Rainer Werner Fassbinder |
||
(1946-1982) |
||
41 films | ||
5 | ||
19 | ||
Histoire du cinéma : Abstraction lyrique |
(...) Il est naturellement juste, précise R.W. Fassbinder, que beaucoup de ce qui est dans mes films, je l'ai vécu. En d'autres termes, je suis moi-même mes films, comme Werner Herzog, c'est tout à fait clair, seulement je pense que je me pose quand même des questions de façon plus précise, en ce qui concerne les structures de l'État dans lequel j'ai été éduqué, dans lequel je vis. Je me réfère à cela pour me poser des questions : comment c'est ? Qu'est-ce que c'est cette société qui, par exemple, donne tellement d'importance à l'argent, qui oblige les femmes ou toutes les minorités à se comporter d'une certaine façon pour pouvoir exister ? (Extraits de l'entretien réalisé pour "Cinémania" sur Antenne 2, par G. Bensoussan, 27-4-82).
À trente-sept ans, Rainer Werner Fassbinder avait réalisé quarante deux films, soit plus de trois par an, et une vingtaine de mises en scène de théâtre. Il travaillait sans cesse, avec la frénésie de ceux qui ont des comptes à régler avec eux-mêmes, avec la fureur de ceux qui ont des peurs à oublier, puisant son énergie dans ses blessures et ses excès. Dans la cocaïne aussi. Il se sentait investi d'une mission balzacienne :
"J'espère, disait-il, vivre assez longtemps pour réaliser une douzaine de films qui recomposeraient l'Allemagne dans sa globalité, telle que je la vois [...]. Je cherche en moi où je suis dans l'histoire de mon pays, pourquoi je suis Allemand."
Il en est mort le 10 juin 1982, à Munich, dans l'hôtel où il habitait.
I - Fassbinder et l'histoire
Fassbinder explore frontalement la société allemande et son histoire. Il interroge la culpabilité allemande devant les errements des générations précédentes qui ont accepté le nazisme. L'avant-guerre est traitée dans Berlin Alexanderplaz (les années 20) et Despair (les années 30). La période de la guerre est vue au travers de Lili Marleen et celle de l'après guerre dans la trilogie allemande. Le Mariage de Maria Braun (1979), le premier volet, balaie les années 1943-1954. Fassbinder montre que le capitalisme corrompt les idéaux et s'accommode de n'importe quel régime. La survivance du nazisme est traité dans Le Secret de Veronika Voss (1982), situé en 1955, alors que le troisième volet, Lola une femme allemande (1981), situé en 1958, traite plus généralement de la suvivance des méthodes fascistes. Les "anti-héros" de l'après guerre sont aussi souvent des femmes que des hommes : Le marchand des quatre saisons (1971) ou Je veux seulement que vous m'aimiez (1976)
Fassbinder a voulu démythifier les groupes de gauche, le parti communiste et le terrorisme dans Maman Kusters s'en va au ciel (1975). Dans L'Allemagne en automne (1978) - film collectif en plusieurs parties réunissant entre autres Volker Schlöndorff, Edgar Reitz, Alexander Kluge, réalisé après la fin du groupe Baader -, l'affaire Schleyer apparaît comme la toile de fond de ses relations avec son ami A. Meier, qui s'est suicidé en 1978. Dans La troisième génération (1979), il dépeint le terrorisme comme une violence parallèle à celle de la société, et tout aussi néfaste.
Les phénomènes sociaux contemporains sont auscultés dans Tous les autres s'appellent Ali (1973) ou Le droit du plus fort (1974).
La palette historique couverte est parfois plus surprenante ainsi du Voyage à Niklashausen basé sur un fait du Moyen-âge ou Effi Briest (1974), adaptation en noir et blanc d'un classique du XIXe de Theodor Fontane décrivant une sorte de madame Bovary d'outre-rhin, ou encore Whity (1970) qui se passe dans le sud esclavagiste au moment de la guerre de sécession.
II - Fassbinder : marxisme, mélodrame et lyrisme
Sur cette thématique historique, Fassbinder applique une vision à la fois marxiste et mélodramatique : les personnages sont condamnés pour leur candeur et magnifiés pour leur énergie et leur souffrance.
Vision marxiste :
Pour Stéphane Bouquet (Cahiers du cinéma n°600, avril 2005), Le cinéma de Fassbinder met en scène l'impossible échange entre argent et sentiment. Un personnage de Fassbinder se trouve souvent en position de vendre ou offrir quelque chose qu'il détient (son corps ou son travail) contre quelque chose qui n'a pas de valeur marchande mais une intense valeur affective et sentimentale. Mais chez Fassbinder les sentiments ne s'échangent pas et le vendeur qui espérait s'enrichir humainement s'est juste bêtement appauvri sans rien gagner en échange.
Dans Je veux seulement que vous m'aimiez, Peter croit à la réciprocité des sentiments. Pour obtenir l'amour de ses parents, de sa fiancée, il s'imagine qu'il lui suffit de témoigner de l'amour et qu'il en recevra en contrepartie : Peter s'endette, fait des heures supplémentaires, tombe malade pour faire des cadeaux qui, espère-t-il seront convertis en sentiments. En vain : il perd sur les deux tableaux, et celui de l'amour et celui du travail (il est battu par sa mère et viré pour longue maladie liée au surmenage). Son tort est d'avoir fait communiquer deux mondes qui n'ont pas de rapport, d'avoir supposé que l'argent pouvait produire autre chose que de l'argent.
