Une petite ville de province comme tant d'autres. Le médecin Philippe Morasseau, le notaire Hubert Lavoisier et le boucher Gérard Filiol ont en commun un important projet immobilier. Le seul obstacle est la veuve Cuno, qui se refuse à vendre sa maison pour permettre la réalisation de ce projet.
Mais les choses vont se compliquer avec la disparition subite de Mme Morasseau et la mort du boucher Filiol dans un accident de la route... indirectement provoqué par Louis Cuno, le jeune fils de Mme Cuno : il avait mis du sucre dans son réservoir.
Autant d'événements qui entraînent l'arrivée de linspecteur Lavardin, fonctionnaire souriant, amateur dufs sur le plat au paprika, mais qui va très vite secouer tout ce monde-là par des méthodes très expéditives : ainsi nhésite-t-il pas à plonger la tête du notaire sous leau pour le faire avouer ce quil sait...
Lavardin découvre bientôt un nouveau cadavre : celui de Delphine Morasseau, la femme du médecin, brûlée vive dans sa voiture:..
Dès lors, l'étau se resserre de plus en plus autour de Morasseau et du notaire Lavoisier: ce dernier est également suspect, car sa maîtresse Anna Foscari, qui était aussi l'amie intime de Mme Morasseau disparaît à son tour.
Peu à peu, le commissaire dénoue les fils de l'intrigue : le corps retrouvé brûlé dans la voiture était en réalité celui d'Anna, tandis que le docteur Morasseau avait tué sa femme Delphine bien avant et caché le cadavre dans son jardin, dans une statue en plâtre.
Bien qu'il ait deviné aussi que Louis Cuno a provoqué la mort du boucher, le policier laisse le jeune homme en liberté : loin de sa mère qui l'avait complètement étouffé, Louis pourra enfin faire sa vie avec sa petite amie Henriette...
Dans un village de province, un médecin, un notaire et un boucher s'associent dans un important projet immobilier. Mais un obstacle contrarie leurs plans : la veuve Cuno et son fils refusent de vendre leur maison. Lorsque le boucher meurt mystérieusement, l'inspecteur Lavardin arrive pour enquêter et sème le trouble parmi la population.
Chabrol pourrait faire sien la déclaration de Lavardin à Louis : "Je suis payé, pas bien cher, pour épier, farfouiller, emmerder les gens et pour trouver un petit peu de vérité"
Comme d'habitude, ne manquent ni les citations culturelles (Rio Bravo vu à la télévision comme alibi) ni les idées culinaires (les oeufs au paprika).