Charles Chaplin |
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(1889-1977) |
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16 films (+ 64 c. m.) | ||
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histoire du cinéma :L'image situation |
1-Mise en scène
Auteur complet, Charles Spencer Chaplin a incarné le cinéma pour des millions d'hommes pendant plusieurs générations. Rusé, bon vivant et charitable (ses films sont peuplées de créatures fragiles : enfant, chien, ou femme en difficulté), Charlot se distingue très nettement de l'autre grand comique du muet : Buster Keaton, lunaire, ascétique et plus en accord avec la nature qu'avec le monde. Pour Gilles Deleuze, Chaplin incarne la forme dominante du comique : celle où une très petite différence dans l'action ou entre deux actions aboutit à deux situations très différentes et n'existe que pour faire valoir cette différence. Alors que seul, des grands burlesque, Buster Keaton se rapproche de la grande forme de l'image action, d'un accord total avec le monde et la nature.
L'apport de Chaplin au cinéma est immense quant à la cohérence dramatique et à la précision de la mise en scène. Deux qualités qu'il a mises au service d'un engagement politique profondément humaniste.
Selon son fils Sidney (2), c'est dans Charlot est content de lui , son second court-métrage que Chaplin aurait décidé de son déguisement. Au moment de l'habillage, il voulait un costume contrasté : petit chapeau et grandes chaussures, pantalon trop ample et veste trop étroite. Le costume a créé le personnage : le noeud papillon aux cols de chemises sales symbolisant moins l'apparence de respectabilité que l'exigence d'une certaine tenue, autant physique que morale, au cur de la misère.
Charlot, comme plus tard les personnages de Verdoux, du clown Calvero et du roi Shahdow, sont des anarchistes qui se moquent autant de la misère que des idéaux cherchant à la recouvrir sans la soigner. Mais, contrairement à Bunuel dont l'amoralisme sera plus total encore, Chaplin croit en l'homme. L'homme qui doit rester digne dans la misère et dépenser son énergie vitale à se libérer des contraintes tant que son courage est aussi inextinguible que sa soif de bonheur.
Pour lutter contre les temps modernes et leur machinisme outrancier, Charlot n'espère rien du communisme. Pris, par hasard, dans une manifestation politique, il se retrouve en prison. Son courage politique consiste à se glisser entre les rouages de la machine (scène du début dans l'usine) en espérant survivre assez longtemps à la bêtise humaine. Le message final des Temps modernes est loin d'être optimiste : le sourire que Charlot force la gamine à afficher sur son visage n'a rien de naturel et il leur faudra tout recommencer. Néanmoins l'espoir subsiste.
Sa vision du capitalisme va se faire de plus en plus acide. Dès La ruée vers l'or le rêve américain y est dénoncé comme un leurre (du moins avant la version autocensurée par Chaplin en 1942). Dans Les temps modernes la répression policière tue les innocents (le père de la gamine). Seul le crime permet à Monsieur Verdoux de survivre à la crise. Dans Un roi à New York, capitalisme et communisme sont renvoyés dos à dos et dans La Comtesse de Hong Kong celui qui aurait pu devenir ministre des affaires étrangère abandonne sa femme et ses enfants pour suivre la femme aimée.
La vitalité de l'homme au sein de systèmes politiques et sociaux corrupteurs s'incarne dans la précision de sa mise en scène. Dès Charlot chef de rayon, premier film fait pour la Mutuel dans le "Lone-Star-Studio", le film a pour vedettes une porte à tambour et un escalier mécanique. Contrairement aux courts-métrages de Max Sennett où le rire ne doit pas s'interrompre sous peine de perdre son spectateur, les parties comiques de Charlot fonctionnent comme des intermèdes au sein de son discours global. La course poursuite n'est pas exclue, ainsi la magnifique séquence de poursuite à travers la foire dans la deuxième séquence du Cirque, ni même le comique à répétition (dans Une vie de chien, la planche basse qui permet de passer d'un coté à l'autre de la palissade pour éviter le policeman). Ces intermèdes sont toujours extrêmement chorégraphiés et véhiculent l'idée que rien ne pourra arrêter le vagabond. Même s'il perd (le combat de boxe dans Les Lumières de la ville), il entame toujours un nouveau combat.
