(1890-1976)
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histoire du cinéma : expressionnisme |
"Ce que je veux : grâce à l'image vivante, avec ses moyens techniques quasiment illimités, créer un Art, un Art nouveau peut-être, trouver des possibilités artistiques nouvelles et, au bout du compte, donner avec mes films une forme esthétique aux problèmes supérieurs de l'humanité" Fritz Lang, in Filmkünstler, Wir über uns selbst, Berlin, 1928.
Issu d'une veille famille bourgoise, Fritz Lang né le 5 décembre 1890 à Vienne se destine à la peinture tout en étudiant l'architecture, profession de son père, sur l'ordre de celui-ci.
Après une fugue qui, à l'en croire le mène jusqu'en extrême orient, il rentre en Europe, découvre le cinéma à Bruges (1909) et s'installe à Paris d'où la guerre le force à partir (1914). Blessé sur le front italien, il termine la guerre dans un hopital viennois, et écrit ses premiers scénarios à l'usage de Joe May qui ne s'y intéresse guère, puis d'Otto Rippert (1919, La peste à Florence) : il s'agit de films d'aventures historiques et exotiques, parfois publiés en même temps en feuilleton par Lang. Parallèlement, il fait ses début de réalisateur sous la férule d'Erich Pommer. Son premier film important sera les Araignées, dont, malgré le succès, deux épisodes seulement (sur quatre prévus) seront tournés. En 1922, le succès des Trois lumières lui permet d'assurer son indépendance artistique.
La même année, pendant le tournage de Mabuse le joueur, il perd accidentellement l'œil droit. Il écrit ses films en collaboration avec Thea von Harbou, sa seconde épouse (la première s'est suicidée dans des conditions mystérieuses) jusqu'en 1934. Bien qu'il eût refusé explicitement de tourner Caligari, on le tient pour un maître de l'expressionnisme ; le succès de ses films impressionne les nazis, qui, sensibles au "germanisme" affiché des Nibelungen songent à lui comme à un dictateur du cinéma allemand. Pourtant, la série des Mabuse et M le Maudit, à travers leur ambiguïté, dénoncent le nouveau pouvoir. Convoqué par Goebbels en 1933, Lang s'entend proposer une collaboration flatteuse alors même que son dernier film Le Testament du docteur Mabuse venait d'être interdit. Le soir même, il prend le train pour Paris. Thea von Harbou, dont il était effectivement séparé depuis quelques temps, rejoint, elle, le parti nazi.
En France, Lang dirige un film, Liliom (1934), et gagne Hollywood. Ses premiers projets n'aboutissent pas. Sous contrat avec la MGM, il reste quelques temps sans travailler avant de tourner Furie, qui l'impose en Amérique. Les années suivantes, il travaille pour différents studios (notamment la Fox). Conformément aux pratiques américaines, il ne cosigne pas les scénarios, ne coproduit que rarement les films, n'a pas droit au montage final. Mais, dans la pratique, il travaille au scénario et s'arrange le plus souvent pour rendre impossibles des coupes trop mutilantes. Il rencontre néanmoins des difficultés malgré la réussite de Furie (1936) et de J'ai le droit de vivre (1937). Au cours des années 40 et 50, il réalise des œuvres majeures, sous estimées aux USA mais que les critiques de la Nouvelle vague française porteront au sommet.
Après un succès surprise, Règlement de comptes en 1953, dont il n'a pas su profiter, les films suivant n'apportent à Lang que des déceptions. Des scènes de Moonfleet ont été coupées, une fin artificielle ajoutée. Il va désormais de producteur en producteur, s'estimant trahi le plus souvent. Il essaie de se trouver des justifications : maladresse de ses agents, ostracisme politique. Même s'il y a une part de vérité, le fait est qu'il ne correspond plus aux attentes du cinéma des studios. Pendant prés d'un an, il travaille à un projet personnel, Dark spring, sans trouver de star ni de producteur. Il commence à chercher des possibilités ailleurs. Il correspond, voit des gens, relance ses agents, cherche du travail sur la côte Est, et pour la première fois en Allemagne. Bertram Eli Frielob un playboy, héritier d'une fortune de Chicago lui propose alors de produire La cinquième victime d'après The bloody spur, premier roman de Charles Einstein, publié en 1953. il y décrit à la fois le fonctionnement d'un empire de presse et la cavale d'un criminel ouvertement inspiré de William George Heirens, étudiant de l'université de Chicago, arrêté après trois meurtres en 1946, alors qu'il avait 18 ans.
