(1930-2010)
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57 films (dont 3 M.M.) | ||
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histoire du cinéma : Cinéma mental |
Né en 1930, critique aux Cahiers du cinéma, Claude Chabrol est l'auteur de 57 films de cinéma (dont trois sont des participations à des films collectifs et trois des moyens métrages) et de 22 films pour la télévision. Initiateur de la Nouvelle Vague en 1958 (avec Le beau Serge et Les cousins) il a construit en cinq décennies une des oeuvres les plus complètes du cinéma français obliquant vers un cinéma mental à la fin des années 60 puis vers l'expressionnisme au milieu des années 90.
Sa politesse de toujours vouloir faire rire des sujets les plus sérieux, sa modestie, qui n'a d'égale que celle de John Ford ou d'Alfred Hitchcock, ont longtemps contribué à la sous-estimation de son oeuvre. Ses multiples adaptations littéraires pour la télévision prouvent son attachement à la grande culture. Pourtant ses téléfilms, adaptations des plus grands auteurs (Goethe, Strindberg, James, Poe, Maupassant) sont terriblement académiques (contrairement à ceux d'Hitchcock). C'est ainsi exclusivement dans ses mises en scène de cinéma qu'il se révèle l'un des plus grands cinéastes.
1- Une mise en scène qui magnifie des coupables qui se croient innocents
Bien qu'ayant certainement plus qu'aucun autre participé au lancement de la nouvelle vague, Claude Chabrol s'en éloigne esthétiquement assez profondément. Si l'on définit la nouvelle vague sous le signe d'une double composition entre cinéma des corps et cinéma du cerveau, alors Claude Chabrol penche très nettement du coté du fonctionnement mental. Non pas comme scientifique ou psychanalyste mais comme observateur inlassable de la vie la plus intime, de l'expérience la plus privée.
Caustique ou goguenard dans l'observation et le rendu volontiers féroce de la bourgeoisie provinciale, Chabrol n'est pas un cinéaste noir ou désespéré comme Duvivier ou Clouzot. Son expressionnisme vise davantage à la vision balzacienne, quasi-fantastique de la réalité. Il se traduit en charges violentes contre le monde bourgeois lorsque se heurtent à lui des personnages aux trajectoires obscures (La cérémonie, Merci pour le chocolat) ou lumineuses (L'ivresse du pouvoir, La fille coupée en deux).
Ce qu'on pourrait prendre pour un regard très extérieur, donc très détaché et plutôt froid sur les comportements aberrants ou limites ne relève en fait d'aucun béhaviorisme. Il s'agit plutôt de tourner autour et de rendre compte, avec le maximum de précision factuelle, de l'inexplicable en tant qu'il est inexplicable, ou de l'insupportable en tant qu'il est insupportable. D'où cette fascination pour le crime comme forme parfaite de l'incompréhensible et de l'inacceptable. Cet instant où il devient impossible de se projeter ! Ce moment où Michel Bouquet, le mari de La femme infidèle (1968) assassine l'amant, Maurice Ronet. Toujours filmés comme des décharges mentales, des hallucinations, des brouillages du sens et de la vision, les crimes offrent peu de dramatisation, pas même de catharsis, juste la pure irrationalité du passage à l'acte.
Tels ceux de Cronenberg, Carpenter ou Kubrick, les films de Chabrol fonctionnent comme un univers mental sous l'emprise d'un cerveau souvent malade ou monomaniaque. C'est notamment le cas dans L'enfer (1994), un film qui envisage la paranoïa sous un angle hallucinatoire, clinique et fictionnel, de La demoiselle d'honneur (2004), où le fils, amoureux de sa mère, transfert cet amour sur une statue qu'il identifie bientôt à une jeune femme qui l'entraîne au crime ou de Bellamy (2009) où l'enquête se joue dans le cerveau du commissaire.
Ce qui distingue Chabrol de ces cinéastes, c'est l'amour qu'il a pour la logique mentale de ses personnages qui sont, comme le titre de son film de 1975, des "innocents aux mains sales". Les neuf dixièmes des films de Chabrol sont des films noirs ou des portraits de femmes criminelles. Chacun de ces héros que la morale réprouve a sa logique propre, bien plus fascinante que celle de la société bourgeoise à laquelle, le crime une fois commis, il tente d'échapper. Le héros chabrolien se croit innocent et, comme lui, le spectateur souhaite qu'il échappe au châtiment. Car Chabrol sait magnifier par des clairs obscurs, des fonds monochromes ou flous cette position solitaire et fière du criminel isolé dans son magnifique et terrible univers mental. De grands acteurs, sont aussi nécessaires pour incarner ces héros au mental hors norme : Jean-Claude Brialy, Michel Bouquet, Jean Yanne, Stephane Audran, Isabelle Huppert (sept fois), et également, de grands seconds rôles, Jean-François Balmer (mari de Madame Bovary, qui tourne aussi dans Le Sang des autres et Rien ne va plus) , Roger Dumas et Pierre Vernier, qui en sont à cinq collaborations ou Yves Verhoeven (six films)... ou bien encore son fils, Thomas Chabrol, qui tourne dans quatorze film de son père (en comptant un téléfilm de la série Les Dossiers de l'inspecteur Lavardin en 1989 et sa très courte apparition à la fin de Bellamy).
Dans ces films mentaux, la figure du flash-back joue un rôle prépondérant et ce depuis A double tour (1959). On retiendra aussi la sortie du flash-back par un autre personnage que celui qui l'a initié dans Les noces rouges, et plus généralement les sorties des flashes back ou des rêves dans Au coeur du mensonge, Merci pour le chocolat et Bellamy.
Derrière la caméra, on compte aussi plusieurs habitués : la scénariste Odile Barski, complice sur six longs métrages depuis Violette Nozière, le chef-opérateur Eduardo Serra (cinq films) et la monteuse Monique Fardoulis (24 longs métrages !). Rappelons aussi que Paul Gégauff au scénario, Henri Decaë puis Jean Ravier comme chefs opérateurs et Pierre Jensen à la musique furent des collaborateurs très réguliers sur ses films.