Dans Le droit du plus fort, Fox, forain au chômage qui a gagné au loto est très aimé du semi-riche antiquaire Eugen. Puisque c'est l'amour, Fox ouvre son compte en banque à Eugen. Pourtant le compte en banque vide, Eugen quitte Fox qui n'a plus qu'à mourir.
Dans Tous les autres s'appellent Ali, Ali comprend soudain que si
la société allemande alentour l'accepte et accepte son mariage
avec Emmi c'est parce qu'il peut rendre (gratuitement, ça va sans dire)
des services. Il peut par exemple bricoler ou par exemple baiser. Il comprend
qu'il doit cloisonner le monde du commerce et celui des sentiments, que les
faire communiquer est un leurre tragique. Pour être sur de ne pas se
faire avoir une fois de plus, il dépense tout son argent et renoue
avec son ancienne amie une tenancière de bar. Mais trop tard, si Ali
a su raison garder, il n'a pas su corps garder. Ce corps est devenu irrécupérable
et moribond, gangrené de l'intérieur (ulcère).
Mélodrame et lyrisme
Mais cette thématique dépasse la critique politique pour atteindre à la tragédie : les personnages tirent leur dignité du caractère immémorial de leur malheur. L'être des personnages ne peut exister que dans l'intensité et la tragédie. certes le personnage de Fassbinder fait ainsi souvent "un investissement manqué" et se retrouve du coté de la perte. Mais qui dit perte dit aussi dépense. Ainsi même si les personnages sont condamnés pour leur candeur, Fassbinder les magnifie pour leur énergie et leur souffrance dans un cinéma de la cruauté que l'on retrouve chez les grands auteurs de mélodrame. Cinéma de la Cruauté magnifié comme chez Sirk (qu'il a découvert à vingt-six et auquel il va rendre visite avant d'écrire un livre sur lui) ou chez Mizoguchi. Ainsi Marlene des Larmes amères de Petra von Kant qui accepte toutes les humiliations pour rester auprès de celle qu'elle aime.
Le mélodrame est la pente vers laquelle incline le personnage candide qui se fait happer par des forces brutales : le sexe, la drogue, le désir de pouvoir, la soif de l'argent. Il ne s'agit pourtant pas de pulsions naturalistes où se joue l'éternelle lutte de la vie et de la mort. Pour Sternberg comme pour Sirk ou Fassbinder, les ténèbres n'existent pas par elles-mêmes : elles marquent seulement l'endroit où la lumière s'arrête. Ainsi dans L'Allemagne en Automne après la vague de terrorisme Il se met en crise mais, en même temps, il se sent requis pour répondre. Ne pas savoir que répondre c'est le début de la politique. Travailler, comme artiste ou politicien, c'est pour lui être à l'écoute. Il ne s'agit pas d'une modestie de l'impuissance mais, pour Fassbinder, d'une chance de remettre les choses à plat et de répondre.
Chez Fassbinder, les symptômes du mal qui ronge les personnages sont multiples : laideur des visages, maquillages défaits, danses maladroites, tout un registre de la dissonance, au plus près des corps souffrants et rejetés. Les effets de transitions entre les plans de fermeture et d'ouverture des différentes séquences du Secret de Véronika Voss, les effets de balayage d'un plan par l'autre, de troué du nouveau plan dans l'ancien mutiples plans vus au travers des fenêtres. Tous ces plans disent l'artificialité du monde des apparences, la nature forcement incomplète du monde tel que nous le voyons. Le nazisme n'aura été que l'une des figures d'un mal plus profond qui corompt la société : son gout se l'avidé et de la destruction.
Dans un entretien réalisé en 1969 après la projection de L’Amour est plus froid que la mort au festival de Berlin, Fassbinder explique que s’il utilise très peu "d’effets de caméra" comme les zooms ou les mouvements à l’épaule, c’est que "la technicité de la caméra détruit une dramaturgie limpide et qu’elle nuit à la pureté du film".
« Après que j’ai fait mes dix premiers films, qui étaient très personnels, il est venu un moment où nous nous sommes dit, il faut trouver un moyen pour faire des films pour le public – et c’est à ce moment-là que j’ai découvert les films de Douglas Sirk et que j’ai fait sa connaissance. (…) J’ai rencontré quelqu’un qui fait de l’art d’une manière qui m’a fait voir ce qu’il me fallait changer chez moi. » Fassbinder a toujours reconnu sa dette à l’égard du cinéma de Douglas Sirk (1900-1987) et de l’homme lui-même – peu de temps après avoir été ébloui par ses films lors d’une rétrospective à la cinémathèque de Munich (1971) et en avoir rendu compte dans une série de textes essentiels (plus tard réunis dans le recueil Les Films libèrent la tête) il va aussi rencontrer le cinéaste et lui faire lire le scénario du Marchand des quatre saisons, premier de ses « mélodrames distanciés ». Lorsque, à la fin de sa carrière hollywoodienne, l’Allemand exilé Sirk revient en Europe, il met en scène quelques pièces, enseigne le cinéma et réalise trois courts métrages à Munich, dont un avec Hanna Schygulla (Sylvesternacht, 1977) et un autre avec Fassbinder (Bourbon Street Blues, 1978), qui va sceller leur rencontre. La leçon du cinéma sirkien est double. Elle est celle de la perfection formelle et antinaturaliste de l’image, par laquelle « les films libèrent la tête » parce que les plans sont si élaborés dans leurs cadrages, dans leurs couleurs, que « l’étrange histoire ne se passe pas dans la tête du spectateur mais sur l’écran ». Elle est simultanément celle d’une plus grande simplicité de sujets, qui se rapprochent de la réalité sociologique des spectateurs : le couple, le travail, la maladie, la mort deviennent les matières centrales des films, dans leurs aspects les plus dépouillés.