Son individualisme apprend à ruser avec la machine hollywoodienne : arrivé toujours le premier sur le plateau, il règle les éclairages avant les techniciens et multiplie les croquis de mise en place. Ses derniers films américains témoignent d'une maîtrise croissante. En 1956, Lang reçoit des propositions allemandes et il rentre en Europe. Il dirige en Inde une coproduction inspirée d'un de ses scénarios de jeunesse écrit pour Joe May en 1921 avec sa femme Thea von Harbou et se bat avec les studios de la Bavaria comme il s'était battu contre ceux d'Hollywood pour maintenir ses conceptions. En 1960, il tourne son dernier film en Allemagne : une suite de Mabuse. (1)
Pour Lang, l'homme, comme habité du péché originel, doit toujours réprimer ses envies de meurtres. La démocratie devrait s'opposer aux pulsions bestiales, toujours renaissantes de l'homme, et plus encore de la foule. Mais les hommes politiques n'ont pas souvent le courage de faire de la démocratie ce rempart solide contre la sauvagerie. Le scénario langien fonctionne comme une succession de pièges qui s'enchaînent les uns aux autres.
Lang est, de tous les grands cinéastes, celui chez qui l'érotisme joue, d'une manière à la fois permanente et secrète, le rôle le plus capital. Dans House by the river, l'élan érotique qui pousse Stephen Byrne vers la servante est un élan morbide et de frustration presque immédiatement retourné en meurtre. Durant les deux premières phases de cet érotisme -phase d'imagination (Stephen regardant la fenêtre allumée au premier étage puis écoutant la descente des eaux dans la gouttière), phase de contemplation et de distance (Stephen regardant Emily descendre l'escalier) s'accumulent des forces qui exploseront ensuite en éclairs de violence dévastatrice et cataclysmique. Rancho Notorious commence par un viol suivi d'un meurtre. (2)
Les thèmes narratifs des films de Lang, simples dans leur abstraction viennent pour l'essentiel du roman feuilleton (d'aventure, sentimental à l'eau de rose, exotique et policier à sensation), plus lointainement de mythes, de légendes redécouverts et renouvelés par le romantisme et l'époque symboliste, auxquels Lang ajoutera les coupures de faits divers, et les comics. Dans sa période allemande, le Mal s'y oppose au Bien qui triomphe après une lutte absolue, où la noblesse des sentiments, conservateurs, finit par l'emporter sur toutes les bassesses, où le sacrifice mène à la rédemption et où les hommes finissent par entrer dans le bon ordre des choses.(3)
Lang américain devient le plus grand cinéaste des apparences, des fausses images (d'où l'évolution des Mabuse). Pour Lang, on dirait qu'il n'y a plus de vérité, mais seulement des apparences. Tout est apparence et ce nouvel état transforme le système du jugement plus qu'il ne le supprime. En effet l'apparence est ce qui se trahit soi-même ; les grands moments chez Lang sont ceux où un personnage se trahit. Les apparences se trahissent, non pas parce qu'elles feraient place à une vérité plus profonde, mais simplement parce qu'elles se révèlent elles mêmes comme non vraies : le personnage fait une gaffe, il connaît le prénom de la victime (L'invraisemblable vérité), ou bien l'allemand (Les bourreaux meurent aussi). Dans ces conditions, il reste possible de faire surgir de nouvelles apparences sous le rapport desquelles les premières seront jugeables et jugées. Les résistant par exemple, susciteront les faux témoins qui feront condamner par la Gestapo le traître qui connaissait l'allemand. Le système du jugement subit donc une grande transformation, parce qu'il apsse dans les conditions qui déterminent les rapports dont les apparences dépendent : Lang invente un relativisme à la Protagoras, où le jugement exprime le point de vue le "meilleur", c'est à dire le rapport sous lequel les apparences ont une chance de se retourner au profit d'un individu ou d'une humanité de plus haute valeur (le jugement comme vengeance ou déplacement des apparences
Chez Lang, comme chez Brecht, le jugement ne peut s'exercer directement dans l'image, mais passe du côté du spectateur, auquel on donne les possibilités de juger l'image elle-même. Mais ce qui repose chez Brecht sur la réalité des contradictions repose au contraire chez Lang sur une relativité des apparences. La collaboration entre Lang et Brecht s'est faite dans Les bourreaux meurent aussi, mais fut très équivoque. Par exemple, au début du film la question est posée de savoir si les résistants ont le droit de compromettre leurs compatriotes, puisque les nazis prennent et tuent des otages innocents : la jeune fille supplie le résistant de se dénoncer, pour sauver son père pris comme otage. Mais un peu plus tard, et toujours pour sauver son père, elle accepte sans hésitation le sacrifice d'une marchande qui refuse de la dénoncer elle-même. Il y a là un processus proprement brechtien, où le spectateur est amené à prendre conscience d'un problème ou d'une contradiction, et à les résoudre à sa manière (distanciation). Ce qui revient à Lang, c'est un tout autre processus : la façon dont quelqu'un se trahit lui-même, mais de telle manière qu'on opposera à l'apparence d'autres apparences sous un rapport différent (non seulement le délateur qui se coupe par maladresse mais aussi le résistant qui s'est mis des traces de rouge à lèvres, cette fois trop parfaite, pour faire croire à une scène d'amour). Les deux processus peuvent se mélanger et concourir au même effet, ils sont très éloignés l'un de l'autre. (4)
Fritz Lang meurt le 2 août 1976 à Beverly Hills.