1958 | Le beau Serge | Claude Chabrol | |
1958 | Les cousins | Paul Gégauff ,CC | |
1959 | A double tour | Paul Gégauff ,CC | Stanley Ellin |
1960 | Les bonnes femmes | Paul Gégauff ,CC | |
1961 | Les godelureaux | Paul Gégauff ,CC | |
1962 | L'oeil du malin | Claude Chabrol | |
1963 | Landru | Françoise Sagan | |
1963 | Ophélia | Martial Matthieu | Shakespeare |
1964 | Le tigre aime la chair fraîche | Roger Hanin | |
1965 | Marie-Chantal contre docteur Kah | Roger Hanin | |
1965 | Le tigre se parfume à la dynamite | Roger Hanin | |
1966 | La ligne de démarcation | Claude Chabrol | Colonel Rémy |
1966 | Le scandale | Claude Brulé | William Benjamin |
1967 | La route de Corinthe | Daniel Boulanger | Claude Rank |
1968 | Les biches | Paul Gégauff | |
1968 | La femme infidèle | Claude Chabrol | |
1969 | Que la bête meure | Paul Gégauff | Nicholas Blake |
1970 | Le boucher | Claude Chabrol | |
1970 | La rupture | Claude Chabrol | Charlotte Armstrong |
1971 | Juste avant la nuit | Claude Chabrol | Edouard Atiyah |
1971 | La décade prodigieuse | Eugène Archer | Frederic Dannay |
1972 | Docteur Popaul | Paul Gégauff | Hubert Monteilhet |
1973 | Les noces rouges | Claude Chabrol | |
1973 | Nada | Antonietta Malzieri | J.-Pat. Manchette |
1974 | Une partie de plaisir | Paul Gégauff | |
1974 | Les innocents. aux mains sales | Claude Chabrol | Richard Neely |
1975 | Les magiciens | Paul Gégauff | |
1976 | Folies bourgeoises | Ennio De Concini | Lucie Faure |
1976 | Alice ou la dernière fugue | Claude Chabrol | |
1977 | Les liens de sang | Sydney Banks | Ed McBain |
1978 | Violette Nozière | Odile Barski ... | |
1980 | Le cheval d'orgueil | Daniel Boulanger | Pierre-Jakez Helias |
1982 | Les fantômes du chapelier | Claude Chabrol | Georges Simenon |
1984 | Le sang des autres | Brian Moore | Simone de Beauvoir |
1984 | Poulet au vinaigre | Claude Chabrol | D. Roulet |
1985 | Inspecteur Lavardin | Dominique Roulet | |
1986 | Masques | Odile Barski | |
1987 | Le cri du hibou | Odile Barski | P. Highsmith |
1988 | Une affaire de femmes | Colo Tavernier | Francis Szpiner |
1989 | Jours tranquilles à Clichy | Ugo Leonzio | Henry Miller |
1990 | Docteur M | Sollace Mitchell | Norbert Jacques |
1991 | Madame Bovary | Claude Chabrol | G. Flaubert |
1992 | Betty | Claude Chabrol | Georges Simenon |
1993 | L'oeil de Vichy | Azéma , Paxton | Archives |
1994 | L'enfer | Claude Chabrol | H.-G. Clouzot |
1995 | La cérémonie | Caroline Eliacheff | Ruth Rendell |
1997 | Rien ne va plus | Claude Chabrol | |
1998 | Au coeur du mensonge | Odile Barski | |
2000 | Merci pour le chocolat | Caroline Eliacheff | Charlotte Armstrong |
2002 | La fleur du mal | Caroline Eliacheff | |
2004 | La demoiselle d'honneur | Pierre Leccia | Ruth Rendell |
2005 | L'ivresse du pouvoir | Odile Barski | |
2007 | La fille coupée en deux | Cécile Maistre | |
2009 | Bellamy | Odile Barski |
2- Biographie
Fils unique, Claude Chabrol fréquente très tôt les salles de cinéma parisiennes. Son père, pharmacien et résistant, envoie l'enfant, durant la Seconde Guerre mondiale, dans la maison de famille de sa grand-mère maternelle, à Sardent, dans la Creuse.
De retour à Paris après la Libération, il fait des études de lettres et de droit puis, sous l'influence parentale, et sans conviction, des études de pharmacie, qu'il abandonne après avoir quadruplé sa première année. C'est le cinéma qui lui sourit. En 1955, il entre à la Fox comme attaché de presse, tout en agissant comme critique de cinéma aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collègues aux Cahiers du cinéma. De 1953 à 19573, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un Hitchcock, première étude sérieuse à la gloire de la mise en scène d'Alfred Hitchcock, le maître du suspense qui a su imposer son style au système hollywoodien. Une autre rencontre est, pour la suite, également déterminante : celle du romancier Paul Gégauff, son futur scénariste, dont l'univers l'éloigne de l'éducation bourgeoise reçue.
Il épouse, le 26 juin 1952, Agnès Goute, fille d'un haut fonctionnaire et petite fille du banquier et caricaturiste Paul Goute. Agnès Goute reçoit en 1957 une donation de son père de 35 millions d'anciens francs, ce qui permet au nouveau cinéaste de financer leur maison de production, AJYM (1956-1961) : un sigle formé des initiales du prénom de son épouse Agnès et de leurs deux fils, Jean-Yves (né en 1954 et futur architecte) et Matthieu (né en 1956 et futur compositeur de sa musique de films). L'entreprise AJYM démarre sur un court métrage de Jacques Rivette, Le coup du berger (1956), avec Jean-Claude Brialy. Et, dès la fin de 1957, Claude Chabrol tourne avec ce dernier son premier film, Le beau Serge à Sardent, puis Les cousins, sortis en 1959, qui deviennent les premiers longs métrages de la Nouvelle Vague.
Il divorce en 1964 et épouse, le 4 décembre 1964, l'actrice Stéphane Audran, qu'il connaît depuis 1958 et qui est la mère de son troisième fils, Thomas (né en 1963, futur acteur). Avec elle, il poursuit une fructueuse coopération, jusque très au-delà de leur séparation en 1980. Durant cette période, il se fait spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à des personnages à la morale hors norme. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent de concert avec le romancier scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire, à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi le portrait de la France au tournant des années 1970 dans Les biches, La femme infidèle, Le boucher, Juste avant la nuit.
En 1983, il se marie en troisièmes noces, avec Aurore Pajot qui est sa scripte sur pratiquement tous ses films depuis Les biches (1968). La fille de celle-ci et de l'acteur François Maistre, Cécile Maistre (née en 1967), est son assistante sur de nombreux films. Il donne régulièrement des rôles à son fils cadet Thomas, tandis qu'un autre fils, Matthieu, est compositeur de la musique de ses films à partir du milieu des années 1980. Des quatre enfants de la famille recomposée, Claude Chabrol n'a donc que son fils aîné, architecte, qui ne travaille pas à ses films.