Fassbinder écrit dabord un synopsis, Des Menschen Himmelreich (Le Ciel des hommes), où une veuve séprend de son jeune chauffeur ; il envisage la star hollywoodienne Lana Turner, actrice du dernier film américain de Sirk, Mirage de la vie (1959), pour le rôle principal mais Turner demandant trop dargent, le projet est abandonné
"Daprès les films de Sirk, lamour me semble être davantage encore le meilleur, le plus insidieux et le plus efficace instrument de loppression sociale."
III - Biographie
Vivant avec sa mère, Fassbinder est d'abord élève d'une école expérimentale avant d'entreprendre ses études secondaires qu'il quitte peu avant le baccalauréat. Dès 1964, il exerce plusieurs métiers : employé dans une agence immobilière, tapissier, et surtout, journaliste dans un quotidien régional. Passionné par la mise en scène, il tente d'entrer à la "Berliner Film und Fernsehakademie" en 1965, mais échoue à l'examen.
Cette même année, il réalise et interprète un premier court métrage, Der Stadtstreicher suivi, un an après, d'un second, Das kleine chaos. Inscrit aux cours d'un conservatoire d'art dramatique à seize ans, en 1967, il rencontre Hanna Schygulla, qui sera l'une de ses interprètes préférées, avec qui il rejoint une troupe de théâtre expérimental, l'Action Theater de Munich, qui est dissoute peu après la création de la première pièce de Fassbinder. Il fonde sa propre troupe, l'Anti-Theater au sein de laquelle il réalise l'ensemble de son uvre théâtrale huit pièces et huit adaptations de 1968 à 1971 avec des acteurs venus de Brême, Bohrum et Francfort. Il recrute au kammerspiel de Munich, Mario Adorf, Klaus Löwitsch et Gottfried John, Matthias Fuchs puis plus tard encore et des comédiens de l'Allemagne de l'est : Armin Mueller Stahl et Hilmar Thate qui quitte la RDA en 1976. Homme de théâtre dans un premier temps, Rainer Werner Fassbinder travaille à "l'adaptation", en fait de véritables révisions, des pièces classiques, tout en adaptant pour la radio une grande partie de ses textes.
Il collabore en tant qu'acteur à un court-métrage de Jean-Marie Straub, Le fiancé, la comédienne et le maquereau (1968). C'est en 1969 qu'il réalise son premier long-métrage, L'amour plus froid que la mort, produit et interprété par l'Antithéâtre. Présenté au Festival de Berlin, le film est assez mal accueilli par la critique. Trois autres réalisations voient le jour en 1969. Pour ces premiers travaux cinématographiques et théâtraux, l'ensemble de la troupe reçoit un "Ruban d'Or du Cinéma", ainsi qu'un prix d'encouragement en 1970. Cette année-là, il tourne six nouveaux films, et fonde, avec le réalisateur Daniel Schmid et l'actrice Ingrid Caven, sa propre société de production, la Tango Film, puis, en compagnie de quelques réalisateurs allemands, la Filmverlag der Autoren, une coopérative de distribution dont le rôle deviendra essentiel dans la diffusion des uvres du Jeune Cinéma Allemand.
En 1971, Fassbinder publie un essai sur six films de Douglas Sirk, et réalise Le marchand des quatre saisons. A partir de 1972, il collabore avec les différentes chaînes de télévision, pour lesquelles il tourne Gibier de passage et Huit heures ne font pas un jour. L'adaptation cinématographique de sa pièce, Les larmes amères de Petra von Kant (1972), est présentée sur les écrans. - une réflexion sur l'homosexualité féminine -, également son plus gros succès de théâtre. Il devient alors l'un des symboles du renouveau du cinéma allemand ; il en est le versant furieux et pessimiste, analyste sans complaisance des racismes et des tabous, critique radical de la société ouest-allemande.
Sans mettre un terme à une intense activité théâtrale, Rainer Werner Fassbinder augmente sensiblement sa contribution aux productions télévisées. En 1973, notamment, il tourne Liberté à Brême, Le monde sur le fil en deux épisodes, Nora Helmer et Martha.
C'est seulement en 1974 qu'il recevra une consécration internationale avec le Prix de la critique, à Cannes, pour Tous les autres s'appellent Ali. Personnalité artistique reconnue et admise, malgré son anticonformisme, Fassbinder est nommé cette année-là co-directeur du Teater und Turm de Francfort. Expériences qu'il abrège rapidement, pour retourner à l'Antithéâtre.
C'est un an plus tard qu'il obtient la consécration. En effet, après Effi Briest, les films Le droit du plus fort et Maman Kusters s'en va au ciel tournés en 1975, connaissent une grande audience auprès du public ouest-allemand. En France, il doit attendre1979 et le succès considérable du Mariage de Maria Braun.