Fritz Lang au travail de Bernard Eisenschitz. Editeur : Cahiers du cinéma (octobre 2011). Collection : Beaux livres. Relié : 272 pages au format 25 x 29, 380 illustrations couleur et noir et blanc. 60 €. | |
(1) Dictionnaire du cinéma sous la direction de Jean-Loup Passek. Larousse. | |
(2) Fritz lang, films/tetxtes/références, par Gorges Sturm, Presses Universitaires de Nancy, 1990 | |
(3) Dictionnaire du Cinéma de Jacques Lourcelles | |
(4) Gilles Deleuze, L'image temps. édition de minuit p180-181 |
FILMOGRAPHIE :
1919 | Le métis |
(Halbblut). Avec : Carl de Vogt (Axel van der Straaten),
Ressel Orla (le métis), Paul Morgan (Mestize). 1608 mètres.
Une métisse, qui n'a hérité que des vices de sa double origine, prostituée et toxico, qu'un homme épouse malgré la mise en garde de son ami : "On peut prendre une métisse pour maîtresse, jamais pour épouse". Elle a surpris ces mots, et pour se venger de cette humiliation, détruit les deux hommes : l'un se retrouve en prison, l'autre à l'asile des fous. |
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1919 | Le maître de l'amour |
(Der herr der liebe). Avec Carl de Vogt (Disescu) Gilda Langer (Yvette)
Erika Unruh, Max Narlinsky.
le noble hongrois Disescu est fiancé à Yvette. une jolie servante est amoureuse de lui et croit qu'Yvette l'a ensorcelé grâce à un parfum. Disescu tombe amoureux de la fille du seigneur du château voisin qui a dansé pour lui. Rentré au château, il traite Yvette avec distance, trouve la servante, qui entre temps s'est emparée du parfum, dans sa chambre et, parce qu'il est un peu éméché, la ressemblance de la servante avec la fille de la propriété voisine le trompe et il devient son amant. Le lendemain matin, Yvette découvre l'infidélité de son amant et chasse la servante du. Pour se vanger, elle trompe Disescu avec un marchand ambulant juif que le châtelain jette dans la cave où il mourraitr de faim si Gilda ne réussissait à le faire évader. Excédé, le châtelain tue sa fiancée, puis se suicide. Le seigneur du château comparaît devant Dieu et s'accuse : "Dieu est le maître de l'amour". |
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1919 | Les araignées, Le lac d'or |
(Die Spinnen, der goldene see). Avec : Carl de Vogt
(Kay Hoog), Lil Dagover (La prêtresse Naela). 1951 m.
Le richissime Kay Hoog, yatchman de San Francisco, apprend, grâce à une bouteille à la mer, l'existence d'une cité Inca où se trouve un fabuleux trésor. Au très huppé Standard Club de San Francisco, il annonce qu'il part à sa recherche et refuse l'aide de la belle et intrigante Lio Sha. La nuit, des inconnus dérobent le plan de la cité. Kay Hoog comprend très vite qu'une lutte impitoyable s'est engagée avec une mystérieuse organisation, les " Araignées", qui a délégué Lio Sha pour s'emparer du trésor. Dans les ruines du temple, Kay Hoog sauve la vie de la princesse Inca Naela; celle-ci en échange le cache. Lio Sha qui est arrivée, tombe entre les mains des Incas qui doivent la sacrifier au Soleil. Kay Hoog la sauve à son tour. Les hommes de l'organisation interviennent, tuent les sauvages et se ruent sur les richesses de la cité avant de s'entretuer. Kay Hoog et Naela s'échappent. Par vengeance, Lio Sha tue Naela. Kay Hoog la trouve quelques heures plus tard, une araignée sur la poitrine. |
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1919 | Harakiri |
Avec : Lil Dagover (O-Take-San),Meinhard Maur (Olaf
Anderson), Georg John (Karan). 1h30.
O-Take-Kan, jeune Japonaise, refuse de devenir geisha du temple, et son père, à qui le bonze reproche ses contacts trop fréquents avec l'Europe, est forcé à se faire Hara-Kiri. O-Take-San noue par la suite une liaison avec un marin danois, Anderson, mais ce dernier regagne son pays, abandonnant O-Take-San avec un enfant. Elle l'élève seule et repousse les avances du prince Matahari, espérant le retour d'Anderson... |
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1920 | Les araignées, Le vaisseau au diamant |
(Die spinnen, das brillantenschiff). Avec : Carl de Vogt (Kay Hoog),
Ressel Orla (Lio-Sha). 2219 m
A la recherche d'un diamant qui doit leur permettre de dominer l'Asie, les Araignées dévalisent une banque. Kay Hoog, qui cherche maintenant désespérement à se vanger des Araignées, se lance à leur poursuite dans un "chinatown" souterrain, s'embarque à bord de leur navire et apprend que John Terry, un riche londonien, est en possession d'un plan révélant la cachette du diamant. Il ne peut malheureusement empêcher l'enlèvement d'Ellen, la fille de Terry. C'est après une escale aux îles Malouines qu'il retrouve le brillant, tandis que Lio Sha et les siens périssent dans un cratère maléfique. Kay Hoog libère la jeune Ellen et restitue le diamant à John Terry. |
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1920 | L'image vagabonde |
(Das wandernde bild). Avec : Mia May (Irmgard Vanderheit),
Hans Marr (Georg Vanderheit), Rudolf Klein-Rogge (son frère).
