La newsletter du Ciné-club de Caen du 4 février

1- Manon d'Henri-Georges Clouzot au ciné-club du jeudi 15 février 2018

La bataille de Normandie fait rage... Robert Desgrieux, jeune maquisard, fait partie d'un groupe de FFI qui sauve la jeune Manon Lescaut de la fureur populaire : serveuse dans un café, Manon avait sympathisé avec l'occupant. Séduit par la jeune fille, Desgrieux déserte et fuit avec elle vers la capitale...

Alors que l'exposition Le mystère Clouzot se prolonge à la cinémathèque jusqu'au 29 juillet et que nos amis d'Eclipses-Revue de cinéma ont rédigé un numéro spécial sur le cinéaste, je vous propose de rassembler ces contributions à l'occasion de la projection de Manon, sans doute l'un des films les plus rarement projetés du cinéaste... qui tourne l'une de ses scènes emblématique dans l'église de Vire-Normandie bombardée....

19h15 : Possibilité de se retrouver autour d'une tarte salée au restaurant du Café des Images (7 euros le plat et bière à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.

20h00-20h10 : Le film replacé dans la filmographie d'Henri-Georges Clouzot et quelques éléments à repérer dans le film.

20h10-22h00 : Projection de Manon (1949, 1h50)

22h00- 22h30 : Débat en salle

22h30 : Pot offert par le Café des Images.

 

2- Sorties en salle

• La douleur : je vois plus le programme esthétique d'Emmanuel Finkiel que je ne partage, le temps du film la douleur de Duras. La première partie du film, le jeu de chat et la souris avec Rabier, est peut-être plus intéressante que la seconde partie qui verse dans un esthétisme qui, à mon avis, nuit à la violence du texte.

• La promesse de l'aube : Romain Garry n'a pas de chance. Après une première adaptation de son récit autobiographique par Jules Dassin en 1970, celle-ci, sans âme, illustre sur pellicule glacée sa vie tumultueuse et romanesque.

• 3 Billboards, Les panneaux de la vengeance : L'enjeu du film est constamment de maintenir la possibilité de sortir du cercle vicieux de la vengeance alors que la détermination de Mildred ne fait que grandir. Si la mélodie est bien celle de la vengeance, deux harmoniques permettent de préparer la résolution. Il y a, d'une part, l'harmonique de la psychologie des personnages qui n'encourage pas au radicalisme et, d'autre part, la nature, toujours du côté d'une grandeur calme et apaisée.

• Seule sur la plage la nuit : La plus élégante des écritures pour un personnage si sensible qu'il mérite les plusieurs vies et plusieurs films que que Hong Sang-soo lui donne. Le meilleur film de janvier 2018

 

 

3- A la télévision cette semaine

 

4- Compte-rendu

• Conférence de l'ESAM : Les pratiques performatives : Compte-rendu de la conférence du 22 janvier donnée par Fabrice Flahutez. Elle s’attache à retracer les prémices des pratiques performatives depuis le début du XXe siècle. Lundi 5 février à 18h30 à l'ESAM de Caen : Les années 1950-1980 et la libération des corps. Enjeux et perspectives.

• M comme Méliès : Ce spectacle pour enfants les fait entrer dans la magie de Georges Méliès tant les différentes ressources du théâtre se succèdent dans un merveilleux jamais démenti : marionnettes, numéros de cabaret, théâtre illusionniste avec magie et lévitation, duos comiques expliquant, avec les à-coups d'une bobine de film mal réglée, la technique du cinématographe, celle de la colorisation de la pellicule.

 

Jean-Luc Lacuve, le 4 février 2018

Précédentes newsletters : le 7 janvier, le 21 janvier