Pour la télévision, il travaille en 1979 à l'adaptation du célèbre roman d'Alfred Doeblin, Berlin Alexanderplatz avant d'en préparer la version télévisée.
En 1981, il tourne Lili Marleen, avec Hanna Schygulla et Giancarlo Giannini, d'après un roman de Labe Andersen. L'année suivante, le 10 juin 1982, R.W. Fassbinder meurt à Munich après avoir signé ses trois derniers films, Lola, Veronika Voss et Querelle, adaptation cinématographique de Querelle de Brest de Jean Genet.
Jean-Luc Lacuve le 20/11/2016
IV - Sources :
V - Filmographie :
1966 : Le clochard, Cette nuit.
1969 : Le petit chaos.
1969 | L'amour est plus froid que la mort |
(Liebe ist kälter als der Tod).
Avec : Rainer Werner Fassbinder (Franz), Ulli Lommel (Bruno), Hanna Schygulla
(Johanna). 1h28.
Franz Walsch est un truand de petite envergure. Ambitieux, il n’entend pas se soumettre à la volonté du puissant Syndicat du Crime qui lui demande de travailler pour son compte. Franz semble avoir gagné la première manche car l’Organisation le laisse tranquille, mais lui détache l’un de ses membres, Bruno, dont la beauté le fascine.... |
|
1970 | Le bouc |
(Katzelmacher). Avec : Rainer Werner Fassbinder (Jorgos), Hanna Schygulla (Marie), Lilith Ungerer (Helga), Rudolf Waldemar Brem (aul), Elga Sorbas (Rosy), Doris Mattes (Gunda), Irm Hermann (Elisabeth), Peter Moland (Peter). 1h28.
Jorgos, un ouvrier émigrant de Grèce, rejoint un groupe de jeunes oisifs. Il suscite l'hostilité et la jalousie et est insulté de "communiste" et de "chien de Grec"... |
|
1970 | Les dieux de la peste |
(Götter der Pest). Avec Hanna Schygulla (Johanna Reiher), Margarethe von Trotta ( Margarethe), Harry Baer (Franz Walsch), Günther Kaufmann (Günther), Carla Egerer (Carla), Ingrid Caven (Magdalena Fuller). 1h31 Franz Walsch, un petit truand, est libéré de la prison et recherche ses anciennes connaissances. Il trouve sa petite amie Johanna et rend visite à sa mère et à son frère, Marian. Les femmes sont attirées par Franz, bien qu'il soit un homme peu bavard et reste souvent indifférent. Johanna devient jalouse quand Franz sort à la fois avec Margarethe et son vieux copain Günther, connu sous le nom de "gorille". Après que Marian soit assassiné, un détective enquête auprès de Johanna pour qu'lle révèle ce qu'elle sait de Franz et Günther. |
|
1970 | Le café |
(Das Kaffeehaus). Téléfilm. Avec : Harry Baer (Eugenio), Rudolf Waldemar Brem (Pandolfo), Margit Carstensen (Vittoria), Ingrid Caven (Placida), Hans Hirschmüller (Trappolo), Günther Kaufmann ( Leander). 1h45.
Au café de Ridolfo, les Vénitiens se retrouvent, discutent, intriguent. Bien sûr, on y parle surtout argent, mais aussi idéaux et sentiments, amour, amitié, honneur, fidélité. Téléfilm librement adapté de la pièce de Goldoni qui reprend, avec les comédiens de l’antiteater de Munich, la mise en scène que Peer Raben et Fassbinder avaient donnée à Brême. |
|
1970 | Pourquoi Monsieur R. est-il atteint de folie meurtrière ? |
(Warum läuft Herr R. Amok?). Avec : Lilith Ungerer (Mme R.), Kurt Raab (M. R.), Hanna Schygulla (l'amie d'enfance). 1h28.
Avec son costume trois pièces et ses cheveux bien peignés, monsieur R. sort du travail. Sa femme le ramène à la maison en voiture. Elle a eu un petit accrochage. Ils discutent avec une amie d'enfance de sa femme. Il s'entend bien avec ses collègues même si son patron se montre moins satisfait de son travail alors qu'il attendait une promotion... |
|
1970 | Le soldat américain |
(Der amerikanische soldat). Avec : Karl Scheydt (Ricky), Elga Sorbas (Rosa), Jan George (Jan), Hark Bohm (Doc), R. W. Fassbinder. 1h20.