À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois, il l'avoue. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années 1930, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace, qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary), du film politique (L'Ivresse du pouvoir), ou du fait divers sanglant (La cérémonie), adaptée du roman L'Analphabète de Ruth Rendell.
Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au "polar provincial", par des films tels que Au cœur du mensonge ou La demoiselle d'honneur. Dans un registre fantastique inattendu, il réalise en 1976 Alice ou la dernière fugue, avec Sylvia Kristel, un genre qu'il n'abordera qu'à cette unique occasion.
Entre deux tournages, Chabrol vient se reposer au Croisic en Loire-Atlantique, ville qu'il avait découvert après la guerre et où il avait acheté en 2004 une maison dans le centre du bourg (auparavant, son lieu de repli se trouvait à Gennes en Maine-et-Loire). Il y recevait souvent ses amis acteurs et cinéastes. Claude Chabrol est, en 2006, le réalisateur d'honneur du festival de Nîmes, Un réalisateur dans la ville. Deux ans plus tard, il reviendra dans la cité romaine tourner son dernier film Bellamy avec Gérard Depardieu. Ce sera leur unique collaboration.
Chabrol reçoit, pour l'ensemble de son œuvre cinématographique, le prix René-Clair de l'Académie française en 2005, la Caméra d'or de la Berlinale 2009 et le Grand prix 2010 de la SACD. Claude Chabrol meurt à son domicile le 12 septembre 2010 à l'âge de 80 ans.
3 - Bibliographie :
Thierry JOUSSE : "Cinq motifs pour Claude Chabrol" in CDC n 494, sept. 1995
4-Filmographie :
1958 | Le beau Serge |
Avec : Gérard Blain (Serge), Jean-Claude Brialy (François), Bernadette Lafont (Marie), Michèle Meritz (Yvonne) . 1h33.
François, étudiant à Paris, convalescent, retrouve Sardent, le village de son enfance. Son ami Serge est devenu une épave alcoolique, parce que sa femme a accouché d'un enfant trisomique. Serge est d'autant plus malheureux et odieux que sa femme est de nouveau enceinte.. |
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1958 | Les cousins |
Avec : Gérard Blain (Charles), Jean-Claude Brialy (Paul), Juliette Mayniel (Florence), Guy Decomble (Marchand des livres). 1h50.
Charles est un jeune provincial qui monte à Paris pour étudier le droit. Il partage avec son cousin Paul l'appartement. Paul est un délusionné draggeur toujours à la recherche de plaisirs alors que Charles est un travailleur assidu naïf et honnete. Il tombe amoureux de Florence, une conquête de Paul... |
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1959 | A double tour |
Avec : Madeleine Robinson (Thérèse Marcoux), Jacques
Dacqmine (Henri Marcoux), Antonella Lualdi (Léda). 1h27
Un grand domaine dans les collines d'Aix-en-Provence. Henri Marcoux y vit avec sa femme et ses deux enfants. La couple Marcoux est désuni, Henri a une jeune maîtresse italienne, Léda. Léda est assassinée. C'est Laszlo, l'ami hongrois d'Elisabeth Marcoux, qui identifie le coupable... |
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1960 | Les bonnes femmes |
Avec : Stéphane Audran (Ginette), Bernadette Lafont (Jane), Clotilde Joano (Jacqueline), Lucile Saint-Simon (Rita). 1h35.
Jane, Ginette, Rita et Jacqueline sont toutes quatre vendeuses de produits ménagers. Elles se démènent pour réaliser leurs désirs, trouver l'amour, bref à la recherche du bonheur parfait. Ce qu'elles ne trouvent qu'approximativement dans leur vie... |
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1961 | Les godelureaux |
Avec : Jean-Claude Brialy (Ronald),
Charles Belmont (Arthur), Bernadette Lafont (Ambroisine), Stéphane Audran
(Xavière). 1h39.
Jeune, riche et oisif, Ronald passe son temps dans les cafés. Vexé par une plaisanterie que lui a fait son ami Arthur, il décide de se venger en compagnie d'Ambroisine, une amie. Arthur tombe fou amoureux de la jeune femme et Ronald manipule le couple à son gré. Il révèle la vérite à Arthur au moment où celui-ci se décide à épouser Ambroisine. |
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1962 | L'avarice |
7e court-métrage du film collectif Les
sept péchés capitaux.
Un groupe de polytechniciens rêvent dune nuit damour avec Suzon, dont les tarifs sont vertigineux. Pour réunir la somme nécessaire, il organisent une loterie qui profitera à lheureux gagnant. Le sort désigne Antoine, qui se fera rembourser sa part, faisant ainsi connaissance en même temps de la fille et de lavarice. |
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1962 | L'oeil du malin |
Avec : Jacques Charrier (Albin Mercier), Stéphane Audran (Hélène), Walter Reyer (Andreas Hartman). 1h20.
A Munich, Albin Mercier, un journaliste s'ennuie. Pour se distraire, il s'emploie à pénétrer l'intimité d'un couple heureux, Andréas et Hélène, dont il vient de faire la connaissance. Repoussé par Hélène, il la suit et découvre qu'elle a un amant et se sert de cette découverte pour exercer sur elle un chantage sentimental... |
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1963 | Landru |
Avec : Charles Denner (Henri Désiré Landru), Stéphane Audran (Fernande
Segret), Michèle Morgan (Celestine Buisson). 1h55.
Inspiré de la vie du premier tueur en série français lors de la première guerre mondiale, Henri-Désiré Landru a une famille de 4 enfants à charge pour laquelle il va séduire des femmes seules et riches, les assassiner et s'approprier leur compte en banque. |
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1963 | Ophélia |
Avec : Alida Valli (Claudia Lesurf), Claude Cerval (Adrien Lesurf),
André Jocelyn (Yvan Lesurf), Juliette Mayniel (Lucie). 1h35.
