![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Aristocrate, philosophe et inventeur,
conservateur de progrès, le comte Savinien de Kerfadec n'a pas
oublié cette nuit dramatique où son épouse tant aimée
est morte en mettant au monde son fils Aurèle, alors qu'il recueillait
lui-même un bébé abandonné qu'il baptisa Céline.
Il adopta par la suite un second garçon, Tarquin. Ses enfants sont
élevés avec les principes qui sont les siens : ouverture
d'esprit et tolérance. En grandissant, Aurèle et Tarquin
s'opposent. Rivaux auprès de la belle Céline, ils se brouillent
lors des événements de 1793, quand la Terreur s'abat sur
la France.
Dans la campagne bretonne et vendéenne, les révolutionnaires - les Bleus - affrontent les représentants de l'Ancien Régime, la Monarchie et l'Église, soutenus par une partie de la paysannerie: les Chouans, Céline et Tarquin ont l'âme républicaine, mais Tarquin s'engage complètement dans ce combat. Il est nommé Commissaire du Peuple. De retour d'Amérique, Aurèle rejoint les Blancs. Avec l'intransigeant baron de Tiffauges et la belle marquise Olympe de Saint-Gildas, il prend la tête des insurgés. Savinien de Kerfadec se tient à l'écart du conflit
La guerre civile fait rage. Aux atrocités de l'un des camps, répond la répression de l'autre. La rivalité qui oppose Tarquin et Aurèle pour Céline se poursuit à distance. Mais face à la folie sanguinaire de Tarquin, Céline se rapproche d'Aurèle. Ecuré par la barbarie, le comte prend parti : il arbore le Sacré-Coeur à croix rouge des Chouans. Sombre et solitaire, Tarquin salue comme une délivrance la mort que lui donne Céline. Aidé de son fils, Savinien entreprend de libérer sa fille de la forteresse où elle est emprisonnée. Le comte y laisse la vie, mais grâce à l'une de ses inventions, Aurèle et Céline s'envoleront par-dessus les fortifications.