Ricky est un tueur à gages Allemand-Américain froid et déterminé. Après avoir servi au Vietnam, il revient à Munich, sa ville natale, pour un contrat avec trois flics pourris. Il enquête dans le voisinage avec Franz Walsch, son ami d'enfance, et fait une courte visite à sa mère et son frère... |
|
1970 | Le voyage à Niklashausen |
(Die Niklashauser Fart). Avec : Michael König (Hans Boehm), Hanna Schygulla (Johanna), Margit Carstensen (Magarethe).1h30.TV. Au XVème siècle, la Vierge apparaît au berger Hans Boëhm pour qu'il mène un soulèvement de paysans contre le pouvoir féodal. Arrêté et condamné par un évêque, Boëhm est éxécuté. |
|
1971 | Rio das mortes |
Avec : Hanna Schygulla (Hanna), Michael König (Michel), Günther Kaufmann (Günther), Katrin Schaake (Katrin), Harry Baer (Michels Kollege); 1h24. TV Michel et Günther vivent de petits boulots et sont habités par l'idée d'ller au Pérou trouver un trésor enterré en utilisant une vieille carte La petite amie de Michel, Hanna, fait semblant de suivre leur rêve mais veut juste se marier. |
|
1971 | Pionniers à Ingolstdt |
(Pioniere in Ingolstadt). Avec : Hanna Schygulla (Berta), Harry Baer (Karl), Irm Hermann (Alma), Rudolf Waldemar Brem (Fabian). 1h27. TV. Berta, une jeune bonne naïve, recherche l'amour quand les ingénieurs militaires viennent à la ville pour construire un pont. |
|
1971 | |
Avec : Günther Kaufmann (Whity), Ron Randell (Ben Nicholson), Hanna Schygulla (Hanna), Katrin Schaake (Katherine). 1h35.
L'Ouest des États-Unis à la fin du XIXe siècle. Whity est le domestique noir des Nicholson, une famille de riches propriétaires terriens. Depuis que Ben Nicholson s’est remarié avec une femme infidèle qui rêve d’héritage, le domaine est le théâtre d’une décadence quotidienne. Le patriarche possède deux fils d’un précédent mariage Frank, et Davy, un attardé mental. À la fois souffre-douleur et confident de la famille, Whity accepte son sort avec une parfaite servilité. Mais Hanna, une prostituée de saloon dont il s’est épris, tente d’attiser en lui une réaction de révolte… |
|
1971 | Prenez garde à la sainte putain |
(Warnung vor einer heiligen Nutte). Avec : Lou Castel (Jeff), Eddie Constantine (Er selbst), Marquard Bohm (Ricky). 1h43.
Au bar d'un hôtel espagnol, l'équipe de tournage d'un film attend Jeff, le réalisateur. Le doute plane sur les acteurs comme sur les techniciens, car l'un des co-producteurs a décidé de se retirer. Une décision qui rend incertain l'avenir de la production. L'attente, l'inactivité et les rivalités internes font monter la tension... |
|
1972 | Le marchand des quatre saisons |
(Der Händler Der Vier Jahreszeiten). Avec : Irm Hermann (Irmgard Epp), Hans Hirschmüller (Hans Epp), Hanna Schygulla (Anna). 1h29.
Hans Epp fait prospérer son petit commerce de primeurs mais subit le mépris de sa famille. Il bat sa femme mais retrouve son amour après un infarctus et la brève infidélité de celle-ci. Il ne parvient pas à oublier son amour de jeunesse, se désintéresse de tout et sombre dans la léthargie et l'alcoolisme |
|
1972 | Les larmes amères de Petra von Kant |
(Die Bitteren Tranen Der Petra Von Kant). Avec : Margit Carstensen (Petra von Kant), Hanna Schygulla (Karin Thimm), Katrin Schaake (Sidonie von Grasenabb), Eva Mattes (Gabriele von Kant), Gisela Fackeldey (Valerie von Kant), Irm Hermann (Marlene). 2h04. Petra von Kant est une couturière à la mode, arrogante, caustique et suffisante. Elle maltraite Marlene, sa secrétaire, aide et bonne à tout faire. Survient Karin, une très belle jeune femme de 23 ans dont elle tombe amoureuse. |
|
1972 | Liberté à Brême |
(Bremer Freiheit). Avec : Margit Carstensen (Geesche), Wolfgang Schenck (Gottfried), Wolfgang Kieling (Timm), Lilo Pempeit (la mère)
Hanna Schygulla (Luise Maurer). 1h27. TV
Une version Tv très stylisée de la pièce de Fassbinder. L'ensemble se compose de quelques meubles devant un grand écran sur lequel le paysage côtier est projeté. Geesche est une femme du dix-neuvième femme de siècle qui veut sa liberté de conscience. Elle défie les conventions pour échapper aux pressions de sa sa famille et de ses amis. |
|
1972 | Gibier de passage |
(Wildwechsel). Avec : Harry Baer ( Franz Bermeier), Marquard
Bohm Officier de police), Rudolf Waldemar Brem (Dieter) Ruth Drexel
(Hilda Schneider). 1h42. TV.
Dans sa tenue de petite fille, Hanny Schneider joue à la marelle sous le regard vigilant d’une gardienne. Adolescente âgée de quatorze ans, Hanny est la fille d’un couple de petits-bourgeois qui tentent de lui inculquer leur morale (basée sur l’étroitesse de vue). Sur le chemin du lycée, elle fait la connaissance de Franz, un jeune homme de dix-neuf ans, employé dans un abattoir de poulets. Elle couche avec lui. Un ami jaloux, travailleur immigré, dénonce Franz. Celui-ci est arrêté et condamné à une peine de neuf mois de prison pour détournement de mineure. Libéré par anticipation grâce à sa bonne conduite, il continue de voir Hanny… qui ne lui a guère été fidèle. Ils se retrouvent en cachette, régulièrement. Hanny est enceinte. Elle persuade Franz de tuer son père, qui s’oppose à leur liaison. Le jeune homme vide un chargeur entier sur Erwin Schneider. Le crime est découvert bien longtemps après avoir été commis. Franz est de nouveau jeté en cellule. Hanny fait une fausse couche. Elle rend visite à Franz en prison, lui annonce que l’enfant est mort à la naissance. Elle ajoute qu’elle ne l’a jamais aimé : son attirance pour lui n’était que physique. Dans l’obscurité du parloir, Hanny joue à la marelle. |
|
1972 | Huit heures ne font pas un jour |
(Acht Stunden sind kein Tagf). Avec : Gottfried John (Jochen), Hanna Schygulla (Marion), Luise Ullrich (Oma Krüger), Werner Finck (Gregor Mack). 7h45 en 5 épisodes TV.