Yvan Lesurf est persuadé que sa mère a assassiné son père afin de pouvoir se remarier avec son oncle. Le jeune homme réalise un film dans lequel il fait allusion à sa vision des choses. Mais les accusations de cet adolescent perturbé, qui a en fait simplement repris à son compte le drame d'Hamlet, vont entraîner de réels drames dans sa famille. |
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1963 | L'homme qui vendit la Tour Eiffel |
Court-métrage du film collectif Les plus belles escroqueries
du monde. Avec Jean-Pierre
Cassel (l'escroc), Francis Blanche (l'acheteur), Catherine Deneuve, Jean-Louis
Maury, Sacha Briquet Philomène Toulouse Michel Charrel. Un homme tombe en panne de voiture devant la résidence d'un riche allemand fou de la Tour Eiffel. Il lui annonce que l'État veut s'en séparer au prix de la ferraille et l'invite à Paris pour participer aux enchères. |
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1964 | Le tigre aime la chair fraîche |
Avec : Roger Hanin (Louis Rapière, 'le Tigre'), Maria Mauban (Madame
Baskine), Daniela Bianchi (Mehlica), Roger Dumas (Duvet), Mario David
(Dobronsky). 1h20.
Surnommé Le Tigre, un ancien officier au service de la D.S.T accepte de mauvaise grâce de convoyer un ministre Turc, dont la vie est menacée en raison d'un traité qu'il vient de signer. Mais sa mission lui parait plus agréable lorsqu'il apprend qu'il doit veiller aussi sur sa chamante épouse et sa très attirante fille... |
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1965 | La muette |
6ème court-métrage du film Paris
vu par... de Jean Douchet, Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Éric Rohmer, Jean-Luc Godard et Claude Chabrol. Avec : Stéphane Audran, Claude Chabrol, Gilles Chusseau. 0h16.
Un jeune lycéen du XVIe arrondissement ne supporte plus les disputes interminables de ses parents. Il résout le problème grâce à des boules Quiès. |
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1965 | Marie-Chantal contre docteur Kah |
Avec : Marie Laforêt (Marie-Chantal), Roger Hanin (Kerrien), Stéphane
Audran (Olga), Francisco Rabal (Paco Castillo), Akim Tamiroff (Dr Kha),
Serge Reggiani (Ivanov), Gilles Chusseau (le fils d’Ivanov), Charles
Denner (Johnson). 1h54.
Avant de mourir, un espion remet à Marie-Chantal un bijou La Panthère Bleue dont les yeux de rubis contiennent un liquide aux propriétés terrifiantes. Marie-Chantal se retrouve alors poursuivie par plusieurs personnes dont le redoutable Docteur Kha qui veut s'emparer à tout prix de ce bijou. |
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1965 | Le tigre se parfume à la dynamite |
Avec : Roger Hanin (Le Tigre), Roger Dumas (Duvet), Michel Bouquet
(Jacques Vermorel), Margaret Lee (Pamela Mitchum), Micaela Cendali (Sarita).
1h25.
La D.S.T. envoie Le Tigre à Pointe-à-Pitre afin de surveiller le renflouement d'un trésor que des hommes-grenouilles parviennent à voler. Le Tigre retrouve leur trace et découvre qu'ils appartiennent à une organisation néo-nazie L'Orchidée voulant dominer le monde. Le Tigre va tenter d'anéantir ce réseau... |
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1966 | La ligne de démarcation |
Avec : Maurice Ronet (Pierre, comte de Grandville), Jean Seberg (Mary,
comtesse de Grandville), Stéphane Audran (Madame Lafaye), Daniel Gélin
(le docteur Lafaye), Jacques Perrin (Michel), Noël Roquevert (Menetru,
le patron du café), Jean Yanne (Tricot, l'instituteur), Claude Berri
(le chef de famille juif), Paul Gégauff (un homme de la Gestapo), Roger Dumas (Chéti, le passeur), Mario David (Urbain). 1h55.
A Dôle en 1941, alors que le village est occupé par des soldats allemands, une aristocrate, l'instituteur et le docteur organise la résistance et un passage en zone libre |
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1967 | Le scandale |
Avec : Anthony Perkins (Christopher), Maurice Ronet (Paul ), Yvonne
Furneaux (Christine), Stéphane Audran (Jacqueline). 1h50.
Au cours d'une virée nocturne avec son ami Christophe Belling, Paul Wagner est attaqué par des voyous qui étranglent la fille qui l'accompagne. Paul est l'héritier d'une marque de champagne dont sa cousine Christine,l'épouse de Belling, détient la majorité des parts. Jacqueline... |
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1967 | La route de Corinthe |
Avec : Jean Seberg (Shanny), Maurice Ronet (Dex), Christian Marquand
(Robert Ford), Michel Bouquet (Sharps), Saro Urzì (Kalhides). 1h30.>
Lors de la neutralisation d'un dispositif électronique d'un radar de l'Otan en Grèce, un homme est tué. Shanny, son épouse veut découvrir l'assassin et se rend sur place, s'opposant ainsi au patron de son mari dont elle avait refusé les avances. Dans ses recherches, elle est aidée par Dex. Ensemble, ils vont démanteler un réseau d'espionnage. |
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1968 | Les biches |
Avec : Jean-Louis Trintignant (Paul Thomas), Jacqueline Sassard (Why), Stéphane Audran (Frédérique), Nane Germon (Violetta), Serge Bento (le libraire). 1h40.
Frédérique, bourgeoise oisive "achète" sur le pont des arts à Paris une jeune bohème sans le sou, Why. Celle-ci, vierge, tombe amoureuse d'un architecte. Il la séduit mais lui préfère Frédérique. Why s'identifie névrotiquement à Frédérique, cherche à rester dans l'intimité du couple et la tue. |
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1969 | La femme infidèle |
Avec : Stéphane Audran (Hélène Desvallées), Michel Bouquet (Charles
Desvallées), Maurice Ronet (Victor Pegala). 1h38.
Charles, un bourgeois, vit en banlieue avec sa femme Hélène et son fils. Mais Hélène, qui s'ennuie, finit par le tromper. Charles se rend chez l'amant, le tue et dissimule son cadavre. Sans qu'il n'en parle, Hélène devine son acte. |
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1969 | Que la bête meure |
Avec : Michel Duchaussoy (Charles Thénier), Jean Yanne (Paul Delcourt),
Caroline Cellier (Hélène Lanson). 1h53.