1h10.
Enceinte de l'écrivain Georg Vanderheit, Irmgard espère se marier très vite. Mais Georg est fondamentalement contre l'institution du mariage. Désespérée, elle va donc épouser John, son frère jumeau. |
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1921 | Les trois lumières |
(Der müde tod). Avec Bernhard Goetzke (La Mort), Lil
Dagover (l'héroïne dans tous les épisodes), Walter
Janssen. 2311 m ; 76 mn.
Aux abords d'une petite ville, la mort, sous les apparences d'un étranger à la silhouette longiligne et au visage grave et triste, monte dans une diligence où se trouve déjà un couple d'amoureux. Bientôt le jeune homme meurt. La jeune fille supplie la mort de lui rendre son bien-aimé. La Mort lui montre alors trois lumières dont chacune représente une vie. Si elle peut en sauver une le jeune homme lui sera rendu.... |
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1921 | Coeurs en lutte |
(Vier um die Frau). Avec : Ludwig Hartau (Harry Yquem),
Carola Toelle (Florence), Hermann Böttcher (le père). 1h25.
Harry Yquem, spéculateur boursier, achète pour sa femme Florence un bijou d'une grande valeur dans les bas-fonds de la ville. Par hasard, Yquem aperçoit un homme, Werner Krafft, avec qui sa femme avait eut une liaison dans le passé.... |
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1922 | Le docteur Mabuse |
(Dr Mabuse, der Spieler). Avec : Rudolf Klein-Rogge
(Dr Mabuse), Aud Egede Nissen (Cara Carozza), Alfred Abel (comte Told),
Gertrude Welckler (comtesse Dusy Told) (I 3496 m, II :2560 m).
I- Mabuse, le joueur (Der Gosse Spieler- Ein Bild der Zeit/Le grand joueur - un tableau du temps). L'Allemagne au début des années 20, en proie à l'inflation, à l'affairisme et aux complots occultes. Un traité de commerce secret entre les Pays-Bas et la Suisse est volé dans un train, provoquant l'effondrement des valeurs boursières. L'auteur de ce vol audacieux est un psychanalyste, le docteur Mabuse, spéculateur, faux-monnayeur, expert en déguisement et chef d'un gang... II - Mabuse, le démon du crime (Inferno, ein spiel von menschen unserer zeit / Inferno, une pièce sur les hommes de ce temps) ZEIT). Accablé par la disparition de sa femme, qu'il ignore être prisonnière du diabolique docteur Mabuse, le comte Told, qui se trouve de surcroît discrédité auprès de ses amis, sombre dans la dépression. Le procureur von Wenk lui conseille de recourir aux services d'un psychanalyste, qui n'est autre que Mabuse, bien décidé à tirer parti de la situation... |
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1924 | Die Nibelungen |
(Die Nibelungen). Avec : Margarete Schön (Kriemhild),
Hanna Ralph (Brunhild), Paul Richter (Siegfried), Gertrud Arnold (La
reine Ute), Theodor Loos (le roi Gunther) . 2h20 et 2h24.
Partie 1 : la mort de Siegfried (Siegfried tod). Siegfried, fils unique du roi Siegmund, quitte son pays pour la Cour des Burgondes à Worms. En chemin, il tue le dragon Lindwurm dont le sang, dans lequel il se baigne, lui confère une quasi invulnérabilité, mais une feuille reste collée à son épaule... Partie 2 : la vengeance de Kriemhilde (Kriemhilds Rache). Poussée par le désir de vengeance, Kriemhild quitte Worms et épouse Etzel, le roi des Huns... |
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1927 | Metropolis |
Avec : Brigitte Helm (Maria et le robot), Alfred Abel
(Joh Fredersen), Gustav Fröhlich (Freder). 1h57.
Joh Fredersen règne en despote sur Métropolis, la cité de l'avenir. La ville est divisée en deux : en haut, la ville des maîtres, comme une pyramide gigantesque ; dans les profondeurs, la ville des travailleurs, eclaves aux maisons informes. Un jour, aux portes du jardin éternel ou Freder, le fils de Fredersen, coule des jours heureux en compagnie de ses riches amis, apparait Maria, entourée d'une troupe d'enfants misérables. Elle leur désigne leurs "frères", ces jeunes oisifs. On la chasse. En tentant de la rejoindre, Freder découvre la ville du bas et son aservissement... |
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1928 | Les espions |
(Spione). Avec : Rudolf Klein-Rogge (Haghi/Nemo), Gerda Maurus (Sonja
Baranikowa), Willy Fritsch (Donald Tremaine). 1h30.