Jochen, bon garçon solidaire est outilleur dans une usine de Cologne. Le feuilleton suit le fil de ses luttes -lutte pour le bonheur avec Marion dans une famille fantasque et agitée, luttes avec ses camarades pour l"amélioration de ses conditions de travail |
|
1973 | Le monde sur le fil |
TV. (Welt am draht). Avec : Klaus Löwitsch (Fred Stiller), Barbara Valentin (Gloria Fromm), Karl Heinz Vosgerau (Herbert Siskins). 3h20.
Quelque part dans le futur, le projet informatique dit "Simulacron" pourra simuler totalement la réalité. Soudainement, Henry Vollmer, le chef de projet meurt. Son successeur, le professeur Fred Stiller subit d'étranges phénomènes.... |
|
1974 | Nora Helmer |
Avec : Margit Carstensen (Nora Helmer), Joachim Hansen (Torvald Helmer),
Barbara Valentin (Christine Linde), Ulli Lommel (Krogstad). 1h41.
Pour payer le voyage en Italie susceptible de rendre la santé à son mari malade, Nora Helmer emprunte à son insu de l’argent à l’un de ses collègues et n’hésite pas à contrefaire la signature de son père sur la caution. D’après la pièce d’Ibsen, La Maison de poupée. |
|
1974 | Tous les autres s'appellent Ali |
(Angst Essen Seele Auf). Avec : Avec : Brigitte Mira (Emmi Kurowski), El Hedi ben Salem (Ali). 1h33.
Emmi est une veuve d’une soixantaine d’années. Pour s’abriter de la pluie, elle entre dans un café où se réunissent des travailleurs immigrés. Ali, un jeune Marocain, l'invite à danser. Il se parlent et Ali raccompagne Emmi chez elle. Ali s’installe chez Emmi. Bientôt, ils veulent se marier. Mais les voisins d’Emmi, qui jasaient déjà, ne l’admettent pas. Ses trois enfants, mariés, renient leur mère. Ses amies, comme elle femmes de ménage, l’écartent de leurs conversations, la méprisent. L’épicier refuse de servir Ali et interdit à Emmi de mettre les pieds dans sa boutique. À leur retour de voyage, Emmi et Ali observent un changement d’attitude à leur égard. Tous profitent d’Emmi et de son bon cœur. Ali se pose des questions. Il part chez Barbara. Ils font l’amour. Un soir, Emmi vient le rechercher. Il l’invite à danser, comme lors de leur première rencontre. Soudain, il s’effondre. Hospitalisé, le diagnostic révèle un ulcère gastrique lié au stress. Dans sa chambre d’hôpital, Ali semble dormir paisiblement. Emmi décide de veiller sur lui. |
|
1974 | Martha |
Avec : Margit Carstensen (Martha), Karlheinz Böhm (Helmut), Gisela
Fackeldey (la mère), Adrien Hoven (le père), Ingrid Caven (Ilse). 1h52.
Le père de Martha Heyer, la vierge trentenaire, meurt à Rome dans ses bras tout en la repoussant. Peu après la caméra fait une ronde vertigineuse autour d’elle et d’un inconnu croisé dans la cour de l’ambassade d’Allemagne. Elle rapatrie par fer le cercueil dans son pays. Son patron dont elle décline la demande en mariage se rabat aussitôt sur une collègue qui accepte. Dans son entourage il n’est question que de mariages mais toutes ces heureuses élues sont sous calmant. |
|
1974 | Effi Briest |
(Fontane Effi Briest). Avec
: Hanna Schygulla (Effi), Wolfgang Schrenck (le baron Geert von Innstetten).
2h21.
Alors qu'elle n'est qu'une enfant, Effi épouse le baron Geert von Innstetten, préfet en vue et, jadis, prétendant malheureux de sa mère. A Kessin, petite station balnéaire de la Baltique, commence sa nouvelle vie de femme mariée, sinistre, en dépit des attentions de son mari... |
|
1975 | Le droit du plus fort |
(Faustrecht der Freiheit). Avec : Rainer Werner Fassbinder,
Peter Chatel, Karl Heinz Bohm. 2h03.
Forain, Franz Biberkopf, dit "Fox", est au chômage, sa baraque vient d'être fermée par la police. Dans les toilettes publiques, il fait la connaissance de Max, un marchand d'antiquités qui le présente à Eugen, un "fils de bonne famille".... |
|
1975 | Comme un oiseau sur le fil |
Portrait de l'actrice Brigitte Mira. 0h44. | |
1975 | Maman Küsters s'en va au ciel |
(Mutter Küsters fahrt zum Himmel). Avec : Brigitte Mira,
Ingrid Caven, Karlheinz Böhm. 2h00.