2 - Biographie
Charles Chaplin est né le 16 avril 1889 dans un faubourg du sud de Londres. Il vit une enfance difficile entre un père qu'il perd très tôt et une mère constamment minée par la maladie. Avec son jeune frère Sydney, le jeune Charles monte très jeune sur les planches du music-hall et interprète un grand nombre de pantomimes.
En 1907, il est engagé par Fred Karno, le directeur de la troupe ambulante la plus prestigieuse de Grande-Bretagne. Après avoir été, durant quatre années, la vedette de la troupe, au cours d'une tournée aux États-Unis en 1912, il est remarqué (selon la légende) par Mack Sennett et engagé par les studios Keystone.
Le 29 décembre 1913, Chaplin signe son premier contrat de cinéma : cent cinquante dollars par semaine pendant un an comme acteur de courts métrages burlesques dirigés soit par Mack Sennett, Henry Lehrman ou Mabel Normand, soit par Chaplin lui-même.
Le 2 janvier 1915, Chaplin, devenu vedette très populaire, signe son second contrat avec la compagnie Essanay : mille deux cent cinquante dollars par semaine pendant un an, comme acteur et réalisateur. L'année 1915 voit la naissance de 14 films écrits, conçus, réalisés et interprétés par Chaplin lui-même.
Aussi est-ce en grande vedette internationale qu'il signe le 26 février 1916 son troisième contrat pour la compagnie Mutual : dix mille dollars par semaine et une prime de cent vingt mille dollars à la signature pour douze films de deux bobines à réaliser en une année !
En septembre 1917, Chaplin signe son quatrième contrat : un million de dollars pour huit films dont il assurera lui-même le financement dans les dix-huit mois qui suivent. À 29 ans, Chaplin constitue sa propre maison de production et achète, à Hollywood, son studio de cinéma. Charlot s'évade et Charlot fait une cure reflètent l'extrême exigence de Chaplin dans l'agencement des gags.
Le printemps 1918. Chaplin réalise son premier film pour la compagnie First National, le célèbre Une vie de Chien. Il participe ensuite, aux côtés de Mary Pickford et Douglas Fairbanks, à une campagne de propagande en faveur du 3e emprunt pour la liberté afin d'aider à l'effort de guerre des États-Unis. Chaplin se marie pour la première fois en octobre 1918, avec une jeune fille de 15 ans, Mildred Harris.
Au printemps 1919, il est cofondateur avec Mary Pickford, Douglas Fairbanks et David W. Griffith des Artistes Associés (United Artists) : la première compagnie de production indépendante créée pour faire face à la concentration de la production et de la distribution. Chaplin divorce de Mildred Harris en novembre 1920, après la mort de son premier enfant survenue trois jours après sa naissance.
Avec L'opinion publique (1923), Chaplin réalise son premier film indépendant sous la bannière United Artists dans lequel il n'apparaît que dans un rôle épisodique très court.
Au printemps 1924, il épouse en secondes noces Lita Grey qui jouait l'ange dans Le Kid et qui était préalablement pressentie pour le rôle principal de La ruée vers l'or. En 1925 et 1926 naissent ses deux premiers fils, Charles Spencer et Sidney. Mais le mariage est de nouveau en échec : Lita Grey quitte Chaplin et l'attaque en justice... En août 1927, le divorce est prononcé en sa faveur : la jeune femme obtient 1 000 000 de dollars d'indemnité après avoir menacé de saisie le film que tourne à ce moment son ex-mari, Le Cirque. Chaplin épouse secrètement le 1er juin 1933, Paulette Goddard.
En février 1936 sort enfin Les temps modernes. C'est un triomphe immédiat. C'est aussi une date dans la carrière de Chaplin. Car si le film est muet dans sa plus grande partie, avec une bande sonore uniquement constituée de bruitage et de musique composée par le cinéaste lui-même, Chaplin fait entendre sa voix pour la première fois dans la séquence finale.
