 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
Abonnez-vous à La newsletter du Ciné-club de Caen
sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 -3 aventures de Brooke au Ciné-club le jeudi 6 février et mise en ligne de la conférence sur le Joker présentée au Ciné-club le 9 janvier.
2 - Les sorties en salle
3 - A la télévision cette semaine
1 -3 aventures de Brooke au Ciné-club le jeudi 6 février à 20h15 et mise en ligne de la conférence sur le Joker présentée au Ciné-club le 9 janvier :
Wuhan, où ont été filmés Mystery (Lou Ye, 2012) et Le lac aux oies sauvages (Diao Yinan, 2019), est coupée du monde pour cause de coronavirus. Pour les villes et les provinces de Chine, mieux vaut donc pour l'instant voyager ici ou, mieux venir au Ciné-club le jeudi 6 février pour compléter par un regard féminin notre panorama du cinéma chinois.
Conférence du 9 janvier
par Jean-Benoit Massif :
- diaporama commenté, présenté avant la séance (en pdf)
- diaporama commenté, présenté après la séance (en pdf)
- diaporama commenté, présenté avant la séance (en pdf)
- diaporama commenté, présenté après la séance (en pdf)
2 - Les sorties en salle
- J'ai perdu mon corps
. Adapté du livre Happy Hand, de Guillaume Laurant. Le projet va rapidement se révéler une (longue) course d’obstacles. Tout d’abord le sujet lui-même fait peur (l’histoire d’une main tranchée). Ensuite, le film qui navigue entre le thriller et la comédie en passant par une histoire d’amour crée un mélange des genres qui lui confère une audace qui peut dérouter certains. Pour couronner le tout, à l’inverse des films d’animation pour adultes qui ont souvent comme contexte la guerre (Valse avec Bachir, Persépolis) ce film s’ancre dans le quotidien et l’intime, ce que rarement un film d’animation occidental n’avait fait jusque-là. D’abord interloqué par la capacité du texte à incarner ce membre esseulé, puis fasciné par cette conscience en quelque sorte séparée, Jérémy Clapin réussit à transmettre l'émotion liée à un désir de complétude. Il transmet cette expérience de la séparation, du rapport à la mémoire intime qui vient de l’enfance.
- Merveilles à Montfermeil
. Difficile d'aimer un film qui se veut burlesque et qui n'est que très rarement drôle tant la plupart des personnages se comportent comme des illuminés, écarquillant les yeux et laissant trainer la voix ou l'enflant excessivement. La portée politique est néanmoins intéressante : se défaire de l'habit religieux du fric que constitue du costume trois pièces cravate de la start-up nation pour instituer les journées de la djellaba, du kilt, du short ou du kimono ; constituer une école de langue où l'on apprend le tamoul, l'arabe, le soninké et le cajun, végétaliser le toit. L'éloge de la vacance par rapport au travail aliénant trouve sa consécration dans la fête en plein air le soir de la fête de la brioche.
- Les enfants du temps . Après Your name (2016), une romance un peu trop sucrée.
- Les siffleurs . Élégant film noir à l'esthétique un peu distanciée, abstraite, pour mettre en valeur l’idée d’artifice et de rôle joué par chacun des personnages. Mais récit non dépourvu d'un désenchantement sur l'état actuel de la Roumanie.
- Cunningham . Le documentaire se concentre sur les 30 premières années de sa carrière de chorégraphe, entre 1942 et 1972
- Douze mille . Une histoire d'amour solaire avec la danse chorégraphiée par Jean-Claude Gallotta sur une musique de Rodolphe Burger. Tel un Ulysse moderne, Frank part pour gagner les douze mille euros qui forme son contrat d'amour avec Maroussia. Pus il tarde à réunir cette somme, plus il est éloigné de Maroussia-Pénélope, moins ils peuvent faire l’amour.
- 1917 . Sam Mendes s'est inspiré des récits de son grand-père, Alfred H. Mendes, première classe pendant la Première Guerre mondiale et lui rend hommage en petit fils, maitre des moyens de la mise en scène du cinéma. La thématique du film de guerre, et spécialement celle attachée au premier conflit armé mondial, s'en trouve ainsi bouleversé. Le thème de la transmission est en effet moins propice au réquisitoire qu'à l'héroïsation. La boucherie de la guerre est ainsi gentiment évacuée pour permettre aux plans-séquences de se déployer dans un exercice de style qui transforme la réalité historique en parc d'attraction.
3 - A la télévision cette semaine :
|
de Otto Preminger, dimanche 26 janvier, 20h55, Arte | |
Joker |
0 |
de Simon West, dimanche 26 janvier, 23h10, NRJ12 |
|
de Stanley Donen, lundi 27 janvier, 13h40, Arte | |
|
de Michel Hazanavicius, mardi 28 janvier, 21h15 C8 | |
Un air de famille |
|
de Cédric Klapish, mercredi 29 janvier, 20h55, Arte |
The party |
? |
de Sally Potter, mercredi 29 janvier, 22h45, Arte |
|
de Yorgos Lanthimos, mercredi 29 janvier, 0h45, Arte | |
|
de Terence Malick, jeudi 30 janvier, 13h35, Arte | |
|
de Michael Apted, vendredi 31 janvier, 13h35, Arte |
Jean-Luc Lacuve, le 26 janvier 2020
Précédentes newsletters : 1er décembre , 15 décembre , 29 décembre , 12 janvier
