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1 - Séance de ciné-club en hommage à Denis Lamy
2 - Les films en salle
3 - A la télévision cette semaine
4 - Le site du ciné-club fait sa mue
1 - Séance de ciné-club en hommage à Denis Lamy
Ce jeudi 21 octobre sera l'occasion de réunir tous les amis du Café des Images pour se remémorer 30 ans de l'histoire de notre cinéma en rendant hommage à Denis Lamy, décédé en mai dernier et qui, cinéphile et passionné, en fut une figure emblématique.
En hommage à Denis Lamy, son compagnon Michel, le Ciné-Club de Caen et le Café des images s’associent pour proposer une soirée autour de Sacha Guitry, l’un des auteurs fétiches de Denis Lamy.
20h00 : Hommage à Denis par Elise Mignot et Geneviève Troussier. 20h20 : Portrait Denis / Sacha Guitry par Michel. 20h30 : Projection de Quadrille (Sacha Guitry, 1938). 22h20 : Fin de la projection et invitation des publics à se déplacer au restaurant pour un cocktail offert par le café des images.
2 - Les films en salle
Julie en 12 chapitres de Joachim Trier. . Douze chapitres pour Julie comme autant de manières de pouvoir repartir à zéro ; de détruire pour pouvoir créer à nouveau. Comme rarement, la séparation n'a été ausculté avec autant d'âpreté, de regrets assumés, de beautés reconnues mais devant être abandonnées pour renaître. Ses séparations amoureuses permettent à Julie de trouver à nouveau des moments de grâce où tout devient possible. Ce sont les arrêts devant les paysages urbains, à l'aube ou au crépuscule, où Julie semble assumer une vie pleinement au présent parmi ceux avec qui elle choisit de vivre.
Freda de Gessica Geneus. . A Haïti, les hommes manifestent dans la rue ou s'éxilent. Les femmes résistent malgré les traumatismes. Elles permettront peut-être au pays de survivre.
Eugénie Grandet de Marc Dugain.. L’envie de Marc Dugain d'adapter le roman de Balzac en accentuant sa portée féministe parait un peu opportuniste. Mais le générique annonce clairement que le film est "librement inspiré d'Eugénie Grandet".
Les intranquilles de Joachim Lafosse. . Portrait d'un bipolaire vu au travers des yeux de sa femme et de son fils. Les séances d'hôpital ou avec le psychiatre restent hors champ. Sont ainsi filmés les inquiétudes de la femme, de plus en plus hors d'elle, et l'angoisse du fils qui perçoit aussi impuissant le dérèglement du père. Le père de Damien, plus éloigné du drame, demeure plus compréhensif. Le film reste donc à l'extérieur de son personnage principal qui reste opaque. Lafosse semble dire que son investissement dans son art contribue à sa maladie sans pour autant qu'il cherche à creuser cette interrogation
Tralala de Arnaud et Jean-Marie Larrieu. . Tralala reste constamment détaché des choses qui lui arrivent. Il croit d'abord que Virginie est la Vierge Marie puis accepte qu'elle soit une fille un peu fragile. Il lui tombe dessus, une mère, un frère, deux amantes et une fille qui l'acceptent tel qu'il est mais il refuse ce poids de mensonges et repart comme il est venu. Il y a ainsi une sorte de décalage entre des chansons plutôt lyriques et l'absence d'implication du personnage dans les différents rôles qu'on veut lui faire jouer. Les chansons, très belles, sont un peu gâchées par un accompagnement gestuel souvent outré. Il en est de même du jeu imposé à Mélanie Thierry et Denis Lavant.
Dune de Denis Villeneuve . . Il est possible que cette adaptation du roman de Frank Herbert arrive trop tard alors que nombre de ses ingrédients sont déjà présents dans la saga de La guerre des étoiles. Plastiquement et politiquement, les inventions sont faibles mais cette saga distrayante et anodine trouvera sans doute de multiples suites.
Le genou d'Ahed de Nadav Lapid. . Film aussi magnifique que désespéré qui conseille, in fine, la fuite d'un pays quand on est y condamné à l'avilissement. La révolte de Y, pensée aussi rageusement que froidement et comme une ultime tentative de salut dans son histoire personnelle, ne peut que conduire à la damnation. Une sorte de miracle de bonté, lui permet au tout dernier moment de suivre un autre chemin. L'ambition d'un tel propos, révolte, damnation, rédemption, est soutenue par une mise en scène constamment novatrice.
Serre moi fort de Mathieu Amalric .. Le pitch "Ça semble être l’histoire d’une femme qui s’en va", indique qu'il ne s'agira pas d'une femme qui abandonne sa famille pour une autre vie. Est-ce donc une femme qui fait face courageusement à la mort de sa famille et fait un voyage en attendant le printemps que les corps ensevelis sous la neige effleurent à la surface? Ou bien, face au même événement tragique, est-ce une femme qui n'est jamais partie et imagine tout en attendant le printemps pour faire son deuil ? Mathieu Amalric aimerait laisser ouvertes toutes ces portes et nous entrainer dans un ensemble d'incertitudes pour nous faire aimer une femme qui agit pour échapper au malheur.
Les amours d'Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet .. C’est l’histoire d’une jeune femme que le désir amoureux emporte. Anaïs n'est pas toujours sympathique tant son égocentrisme est manifeste mais Catherine Deneuve dans Le sauvage (Jean-Paul Rappeneau, 1975) avait déjà montré la force d'un tel personnage de comédie. Car cette comédie virevoltante est extrêmement bien réglée dans les moindres déplacements des personnages. Rien ne semble arrêter ou ralentir le rythme du film si ce n’est lors des moments d'émotion où la musique se déploie alors.
3 - A la télévision cette semaine :
de Paul Thomas Anderson, dimanche 17 octobre, 20h55, Arte | ||
de Maurice Pialat, lundi 18 octobre, 20h50, Arte | ||
de John Ford, mardi 19 octobre, 21h15, C8 | ||
de Steven Spielberg, mardi 19 octobre, 23h05, M6 | ||
de Claude Chabrol, mercredi 20 octobre, 13h35, Arte | ||
de Steven Soderbergh mercredi 20 octobre, 20h55, Arte | ||
de Andrew Niccol, mercredi 20 octobre, 21h00, TF1SF | ||
de Christopher Nolan,jeudi 21 octobre, 21h05, F3 | ||
de Spike Lee, vendredi 22 octobre, 21h05, F3 | ||
de Marc Allegret, vendredi 22 octobre, 1h00, F3 |
4 - Le site du Ciné-club fait sa mue
J'abandonne les menus sur la gauche que j'utilisais depuis vingt ans. Ils occupaient un tiers de l'écran et rendaient la lecture difficile sur smartphone. J'utilise dorénavant des "portails internet" comme autant de portes par lesquelles on peut entrer dans le cinéma ou la peinture.
Huit portes pour le cinéma, associées à des images-symboles cliquables sur chaque page :
Cinq portes pour la peinture, associées à des images-symboles cliquables sur chaque page :
Des ajustements sont en cours pour la longueur et la largeur des lignes et les polices de caractère sur les écrans d'ordinateurs.
Bonne semaine tout le monde
Jean-Luc, le 17 octobre 2021
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