La rupture

Un matin d'avril, dans la banlieue bruxelloise, Hélène Régnier prépare le petit déjeuner à son fils Michel lorsque son mari, Charles, un toxicomane, surgit hagard de la chambre. Brutalisant Hélène, il s'en prend ensuite à Michel qu'il précipite contre le mur. Michel reste inanimé. Il saigne. Hélène assomme Charles à l'aide d'une poêle et emmène son fils à l'hôpital. Celui-ci a la jambe brisée et un traumatisme crânien mais ses jours ne sont pas comptés.

 Hélène s'installe dans une pension de famille tenue par Mme Pinelli et située en face de l'hôpital. Elle refuse toute aide des parents de son mari. Son beau-père, Ludovic Régnier, un homme d'affaire très riche, transporte Charles à son domicile. Il déteste Hélène et raccuse d'être responsable de l'avilissement de son fils. Hélène souhaite demander le divorce pour éviter à Michel de revivre un tel cauchemar. Elle possède quelques économies ayant travaillé comme serveuse pour faire vivre sa famille. De leur côté, les grands-parents veulent récupérer Michel. Mais leur avocat leur fait comprendre qu'il leur sera difficile de récupérer l'enfant à moins qu'Hélène soit jugée indigne de le garder. Ludovic Régnier s'assure le service d'un individu peu scrupuleux, Paul Thomas, auquel fi promet un poste de directeur si celui-ci réunit des preuves compromettantes contre Hélène.

 Paul Thomas, sous prétexte de maladie, s'installe à la pension composée dune faune peu commune. M. Pinelli est un ivrogne, sa fille une demeurée. Il y a également trois vieilles dames aux aguets qui jouent perpétuellement au tarot. Avec l'aide de sa maîtresse Sonia, Paul monte une abjecte machination. Mais, l'honnêteté d'Hélène, sa simplicité et son courage sont inattaquables. Le piège fomenté par Paul se retournera contre lui et il finira par tuer Charles.