Un enfant de 9 ans est tué par un chauffard qui prend la fuite sur une route de Bretagne. Son père, Charles Thenier écrivain pour enfants, et veuf de surcroît, décide après l'échec de l'enquête policière de retrouver le coupable. Le hasard le met sur la piste. Un paysan a vu un couple d'automobiliste nettoyer, à proximité du lieu de l'accident, une puissante voiture dont l'aile gauche était endommagée. Il a cru reconnaître la passagère : l'actrice de télévision Hélène Lanson. Charles se rend à Paris, où, se faisant passer pour un scénariste, il fait la connaissance de la jeune femme et devient son amant. Elle lui parle de son beau-frère, Paul, garagiste à Quimper dont elle a été la maîtresse. Hélène prend la décision d'emmener Charles chez Paul. C'est un être vulgaire et dur qui mène à la baguette sa femme Jeanne et son fils Philippe, âgé de douze ans. Celui-ci voue une haine farouche à son père. Charles et Philippe deviennent amis. Un jour Charles a l'occasion de tuer Paul qui vient de glisser en haut d'une falaise, mais il ne le peut. Quelques jours plus tard, Paul et Charles partent seuls faire du bateau. Alors qu'ils sont au large, Paul sort un revolver. Il a lu le journal de Charles et s'en est emparé. Il prend plaisir à l'humilier, à le ridiculiser. Il le chasse de la maison. Hélène part avec lui. Charles lui avoue quel était son but ; c'est alors que la radio annonce la mort de Paul, empoisonné à la strychnine. Charles décide de faire demi-tour. Philippe s'accuse du meurtre mais la police a retrouvé le journal de Charles. De fortes présomptions pèsent contre lui. Le lendemain, Charles écrit à Hélène, afin d'innocenter le jeune garçon, puis il prend un bateau et disparaît vers le large. |
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1970 | Le boucher |
Avec : Stéphane Audran (Hélène), Jean Yanne (Popaul), Anthony Pass
(Angelo), Pascal Ferone (Père Cahrpy), Mario Beccara (Leon Hamel). 1h33.
Dans un bourg du Périgord, deux femmes sont sauvagement assassinées. Mlle Hélène, l'institutrice, sympathise avec le boucher du village, Popaul. Elle s'aperçoit que cet être frustré est le coupable. Sachant que les soupçons pèsent sur lui, il pénètre dans sa classe et se tue devant elle, en lui avouant son amour. |
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1970 | La rupture |
Avec
: Stéphane Audran (Hélène Régnier), Jean-Pierre Cassel (Paul Thomas),
Michel Bouquet (Ludovic Régnier), Annie Cordy (Mrs. Pinelli). 2h04.
Lassée de ses crises de toxicomane, Hélène Régnier quitte son mari Charles. Pour reprendre son petit-fils, son beau-père Ludovic tente de la compromettre. Ses combines se retournent contre lui... |
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1971 | Juste avant la nuit |
Avec : Michel Bouquet (Charles Masson),
Stéphane Audran (Hélène Masson), François Périer (François Tellier). 1h46.
Charles Masson se livre à des jeux sado masochistes avec sa maîtresse, Laura, la femme de son ami François, et l'étrangle. Il avoue son meurtre à sa femme, Hélène et à François, puis décide de se rendre à la police. Juste avant la nuit, Hélène le tue en l'empoisonnant. |
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1971 | La décade prodigieuse |
Avec : Orson Welles (Théo Van Horn), Marlène Jobert (Hélène Van Horn), Michel Piccoli (Paul Régis), Anthony
Perkins (Charles Van Horn), Guido Alberti (Ludovic). 1h41.
Théo Van Horn tyrannise sa femme Hélène et son fils adoptif Charles. Amoureux d'Hélène, Charles demande à son professeur, Paul Régis, de l'aider. Petit à petit, la passion de Charles grandit. Il tue la jeune femme avant de se suicider. Paul découvre que Théo a tout manigancé et le pousse, à son tour, au suicide. |
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1972 | Docteur Popaul |
D’après le roman “Meutre à loisir” de Hubert Monteilhet. Avec : Jean-Paul
Belmondo (Dr Paul Simay), Mia Farrow (Christine Dupont), Laura Antonelli
(Martine Dupont), Daniel Lecourtois (Prof. Dupont), Marlène Appelt (L'Infirmière
Carole), Daniel Ivernel (Dr Berthier). 1h45.
Paul Simay, étudiant en médecine, épouse Christine, une jeune femme impotente et laide mais fille d'un directeur de clinique. Malgré ses nombreuses liaisons extra-conjugales, Paul rend Christine heureuse. Mais un accident de voiture le rend paraplégique, impuissant et à la merci de Christine... |
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1973 | Les noces rouges |
Avec : Stéphane Audran (Lucienne Delamare), Michel Piccoli (Pierre
Maury), Claude Piéplu (Paul Delamare). 1h30.
Dans une ville de province de moyenne importance, le député maire, un prévaricateur de droite, ne pouvant satisfaire son épouse , midinette sortie du rang, celle ci se jette dans les bras d'un conseiller municipal qui affiche avec prudence des idées de gauche. Leur passion devient dévorante ... |
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1974 | Nada |
Avec : Fabio Testi (Buenaventura Diaz), Lou Castel (D'Arey), Mariangela
Melato (Veronique Cash), Michel Aumont (Goemond), Michel Duchaussoy
(Marcel Treuffais). 1h40.
Diaz Buenaventura, anarchiste espagnol, a formé à Paris un groupe extrémiste "Nada", qui comprend un jeune aventurier, d'Arey, un prof de philo gauchiste, Treuffais, un garçon de café et une fille désenchantée, Cash. Ils enlèvent l'ambassadeur des Etats-Unis. Le commissaire Goemond parvient à remonter la filière et découvre que les hommes sont cachés dans une ferme isolée. Après l'assaut de la police, Diaz, l'un des terroristes, parvient à s'échapper alors que tous ses complices sont abattus. Pour Manchette et Chabrol, "le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires du même piège à cons". En ces années où le cinéma français traitait souvent de façon manichéenne, des sujets politiques pour des films dit de gauche, "Nada" s'opposait ironiquement à ce genre de production et soumettait au même jeu de massacre un groupe gauchiste incohérent, les polices parallèles et les hauts fonctionnaires de la Vème république. Chabrol ne s'est pas privé de charger les caricatures et de filmer une opération policière comme un western italien. |
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1975 | Une partie de plaisir |
Avec : Paul Gégauff (Philippe), Danièle Gegauff (Esther), Clemence
Gégauff (Elsie), Paula Moore (Sylvia Murdoch), Michel Valette (Katkof).
1h40.
Philippe et Esther ont une petite fille Elise et vivent à la campagne. Tous les week-ends, ils reçoivent des amis. Malgré cela, le couple s'use et Philippe propose à sa femme de connaitre d'autres expériences. Esther a une liaison avec un ami et Philippe devient jaloux et méchant. Ils se séparent mais Philippe aime toujours Esther... |
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1975 | Les innocents aux mains sales |
Avec : Romy Schneider (Julie Wormser), Rod Steiger (Louis Wormser),
Jean Rochefort (Maître Légal), Paolo Giusti (Jeff Marle), Hans Christian
Blech (Juge). 2h00.