Les efforts pour découvrir le chef du réseau international d'espionnage qui donnent tant de soucis à l'Etat n'ont mené jusqu'à présent qu'à la perte de quelques-uns des meilleurs agents. On met sur l'affaire le n°326, Donald Tremaine, le détective le plus compétent. Le chef du réseau d'espionnage, Haghi, aux yeux de tout le monde un banquier couronné de succès quoiqu'infirme, envoie Sonja, sa meilleure collaboratrice, sur les talons de Tremaine. Quand Tremaine et Sonja se rencontrent, c'est le coup de foudre... |
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1929 | La femme sur la lune |
(Die Frau im Mond). Avec : Gerda Maurus (L'Etudiante en Astrologie,
Friede Velten), Willy Fritsch (Wolf Helius)
Wolf Helius veut construire une fusée pour se rendre sur l'astre mort, et cherche des commanditaires. Friede Velten et son fiancé, l'ingénieur Hans Windegger, sont intéressés par le projet. Un groupement financier qui contrôle le marché de l'or accepte de financer l'expédition. Lorsque tout est prêt, les astronautes sont désignés : Helius, Turner, Frieda Venten et Mansfeldt. Un jeune garçon les accompagnera comme aide. Le départ de la fusée a lieu sans incident et, au bout d'un voyage mouvementé, les explorateurs arrivent sur le sol lunaire.... |
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1931 | M le maudit |
(M Eine stadt sucht einen mörder). Avec : Peter Lorre (Hans Beckert),
Gustaf Gründgens (Schraenker). 1h46.
La petite Elsie Beckmann est abordée dans la rue par un petit homme souriant qui, tout en sifflotant un air de Peer Gynt, lui achète un ballon à un marchand ambulant aveugle... Un peu plus tard, la presse annonce que le maniaque assassin d'enfants vient de faire une nouvelle victime. Le commissaire Lohmann fait procéder à de nombreuses rafles qui n'aboutissent qu'à désorganiser la pègre... |
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1933 | Le testament du docteur Mabuse |
(Das testament des Dr. Mabuse). Avec : Rudolf Klein-Rogge (Mabuse),
Otto Wernicke (Lohmann), Gustav Diessl (Thomas Kent). 2h02.
Mabuse, devenu fou, est interne dans un hôpital psychiatrique. Par l'intermédiaire de Baum, directeur de l'asile qu'il tient sous son pouvoir hypnotique, Mabuse parvient à créer un gang activiste : une organisation de malfaiteurs qui commettent de nombreux crimes. Le commissaire Karl Lehmann, bon vivant et personnage fort sympathique, réussira après divers événements à vaincre le réseau grâce à l'aide d'un jeune couple. Après bien des péripéties, Mabuse meurt. Le docteur Baum arrêté deviendra fou à son tour et sera enfermé. |
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1933 | Le testament du docteur Mabuse |
Version française supervisée par René Sti. Avec Rudolf Klein-Rogge (Mabuse), Jim Gérald (Le commissaire Lohmann), Maurice Maillot (Thomas Kent), Thomy Bourdelle (le professeur Baum), Karl Meixner (Hofmeister), Monique Rolland (Lilli), Ginette Gaubert (Anna), René Ferté (Hardy), Raymond Cordy (Koretsky), Daniel Mendaille (Bredow). 1h35. |
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1934 | Liliom |
Avec : Charles Boyer (Liliom Zadowski), Florelle (Mme. Muskat), Madeleine
Ozeray (Julie), Pierre Alcover (Alfred). 1h58.
Liliom exerce ses talents de bateleur dans les fêtes foraines parisiennes. Il tombe amoureux de Julie et, parce qu'il n'a plus d'argent pour subvenir à ses besoins, commet un hold-up qui tourne mal. Liliom, plutôt que de se rendre à la justice, se suicide. Il devra alors accomplir une bonne action... frapper sans faire mal. |
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1936 | Furie |
(Fury). Avec : Spencer Tracy (Joe Wilson), Sylvia Sidney
(Katherine Grant), Walter Abel (le district attorney). 1h34.
Joe Wilson, un ouvrier, et Katherine, sa fiancée, voudraient se marier mais ils n'ont pas assez d'argent pour cela. Ils doivent se séparer car Katherine a trouvé un travail plus rémunérateur dans une ville de l'Ouest, Capitol City. Un an plus tard, Joe qui a réussi à monter avec ses deux frères une station-service très prospère, s'en va retrouver Katherine en voiture. Durant le trajet, il est arrêté et interrogé par le shérif de la petite ville de Strand. On le soupçonne d'être l'un des auteurs du kidnapping d'une jeune fille.... |
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1937 | J'ai le droit de vivre |
(You only live once). Avec : Avec : Sylvia Sidney (Joan Graham), Henry
Fonda (Eddie Taylor). 1h26.
