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Abonnez-vous à La newsletter du Ciné-club de Caen
sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - Chut...! , en compagnie du réalisateur, Philippe Worms, au Ciné-club le jeudi 12 mars.
2- Quel film au ciné-club pour avril ? Votre réponse rapide attendue.
3 - Les sorties en salle
4 - A la télévision cette semaine
5 - Peinture : Compte rendu de la 2e conférence du cycle "Où l'art a-t-il lieu ?" à l'ESAM de Caen : Le salon au XIXe siècle et les arts incohérents.
6 - Peinture-littérature : Voyage en Italie avec le narrateur proustien.

1 - Jeudi 12 mars à 20h00 au Café des Images, salle coupole : Chut...! (Alain Guillon et Philippe Worms, 2019, 1h48)
19h00 : Possibilité de se retrouver au restaurant du Café des Images, avec le réalisateur Philippe Worms, et autour d'une tarte salée (8 euros la tarte et bières à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.
20h00-20h10 : brève présentation du cinéaste Philippe Worms
20h10-22h00 : Chut...! (Alain Guillon et Philippe Worms, 2019, 1h48)
22h00-22h30 : Débat.
22h30 : Pot au restaurant du Café des Images

Montreuil, Seine-Saint-Denis. Dans une société où tout est marchand, où le temps est compté, il existe un lieu de gratuité et de rencontre où l’on combat les inégalités et la violence sociale, la bibliothèque de mon quartier. Sans bruit, joyeusement, il se fabrique ici quelque chose d’important, d’invisible au regard pressé ou comptable : l’élaboration d’un nouveau contrat social.
Il y a deux ans Frederick Wiseman avait proposé son auscultation de la bibliothèque centrale de New York dans Ex Libris : The New York Public Library... sans vraiment convaincre tant les réunions des équipes dirigeantes prenaient le pas sur les activités éducatives. Nous pourrons ainsi comparer la structure des deux films avant de lancer le débat avec Philippe Worms, le réalisateur, qui nous fait l'amitié de sa présence, sur ce qu'est une bibliothèque aujourd'hui.
2 - Ciné-club du mois d'avril : A l'occasion du Festival Play It Again 2020 : les films d'hier dans les salles d'aujourd'hui; Le Café des images nous propose de choisir entre Pluie noire de Shôhei Imamura, Tom foot de Bo Widerberg et Quand passent les cigognes de Mikhail Kalatozov. Merci de me faire retour pour mardi matin.
3 - Les sorties en salle
. Le livre de Scholastique Mukasonga est une fiction inspirée de son adolescence où les personnages d'un internat de jeunes filles en 1973 réalisent en huis clos ce que le génocide de 1994 réalisera à la dimension de tout un pays. La trajectoire sensible du roman est hélas rendue caricaturale par l'illustration cinématographique d'Atiq Rahimi.
. Ce premier long-métrage d'Annabelle Attanasio, réalisatrice américaine de 25 ans, déploie le parcours d'une héroïne qui finit par trouver une porte de sortie dans un monde dominé par des valeurs de virilité qui font peu de cas de la responsabilité, de la force et de la continuité des sentiments.
. La vision d'un Singapour mercantile et sans solidarité est annoncée dès la scène d’ouverture : deux élèves doivent hisser le drapeau national. Loin de se dresser flottant fièrement au vent, le drapeau de Singapour pend, trempé et sans vie. L’effet de la pluie enfermant le personnage principal est renforcé par l'emploi de l'écran large. La pluie est le seul environnement sonore du film. Une musique l’aurait rendu trop sentimental.
. La volonté d'Eastwood de montrer que l'Etat et le journalisme peuvent broyer un individu est amoindrie par le fait que les deux représentants de ces "oppresseurs" : l'agent du FBI Tom Shaw et la journaliste Kathy Scruggs sont des vilains, dévalorisés dès le départ. Le premier a commis une faute professionnelle (il a échangé le nom d'un suspect pour une faveur sexuelle) qui le conduit à charger coûte que coûte le malheureux Richard Jewell pour transformer en vérité ce qui n'était que piste possible. La seconde est une mauvaise journaliste. Elle ne sait pas écrire et confie cette tache à un acolyte. C'est en revanche une redoutable enquiquineuse habituée à ce que rien ne résiste à son charme agressif. La règle hitchcockienne qui veut qu'un film soit réussi si les méchants le sont n'est ainsi pas respectée.
Ala Eddine Slim réalise un vrai film naturaliste, c'est à dire qu'après l'observation des milieux sociaux très différents du soldat puis de la femme bourgeoise, le film est emporté par les pulsions profondes d'un renouveau en accord avec la nature qui prend la forme d'un enfant à naitre et d'un bateau pour l'au-delà des mers.
. On avait tout à craindre d'un film de procès démonstratif où un individu se dresse seul pour défendre une communauté face à un conglomérat industriel ayant noyauté tous les circuits de l'État : Révélations (Michael Mann, 1999) et Erin Brockovich, seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) n'étant pas les meilleurs films de leur auteur. Dark Waters est heureusement un film de procès au pluriel car ici nulle victoire n'est définitive ni réconfortante...
4 - A la télévision cette semaine :
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de George Roy Hill, dimanche 1er mars, 20h55, Arte | |
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de Morten Tyldum, dimanche 1er mars, 21h05, F4 | |
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de Claude Sautet, lundi 2 mars, 20h50, F5 | |
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de Henri-Georges Clouzot, lundi 2 mars, 20h55, Arte | |
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de Jack Clayton, lundi 2 mars, 22h50, Arte | |
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de Catherine Corsini, mercredi 4 mars, 20h55, Arte | |
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de John Ford, mercredi 4 mars, 13h35, Arte | |
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de Thomas Lilti, jeudi 5 mars, 21h05, F3 | |
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de Benoît Jacquot, vendredi 6 mars, 13h35, Arte |
5 - Compte rendu de la 2e conférence du cycle "Où l'art a-t-il lieu ?" à l'ESAM de Caen : Le salon au XIXe siècle et les arts incohérents
La conférence s'est déroulée en trois temps : I - Prologue : Loin des salons ; II - Le salon aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle ; III - Les arts incohérents : une avant-garde de la dérision
Elle s'est conclue sur quelques monochromes en forme de plaisanteries d'Alphonse Allais pour son 'Album primo-Avrilesque', précurseurs du Carré blanc sur fond blanc (Malevitch), des Noirs de Pierre Soulages ou des bleus Klein. C'est la farce qui domine ici dans ces années de la belle époque à la différence de l'art du XXème siècle.
Ici résumé complet de cette conférence : "Le salon au XIXe siècle et les arts incohérents . Rendez-vous, jeudi 5 mars, 18h30 pour la troisième conférence : Duchamp, le surréalisme et l'exposition.
6 - Parcours croisé Littérature et peinture : Proust et Venise par Annick Polin.
Samedi 21 mars à 16h00 : Hôtel Littéraire Le Swann, 11-15 rue de Constantinople, Paris 8e : Conférence d’Annick Polin – Parcours croisé Littérature et peinture : Proust et Venise, « Voyage en Italie avec le narrateur proustien ». S'inscrire.
Jean-Luc Lacuve, le 1er mars 2020
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