A Saint-Tropez, Wormser vit retiré des affaires avec sa femme, Julie, beaucoup plus jeune que lui. Cardiaque, il doit éviter les rapports sexuels et il se soûle pour oublier sa frustration. Julie devient la maîtresse d'un écrivain. Les amants décident de tuer Wormser... |
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1976 | Les magiciens |
Avec : Franco Nero (Sadry), Stefania Sandrelli (Sylvia), Jean Rochefort
(Edouard), Gert Fröbe (Vestar), Gila von Weitershausen (Martine). 1h29.
Les vacances à Djerba, soleil et douceur de vivre, mais les cinq touristes dont les destins se croisent vont vivre des heures bien étranges : un prestidigitateur qui pretend savoir qu'un meurtre va être commis se retrouve en être la victime... |
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1976 | Folies bourgeoises |
Avec : Bruce Dern (William Brandels), Stéphane Audran (Claire Brandels),
Sydne Rome (Nathalie), Jean-Pierre Cassel (Jacques Lavolet, l'éditeur),
Ann-Margret (Charlie Minerva). 1h45.
Claire de la Tour Picquet s'aperçoit que son mari, un écrivain, et son amant un éditeur de renom, la trompent l'un et l'autre. Au comble de la jalousie, elle demande à son mari de quitter Paris. Après un bref séjour à la campagne celui-ci, lors d'un spectacle au Crazy Horse Saloon, connaîtra lui aussi les affres de la jalousie... |
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1977 | Alice ou la dernière fugue |
Avec : Sylvia Kristel (Alice Carol), Charles Vanel (Henri Vergennes),
André Dussollier (le jeune homme au parc / le pompiste), Jean Carmet
(Colas, le serviteur), Thomas Chabrol (le garçon de 13 ans aux oiseaux).
1h33.
Venant de quitter son mari, une jeune femme, victime d'un accident de la route sous une pluie battante, parvient à rejoindre une riche demeure où elle est accueilli par Colas, le serviteur de la maison, et M. Vergennes, son propriétaire qui lui offre l'hospitalité pour la nuit. Réveillée par un étrange bruit au milieu de la nuit, elle se recouche. Au matin, Alice se réveille dans une maison vide où le petit déjeuner l'attend. Mais le jardin semble avoir changé et inquiète, elle monte au volant de sa voiture et tente de sortir mais en vain. Elle décide de s'enfuir à pied, mais l'enceinte autour de la maison ne semble plus avoir de grille. C'est alors qu'elle voit un jeune homme dans le jardin qui lui explique les règles du jeu : on ne doit pas poser de question et elle ne peut pas sortir pour l'instant... |
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1977 | Les liens de sang |
D’après le roman de Ed McBain. Avec : Donald Sutherland (Carella),
Aude Landry (Patricia), Lisa Langlois (Muriel), Laurent Malet (Andrew),
Stéphane Audran (Mrs Lowery), Walter Massey (Mr. Lowery), Micheline
Lanctôt (Mrs Carella), Donald Pleasence (James Doniac), David Hemmings
(Armstrong). 1h40.
Une jeune fille a été assassinée par un sadique. L'une de ses amies fait sa déposition au commissariat... |
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1978 | Violette Nozière |
D’après le livre de Jean-Marie Fitère. Avec : Isabelle Huppert (Violette
Nozière), Stéphane Audran (Germaine Nozière), Jean Carmet (Baptiste
Nozière), Bernadette Lafont (la codétenue), Jean-François Garreaud (Jean
Dabin). 2h04.
Violette Nozières, jeune fille apparemment sans histoires, vit chez ses parents. Une vie tranquille le jour, et bien différente la nuit... Le premier film à essayer de cerner la personnalite de la célèbre parricide. |
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1980 | Le cheval d'orgueil |
D’après le roman de Pierre-Jakez Helias. Avec : Jacques Dufilho (Alain,
le grand-père), Bernadette Le Saché (Anne-Marie, la mère), François
Cluzet (Pierre-Alain, le père), Paul Le Person (Gourgon, le facteur),
Pierre Le Rumeur (Le conteur), Michel Robin (Le marquis), Dominique
Lavanant (Marie-Jeanne, la sage-femme), Michel Blanc (Corentin Calvez),
Georges Wilson (Récitant), Bernard Dumaine (Le député Le Bail). 2h00.
Mélancolique, Pierre-Jacques rêve de son enfance en Bretagne, de son père parti à la guerre de 1914, de sa mère qui l'a élevé, de son grand-père, un homme ayant vécu dans la misère. Il se souvient également qu'à cette époque, les pauvres n'avaient que leur orgueil pour vivre |
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1982 | Les fantômes du chapelier |
Avec : Michel Serrault (Léon Labbé), Charles Aznavour (Kachoudas),
Aurore Clément (Berthe), Monique Chaumette (Madame Labbé). 2h00.
Un assassin sévit dans la ville et a déjà assassiné plusieurs femmes d'âge mûre. Le brave tailleur Kachudas, qui n'aspire maintenant qu' à sa tranquilité et celle de sa famille, découvre que l'assassin n'est autre que son voisin d'en face, le snob Labbé, chapelier de profession. |
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1984 | Le sang des autres |
Avec : Jodie Foster (Hélène), Michael Ontkean (Jean), Sam Neill (Bergman),
Lambert Wilson (Paul), Stéphane Audran (Gigi). 2h07.
1938 : Hélène, jeune styliste est amoureuse d'un syndicaliste, Jean, qui fait passer son militantisme avant toute chose. 1939 : La guerre éclate et Jean par au front. Hélène parviendra-telle à le récuperer ? |
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1985 | Poulet au vinaigre |
Avec : Jean Poiret (Jean Lavardin), Stéphane Audran (Madame Cuno),
Michel Bouquet (Hubert Lavoisier). 1h50.
Dans un village de province, un médecin un notaire et un boucher s'associent dans un important projet immobilier. Mais un obstacle contrerarie leurs plans : la veuve Cuno et son fils refusent de vendre leur maison. Lorsque le boucher meurt mysterieusement, l'inspecteur Lavardin arrive pour enquêter et seme le trouble parmi la population. |
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1986 | Inspecteur Lavardin |
Avec : Jean Poiret (Jean Lavardin), Jean-Claude Brialy (Claude Alvarez),
Bernadette Lafont (Hélène Mons). 1h40.
