Betty, seule dans bar, boit. Trop. Un médecin la conduit dans un bar-hôtel retiré, le Trou. Betty rencontre Laure, la maîtresse du tenancier du Trou, et Laure s'installe dans un luxueux hôtel de Versailles. Les deux femmes se parlent. Betty se raconte, son mariage avec un dauphin de la bourgeoisie lyonnaise, son ennui, le contrat qu'on lui a imposé, l'alcool, la déchéance.
Deuxième rencontre Chabrol-Simenon après Les fantômes du chapelier. Image de la bourgeoisie huppée détestable, dans sa froideur et son ennui. Chabrol exsquisse une métaphore entre leur vie insipide et réglée comme du paiper à musiqie et l'aquarium du Trou où les poissons nagent en attendant la mort.
Sans être caricaturale ou surchargée, la description manque toutefois d'intérêt ce qui oblige Chabrol à mulitplier les flashes-back dans une a-chronologie stimulante mais un peu vaine. Par ailleurs, le sauvatage de Betty par l'amour parait bien conventionel.