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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - Retour sur It must be heaven au Ciné-club, le jeudi 12 décembre au Café des Images.
2 - Les sorties en salle
3 - A la télévision cette semaine

1 - Retour sur It must be heaven au Ciné-club, le jeudi 12 décembre au Café des Images.
Nous étions 37 (33 payants + 4 exos) pour cette séance de Ciné-club. Dans It must be heaven, grand film burlesque et poétique, Elia Suleiman épure son cinéma au point de rendre la critique simple objet de paraphrase. C'est pourquoi, je suis parti d'extraits de son film le plus célèbre, Intervention Divine (2002) pour demander aux spectateurs à quelles séquences du film de 2019 celles-ci les faisaient penser.
Dans la première séquence (voir la vidéo, 1'35"), c'est la crainte de violence intrinsèque au peuple palestinien qui est mise en jeu. Est caché par un mur, hors champ donc, ce sur quoi frappe en l'injuriant à coups de bâtons puis de revolver un groupe de trois hommes... qui se révélera n'être qu'un simple serpent. Dans It mus be heaven, E. S. craint d'être l'objet de la vindicte du groupe de jeunes gens armés qui le poursuivent.
Dans la seconde séquence (voir la vidéo, 2'40"), c'est la non violence et l'obstination courageuse des femmes qui est mise en jeu. Dans intervention divine, elle désarme les hommes d'un simple regard. Dans It mus be heaven, c'est l'ange Femen qui représente le mieux la résistance palestinienne.
Dans la troisième séquence (voir la vidéo, 1'30"), c'est l'aspect chorégraphique de la mise en scène de Suleiman qui est mise en jeu. Ici trois soldats qui nettoient leurs bottes en chœur. Dans It must be heaven ce sont els policiers à Nazareth ou paris qui agissent en chœur en moto, voiture, mono-roue ou patins à roulettes.
Dans la quatrième séquence (voir la vidéo, 5'15"), la plus célèbre d'Intervention divine, c'est un ballon de baudruche numérique qui permet l'affranchissement des frontières et des religions. Ici aussi le numérique est employé avec la séquence de l'oiseau et celle du détecteur virevoltant de l'aéroport de New York.
3 - Les sorties en salle
de Robert Guédiguian. L'ouverture extrêmement lyrique, la naissance du bébé placé sous l'eau pure pour être lavé au son de La pavane pour une infante défunte, est un hommage, revendiqué dans le générique, au cinéaste arménien Artavazd Pelechian et explicitement à Vie (1993). L'enfant est nommé en référence à un film vu à la télévision, probablement le Gloria de Cassavetes ou l'un des deux Gloria de Sebastián Lelio. Néanmoins le titre complet est Sic transit gloria mundi, locution latine qui signifie : « Ainsi passe la gloire du monde ». Et c'est bien cette noirceur du monde où la gloire a disparu que met en scène Guediguian..
. Comme dans ses trois premiers longs-métrages, Elia Suleiman se met en scène, parle de lui-même, de sa famille, de son métier et de sa terre d'origine. Il dépouille cette fois son cinéma de tout réalisme pour ne laisser dans le cadre que ce qui résulte de son appréhension du monde. La nature et les villes s'en trouvent magnifiées, les travers de chacun gentiment moqués, la foi dans l'avenir constante... et le spectateur laissé devant un puzzle burlesque et poétique qu'une seconde vision du film est presque nécessaire pour, si ce n'est tout comprendre, du moins en assembler les morceaux afin d'en ressentir toute la puissance émotionnelle.
. L'homme qui travaille sur les fresques de l’église de Radegund, se plaint de son incapacité à dépeindre la souffrance de Jésus au lieu des images plus tranquilles et pacifiques que les ecclésiastiques locaux recherchent. "Un jour, je peindrai le Christ lui-même dit-il". À travers cet artiste, c’est probablement Malick qui s’adresse à nous : sa peinture du vrai, de l'engagement total de l'artiste, prend les traits de Franz.
3 - A la télévision cette semaine :
Avant la sortie, mercredi 18 décembre de Star Wars: L'Ascension de Skywalker, les chaines se donnent le mot pour nous faire réviser la saga Star Wars. Cette semaine, dimanche le non officiel n°9 (entre le 3 et le 4) et les chronologiquement 3 et 2... Et puis Visconti, Huston, Ford et Eastwood.
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de Luchino Visconti, dimanche 15 décembre, 20h55 Arte | |
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de Gareth Edwards , dimanche 15 décembre, 21h05, TF1 | |
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de Ron Howard, dimanche 15 décembre, 21h05, 6Ter | |
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de Woody Allen, lundi 16 décembre, 20h50, F5 | |
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de John Huston, lundi 16 décembre, 20h55, Arte | |
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de Georges Lucas, lundi 16 décembre, 21h15, TMC | |
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de Georges Lucas, lundi 16 décembre, 23h45, TMC | |
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de John Ford, mercredi 18 décembre, 13h35 Arte | |
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de Clint Eastwood, jeudi 19 décembre, 23h55, Chérie25 |
Jean-Luc Lacuve, le 15 décembre 2019
Précédentes newsletters : 1er septembre , 29 septembre , 6 octobre , 3 novembre , 17 novembre , 1er décembre.