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1 - Retour sur Portrait de la jeune fille en feu au Ciné-club, le jeudi 3 octobre au Café des Images.
2 - Retours sur le programme de courts-métrages du Café des images et le 45e festival du cinéma américain de Deauville
3 - Les sorties en salle
4 - A la télévision cette semaine
5 - Le n°2 de la revue Zoom-arrière est consacré aux 14 films de Nanni Moretti.

1 - Retour sur Portrait de la jeune fille en feu au Ciné-club, le jeudi 3 octobre au Café des Images.
Nous étions 58 pour cette séance du film de Céline Sciamma qui amorçait sa troisième semaine d'exploitation. Merci donc à ceux qui ont attendu le ciné-club pour le voir... et à ceux qui ont pris leur temps pour voir ou revoir ce quatrième film de Céline Sciamma. Le projecteur vidéo du Café des images présentant des problèmes de connexion, vous trouverez ci-après le diaporama de support à la discussion (en pdf) :
Le débat fut néanmoins très riche et a donné lieu à cette analyse, écrite juste après.
3 - Retours sur le programme de courts métrages du Café des Images et le 45e festival du cinéma américain de Deauville
3 - Les sorties en salle
 de Mati Diop. Thématique de l'enfermement, de la fuite impossible plutôt bien rendu mais la révolte des naufragés réincarnés en zombies ne tient pas : revoir de toute urgence Zombie child de Bertrand Bonello.
 de Mati Diop. Thématique de l'enfermement, de la fuite impossible plutôt bien rendu mais la révolte des naufragés réincarnés en zombies ne tient pas : revoir de toute urgence Zombie child de Bertrand Bonello. . En composant son film comme on compose le tableau d'une jeune femme aimée, Céline Sciamma redouble le regard de Marianne sur Héloïse de son propre regard sur Adèle Haenel qui fut la muse de son premier film. Le recours au film en costume creuse d'une profondeur historique et féministe, le regard des femmes sur les femmes.
 . En composant son film comme on compose le tableau d'une jeune femme aimée, Céline Sciamma redouble le regard de Marianne sur Héloïse de son propre regard sur Adèle Haenel qui fut la muse de son premier film. Le recours au film en costume creuse d'une profondeur historique et féministe, le regard des femmes sur les femmes. . Il faut tout le déploiement technique et financier d'un film de science-fiction sur la conquête spatiale à James Gray pour proposer une alternative à la terrible loi des pères qui pesait jusqu'alors sur ses personnages. Les scènes d'actions devinent ainsi de plus en plus désuètes, belles et symboliques au fur et à mesure que le message d'espoir dans notre monde, dans sa capacité à changer emplit le cœur et l'esprit du fils.
 . Il faut tout le déploiement technique et financier d'un film de science-fiction sur la conquête spatiale à James Gray pour proposer une alternative à la terrible loi des pères qui pesait jusqu'alors sur ses personnages. Les scènes d'actions devinent ainsi de plus en plus désuètes, belles et symboliques au fur et à mesure que le message d'espoir dans notre monde, dans sa capacité à changer emplit le cœur et l'esprit du fils. de Franck Beauvais. Off : "Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait  amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45  ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle  perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité  ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la  caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde... A l'écran : flot ininterrompu de plans brefs, des plans de  personnages de dos quittant un lieu, de bras, de mains d'yeux et de jambes, de  paysages, de végétation, forêts et de pluie, d'animaux, d'appartements  encombrés, d'objets divers, de manifestations de violence ou de symboles de  l’autorité et du pouvoir...
 de Franck Beauvais. Off : "Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait  amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45  ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle  perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité  ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la  caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde... A l'écran : flot ininterrompu de plans brefs, des plans de  personnages de dos quittant un lieu, de bras, de mains d'yeux et de jambes, de  paysages, de végétation, forêts et de pluie, d'animaux, d'appartements  encombrés, d'objets divers, de manifestations de violence ou de symboles de  l’autorité et du pouvoir...   de Danielle Lessovitz . C’est l’histoire d’une rencontre, entre un jeune homme blanc qu’on prend pour un loser et qui tente de survivre dans un New York qui ne veut pas de lui, et une « famille » de danseurs noirs et queer de Harlem adeptes du « voguing ». Parmi eux, il y a une fille superbe. Mais voilà, elle n’est pas seulement une fille superbe.