Raoul Mons, écrivain catholique trés connu, mène une vie assez austère avec sa femme Hélène, la fille de celle-ci, une jolie adolescente nommée Véronique, et le frère d'Hélène, Claude Alvarez. Cependant, Raoul Mons va être retrouvé assassiné sur la plage complètement nu, avec le mot "Porc" inscrit en rouge sur son postérieur. L'inspecteur Lavardin est envoyé sur les lieux pour enquêter sur ce meurtre. Quelle n'est pas sa surprise de retrouver en Hélène Mons une ancienne amie dont il fut jadis amoureux! Le premier mari d'Hélène, le père de Véronique, a disparu en bateau avec la propre femme de Claude ; on ne les a jamais retrouvés. Hélène est restée fidèle à la mémoire de cet homme, même si, par la suite, elle a épousé Raoul Mons. Lavardin rencontre un certain Max Charnet, propriétaire d'une boîte de nuit très fréquentée par la jeunesse à la mode et, à l'occasion, pourvoyeur de drogue pour ladite jeunesse. Peu à peu, l'inspecteur découvre aussi le lien entre Charnet et l'écrivain assassiné : Charnet prêtait à Raoul Mons une garçonnière et lui fournissait des jeunes filles. D'autre part, Lavardin est très intrigué par la conduite de la sage Véronique qui, le soir, subrepticement, se maquille, s'habille de manière très féminine et quitte le domicile familial pour aller s'amuser... avec la complicité de son oncle Claude. Lavardin découvre aussi que Véronique voit en secret un homme mystérieux, qui n'est autre que son père - lequel n'est donc pas mort, pas plus que la femme de Claude ; mais Véronique et son oncle ont caché la vérité à Hélène pour la laisser vivre dans ses souvenirs. Enfin, grâce à une cassette vidéo (les ébats de Raoul Mons dans sa garçonnière étaient filmés par ses soins), l'inspecteur découvre que c'est Véronique qui a tué son beau-père lorsque celui-ci voulut la violer. Mais Lavardin, plus soucieux de morale que de vérité, s'arrangera pour faire inculper plutôt Max Charnet qui est, de toutes façons, un "beau salaud" ! |
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1987 | Masques |
Avec : Philippe Noiret (Christian Legagneur), Robin Renucci (Roland
Wolf), Bernadette Lafont (Masseuse). 1h40.
Roland Wolf s'invite chez le présentateur-vedette de télévision Christian Legagneur, sous prétexte d'écrire sa biographie. En fait, il recherche sa soeur disparue, une amie de la filleule de Legagneur. Devenu l'amant de celleci, il la sauve de son parrain, qui en voulait à sa fortune. Coincé, Legagneur fait des aveux en direct à la télé. |
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1987 | Le cri du hibou |
Avec : Christophe Malavoy (Robert), Mathilda May (Juliette), Jacques
Penot (Patrick), Jean-Pierre Kalfon (le commissaire). 1h42.
Séparé de sa femme, Robert, dessinateur industriel, illustrateur d'un livre d'Ornithologie, vit à Vichy. Il est sujet à la déprime. Tous les soirs, il rôde autour de la maison isolée de Juliette, une jeune fille qui le fascine et qu'il épie... |
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1988 | Une affaire de femmes |
Avec : Isabelle Huppert (Marie), François Cluzet (Paul), Nils Tavernier
(Lucien), Marie Trintignant (Lulu/Lucie). 1h48.
La France sous l'occupation. Marie, mère de famille, gagne de l'argent en aidant les femmes non désireuses de supporter un enfant à charge à avorter... |
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1990 | Jours tranquilles à Clichy |
Avec : Andrew McCarthy (Henry Miller), Nigel Havers (Alfred), Barbara
de Rossi (Nys), Stéphanie Cotta (Colette), Isolde Barth (Ania). 2h00.
C'etait à Paris, au debut des années trente. Il avait quitté New-York et son travail absurde pour accomplir le pélerinage européen auquel se croyait oblige tout jeune intellectuel américain avec des ambitions litteraires. Mais pour lui, ce ne fut pas comme pour les autres... |
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1990 | Docteur M |
Avec : Alan Bates (Docteur Marsfeldt), Jennifer Beals (Sonja Vogler), Jan Niklas (Lt. Claus Hartman), Hanns Zischler (Moser), Benoît Régent (Stieglitz). 1h56.
Berlin Ouest, à l'aube : une femme se jette sous un train, un présentateur de télévision flambe dans son appartement, un conducteur de poids lourds provoque un accident gigantesque et des berlinois de tous ages mettent fin à leurs jours. Un policier, le lieutenant Hartmann commence son enquête... |
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1991 | Madame Bovary |
Avec : Isabelle Huppert (Emma Bovary), Jean-François Balmer (Charles
Bovary), Christophe Malavoy (Rodolphe Boulanger), Jean Yanne (M. Homais). 2h22.
D'origine paysanne, Emma Rouault a épousé un veuf, Le docteur Charles Bovary. La vie de province ennuie profondément la jeune femme, tout comme son mari dont la "conversation est plate comme un trottoir de rue". Invitée à un bal, grisée par le luxe et la musique, Emma connaît le plus beau jour de sa vie. Sans lendemain... Charles ne comprend rien à la langueur de son épouse : n'a-t-elle pas tout pour être heureuse ? Peut-être trouverait-elle des distractions dans une ville plus importante... Le couple va s'installer à Yonville où il y a, c'est vrai, plus de monde et d'animation : le sentencieux pharmacien Homais; le jeune Léon Dupuis, amateur de musique et de poésie comme croit l'être Emma, qui recherche sa compagnie. Lorsque Léon part à Rouen compléter ses études de notariat, Emma se retrouve encore plus seule, en dépit de la naissance d'une enfant dont elle ne s'occupe guère. Charles, humble et terne, l'irrite; personne ne la comprend, pas même l'abbé Bournisien. Vient le jour des comices agricoles et la rencontre avec Rodolphe Boulanger, séduisant chatelain qui n'a aucun mal à faire d'Emma sa maîtresse. " J'ai un amant " se réjouit la jeune femme qui entrevoit de refaire sa vie avec Rodolphe. Mais celui-ci ne l'entend pas de cette oreille et la quitte. Emma semble avoir tourné une page : elle dépense sans compter, chez Lheureux, le drapier qui lui confectionne des robes somptueuses; elle entame une liaison avec Léon, retrouvé à Rouen. Mais elle accumule les dettes et Lheureux menace de saisir ses biens et la maison de Bovary, qui ne s'est aperçu de rien. Aux abois, Emma réclame en vain de l'argent à Rodolphe, à Léon. Désespérée, elle dérobe de l'arsenic chez Homais et s'empoisonne. Auprès de la mourante, Charles sanglote : "Est-ce ma faute ?". |
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1992 | Betty |
Avec : Marie Trintignant (Betty), Stéphane Audran (Laure), Jean-François
Garraud (Mario), Yves Lambrecht (Guy Etamble). 1h43.