À sa sortie de prison, Eddie Taylor épouse l'élue de son cœur, Joan. Mais le bonheur du jeune couple est de courte durée. Le premier soir de leur lune de miel, ils doivent quitter la maison qu'ils avaient louée, le propriétaire ayant appris qu'Eddie sortait de prison. Chauffeur de camion, Eddie perd bientôt son emploi... |
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1938 | You and me |
Avec : Sylvia Sidney (Helen Dennis), George Raft (Joe Dennis), Barton
MacLane (Mickey Bain), Harry Carey (Jerome Morris).
1h30.
Au sortir de prison, Joe Dennis, gangster repenti, est engagé dans un grand magasin dont le directeur recrute une partie de son personnel chez les anciens détenus afin daider à leur réinsertion professionnelle et morale. Joe épouse une vendeuse, Helen Roberts, qui par peur de le décevoir lui cache quelle est elle-même libérée sur parole... |
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1940 | Le retour de Frank James |
Avec : Henry Fonda (Frank James),
Gene Tierney (Eleanor Stone), Jackie Cooper (Clem),
John Carradine (Bob Ford). 1h32.
Jadis la famille James fut victime d'une expropriation arbitraire de la part de la Compagnie de chemin de fer de l'État du Missouri. Leur mère étant morte de chagrin, ses deux fils : Jesse et Frank décidèrent de la venger et devinrent des hors-la-loi. Le temps passe; aujourd'hui Frank et Jesse vivent retirés dans leur ferme respective sous des noms d'emprunt... |
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1941 | Les pionniers de la Western Union |
(Western Union). Avec : Robert Young (Richard Blake), Randolph Scott
(Vance Shaw), Dean Jagger (Edward Creighton). 1h35.
Edward Creighton, ingénieur de la compagnie télégraphique Western Union, est chargé de diriger les travaux d'installation d'une ligne à travers les territoires de l'Ouest, vers la Californie. Aidé de sa soeur, Sue, il recrute du personnel dans une bourgade du Far-West. Mais la région est dangereuse et infestée d'indiens sioux ; c'est pourquoi la compagnie propose des salaires très élevés afin d'attirer des candidats... |
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1941 | Chasse à l'homme |
(Man Hunt). Avec : Walter Pidgeon (Thorndike), Joan Benett (Jenny),
George Sanders (Major nazi Quive Smith). 1h45.
Au cours de l'été 1939, le capitaine Thorndyke est surpris dans les environs du nid d'aigle de Berchtesgaden, alors qu'il met en joue Hitler avec son fusil de précision. Sportif, anglais et grand chasseur, il voulait simplement voir si un tel affût était possible. Capturé par les SS et soumis à la question, on lui propose de le relâcher à condition qu'il signe un document attestant que son geste répondait à un ordre du gouvernement britannique. Il refuse.... |
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1943 | Les bourreaux meurent aussi |
(Hangman also die). Avec : Brian Donlevy (Dr Frantisek Svoboda), Walter
Brennan (Pr. Novotny), Anna Lee (Mascha Novotny). 2h11.
Dans Prague occupée par les Nazis. Le 27 mai 1942, le Reich Protektor Heydrich vient d'édicter de nouvelles mesures de terreur à Prague quand il est assassiné par le Docteur Svoboda, membre d'un réseau de résistance tchèque dirigé par Dedic. Menacé par l'alarme donnée et le couvre-feu, le Docteur Svoboda finit par se réfugier chez la famille du professeur Novotny, un ancien révolutionnaire dont la fille, Mascha, l'a déjà aidé dans sa fuite. |
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1944 | Le ministère de la peur |
(Ministry of fear). Avec : Ray
Milland (Stephen Neale), Marjorie Reynolds (Carla Hilfe), Carl Esmond
(Willi Hilfe). 1h32.
En Angleterre, durant la guerre, Stephen Neale quitte la prison de Lembridge où il vient de purger deux ans de prison pour crime d'euthanasie. A la suite d'une méprise, il gagne, dans une kermesse, un gâteau qui lui est dérobé peu après par un faux aveugle... |
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1944 | La femme au portrait |
(The woman in the window). Avec : Edward G. Robinson (Professeur Wanley),
Joan Bennett (Alice Face). 1h39.
Le professeur Richard Wanley partage sa vie entre ses cours de l'université, où il occupe une chaire de criminologie, et son club où il retrouve quotidiennement ses amis. Un soir, à la sortie de son club, Wanley contemple le portrait d'une jeune femme merveilleuse exposé dans une vitrine. Le professeur se retourne soudain : la femme qui servit de modèle se trouve devant lui et lui propose de venir boire une coupe de champagne chez elle... |
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1945 | La rue rouge |
(Scarlet Street). Avec : Edward G. Robinson (Christopher
Cross), Joan Bennett ("Lazy Legs"), Dan Duryea (Johnny). 1h42.
Caissier d'âge mûr, marié à une femme acariâtre, Christopher Cross est un peintre amateur talentueux. Il s'éprend un jour de Kitty, une fille de murs faciles. Avec la complicité de Johnny, son amant de cur, Kitty persuade Christopher de l'installer dans un appartement somptueux où il pourra peindre son portrait... |
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1946 | Cape et poignard |
(Cloak and Dagger). Avec : Gary Cooper (Alvah Jasper), Lili Palmer
(Gina), Robert Alda (Pinkie), Vladimir Sokoloff (Polda). 1h45.
