Frank se fait chasser d'une casse automobile où il travaille clandestinement. Dans sa région, c'est la zone, pas de travail. Bien que très attaché à sa vie avec Maroussia, Frank doit partir trouver du travail ailleurs, loin de chez lui. Douze mille euros : c'est la somme dont ils conviennent tous les deux, la somme qu'il devra gagner avant de revenir. Mais Frank va-t-il revenir fidèle ? Au moins fidèle à lui-même ? Va-t-il seulement revenir…
Une histoire d'amour solaire avec la danse chorégraphiée par Jean-Claude Gallotta sur une musique de Rodolphe Burger. Tel un Ulysse moderne, Frank part pour gagner les douze mille euros qui forme son contrat d'amour avec Maroussia. Pus il tarde à réunir cette somme, plus il est éloigné de Maroussia-Pénélope, moins ils peuvent faire l’amour. Son embauche ne marchant pas, ce devrait déjà être le temps du retour pour lui, mais il va employer ce temps à trouver d’autres sources de revenus pour réparer l’image qu’il a de lui.
Douze mille est une histoire d’amour mais aussi d’amour-propre. C’est une histoire d’amour en milieu hostile. Le libéralisme vient chercher les hommes jusque dans leurs draps, pour les emmener à la guerre. Est-ce que la disgrâce de ne pas avoir de travail et de place dans le monde va tuer leur couple ? Au fil de son odyssée, Frank rencontre d’autres femmes. Des femmes qui savent dominer leur désir. Une à une, elles vont le protéger de lui-même et le mener contre toute attente sur le chemin de son entrée dans le monde, et de son retour vers Maroussia. Frank reste fidèle grâce à elles, presque par inadvertance.