La radio annonce le suicide d'Hermann Küsters. Ouvrier sans histoire, depuis vingt ans dans la même usine. il a appris la menace de licenciement et a tué l'un de ses supérieurs hiérarchiques avant de se donner la mort. Son épouse est désemparée par cette nouvelle... |
|
1975 | Peur de la peur |
TV. Angst vor der Angst. 1h28.
Margot, qui vit dans un appartement confortable de la bourgeoisie, craint de perdre l'esprit après avoir eu son deuxième enfant. Son mari Kurt, qui étudie pour un examen, ne comprend pas sa situation. Sa belle-mère et de belle-soeur Lore lui sont hostiles. Elle cherche en vain le réconfort dans le valium et la boisson. |
|
1976 | Je veux seulement que vous m'aimiez |
(Ich will doch nur, daß ihr mich liebt). Avec : Vitus Zeplichal (Peter),
Elke Aberle (Erika), Alexander Allerson (Le père). 1h44.
Un homme est interviewé par une sympathique jeune femme. Il parle de ses longs efforts qui ne satisfont jamais ses parents. Son père dénigre ses efforts et sa mère est indifférente. Il leur construit une maison. Au lieu de s'offrir un appartement à lui et à sa jeune épouse, ils renoncent et vont travailler à Munich dans la construction. Son épouse est bientôt enceinte. Ils achètent à crédit.. |
|
1976 | Le rôti de Satan |
(Satansbräten). 1h52.
Walter, un poète allemand anarchiste, est à court d'argent quand son éditeur refuse de lui donner une avance. Il essaye de diverses manières de soutirer de l'argent, y compris auprès d'une de ses maîtresses et d'une femme qui l'a follement aimé. Il doit aussi s'occuper de son épouse, d'une autre maitresse, d'un frère à demi fou et faire face à une enquête de police. |
|
1976 | Roulette chinoise |
(Chinesisches Roulett). Avec : Margit Carstensen,
Anna Karina, Macha Meril. 1h26.
Invoquant un voyage d'affaires à Oslo, Gerhard Christ se dirige vers l'aéroport accueillir Irène, sa maîtresse. Tout deux se rendent dans un château, la seconde résidence de la famille Christ, tenu par Mme Kast. Quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils découvrent Ariane, l'épouse de Gerhard, en compagnie de son amant, Kolbe. Remis de leur étonnement, les deux couples décident pourtant de séjourner ensemble... |
|
1977 | Femmes à New York |
(Frauen in New York). Avec : Christa Berndl (Mary Haines) Margit Carstensen
(Sylvia Fowler) Anne-Marie Kuster (Peggy Day) Eva Mattes (Edith Potter)
Angela Schmid (Nancy Blake). 1h51.
À Manhattan dans les années 1930, un groupe damies se retrouve lors de soirées, de présentations de mode, chez le coiffeur, dans une salle de gymnastique... Elles y parlent surtout de leurs maris et compagnons pour qui elles vivent. Cest donc un drame lorsque lune delles apprend que son époux a une maîtresse. |
|
1977 | La femme du chef de gare |
(Bolwieser). Avec : Kurt Raab,
Elisabeth Trissenaar, Bernhard Helfrich. 1h52.
Werburg, une petite ville de haute Bavière dans les années 20.Xaver Bolwieser, le chef de gare, vient d'épouser Hanni, la fille du propriétaire de la brasserie. Amoureux fou, il se soumet entièrement à elle, exécutant tous ses ordres et ses moindres caprices. Étrange harmonie et équilibre particulièrement instable qui ne tarde pas à se rompre.... |
|
1978 | L'Allemagne en automne (épisode 2) |
(Deutschland in Herbst). 26 mn sur 2h04
Fassbinder, débraillé et shooté, dans on appartement sépulcral, tyrannise son amant, puis discute de la situation politique avec sa mère. Il est dégouté par l'atmosphère politique, ecoeuré par la bonne conscience de la sociale-démocratie, après que l'on vienne de trouver Baader et ses compagnons de la Fraction armée rouge suicidés dans leur cellule mais très probablement victimes d'un assassinat politique. |
|
1978 | Despair |
(Eine Reise ins Licht Despair).
Avec : Dirk Bogarde, Andrea Ferréol, Volker Spengler, Klaus Löwitsch,
Alexander Allerson. 1h59.
Exilé russe, Herman Hermann est un riche industriel de la chocolaterie dans l'Allemagne de 1930. Depuis quelque temps en effet, il a le sentiment qu'il peut se dédoubler et se regarder faire l'amour à sa femme, Lydia. Il cherche une explication et se confie au docteur Orlovius, en fait un assureur qui lui propose un contrat d'assurance-vie ! Ses idées l'obsèdent tant qu'il reste insensible à l'infidélité de son épouse qui le trompe avec le cousin Ardalion, un peintre zazou. Son obsession, il la fixe sur la personne de Felix Weber, un vagabond, mi-chômeur mi-forain, en qui il croit avoir trouvé son double parfait. Herman Hermann exécute alors Félix. Il endosse sa personnalité, se prépare à vivre une autre vie... et à toucher la prime d'assurance, convaincu dans son délire d'avoir commis le crime parfait. Mais la police enquête, intriguée par ce cadavre qui a tous les attributs d'Hermann... mais qui est loin de lui ressembler ! Hermann réfugié dans un hôtel de montagne est reconnu par Ardalion, lequel guide la police jusqu'à lui. |
|
1978 | L'année des treize lunes. |
(In einem Jahr mit 13 Monden). Avec : Volker Spengler, Ingrid Caven,
Gottfried John. 2h04.
