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1 - Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares au Ciné-club, le lundi 18 mars à 20h10 au Café des Images, salle à fleurs.

2 - Retour sur le festival Territoires en crise de Saint Lô.

3 - Les sorties en salle

4 - A la télévision cette semaine

5 - Le Kino-Caen ; ça tourne !

 

1 - Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares au Ciné-club le lundi 18 mars à 20h10 au Café des Images, dans la salle à fleurs !

19h00 : Le ciné-club ayant lieu un lundi, le restaurant du Café des Images sera fermé. On se retrouve donc, pour ceux qui le souhaitent, au Café des arts, en face du cinéma.

20h10-20h20 : brève présentation de la situation historique par Dragos Ioan, né en Roumanie, qui connait bien la situation intellectuelle et l'histoire du pays

20h20-22h20 : Projection de Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares de Radu Jude (2h00)

22h20- 23h00 : Débat avec Dragos Ioan

23h00 : Pot offert par le Café des Images autour duquel continuer la discussion pour ceux qui n'ont pas à se lever trop tôt le lendemain.

En 1941, l’armée roumaine a massacré 20 000 Juifs à Odessa. De nos jours, une jeune metteuse en scène veut retranscrire cet épisode douloureux, par une reconstitution militaire, dans le cadre d’un évènement public. La mise en scène sera-t-elle possible ?

Le film est très apprécié de la critique et notamment de France-Culture (voir ici les 20 premières minutes de La fabrique de l'histoire) :

"Le principe de construction du film est très habile et très intéressant sur le plan de l'esthétique : il propose une mise en abyme entre théâtre, cinéma, images d'archives et musée (il se déroule dans le musée national militaire, le lieu de mémoire de la culture la plus nationaliste qui soit en Roumanie). C'est un film qui parle du poids du passé dans le présent et surtout de l'occultation du passé. Mais au delà de cette question historique cruciale, il parle plus généralement de la crise actuelle en Roumanie (et partout) autour de la question de la vérité : il évoque les enjeux corrosifs de l'idée de vérité relative. C'est en effet ce que le chargé de mission de la municipalité, qui distribue les subventions, ne cesse d'exiger de la metteuse en scène : "Puisque la municipalité vous subventionne, alors vous devez relativiser le passé". Radu Jude montre à quel point ces enjeux font le lit du nationalisme et du négationnisme". Caroline Douki.

Dragos Ioan interviendra pour rendre intelligible le contexte historique de 1941 à la frontière de la Roumanie et l'attitude de certains personnages du film... que nous discuterons ensuite avec lui au cours du débat.

Depuis la chute du communisme, les cinéastes roumains travaillent avec une belle énergie le champ de bataille qu'est le travail sur l'histoire dans leur pays dont le régime politique refuse encore d'affronter l'antisémitisme qui le traverse. Dans cette grande œuvre de cinéma qu'est Peu m'importe si l'histoire..., on trouvera de quoi s'en effrayer ou en rire tellement Radu Jude et son alter ego dans le film, la jeune Mariana Marin, jouent de tous les dispositifs pour accoucher de la vérité.

2 - Festival Territoires en crise

Le ciné-club de Caen s'associe au Festival Territoires en crise coordonné par l'équipe de L'écume des films pour des projections au Cinemoviking de Saint-Lô, tous les ans en mars.

Cette année, je présentais Notre pain quotidien (King Vidor, 1934) dans une magnifique copie restaurée par Lobster. C'est l'un des six films sur la crise de 1929 et la grande dépression filmés aux USA entre 1932 et 1934.

Un débat très animé s'en est suivi sur les "solutions" proposées par le très américain King Vidor pour sortir de la crise et celles que l'on peut voir dans le cinéma contemporain. Les qualités plastiques du film, qui n'ont rien à envier à l'école soviétique d'alors, ont été unanimement appréciées.

Diaporama présenté : Notre pain quotidien et la grande dépression au cinéma

3 - Les sorties en salle

Marie Stuart, reine d'Ecosse
Santiago, Italia
Les témoins de Landsdorf
Ma vie avec John F. Donovan
Les étendues imaginaires

 

4 - A la télévision cette semaine :

de John Ford, dimanche 17 mars, 20h50, Arte
de Joel Coen dimanche 17 mars, 21h00, F4
de Arnaud Desplechin, dimanche 17 mars, 22h35, F2
de John Boorman, lundi 18 mars, 13h30, Arte
d'Agnès Varda, lundi 18 mars, 20h55, Arte
de Woody Allen, lundi 18 mars, 23h55, Chérie25
d'Agnès Varda, lundi 18 mars, 0h35, Arte
Sur quel pied danser
de P. Calori et K Testut, mardi 19 mars, 0h20, F3
Un crime dans la tête
de Jonathan Demne, mardi 19 mars, 20h55,FÔ
de Ron Howard, mardi 19 mars, 21h00, F4
de Nabil Ayouch, mercredi 20 mars, 20h55, Arte
de Dieudo Hamadi, mercredi 20 mars, 22h40, Arte
de David Fincher, jeudi 21 mars, 21h00, TMC
de Paul Verhoven, jeudi 21 mars, 21h00, Chérie25
de Elia Kazan,vendredi 22 mars, 13h35, Arte

 

5 - Le Kino Caen

C'est la huitième édition du Kino Caen ce dimanche et toute cette semaine. Le Kino caen est dorénavant couplé avec la Fête du court-métrage. Caen est l’une des 35 villes ambassadrices de cet événement national visant à exposer "la magie du court-métrage au plus grand nombre. Ce week-end, l’événement principal du Kino-Caen était le tournage participatif. Toute la semaine des programmes pourront être vus au Cargö, au Café des Images, à l’université et aux Rives de l’Orne.

programme complet

Vous les rencontrez au Café des Images ou au Lux sans peut-être savoir qu'ils réalisent des courts-métrages. Ci-après, filmographies de Thomas Aufort, Pierre Gauchard, Florent Zelmire :

Filmographie de Thomas Aufort
Filmographie de Pierre Gauchard
Filmographie de Florent Zelmire

Jean-Luc Lacuve, le dimanche 17 mars 2019

Précédentes newsletters : 6 janvier , 20 janvier , 3 février , 17 février , 3 mars

 

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