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Pauvres millionnaires

1959

(Poveri milionari). Avec : Maurizio Arena (Romolo), Renato Salvatori (Salvatore), Lorella De Luca (Marisa), Alessandra Panaro (Annamaria), Memmo Carotenuto (Alvaro), Roberto Rey (Le psychiatre). 1h35.

Jeunes mariés, les couples d'amis formés par Annamaria et Romolo d'un côté, et par Marisa et Salvatore de l'autre, partent en voyage de noces pour Florence, mais une série d'incidents et de malentendus les ramène bien vite à leur point de départ : Rome. Là, ils décident d'emmenager dans leur appartement flambant neuf, mais se rendent comptent que les travaux n'y sont pas terminés. Enfin, Salvatore est victime d'un choc au crâne qui lui fait perdre la mémoire : il fait alors la rencontre d'Alice, une riche aristocrate qui lui confie immédiatement la direction de l'un de ses grands magasins, celui où Romolo travaille. De son côté, Marisa va tout entreprendre pour essayer de reconquérir son jeune époux...

Le triomphe public de Pauvres mais beaux en 1956 incite la Titanus à produire des suites, d’abord, dès, 1957 Belles mais pauvres puis en 1959 ce Pauvres millionnaires. La trilogie est constituée de films indépendants les uns des autres reliés seulement par un quintet d'acteurs dont les prénoms de personnages restent identiques Marisa Allasio (Giovanna), Maurizio Arena (Romolo), Renato Salvatori (Salvatore), Alessandra Panaro (Annamaria), Lorella de Luca (Marisa) ... sauf qu'ici Marisa Allasio ne répond plus présent. Qu'importe puisqu'il s'agit d'une comédie légère singeantle goût de la jeunesse pour un mode de vie très amécanisé. Il faudra attendre Une vie difficile (1961) pour que Risi se révèle le cinéaste pertinant et percutant des difficultés sociales de son pays.

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