La culpabilité peut-elle se transmettre, comme certaines maladies, de génération en génération ? Quels effets une faute non expiée peut-elle avoir pour le coupable mais aussi pour ses descendants et sa famille ? A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, dans l'atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme est acquittée pour un crime qu'elle a commis. De nos jours, pendant les dernières élections municipales, un autre crime est perpétré. Qui en est responsable ?
Un Chabrol très décevant : quelques beaux mouvements d'appareils, une belle utilisation de l'escalier (intérieur/extérieur) mais le couple d'amoureux (?) est beaucoup trop faible : rien ne nous montre qu'ils s'aiment : la scène d'amour (!!!) (des baissers, cut, noir, une cigarette) étant particulièrement bâclée.
Le sentiment d'exclusion de la vie présente (Suzanne Flon) est bien rendu grâce aux voix off venues d'un autre temps. Seul Bernard Le Coq est relativement amusant et Chabrol a bien du mal à en faire un salo (l'assimiler à un collaborateur nazi pour pouvoir s'en débarrasser sans remord est une ficelle scénaristique un peu grosse).
N.B. : j'ai noté l'apparition de la perche-micro dans cinq séquences, et vous ?