Professeur de physique dans une université américaine, Alvah Jesper est contacté par les services secrets ("cloak and dagger"). Les nazis travaillent sur la bombe atomique, mais où en sont-ils exactement ? L'issue de la guerre en dépend. Il faut voir sur place.. |
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1948 | Le secret derrière la porte |
(Secret Beyond the Door). Avec : Joan Bennett (Celia Lamphere), Michael
Redgrave (Mark), Anne Revere (Caroline). 1h39.
Celia Barrett rencontre à Mexico Mark Lamphere, qu'elle épouse bientôt. Le soir même de leur mariage, il la quitte brusquement et part pour New York. Celia se rend à Lavender Falls, demeure familiale de Mark, où elle fait la connaissance de sa soeur, Caroline, de sa secrétaire, Miss Robey, et de son jeune fils, David, dont elle ignorait l'existence... |
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1950 | Guérrillas |
(American guerrilla in the Philippines).
Avec : Tyrone Power (Chuck Palmer), Micheline Presle (Jeanne Martinez). 1h45.
La guerre dans le Pacifique, au printemps 1942. Une vedette lance-torpilles américaine, qui préparait la route au général MacArthur, est coulée par laviation japonaise. Les naufragés parviennent à gagner la rive, et se réfugient dans une île, où ils sont recueillis et soignés par un groupe de Philippins, hostiles à lenvahisseur nippon... |
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1950 | House by the river |
Avec : Louis Hayward (Stephen Byrne), Lee Bowman (John
Byrne) Jane Wyatt (Marjorie Byrne). 1h28.
La fin de l'ère victorienne. Stephen Byrne, romancier raté et aigri vit dans une villa de style rococo proche d'un fleuve marécageux. Un soir, en l'absence de sa femme Marjorie, il tente de violer leur servante Emily, et comme elle se débat, il l'étrangle. Son frère John arrive sur ces entrefaites et tente de convaincre Stephen de se rendre à la police. Mais c'est Stephen qui persuade au contraire John de l'aider à jeter à la rivière le corps de la jeune femme enfermé dans un sac de jute... |
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1952 | L'ange des maudits |
(Rancho notorious). Avec : Marlene Dietrich (Altar Keane), Arthur Kennedy
(Vern Haskell), Mel Ferrer (Frenchy Fairmont). 1h29.
Pour venger le viol et le meurtre de sa fiancée, un cow-boy, Vern Haskell, traverse les États-Unis à la recherche de son assassin. Par diverses informations, il apprend que celui-ci se trouve dans un ranch tenu par une aventurière, Altar Keane. Ce ranch accueille et héberge les bandits en fuite. Pour y parvenir, Vern se fait arrêter et mettre en prison. Il y devient l'ami de Frenchy Fairmont, tireur prestigieux et amant d'Altar. |
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1952 | Le démon s'éveille la nuit |
(Clash by night). Avec : Barbara
Stanwyck (Mae Doyle), Paul Douglas (Jerry D'Amato), Robert Ryan (Earl
Pfeiffer). 1h45.
Déçue par les hommes et la vie citadine, Mae Doyle revient, après dix ans d'absence, chez elle, à Monterey, où l'on mène en apparence une existence tranquille, centrée sur la pêcherie. Elle fascine Peggy, fiancée de son jeune frère, qui voit en elle l'image de l'indépendance. Possesseur d'un chalutier, Jerry d'Amato, vieux garçon flanqué d'un père excentrique et d'un oncle filou, fait sa cour à la nouvelle venue... |
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1953 | La femme au gardenia |
(The Blue Gardenia). Avec : Anne Baxter (Norah), Richard
Conte (Casey), Ann Sothern (Crystal), Raymond Burr (Harry). 1h28.
Standardiste au central téléphonique de Los Angeles, Norah Larkin, à la suite d'une déception amoureuse, accepte l'invitation de Harry Prebble, un portraitiste qui collectionne les aventures galantes, et part le retrouver dans une boîte de nuit, le "Gardénia Bleu". Un peu plus tard, chez lui, Prebble tente d'abuser d'elle et Norah, un peu ivre, le frappe avec un tisonnier... |
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1953 | Réglement de comptes |
(The Big Heat). Avec : Glenn Ford (Sgt. Dave Bannion), Gloria Grahame
(Debby Marsh), Jocelyn Brando (Katie Bannion). 1h29.
Le policier Tom Duncan se suicide en laissant une lettre où il révèle la corruption de l'administration de la ville qui est sous la coupe du gangster Mike Lagana. Dave Bannion soupçonne qu'il y a une autre raison au suicide de son collègue quand Lucy Chapman, une entraîneuse, lui apprend qu'il était en parfaite santé et décidé à divorcer pour elle... Le lendemain, il reçoit l'ordre d'abandonner l'enquête, mais ne s'y résout pas : Lucy a été assassinée. Bannion défie Lagana et laccuse davoir tué Lucy... |
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1954 | Désirs humains |
(Human Desire). Avec : Glenn
Ford (Jeff Warren), Gloria Grahame (Vicki Buckley). 1h31.
