Un clochard erre dans les rues. Un jour, il trouve un revolver. A l'automne, il s'installe sous les arbres et mange. Deux hommes semblent le surveiller et ordonnent à la serveuse de lui rendre l'arme lorsqu'il s'en débarrasse dans une poubelle. L'homme erre sur le bord d'une rivière ; se prend pour le Christ.
C'est l'hiver. Le clochard pénètre dans un appartement et demande à une jeune femme s'il peut se servir de sa salle de bain car il veut mourir. Il chante "En Europe tout est si grand et au Japon tout est si petit" La jeune femme lui donne une tranche de pain. Il entre dans des toilettes publiques et tente de se tirer une balle dans la tête mais des passants ne cessent de le déranger.
Assis sur un banc, sans doute vat-il passer à l'acte. Les deux hommes du parc surgissent et lui vole l'arme. Il mime qu'il tire sur eux ; rien ne se passe. Il est désespéré. Noir et fin de la musique.
Drame existentiel dans l'esprit du Signe du Lion de Rohmer ou de Blow-up d'Antonioni ou encore de Bande à part de Godard.