Au début de 1939, et malgré l'opinion défavorable de nombreuses personnalités politiques américaines, Chaplin décide de parodier Hitler lui-même dans son prochain film... Tourné fébrilement à partir de septembre 1939, alors que l'Europe s'enflamme, Le Dictateur sort en octobre 1940 aux États-Unis. L'Europe ne découvrira le film que cinq années plus tard... Le Dictateur prouve sans équivoque l'importance du choix politique pour Chaplin. Cette prise de position passionnée contre le fléau nazi, Chaplin va d'ailleurs l'appuyer en prenant la parole à plusieurs reprises dans des meetings en 1941 et 1942 pour demander l'ouverture d'un second front en Europe afin de venir en aide à l'URSS agressée par l'Allemagne. Ce qui le fera taxer de sympathisant communiste par certains fanatiques.
Après avoir divorcé à l'automne 1941 d'avec Paulette Goddard, il se remarie, pour la dernière fois, en juin 1943 avec Oona O'Neill, fille du célèbre dramaturge. De nouveau, le cinéaste traverse l'une des périodes les plus difficiles de son existence. Il est attaqué et perd un procès en reconnaissance de paternité intenté par Joan Barry.
Chaplin sort son film suivant en 1946, Monsieur Verdoux, une tragi-comédie sur le thème de Landru qui lui fut inspiré par une conversation d'un soir avec Orson Welles. Mais l'Amérique commence à bouder Chaplin. Le MacCarthysme sévit. Mis en cause par la Commission des Activités Anti-Américaines, Chaplin est de plus en plus inquiété par l'opinion publique, pris à partie par la presse, attaqué par les milieux politiques.
Il réalisera un dernier film aux États-Unis, Les
feux de la rampe, une amère méditation sur l'impossible
amour entre une jeune danseuse et un clown vieillissant. Puis, au cours d'une
tournée en Europe pour présenter son film aux grandes capitales,
il annonce son intention de ne pas rentrer aux États-Unis.
En janvier 1953, il achète le Manoir de Ban et se fixe en Suisse, à
Corsier-sur-Vevey. Honoré dans tous les pays (il reçoit la Légion
d'Honneur en France ; il est anobli par la Reine d'Angleterre ; il est lauréat
du Prix Nobel de la Paix en 1954). Il ne réalisera plus que deux films
(Un roi à New York et La
comtesse de Hong Kong ) bien qu'il ait toujours à l'esprit de nombreux
projets. Chaplin, écrit son autobiographie, parue en France sous le
titre "Histoire de ma vie", en 1964. A l'âge de 83 ans, recevra
l'hommage tardif des professionnels de Hollywood sous la forme d'un Oscar
spécial décerné pour l'ensemble de son uvre et
son apport dans l'art cinématographique.
Il est mort dans son sommeil, à Corsier-sur-Vevey, le 25 décembre 1977.
3- Bibliographie et documentaires :
4 - Filmographie :
1914 |
Série Keystone
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01 - K1 Pour gagner
sa vie (Making a Living) 340 mètres. |
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1915 |
Série Essanay
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36 - E1 Charlot débute
(His New Job) 630 mètres |
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1916 | 48 - E13 Charlot joue Carmen (Charlie Chaplin's
Burlesque on Carmen). 1 330 mètres. 49 - E14 Charlot cambrioleur (Police) 680 mètres |
Série Mutual
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50 - Charlot chef de
rayon (The Floorwalker) 270 mètres |
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1917 | 58- Charlot
policeman (Easy Street) 590 mètres 59 - Charlot fait une cure (The cure) 610 mètres 60 - Charlot voyage (The Immigrant) 590 mètres 61 - Charlot s'évade (The Adventurer). 610 mètres |
Série First national
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1918 | Une vie de chien |
(A Dog's Life). Avec : Charlie Chaplin (le vagabond), Edna Purviance (la chanteuse du bar), Sydney Chaplin (marchand ambulant). 0h30. Au bureau de placement, il y a là une foule de miséreux qui se battent pour trouver n'importe quel travail et Charlot est toujours le dernier au guichet. Dehors des chiens se disputent un os. Parmi eux, un minable et sympathique bâtard, Scraps, au secours duquel se porte Charlot comme s'il avait reconnu, en cet animal, son semblable. Le chien reconnaissant vole des chapelets de saucisses pour son nouveau maître qu'il suit partout.... |
