Durant le confinement et le déconfinement, du 25 mars au 18 mai, je vous proposais un mail (presque) quotidien pour voir ensemble un film programmé à la télévision. Les rendez-vous de la saison 2, celle de l'automne, reprennent selon les mêmes modalités.

Je vous propose de nous retrouver ce soir, dimanche 27 décembre à 21h05, sur TF1SF autour The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2013). A la même heure, C8 propose La grande illusion (Jean Renoir, 1937); TF1 Ready player on (Steven Spielberg, 2018) et Arte Chouans ! (Philippe de Broca, 1988).

The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2013)
La grande illusion (Jean Renoir, 1938)

La miniature, l'élégance, le parfum, les références multiples, les cadrages, les couleurs, Wes Anderson propose ici tout un bric à brac pour tenir à distance la mort et la violence qui rôdent à la fin de 1932 dans un garnd hotel des montagnes de la république de Zubrowka. Le rêve des personnages est d'échapper à l'agressivité, à l'enfermement, à la famille en y répondant par la fantaisie, l'évasion, la famille d'adoption et une certaine grandeur ou grandiloquence. Mais la vie, même aventureuse, est toujours teintée de craintes, de bassesses et de violence. Ne cessant de faire preuve de mouvements pour échapper à la mort et la solitude, celles-ci rejoignent M. Gustave et Zéro. Celui-ci, fidèle au passé, trouve in extremis un écrivain pour le transmettre. Le passé, dont l'auteur n'est qu'un relais, survivra dans le livre que lit silencieusement la jeune fille de notre époque.

Bons westerns à tous.

Jean-Luc

 

Séances précédentes :

Octobre : dimanche 18 : Chantons sous la pluie (Stanley Donen, 1952) ; La mariée était en noir (François Truffaut, 1967) ; mercredi 21 : Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012) ; lundi 26 : L'homme qui aimait les femmes (François Truffaut, 1977) ; jeudi 29 : Terreur à l'opéra (Dario Argento, 1987).

Novembre : dimanche 1er : Dead zone (David Cronenberg, 1983) ; lundi 2 : Le vent se lève (Ken Loach, 2006); mardi 3 , Cowboys & envahisseurs (Jon Favreau 2011) ; mercredi 4 : Ava (Léa Mysius, 2017) ; jeudi 5 : Le prestige (Christopher Nolan, 2006) et The house that Jack built (Lars von Trier, 2018) ; dimanche 8 : Rio Lobo (1970) ; lundi 9 : Transit (2018) ; mercredi 11 : La prière (Cédric Kahn, 2017), jeudi 12 : L'arnacoeur (Pascal Chaumeil, 2010); vendredi 13 : Une valse dans les allées (Thomas Stuber, 2018), lundi 16 : Cold War (Pawel Pawlikowski, 2018); jeudi 19 Hors de prix (Pierre Salvadori, 2006), Inglorious Basterds (Quentin Tarantino, 2006); vendredi 20 : Au revoir l'été (Kōji Fukada, 2013); samedi 21 : Hill of Freedom (Hong Sang-soo, 2014); dimanche 22 : L'échange (Clint Eastwood, 2008) ; lundi 23 : Kaili Blues (Bi Gan, 2015) ; mercredi 25 L'histoire d'Adèle H. (François Truffaut, 1975) ; jeudi 26 : Gone girl (David Fincher, 2014) ; dimanche 29 : Skyfall (Sam Mendes, 2012) ; lundi 30 : 120 battements par minute (Robin Campillo, 2017).

Décembre : mercredi 2 : Petite fille (Sébastien Lifshitz, 2020), vendredi 4 : Mank (David Fincher, 2020); lundi 7 : Chinatown (Roman Polanski, 1974); mercredi 9 : Lost in translation (Sofia Coppola, 2003); lundi 14 : Madame Bovary (Claude Chabrol, 1991), mercredi 16 : The constant gardener (Fernando Meirelles, 2005), vendredi 18 : Grease (Randal Kleiser, 1978), Dimanche 20 : West side story (Robert Wise, 1961); lundi 21 : L'homme qui n'a pas d'étoile (King Vidor, 1955), jeudi 24 : El Dorado (Howard Hawks, 1967)

A bientôt.

Amitiés.

Jean-Luc Lacuve.

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