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sur demande à : jeanluc@cineclubdecaen.com
1 - Tout sur ma mère au Ciné-club, le jeudi 27 juin au Café des Images
2 - Retour sur le ciné-club du 18 juin avec Les nuits de La pleine lune
3 - Les sorties en salle
4 - Mon palmarès des films de Cannes 2019, actuellement en salle
5 - A la télévision cette semaine
6 - Gravité. Sur Billy Wilder, le livre événement d'Emmanuel Burdeau
1 - Tout sur ma mère au Ciné-club, ce jeudi 27 juin à 20h20 au Café des Images (C'est le ciné-club de juillet qui se trouve ainsi avancé)
19h30 : Possibilité de se retrouver autour d'une tarte salée au restaurant du Café des Images (8 euros la tarte et bières à partir de 3 euros). Merci de m'indiquer si vous voulez que je réserve pour vous.
20h20-20h30 : brève présentation des films de Pedro Almodovar.
20h30-22h15 : Projection de Tout sur ma mère (1999, 1h40)
22h15- 22h45 : Débat
22h45 : Pot offert par le Café des Images autour duquel continuer la discussion pour ceux qui n'ont pas à se lever trop tôt le lendemain.
Manuela perd son fils Esteban, de 18 ans, dans un accident. La grande obsession du garçon était de savoir qui était son père, ce qu'elle lui avait toujours caché. A sa mort, Manuela ressent le besoin de chercher le père. Dans ce but elle part pour Barcelone, où elle retrouvera son ancien amour, maintenant transformé en femme, connue comme Lola.
La mise en scène d'Almodovar va puiser dans les situations les plus dramatiques l'énergie vitale qui permet aux personnages de continuer leur vie. Il ne craint pas de creuser sous la surface des choses et des êtres pour y vérifier et exalter la puissance de vie de Manuela. Au-delà de la construction dramatique en poupées gigognes, il convoque aussi deux autres figures d'une réalité cachée sous une autre : Le palimpseste, l'uvre cachée sous une autre, et le flash-back, le temps caché sous un autre.
Par ces figures, qui sont moins celles du dévoilement que celles d'une réappropriation du passé, Almodovar réunit ce qui étaient séparés : les amours déchirés, les générations, les sexes, le réel et l'artifice.
Il s'agira pour ce ciné-club de confronter Tout sur ma mère, film fondateur de la grande période de Pedro Almodovar (1999, 2011), aux films sans doute un peu trop sages auxquels il se résigne aujourdhui. On vous attend pour en débattre.
2- Retour sur le Ciné-club du mardi 18 juin au Café des Images
Nous étions 27 (23 payants + 4 exonérés) pour la séance des Nuits de la pleine lune au Ciné-club le mardi 18 juin au Café des Images. Le débat a porté sur le jeu des acteurs l'indication de jeu "Plus Fernandel ! " donné à Fabrice Luchini (en vidéo ici, 2') et la passion par Rohmer du jeu et du phrasé de Pascale Ogier découverte au festival d'Avignon en 1980 pour Catherine de Heilbronn (video ici , 3')
Développement aussi sur Rohmer et la peinture. Et toujours fin de soirée conviviale autour du pot préparé par l'équipe du Café des Images (merci à eux).
3 - Les sorties en salle
4 - Mon palmarès des films de Cannes 2019, actuellement en salle
5 - A la télévision cette semaine :
de Mike Newell, dimanche 23 juin, 21h00, F4 | ||
de Maurice Pialat, dimanche 23 juin, 22h55, F2 | ||
de Raoul Peck, dimanche 23 juin, 23h00, Arte | ||
de Claude Chabrol, lundi 24 juin, 20h55, Arte | ||
On va tout péter |
de Lech Kowalski, lundi 24 juin, 22h55, Arte | |
de Henry Hathaway, mercredi 26 juin, 13h35, Arte | ||
de Agnès Varda, mercredi 26 juin, 20h55, Arte | ||
de Dino Risi , mercredi 26 juin, 2h35, Arte | ||
de Rithy Panh, jeudi 27 juin, 23h05, Arte | ||
Green boys |
de Ariane Doublet, jeudi 27 juin, 23h40, F3 |
6 - Gravité. Sur Billy Wilder : un oeil neuf sur le cinéma
Dans Gravité. Sur Billy Wilder, Emmanuel Burdeau chemine au travers des 27 films du cinéaste américain d'origine allemande mais surtout il donne à penser sur le cinéma. Peut-on mieux voir les films que la critique ne l'avait fait jusqu'alors avec la saisie des séquences que permet le DVD ? Comment éviter alors de se noyer sous les détails ? Peut-on réinventer une analyse à partir d'une notion, la gravité, dont le cinéaste lui-même n'a jamais parlé ?
Auteur de quelques-unes des comédies parmi les plus drôles de l’histoire, émule de Lubitsch, Pourquoi Wilder est-il devenu, par excellence, le cinéaste de la gravité ? Si la gravité est au centre de l'oeuvre, comment cela se traduit-il dans la mise en oeuvre du mouvement nécessaire au cinéma ? Peut-on aimer tout Wilder où le trouver tour à tour révolutionnaire dans son message politique (La scandaleuse de Berlin) ou inconsistant (Un, deux, trois) lorsqu'il décide de rire de tout avec tous ? En quoi son cinéma est-il moderne, c'est à dire non plus renfermée sur ses moyens propres mais s'appropriant les formes contemporaines de la télévisons, du journalisme ou de la technique dont La grande combine rend le mieux compte. Peut-on alors proposer une réévaluation des films, certains valant pour leur contenu politique d'autres pour leur forme et leur humour dévastateur ?
A toutes ces questions Emmanuel Burdeau propose nombre de réponses stimulantes que j'ai tenté de résumer dans la critique du livre. On les suit avec d'autant plus un plaisir que le livre est écrit d'une plume alerte. Un livre à conseiller pour la plage et s'offrir ainsi un œil neuf sur le cinéma de Billy Wilder. Œil neuf que l'on ne manquera alors pas de poser sur d'autres œuvres en ce bel été.
Jean-Luc Lacuve, le 23 juin 2019
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