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Abonnez-vous à La newsletter du Ciné-club de Caen
sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - Retour sur le temps d'avant : Chut...! , en compagnie du réalisateur, Philippe Worms, au Ciné-club le jeudi 12 mars.
2 - Les sorties en salle d'avant le covid-19
3 - A la télévision cette semaine (avec Canal+ et Orange en clair)
4 - Peinture : Compte rendu de la 3e conférence du cycle "Où l'art a-t-il lieu ?" à l'ESAM de Caen : Duchamp, le surréalisme et l'exposition.

1 - Retour sur le ciné-club du Jeudi 12 mars : Chut...! d'Alain Guillon et Philippe Worms.
Nous étions 55 pour voir le film et débattre avec son coréalisateur, Philippe Worms.
Chut...! est un film de combat, une utopie en action, un refuge de solidarité, d'écoute et d'ouverture aux autres. Dans une société où tout est marchand, où le temps est compté, il existe un lieu de gratuité et de rencontre où l’on combat les inégalités et la violence sociale, la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, Seine-Saint-Denis.. Sans bruit, joyeusement, il se fabrique ici quelque chose d’important, d’invisible au regard pressé ou comptable : l’élaboration d’un nouveau contrat social.
Les questions furent nombreuses Comment vit une bibliothèque au cœur de la ville ? Qui y travaille ? Faut-il donner à lire les livres que les gens attendent ou offrir toutes les opinions ? Comment accueillir tous les publics, sdf compris. Quelles animations musicales, politiques et culturelles ? Pour qui, actifs ou inactifs ? Quels projets éducatifs y mène-t-on ? Quelles personnalités inviter ? Quelles manifestions festives organiser ?
2 - Les sorties en salles que nous retrouverons bientôt
. Rodolphe Marconi signe un portrait intime tout à fait singulier, touchant et lyrique sans verser dans le sentimentalisme, d'un jeune homme animé par la foi et vivant sa solitude, son dur travail et son homosexualité simplement.
. Le film traite du même sujet que Sa majesté des mouches. Il est cependant bien meilleur que l'adaptation du roman de William Goldwin par Peter Brook en 1963. Ici aussi, les huit adolescents, livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, tentent de s'organiser. Mais leur groupe vole en éclats et laisse place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour d'un chef charismatique. La civilisation disparaît au profit d'un retour à un état proche de l'animal que les enfants les plus fragiles ou les plus raisonnables paieront de leur vie. Mais ici, sur leur montagne colombienne au dessus des nuages, tout commence dans une joie ardente autour de feux de camps et d'une musique off vrombissante. Puis, après l'air et le feu, viennent la terre et la boue, l'eau et les rapides et tout bascule dans une sauvagerie que Le Messager, dont le charisme est inversement proportionnel à la petite taille, n'a pas vu venir.
L’histoire se déroule durant les trois étés de 2015, 2016 et 2017. Dans l’hémisphère sud, l’été a lieu en décembre et janvier. Les tensions sont plus aigües, quand arrive Noël, avec ses drames familiaux, ses joies et ses peines. Tout semble plus délirant dans une chaleur souvent excessive et des tempêtes apocalyptiques. Alors que le monde des riches patrons implose, balayé par des scandales financiers, les domestiques se retrouvent en charge de la propriété dont ils sont bien décidés à tirer le meilleur parti. Il ne s'agit donc pas d'une dénonciation de la politique de Bolsonaro, arrivé au pouvoir par surprise en 2018, mais bien plutôt de montrer que classe possédante et la petite classe moyenne aspirent à la même volonté d'enrichissement et rejettent ainsi les vieilles valeurs humanistes.
. Un film de combat, une utopie en action, un refuge de solidarité, d'écoute et d'ouverture aux autres. Dans une société où tout est marchand, où le temps est compté, il existe un lieu de gratuité et de rencontre où l’on combat les inégalités et la violence sociale, la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, Seine-Saint-Denis.. Sans bruit, joyeusement, il se fabrique ici quelque chose d’important, d’invisible au regard pressé ou comptable : l’élaboration d’un nouveau contrat social.