Betty, seule dans bar, boit. Trop. Un médecin la conduit dans un bar-hôtel retiré, le Trou. Betty rencontre Laure, la maîtresse du tenancier du Trou, et Laure s'installe dans un luxueux hôtel de Versailles. Les deux femmes se parlent... |
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1993 | L'oeil de Vichy |
Documentaire. De août 1940 à août 1944, le gouvernement de Vichy et l'occupant allemand diffusèrent dans les cinémas des actualités soigneusement contrôlées. Voici une sélection des principaux sujets traités, avec, avertit le commentateur, quelques interventions de sa part pour rétablir une vérité, rappeler des faits omis, contrebalancer discrètement une propagande et une manipulation évidentes. | |
1994 | L'enfer |
Avec : Emmanuelle Béart (Nelly), François Cluzet (Paul Prieur), Nathalie
Cardone (Marylin), André Wilms (Dr Arnoux), Marc Lavoine (Martineau).
1h42.
Paul a tout pour être heureux. Il est propriétaire de l'hôtel ou il travaillait et a épousé la plus belle fille de la region, Nelly. Mais tout change le jour où il croit surprendre celle-ci avec le beau Martineau. Il devient soupconneux, la suit, et multiplie des scènes de jalousies de plus en plus violentes, sombrant dans la paranoïa... |
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1995 | La cérémonie |
Avec : Sandrine Bonnaire (Sophie), Isabelle Huppert (Jeanne), Jacqueline
Bisset (Catherine), Jean-Pierre Cassel (Georges). 1h51
Les Lelièvre habitent une maison bourgeoise près d'un village breton. Sophie, la nouvelle bonne à tout faire, est efficace mais un peu étrange. Elle se lie d'amitié avec Jeanne, la postière du bourg, les deux filles s'introduisent dans la maison des Lelièvre. Leur alliance devient une révolte sauvage, au delà du bien et du mal. |
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1997 | Rien ne va plus |
Avec : Isabelle Huppert (Betty), Michel Serrault (Victor), François
Cluzet (Maurice), Jean-François Balmer (Monsieur K). 1h45
Victor et Betty, un couple uni par des liens incertains, pratiquent une délinquance douce aux dépens d'hommes d'affaires naïfs, dans les grands hôtels et les casinos européens. Betty les lance sur un coup tordu, aux dépens de délinquants d'une autre espèce, qui blanchissent de l'argent inavouable, et sont prêts à toutes les violences pour protéger leurs circuits. |
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1998 | Au coeur du mensonge |
Avec : Sandrine Bonnaire (Vivianne Sterne), Jacques Gamblin (René Sterne), Antoine de Caunes (Germain-Roland Desmot).1h53.
Des enfants découvrent dans un port de Bretagne le corps d'Eloïse, dix ans. Elle a été étranglée. La première personne interrogée par Frédérique Lesage, jeune commissaire récemment promue est René, professeur de dessin, dernière personne a avoir vu Eloïse. René et sa femme, Viviane, infirmière à domicile, sont bien acceptés dans le village, mais ce ne sont pas des natifs... |
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2000 | Merci pour le chocolat |
Avec : Isabelle Huppert (Marie-Claire 'Mika' Muller), Jacques Dutronc (André Polonski), Anna Mouglalis (Jeanne Pollet). 1h39.
Lausanne. Jeanne Pollet, apprentie pianiste, apprend qu'elle est peut-être la fille d'un concertiste célèbre André Polonski. Curieuse, elle rend visite aux Polonski et est surprise de leur chaleureux accueil du moins celui d'André et de sa femme, Mika, qui dirige une usine de chocolats. |
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2003 | La fleur du mal |
Avec : Benoît Magimel (François Vasseur), Nathalie Baye
(Anne Charpin-Vasseur), Suzanne Flon (Tante Line). 1h44.
A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, dans l'atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme est acquittée pour un crime qu'elle a commis. De nos jours, pendant les dernières élections municipales, un autre crime est perpétré. Qui en est responsable ? |
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2004 | La demoiselle d'honneur |
Avec : Benoît Magimel (Philippe), Laura Smet (Senta),
Aurore Clément (Christine), Bernard Le Coq (Gérard). 1h50.
La rencontre de Philippe, un cadre commercial sans histoire, avec la jeune Senta, mystérieuse et passionnée. Philippe tombe amoureux, et auprès de la jeune femme, ses repères entre raison et passion vont s'évanouir peu à peu. |
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2006 | L'ivresse du pouvoir |
Avec : Isabelle Huppert (Jeanne), François Berléand (Humeau), Patrick Bruel (Sibaud), Robin Renucci (Philippe). 1h50.
Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, est chargée de démêler et d'instruire une complexe affaire de détournements de fonds mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Au fur et à mesure de ses investigations et de ses interrogatoires, son pouvoir s'accroît mais la pression politique augmente. Dans le même temps, sa vie privée se fragilise. |
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2007 | La fille coupée en deux |
Avec : Ludivine Sagnier (Gabrielle Deneige), Benoît Magimel (Paul Gaudens), François Berléand (Charles Saint-Denis). 1h55.
Une jeune femme qui veut réussir dans la vie et dont le rayonnement séduit ceux qui l'entourent, s'éprend d'un écrivain prestigieux et pervers, et épouse un jeune milliardaire déséquilibré. |
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2009 | Bellamy |
Avec : Gérard Depardieu (Paul Bellamy), Clovis Cornillac (Jacques Lebas), Vahina Giocante (Nadia Sancho). 1h50.
Le commissaire Paul Bellamy vient séjourne à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde. Paul ne peut se passer de Françoise mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée de Jacques son demi-frère, un aventurier à la petite semaine et l'apparition d'un homme aux abois qui réclame sa protection... |
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