jessica Parker, Elle Fanning, Shailene Woodley aux comédiens Morgan Freeman et Jason Clarke.
Parmi les 14 films de la compétition sont favoris Leave the trace, The tale et We the animals. Nous pensons aussi grand bien de American animals.
Bonne entrée à chacun, chacune et, pour les Normands, au plaisir, je l'espère, de vous voir jeudi.
Jean-Luc Lacuve, le dimanche 2 septembre 2018
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