3 - A la télévision cette semaine :
Canal+ profite du confinement pour s'offrir un coup de pub en diffusant ses chaînes en clair. Orange fait de même pour ses abonnés. Le CSA indique qu'enfreindre ainsi la hiérarchie de diffusion des médias ne pourra se prolonger au-delà du 31 mars.
Tunnel |
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de Kim Seong-hun, samedi 21 mars, 17h25, OCSChoc |
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de Henry Hathaway, samedi 21 mars, 17h45, OCSGéants | |
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de James Ivory, samedi 21 mars, 22h40, OCSGéants | |
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de Bong Joon-ho, samedi 21 mars, 23h00, Canal+ | |
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de Quentin Tarantino, samedi 21 mars, 0h25, OCSChoc | |
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de Quentin Tarantino, samedi 21 mars, 2h10, OCSChoc | |
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de Nick Park, dimanche 22 mars, 16h35, Canal+Family | |
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de Anthony et Joe Russo, dimanche 22 mars, 18h00, Canal+Family | |
Walk the line |
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de James Mangold, dimanche 22 mars, 20h55, Arte |
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de Jean-Luc Godard, dimanche 22 mars, 22h20, OCSGéants | |
Celle que vous croyez |
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de Safy Nebbou, dimanche 22 mars, 23h00, Canal+Cinéma |
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de Jacques Audiard, dimanche 22 mars, 0h15, Canal+ | |
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de Sam Raimi, lundi 23 mars, 20h50, Canal+Family | |
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de Sydney Pollack, lundi 23 mars, 20h50, F5 | |
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de Henri-Georges Clouzot, lundi 23 mars, 20h55, Arte | |
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de Sam Raimi, lundi 23 mars, 22h50, Canal+Family | |
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de Robert Siodmak, lundi 23 mars, 23h00, Arte | |
Les invisibles |
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de Louis-Julien Petit, mardi 24 mars, 20h50, Canal+Cinéma |
Le roi lion |
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de Jon Favreau, mardi 24 mars, 21h00, Canal+ |
Alladin |
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de Guy Ritchie, mardi 24 mars, 22h55, Canal+ |
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de Sam Raimi, mardi 24 mars, 22h20, Canal+Family | |
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de Tim Burton, mardi 24 mars, 0h55, Canal+ | |
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de Jean-Pierre Melville, mercredi 25 mars, 13h35, Arte | |
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de Bob Fosse, mercredi 25 mars, 17h40, OCSGéants | |
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de Raoul Walsh,mercredi 25 mars, 20h40, OCSGéants | |
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de Mathieu Amalric, mercredi 25 mars, 20h55, Arte | |
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de Anthony Mann,mercredi 25 mars, 22h20, OCSGéants | |
Spider man : far from home |
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de Jon Watts, mercredi 25 mars, 22h40, OCSMax |
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de Claude Autant-Lara mercredi 25 mars, 0h15, OCSGéants | |
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de Philippe de Broca,vendredi 27 mars, 20h40, OCSGéants | |
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de Maurice Pialat,vendredi 27 mars, 22h55, OCSGéants |
4 - Compte rendu de la 3e conférence du cycle "Où l'art a-t-il lieu ?" à l'ESAM de Caen : Duchamp, le surréalisme et l'exposition
La conférence s'est déroulée en trois temps : I - Les expositions Dada ; II - Intermède ; III - Les expositions surréalistes
Elle s'est conclue sur le vernissage rendu sciemment impossible par Marcel Duchamp de l'exposition First papers of surrealism à New York en 1942.
Restons chez nous, quoi qu'il nous en coûte. L'amitié de perd rien à quelques éclipses de présence.
Jean-Luc Lacuve, le 22 mars 2020
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