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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
       
1 -Retour sur Joker (Todd Phillips, 2019) présenté au Ciné-club le 9 janvier avec une conférence-débat.
2 - Les sorties en salle
3 - A la télévision cette semaine
4 - Compte-rendu des expositions de peinture à Paris.

1 - Retour sur le ciné-club du Jeudi 9 janvier 2020 avec Joker (Todd Phillips, 2019) et la conférence qui suivait :
Nous étions 77 pour assister au film et au débat-conférence animé par Jean-Benoît Massif. À partir de photogrammes et extraits vidéo, ont été évoqués l'origine et le parcours du Joker dans les D.C. comics, chez Tim Burton et Christopher Nolan, et le mythe retravaillé par Todd Phillips en écho à Taxi driver ou La valse des pantins.
La conférence de Jean-Benoît Massif, texte et images, sera prochainement mise en ligne sur le site. J'y reviendrai dans la prochaine newsletter.
3 - Les sorties en salle
 . Difficile de définir la grâce qui émane des films de Kore-Eda. Peut-être s'agit-il des subtiles harmoniques qui résultent d'un accord. Ici l'accord Vérité-mensonges-oublis résonne en variations multiples, dramatiques et comiques, en différents lieux (Paris, Epinay-sur-Seine), temps (l'enfance et l'âge adulte et la vieillesse), générations et milieux (privé et professionnel) pour se résoudre dans les chaudes couleurs de l'automne.
 . Difficile de définir la grâce qui émane des films de Kore-Eda. Peut-être s'agit-il des subtiles harmoniques qui résultent d'un accord. Ici l'accord Vérité-mensonges-oublis résonne en variations multiples, dramatiques et comiques, en différents lieux (Paris, Epinay-sur-Seine), temps (l'enfance et l'âge adulte et la vieillesse), générations et milieux (privé et professionnel) pour se résoudre dans les chaudes couleurs de l'automne. . On retrouve dans ce film toute l'énergie et l'invention de Takeshi Miike. Commencé dans un style de film noir classique, il démultiplie sa violence stylisée (en contrechamp à un coup de poing lors d'un match de boxe, la tête se trouve décapitée... en fait, c'est le résultat d'une autre séquence en montage alterné) pour atteindre au burlesque et même au dessin-animé dans une séquence où le héros s'échappe en franchissant le mur d'un parking à étages survolant les voitures de police. En contrepoint à ces inventions pleines d'humour se développe une charmante histoire d'amour. Le dernier plan, d'une sobriété absolue, est bouleversant.
 . On retrouve dans ce film toute l'énergie et l'invention de Takeshi Miike. Commencé dans un style de film noir classique, il démultiplie sa violence stylisée (en contrechamp à un coup de poing lors d'un match de boxe, la tête se trouve décapitée... en fait, c'est le résultat d'une autre séquence en montage alterné) pour atteindre au burlesque et même au dessin-animé dans une séquence où le héros s'échappe en franchissant le mur d'un parking à étages survolant les voitures de police. En contrepoint à ces inventions pleines d'humour se développe une charmante histoire d'amour. Le dernier plan, d'une sobriété absolue, est bouleversant. . Fuyang, ancienne banlieue tranquille, vient d'être intégrée  à la municipalité de la ville de Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang,  où s’est tenu le sommet du G20 en 2016 et qui accueillera les Jeux asiatiques  de 2022. Les parents du réalisateur y possédaient un restaurant à l’endroit où  Huang Gongwang, le peintre du XIVe siècle, peignit Séjour dans les monts Fuchun.  Le long rouleau à main de près de 7 mètres se déroulait lentement, dans un mouvement  allant de droite à gauche permettant d’observer, au fur et à mesure, davantage  d’images et de scènes. Le jeune réalisateur déploie son film à la manière de ce  rouleau de peinture ancienne, établissant une chronique familiale sur trois  générations et quatre saisons sur fond de mutations de la Chine urbaine.
 . Fuyang, ancienne banlieue tranquille, vient d'être intégrée  à la municipalité de la ville de Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang,  où s’est tenu le sommet du G20 en 2016 et qui accueillera les Jeux asiatiques  de 2022. Les parents du réalisateur y possédaient un restaurant à l’endroit où  Huang Gongwang, le peintre du XIVe siècle, peignit Séjour dans les monts Fuchun.  Le long rouleau à main de près de 7 mètres se déroulait lentement, dans un mouvement  allant de droite à gauche permettant d’observer, au fur et à mesure, davantage  d’images et de scènes. Le jeune réalisateur déploie son film à la manière de ce  rouleau de peinture ancienne, établissant une chronique familiale sur trois  générations et quatre saisons sur fond de mutations de la Chine urbaine.
3 - A la télévision cette semaine :
|  | de M. Night Shyamalan, dimanche 12 janvier, 20h55, Arte | |
|  | de Hubert Charuel, dimanche 12 janvier, 21h05, F2 | |
|  | de Alfonso Cuaron, dimanche 12 janvier, 21h05 TF1 | |
|  | de André Téchiné, dimanche 12 janvier, 22h35, F2 | |
|  | de Terry Gilliam, dimanche 12 janvier, 22h40, Arte | |
|  | de Richard Thorpe, lundi 13 janvier, 20h55, Arte | |
|  | de Steve McQueen, lundi 13 janvier, 20h55, FÔ | |
|  | de Christopher Nolan, mardi 14 janvier, 13h40, Arte | |
|  | de Solveig Anspach, mercredi 15 janvier, 20h55, Arte | |
|  | de Stanley Donen, jeudi 16 janvier, 13h35, Arte | |
|  | de Shôhei Immamura, jeudi 16 janvier, 23h15, Arte | |
| La mort en face | ? | de William Karel, jeudi 16 janvier, 23h20, F3 | 
4 - Trois grandes expositions parisiennes
Trois grandes expositions parisiennes qui se terminent en janvier-février:
Jean-Luc Lacuve, le 12 janvier 2020
Précédentes newsletters : 1er décembre , 15 décembre , 29 décembre