 de Danielle Lessovitz . C’est l’histoire d’une rencontre, entre un jeune homme blanc qu’on prend pour un loser et qui tente de survivre dans un New York qui ne veut pas de lui, et une « famille » de danseurs noirs et queer de Harlem adeptes du « voguing ». Parmi eux, il y a une fille superbe. Mais voilà, elle n’est pas seulement une fille superbe. de Claudine Bories, Patrice Chagnard . Ils s’appellent Fanta, Joffrey, Soumeya... Ils sont en prison, au lycée, au travail. Ils ne se connaissent pas et communiquent par messages vidéo. Ils ont en commun le projet un peu fou d’écrire une nouvelle Constitution. Pendant près d’un an ils vont partager le bonheur et la difficulté de réfléchir ensemble. Ils vont redécouvrir le sens du mot politique. Ils vont imaginer d’autres règles du jeu. Cette aventure va les conduire jusqu’à l’Assemblée Nationale.
 de Claudine Bories, Patrice Chagnard . Ils s’appellent Fanta, Joffrey, Soumeya... Ils sont en prison, au lycée, au travail. Ils ne se connaissent pas et communiquent par messages vidéo. Ils ont en commun le projet un peu fou d’écrire une nouvelle Constitution. Pendant près d’un an ils vont partager le bonheur et la difficulté de réfléchir ensemble. Ils vont redécouvrir le sens du mot politique. Ils vont imaginer d’autres règles du jeu. Cette aventure va les conduire jusqu’à l’Assemblée Nationale.
4 - A la télévision cette semaine :
|  | de Florian Henckel von Donnersmarck, dimanche 6 octobre, 20h55, Arte | |
|  | de Olivier Nakache et Eric Tolédano, dimanche 6 octobre, 21h05, TF1 | |
|  | de Brian de Palma, dimanche 6 octobre, 23h15, F2 | |
|  | de Jacques Tati, lundi 7 octobre, 20h50, F5 | |
|  | de Terence Malick, lundi 7 octobre, 20h55, Arte | |
|  | de Fritz Lang, lundi 7 octobre, 22h25, Arte | |
|  | de Robert Siodmak, lundi 7 octobre, 23h25, F5 | |
|  | de Ted Kotcheff, lundi 7 octobre, 23h10, C8 | |
|  | de Philippe Garrel, mardi 8 octobre, 2h15, Arte | |
| Quai d'Orsay |  | de Betrand Tavernier, mercredi 9 octobre, 20h55, Arte | 
|  | de Steven Spielberg, jeudi 10 octobre, 21h05, TFX | |
|  | de Steven Spielberg, jeudi 10 octobre, 23h25, TFX | 
5 - Le n°2 de la revue Zoom-arrière est consacré aux 14 films de Nanni Moretti
Le collectif Zoom Arrière a le bonheur de publier, et moi-même la fierté d'y participer, le deuxième volume de son histoire, six mois après le premier, et d’entamer ainsi une collection
Notre direction collégiale a choisi de consacrer son deuxième volume au réalisateur italien Nanni Moretti. Le cinéma de l’auteur de Mia madre est cher depuis de nombreuses années au cœur de plusieurs membres de notre équipe, le déclic s’étant opéré, dans la majorité des cas, à la découverte de Palombella rossa à l’hiver 1989 ou de Journal intime au printemps 1994.
La construction de cet ouvrage, qui se veut à la fois hommage, étude et outil d’information, suit les mêmes règles que le précédent : tous les longs métrages du cinéaste sont étudiés un à un, le plus souvent par plusieurs contributeurs successifs proposant autant de points de vue sur une œuvre qui est ensuite éclairée par une série de textes transversaux portant sur des thèmes morettiens récurrents, sur des détails significatifs ou sur des rapprochements possibles.
La démarche est également restée la même, basée sur une variété de jugements, d’approches, d’écritures, de longueurs, mais toujours guidée par l’envie de partager. Partager nos impressions sur un ensemble patiemment bâti (14 films en une quarantaine d’années, le quinzième étant en cours de réalisation), homogène, personnel et propre à rallier des afficionados.
Ces deux livres, de 138 et 136 pages, sont vendus au prix très serré de 5 € l'unité. Ils seront bientôt disponibles à la caisse du Café des Images et à l'espace dédié du Lux. Avec frais de port supplémentaires, ils sont disponibles ici.
Jean-Luc Lacuve, le 6 octobre 2019
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