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1918 | The Bond |
Avec : Charlie Chaplin (Charlie), Edna Purviance (La femme de Charlie), Albert Austin (L’ami), Sydney Chaplin (Le Kaiser), Henry Bergman (John Bull). 0h11. Film de propagande, tourné par Chaplin en faveur des bons de l'emprunt de guerre des Etats-Unis. Cette très courte bande fut diffusée à travers tout le pays sans droits de location, fin 1918 |
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1918 | Charlot soldat |
(Shoulder Arms). Avec : Charlie Chaplin (le soldat américain), Edna Purviance (la jeune française), Sydney Chaplin (le sergent/le Kaiser). 1040 mètres. Charlot est mobilisé et se trouve dans un camp d'entraînement de l'armée américaine. C'est un piètre soldat que les manuvres fatiguent beaucoup. Le soir, il se jette sur son lit de camp et s'endort profondément. |
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1919 | Une idylle aux champs |
(Sunnyside). Avec : Charlie Chaplin (l'ouvrier de ferme), Edna Purviance (la jolie villageoise), Tom Wilson (le patron). 920 mètres. Charlot est à la fois garçon de ferme et commis-épicier dans le petit village de Sunnyside. Son patron ne lui laisse guère le temps de flâner. Mais Charlot ne pense qu'à l'amour qu'il nourrit pour la jolie Edna, la fille d'une ferme voisine... |
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1919 | Une journée de plaisir |
(A Day's Pleasure). Avec : Charlie Chaplin (le chef de famille), Edna Purviance (la mère), Jackie Coogan (le petit garçon). 570 mètres. Charlot, madame et leurs deux enfants ont décidé de passer une journée de repos au bord de la mer. La vieille voiture est sans cesse prête à rendre l'âme et leur joue bien des tours, les flics sont désagréables. |
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1921 | The kid |
(The kid). Avec : Charlie Chaplin (le vagabond), Edna Purviance (la mère), Jackie Coogan (le gosse). 0h50. 1750 mètres.
Au sortir de l'hôpital, une fille mère délaissée par son amant et sans ressource, abandonne son bébé dans une voiture. Le véhicule est volé par deux gangsters qui découvrent le bébé et l'abandonnent dans une rue d'un quartier misérable. Charlot le vagabond qui cette fois dispose d'un petit logement sous les toits, le trouve et, après diverses tentatives infructueuses pour s'en débarrasser, l'emmène chez lui. |
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1921 | Charlot et le masque de fer |
(The Idle Class). Avec : Charlie Chaplin (le vagadond/le mari richissime), Edna Purviance (son épouse), Mack Swain (le père d'Edna/ un joueur de golf), Henry Bergman (le vagabond endormi/le policierdu bal costumé), Allan Garcia (un invité), John Rand (un joueur de Golf/ un invité), 630 mètres | |
1922 | Jour de paye |
(Pay Day) Avec : Charlie Chaplin (le salarié), Phyllis Allen (sa femme autoritaire), Mack Swain (le contremaître), Edna Purviance (la fille du contremaître). 650 mètres Manuvre dans un chantier de construction, Charlot, en retard au travail, offre une fleur de lys au chef de chantier pour s'excuser... Mais le contremaître est exigeant et Charlot redouble d'efforts pour rattraper le temps perdu. La venue sur le chantier de la fille du contremaître, la jolie Edna favorise la rêverie. |
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1923 | Le pélerin |
(The Pilgrim). Avec : Charlie Chaplin (détenu évadé), Edna Purviance (la fille), Kitty Bradbury (sa mère), Mack Swain (le bedeau). Évadé de Sing-Sing, Charlot a emprunté les habits d'un clergyman pour passer inaperçu. Il choisit un itinéraire au hasard sur la carte et se retrouve dans une petite ville du Far-West où, précisément, on attend le nouveau pasteur. |