Sur une rive du Main, à Francfort, deux homosexuels se rencontrent. Après un premier contact, l'un d'eux s'aperçoit qu'il est avec une femme et la frappe. Battue, humiliée, Elvira rentre à son domicile, où, à sa grande surprise, elle apprend que son ami veut la quitter définitivement. ... |
|
1979 | Le mariage de Maria Braun |
(Die Ehe der Maria Braun). Avec : Hanna Schygulla (Maria Braun), Klaus
Löwitsch, Ivan Desny, Gottfried John, Gisela Uhlen. 2h00.
1943. Alors que la guerre a éclaté, Maria épouse le soldat Hermann Braun à la hâte dans une mairie de fortune. Les jeunes mariés ont une après-midi et une nuit avant que Hermann rejoigne le front. Restée seule avec sa mère et son grand-père, Maria voit l'Allemagne s'effondrer sous les bombes. Alors qu'Hermann est porté disparu, Maria visite les convois de prisonniers, persuadée que son mari est vivant. Pourtant, un soir, on lui annonce la mort de ce dernier.... |
|
1979 | |
(Die dritte Generation). Avec : Eddie Constantine
(Peter Lurz), Volker Spengler (August Brem), Bulle Ogier (Hilde Krieger).
1h50
L'Allemagne Fédérale ; celle du miracle économique, mais aussi du terrorisme. Peter Lenz, représentant d'une firme américaine d'informatique, exerce une grande influence sur la ville, use de sombres machinations et de conspirations policières à la seule fin de protéger ses intérêts financiers. ... |
|
1980 | Berlin Alexanderplatz |
Film en treize épisodes et un épilogue. Avec : Günter
Lamprecht (Franz Biberkopf), Elisabeth Trissenaar (Lina), Karin Baal
(Minna). 15h30.
D'après le roman total d'Alfred Döblin embrassant les bas-fonds berlinois des années 20. |
|
1981 | Lili Marleen |
(Lili Marleen). Avec : Hanna Schygulla (Willie), Giancarlo
Giannini (Robert), Mel Ferrer (David Mendelsson). 2h00.
En 1938, la menace de tragiques événements plane sur Zurich. Robert, musicien de talent, et Wilkie, chanteuse allemande, s'aiment passionnément. Mais son père, David Mendelsson, riche avocat chef d'une organisation juive clandestine est hostile à cette idylle... |
|
1981 | Lola, une femme allemande |
(Lola). Avec : Barbara Sukowa
(Lola), Armin Mueller-Stahl (Von Bohm), Mario Adorf (Schukert), Matthias
Fuchs (Esslin). 1h53.
L'Allemagne fédérale de 1957 est plongée dans l'ère Adenauer, celle du miracle économique et de la reconstruction. Schuckert est le plus influent des notables de la région. On passe sur ses escroqueries et sur les fêtes nocturnes qu'il organise à la Villa Finck autour de sa protégée, la chanteuse Lola. À la suite d'un pari Lola rencontre von Bohm, le nouveau directeur des travaux publics. |
|
1981 | Théâtre en transe |
(Theater in transe). Avec : Rainer Werner Fassbinder, Pina Bausch, Jérôme Savary , Yoshi Oida (dans leur propre rôle). 1h31.
Reportage sur le festival, Théâtre du monde, à Cologne en 1981. Après l'ouverture du festival, Fassbinder réunit quatorze groupes venus d’Amérique (le Squat Theatre de New York, les Kipper Kids de Californie) ), du Mexique, du Japon, d’Italie (les Magazzini Criminali de Florence) et de la République fédérale (la compagnie Wüppertaler Tanztheaterde Pina Bausch). Fassbinder lui-même lit Le théâtre et son double d'Antonin Artaud. |
|
1982 | Le secret de Veronika Voss |
(Die Sehnsucht der Veronika
Voss). Avec : Rosel Zech (Veronika Voss), Hilmar Thate (Robert Krohn),
Cornelia Froboess (Henriette), Annemarie Düringer (Dr. Marianne Katz).
1h44.
Un triste soir de pluie, Robert Krohn, journaliste sportif, rencontre l'ancienne star de la UFA, Veronika Voss, perdue au cœur de cette nuit munichoise des années 50. Troublé et fasciné par ce personnage, Robert évoque cette rencontre à son amie Henriette. Désireux de la revoir, il part à sa recherche. ... |
|
1982 | Querelle |
Avec : Brad Davis (Querelle),
Franco Nero (Lieutenant Seblon), Jeanne Moreau (Lysiane), Laurent Malet
(Roger Bataille). 1h48.
Le "Vengeur", vient d'accoster à Brest. Sur le pont, l'équipage s'affaire à ses dernières tâches avant de descendre à terre goûter à des plaisirs éphémères, le temps d'une escale. Parmi eux, Querelle, le beau marin, au puissant pouvoir de séduction, qui ne laisse pas insensible son supérieur, le lieutenant Seblon.... |
|