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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
2 - Les sorties en salle
3 - A la télévision cette semaine
4 - Divers : Compte rendu de la 3e conférence de l'Esam, L’oralité contre le spectacle . Présentation de l'exposition Lambert Sustris jusqu'au 4 mars au Musée de Beaux-arts de Caen.
1- Retour sur Manon d'Henri-Georges Clouzot au ciné-club du jeudi 15 février au Café des Images.
Un grand merci aux fidèles du ciné-club car, avec 20 entrées payantes et 6 exonérées (bénévoles et Conseil d'administration), nous étions plutôt assez nombreux pour un film qui avait mauvaise réputation au sein de l'œuvre de Clouzot et qui ne bénéficiait plus de la couverture médiatique suite à la rétrospective de novembre 2017 à la cinémathèque française.
Ma présentation d'avant-film consistait à pointer l'exception Clouzot comme cinéaste expressionniste au sein des cinéastes majeurs de l'époque qui relèvent de l'impressionnisme. Clouzot traque l’ambiguïté de l'âme humaine. Depuis ses premiers essais de cinéma dans les studios de la Babelsberg à Berlin, il est obsédé par le contrôle de la lumière et du cadre, à l'inverse par exemple de Renoir qui recherche toujours le mouvement de la vie. Chez Renoir, la caméra semble filmer depuis une fenêtre ouverte sur le monde et s'y promener en liberté. Chez Clouzot la caméra est comme placée à l’extérieur d'un immeuble et chercherait à voir ce qui se passe à l'intérieur au travers de différentes fenêtres. Chez les impressionnistes, la camera semble se promener en liberté et découper l'espace de façon aléatoire au gré d'un plan séquence qui laisse de l'importance au hors-champs qui peut se découvrir tout à coup. Dans le second cas, celui de Clouzot ou Hitchcock, chaque fenêtre est un cadre où tout est pensé et signifiant vis à vis d'un autre cadre avec lequel il est monté pour produire un sens.
On pouvait donc, au sein du film, chercher les plans expressionnistes par leur contenu symbolique et ceux où la lumière affronte l'ombre.
Le débat a ainsi porté sur l'abondance de ces plans lors de la première partie en Normandie, sur le faible intérêt de la partie parisienne (plutôt fidele au roman qui n'est par ailleurs pas très bon) et sur l'extraordinaire dernière partie, totalement expressionniste et quasi expérimentale.
2- Sorties en salle
3- A la télévision cette semaine
de François Truffaut, dimanche 25 février, 20h30, LCP | ||
de John Ford, dimanche 25 février, 20h55, Arte | ||
de Tsui Hark dimanche 25 février, 22h40, N°23 | ||
de Volker Schlöndorff, dimanche 25 février, 22h55 N°23 | ||
de Clint Eastwood, dimanche 25 février, 22h55, TF1S. | ||
de Peter R. Hunt, lundi 26 février, 20h55, FÔ | ||
de Irvin Kershner, lundi 26 février, 23h10, FÔ | ||
de Jean-Pierre Melville, lundi 26 février, 22h20, Arte | ||
de Alejandro Gonzales Innaritu lundi 26 février, 0h40, F2 | ||
de Jafar Panahi, lundi 26 février, 1h25, Arte | ||
de Bertrand Tavernier, mercredi 28 février, 13h35, Arte | ||
de Philippe Faucon, mercredi 28 février, 20h55, Arte | ||
de Nicolas Winding Refn, jeudi 1er mars, 1h55, Arte |
4 - Divers
Jean-Luc Lacuve, le 25 février 2018
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