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Série United Atrtists
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1923 | L'opinion publique |
(A woman of Paris). Avec : Edna Purviance (Marie Saint-Clair), Adolphe Menjou (Pierre Revel), Carl Miller (Jean Millet). 1h15. 2520 mètres. Un Village en France. Le soir où le peintre Jean Millet s'apprête à partir pour Paris avec sa fiancée, Marie Saint-Clair, qu'il a enlevée son père meurt. Marie attend Pierre à la gare pendant qu'il va prendre ses affaires encore ignorant du drame qui le frappe. Inquiète de ne pas le voir revenir, elle croit alors qu'il manque de courage... |
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1925 | La ruée vers l'or |
(The Gold Rush). Avec : Charlie Chaplin (le prospecteur), Mack Swain (Jim McKay), Tom Murray (Black Larsen), Georgia Hall (Georgia). 1h09. En 1898, au Klondyke, Charlie, chercheur d'or, pris dans une tempête de neige, échoue dans la cabane de Black Larsen, bandit recherché par la police. Il est sauvé par l'arrivée de Jim Mc Kay, un autre chercheur d'or. Ils doivent aussi tuer un ours pour ne pas mourir de faim. Ils se séparent pour tenter leur chance chacun de leur côté... |
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1928 | Le cirque |
(The circus). Avec : Charles Chaplin (le vagabond), Allan Garcia (le
directeur du cirque), Merna Kennedy (sa fille, l'écuyère). 1h10.
Poursuivi à travers une fête foraine par un policier qui l'a trouvé en possession d'un portefeuille volé qu'un pickpocket avait mis dans sa poche pour s'en débarrasser, charlot aboutit sur la piste d'un cirque. Il sabote sans le vouloir le numéro du prestidigitateur et fait un triomphe auprès du public qui croit assister à une attraction prévue dans le programme. Il est engagé comme clown et tombe amoureux de l'écuyère... |
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1931 | Les lumières de la ville |
(City Lights). Avec : Charlie Chaplin (le vagabond), Virginia Cherrill
(la jeune fille aveugle), Harry Myers (le millardaire alcoolique). 1h27.
Quelques personnalités attendent l'inauguration d'une statue. Au moment où on arrache la toile qui la recouvre, on aperçoit un petit vagabond transi endormi dans les bras de la femme de bronze : Charlot. Errant dans une rue élégante, Charlot tombe en arrêt devant une bouquetière ambulante. Il sacrifie sa dernière pièce de monnaie pour lui acheter une fleur, s'aperçoit qu'elle est aveugle et réalise qu'elle le prend pour un homme aisé. Dans la soirée, Charlot empêche un homme ivre-mort de se jeter à l'eau. Le suicidaire, qui est millionnaire, emmène son sauveur dans un night-club pour le remercier. Au petit matin, Charlot reconduit son nouvel ami chez lui et lui emprunte sa voiture pour ramener la fleuriste qu'il vient de croiser. Mais, revenant chez le millionnaire avec la voiture, il est chassé car celui-ci, à jeun, ne le reconnaît pas. Par la suite, il ne traitera Charlot en ami de toujours que lorsqu'il sera ivre. Cependant la bouquetière tombe malade pour payer ses soins Charlot devient balayeur et même boxeur. Une opération pourrait rendre la vue à la jeune fille; démuni, Charlot fait appel à son millionnaire, heureusement ivre. Au moment où il obtient la somme, des malfaiteurs attaquent le richard qui recouvre ses esprits à l'arrivée de la police. Comprenant ce qui l'attend, Charlot s'enfuit et va donner l'argent à la fleuriste, puis se laisse emmener par la police avec le sourire. Plusieurs mois après Charlot, sorti de prison, passe devant la boutique d'une fleuriste qui, voyant ce vagabond, sort pour lui donner une pièce. Elle lui prend la main et le reconnaît au toucher. A présent, elle voit clair. |
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1936 | Les temps modernes |
(Modern times). Avec : Charles Chaplin, Paulette Goddard, Henry Bergman,
Chester Conklin, Allan Garcia. 1h25.
