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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - C'est bientôt Noël : le Café des Images nous donne la salle à fleurs pour le Ciné-club du 12 décembre. Au programme, It must be heaven, le nouveau film d'Elia Suleiman.
2 - Retour sur Nouvelle Donne au Ciné-club, le jeudi 21 novembre au Café des Images.
3 - Les sorties en salle
4 - A la télévision cette semaine
5 - Divers : Exposition Francis Bacon à Beaubourg ; la saga Alien au programme de Lycéens et apprentis au cinéma.
1 - It must be heaven au Ciné-club, le jeudi 12 décembre au Café des Images.
19h30 : Possibilité de se retrouver au restaurant du Café des Images autour d'une tarte salée (8 euros la tarte et bières à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.
20h30-20h40 : brève présentation du film au sein de la filmographie de son réalisateur
20h40-22h20 : Projection de It must be heaven (2019, 1h42)
22h20 : Débat autour d'un pot offert par le Café des Images
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie. Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir " chez soi " ?
Le film a été distingué d'une mention spéciale du jury lors de sa présentation en compétition au Festival de Cannes 2019.
2 - Retour sur le ciné-club du jeudi 21 novembre avec Nouvelle donne de Joaquim Trier
Nous étions 29 pour cette séance programmée dans le cadre du cinéma norvégien en liaison avec le festival de Boréales. Nous nous sommes attachés à mettre en relation les innovations formelles du film du grand-père Eric Lochen dans La chasse (1959, sélection officielle Cannes 1960) , présenté le dimanche précédent avec le premier film de son petit fils, Joaquim trier, porte-drapeaux du cinéma norvégien : Importance de la musique ; Scènes rêvées et seconds rôles non professionnels ; Voix off et voix intérieures ; Spectateur interpellé et regards caméra ; Flashes-back ;Fin à interpréter. Analyse complète ici
3 - Les sorties en salle
4 - A la télévision cette semaine :
de David Lean, dimanche 1er décembre, 20h55 Arte | ||
de Eric Rohmer , lundi 2 décembre, 20h50, F2 | ||
de Pierre Salvadori, lundi 2 décembre, 21h05, 6Ter | ||
de Pierre Salvadori, lundi 2 décembre, 23h05, 6Ter | ||
de Georges Lucas, lundi 2 décembre, 21h15, TMC | ||
de Raoul Walsh, lundi 2 décembre, 23h25, F5 | ||
de Gilles Bourdos, mercredi 4 décembre, 20h55, Arte | ||
de Fred Zinnemann, jeudi 5 décembre, 13h35, Arte |
5 - Divers
Francis Bacon en toutes lettres, Centre Pompidou 11 septembre 2019 – 20 janvier 2020.
Cette exposition singulière, la première depuis plus de vingt ans (la dernière rétrospective française date de 1996, déjà au Centre Pompidou), permet de voir l’évolution de la peinture de cet artiste au cours de ses vingt dernières années.
L’exposition ne montre que cinq œuvres d’entre 1967 et 1971, date de l’exposition Bacon au Grand Palais, et s’attache aux deux dernières décennies : les 55 autres pièces, dont douze grands triptyques (3 panneaux de près de 2 mètres sur 1,50 mètre chacun) auxquels s’ajoutent des portraits, des autoportraits et diverses toiles. Or cette période est souvent tenue pour moins inventive que les débuts, les variations à partir du portrait du pape Innocent X de Velasquez et d’un autoportrait de Van Gogh, les boucheries, les cages. En faisant venir des œuvres d’Australie, des Etats-Unis et de toute l’Europe, issues de collections privées et publiques, l’exposition démontre à quel point cet a priori est faux. Dans ces tableaux, la peinture de Bacon est stylistiquement marquée par sa simplification, par son intensification. Il use d’un registre chromatique inédit, de jaune, de rose, d’orange saturé. Ainsi, non seulement Bacon ne faiblit pas en vieillissant, même quand il reprend des compositions antérieures, mais il prend des risques nouveaux, en épurant, en allant jusqu’à des formulations elliptiques à l’extrême, si elliptiques parfois que leur interprétation est ouverte à plusieurs hypothèses.
La saga Alien au programme de Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie.
La saga la plus célèbre du genre fantastique est celle d'Alien, entamée par Ridley Scott en 1979. Deux films ont alors connu une trajectoire économique et médiatique exceptionnelle Les dents de la mer (Steven Spielberg, 1975) et La guerre des étoiles (George Lucas, 1977). Alien sera le troisième blockbuster du cinéma en réussissant à faire crier le public comme dans le premier et l'emporter dans l'espace, comme dans le deuxième.
Le fait que la saga Alien se passe dans le futur, de 2089 à 2379, ce qui en fait aussi une dystopie de science-fiction, importe moins que les tensions, horrifiques, sexuelles et psychanalytiques qui entourent la présence du monstre, le Xénomorphe.
Ayant pris La guerre des étoiles comme l'une de ses bases de départ, la saga va ensuite se modeler sur celle initiée par Georges Lucas (des suites puis des préquels). Ce sont d'abord trois suites à Alien, le huitième passager (1979) : Aliens, le retour (James Cameron, 1986), Alien 3 (David Fincher, 1992) et Alien, la résurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997). Cette tétralogie féministe, conduite par Sigourney Weaver, sera alors reprise en main par Ridley Scott avec deux préquels : Prometheus (2012) et Alien : Covenant (2017) qui expliquent l'origine des Aliens avec la mise en jeu des dérives de l'intelligence artificielle.
Jean-Luc Lacuve, le 3 décembre 2019
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