Pour sauver son travail aux chemins de fer, Carl Buckley, homme d'âge mûr et de caractère emporté, demande à sa jeune femme Vicki d'intervenir auprès d'Owens, gros client de la compagnie qui fut autrefois amoureux d'elle. Elle réussit dans sa mission mais maintenant, Carl, taraudé par la jalousie, bat son épouse et l'oblige à écrire une lettre à Owens où elle lui fixe rendezvous dans un train. Là, Carl intervient, tue Owens devant Vicki, récupère la lettre et fait croire à un crime de voleur... |
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1955 | Les contrebandiers de Moonfleet |
(Moonfleet). Avec : Stewart Granger (Jeremy Fox), George Sanders (Lord
Ashwood), Joan Greenwood (Lady Ashwood). 1h27.
1757, en Angleterre. Le jeune John Mohume arrive à Moonfleet, un petit village de la côte, avec une lettre de recommandation pour un certain Jeremy Fox, que sa mère a connu autrefois. L'enfant conçoit une grande admiration pour Jeremy. Or celui-ci dirige une bande de contrebandiers.. |
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1956 | La cinquième victime |
(While the City Sleeps). Avec : Dana Andrews (Edward Mobley), Rhonda
Fleming (Dorothy Kyne). 1h40.
New York. Judith Felton, une jeune femme de 25 ans est agressée chez elle par un jeune livreur. Sur le mur au-dessus de son cadavre sont écrits au rouge à lèvres les mots : "Demandez à maman". Au "New York-Sentinel" on s'apprête pour l'édition du soir... |
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1956 | L'invraisemblable vérité |
(Beyond a Reasonable Doubt). Avec : Dana Andrews (Tom Garrett), Joan
Fontaine (Susan Spencer), Sidney Blackmer (Austin Spencer). 1h20.
Le célèbre romancier Tom Garrett est fiancé à Susan, la fille d'Austin Spencer, directeur d'un grand journal. Celui-ci est un adversaire acharné de la peine de mort. Avec la complicité de Garrett, Spencer monte un bluff destiné à détruire à tout jamais la crédibilité de la peine capitale : Garrett s'accusera d'un meurtre qu'il n'a pas commis ; Spencer, de son côté, gardera dans son coffre tous les éléments prouvant son innocence. Le but est de les produire au dernier moment pour sauver un innocent de la chaise électrique... |
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1959 | Le tigre du Bengale |
(Der Tiger von Eschnapur). Avec : Paul Hubschmid (Harald
Berger), Debra Paget (Seetha), Walter Reyer (Chandra). 1h37.
Un architecte, Henri Mercier, est appelé par le riche maharadjah d'Eschnapur, le tout-puissant Chandra, pour procéder à divers travaux. Pendant son voyage, le jeune homme s'éprend d'une danseuse sacrée, Seetha, et lui sauve la vie alors que son escorte est attaquée par un tigre dont la cruauté est légendaire. ll la revoit dansant parmi les prêtres, dans le temple. Le maharadjha étant également épris d'elle, une rivalité féroce ne va pas tarder à opposer les deux hommes. Cependant, un complot se noue au palais : le propre frère de Chandra. Ramighani, intrigue pour le renverser. Seetha servira d'appât à ses noirs desseins. Après diverses péripéties, Mercier réussit à quitter le palais avec sa bien-aimée et à gagner le désert. Mais rompus de fatigue, ils s'évanouissent dans les sables |
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1959 | Le tombeau Hindou |
(Das Indische Grabmal). Avec : Paul Hubschmid (Harald Berger), Debra
Paget (Seetha), Walter Reyer (Chandra). 1h41.
Une caravane recueille Mercier et Seetha qui ont fui Eschnapur et se sont perdus dans le désert. Ils se cachent dans la montagne mais sont bientôt rejoints par les hommes de Chandra. Mercier est mis aux fers et Seetha gardée à vue dans une prison dorée. Pendant ce temps, la soeur de Mercier et son mari, le docteur Rhode, sont arrivés à Eschnapur. .. |
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1960 | Le diabolique docteur Mabuse |
(Die Tausend Augen des Dr. Mabuse). Avec : Dawn Addams, Peter van Eyck,
Gert Froebe, Wolfgang Preiss. 1h43.
Une série de crimes étranges inquiète la police allemande : des meurtres sont commis à l'aide d'un fusil pneumatique dérobé un an auparavant à l'armée et lançant des aiguilles d'acier dans le cerveau. L'office criminel fédéral s'interroge : ces crimes ressemblent curieusement à ceux commis trente ans plus tôt par le fameux docteur Mabuse, mort dans un asile d'aliénés. Son dossier a d'ailleurs été dérobé il y a peu de temps... |