Charlot est ouvrier d'usine. Rendu malade par les machines et l'automatisme, il abandonne son poste pour finir à l'hôpital. À sa guérison, il est renvoyé à la fois par l'usine et par la société. Il recueille une jeune fille dans la misère et vit d'expédients. Veilleur de nuit dans un grand magasin cambriolé, il est emprisonné. La jeune fille est embauchée comme danseuse dans un cabaret. Quand Charlot sort de prison, elle le fait engager comme serveur. La défaillance d'un chanteur lui vaut d'improviser un numéro, et c'est un triomphe. Mais les policiers découvrent la jeune fille qu'ils recherchaient pour vagabondage. Ils doivent à nouveau prendre la fuite... |
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1940 | Le dictateur |
(The great dictator). Avec : Charles Chaplin, Jack Oakie, Henry Daniell,
Paulette Goddard, Billy Gilbert, Grace Hayle. 3 870 mètres.
Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble comme un frère au dictateur de Tomania, Adenoïde Hynkel. Celui-ci a décidé l'extermination de la race juive. Au cours d'une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d'Hynkel. Par contre, Hannah, la jeune protégée du barbier et Jaeckel peuvent se réfugier dans un pays voisin, l'Austerlich. Schultz et le barbier parviennent à s'évader. Pendant leur internement, Hynkel a reçu en grandes pompes Napaloni, le dictateur de Bactérie qui s'apprête à envahir l'Austerlich. Hynkel sera plus rapide que son allié, et Schultz et le barbier arrivent en Austerlich en même temps que les troupes de Tomania. Alors qu'Hynkel, pris pour le barbier, est arrêté, le barbier, pris pour Hynkel, est prié de prononcer un discours célébrant la victoire tomanienne. À la stupéfaction générale, le petit juif lance un vibrant appel à la paix et à la fraternité mondiale. |
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1947 | Monsieur verdoux |
(Monsieur Verdoux). Avec : Charles Chaplin, Mady Correll, Martha Raye,
Marilyn Nash, Isobel Elsom, Allison Roddan. 2h02. 3 710 mètres.
Employé de banque modèle, Henri Verdoux est licencié, victime de la crise, avec une femme infirme et un enfant à charge. Comme il a acquis une expérience certaine, il se lance dans la spéculation boursière : pour obtenir l'argent nécessaire, il épouse, parfois simultanément, des dames un peu mûres, mais point très futées dont il se débarrasse discrètement.... |
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1952 | Les feux de la rampe |
(Limelight). Avec : Charles Chaplin, Claire Bloom, Sydney Chaplin,
Nigel Bruce, Norman Lloyd, Buster Keaton. 2h25. 4 210 mètres.
L'été 1914 à Londres. Ancien comique du music-hall, oublié, désargenté et vieillissant, Calvero noie sa désillusion dans l'alcool. Un soir, en rentrant chez lui, il sauve du suicide la jeune Terry, une danseuse qu'une paralysie d'origine psychique a réduite au désespoir. Patiemment, le vieil artiste redonne confiance à la jeune fille et lui réapprend à marcher. |
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Films anglais
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1957 | Un roi à new York |
(A king in New York). Avec : Charles Chaplin (Le roi Shahdow), Dawn
Addams (Ann Kay), Michael Chaplin (Ruppert). 1h45. 3 290 mètres.
Le roi Shahdow, monarque détrôné, arrive à New York, ayant réussi à sauver sa tête et les fonds de la trésorerie royale. Il apprend le lendemain que son premier ministre s'est fait la malle en emportant l'argent. Le roi est complètement ruiné.Sa voisine à l'hôtel, Ann Kay, publicitaire l'invite à un dîner au cours duquel le roi est trahi par un "judas" dans le mur, derrière lequel une caméra de télévision enregistre clandestinement le dîner et les pitreries royales... |
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1966 | La comtesse de Hong-Kong |
(A Countess from Hong Kong). Avec : avec Sophia Loren, Marlon Brando,
Sydney Chaplin, Tippi Hedren, Patrick Cargill, Margaret Rutherford.
3 670 mètres.
Au cours d'une escale à Hong Kong, le milliardaire et diplomate américain Ogden Mears passe la soirée dans une boîte de nuit. Le lendemain, en pleine mer, il découvre cachée dans le placard de sa cabine, la ravissante Natacha, une taxi-girl avec laquelle il avait dansé la veille au soir... |