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1911-1979
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histoire du cinéma : Abstraction lyrique

I-Mise en scene

Le rapport à la violence, à la vitesse, à la lumière et aux couleurs ont évolué dans la carrière de Nicholas Ray, depuis le modèle classique de l'image-action jusqu'à l'abstraction lyrique en passant par le naturalisme.

Ses premiers films, Ray les fait sur le modèle américain de l'image-action qui le rapproche de Kazan : la violence du jeune homme est une violence agie, une violence de réaction contre le milieu, contre la société, contre le père, contre la misère et l'injustice, contre la solitude. Le jeune homme veut violemment devenir un homme, mais c'est  cette violence même qui ne lui donne pour choix que de mourir ou de rester enfant, d'autant plus enfant que violent (c'est encore le thème de La fureur de vivre bien que le héros semble y réussir son pari, devenir un homme en une seule journée, mais trop vite pour en être apaisé).

Or une seconde période, dont beaucoup d'éléments étaient en germe dans la première, va modifier profondément l'image de la violence et de la vitesse. Elles cessent d'être une réaction liée à une situation, elles deviennent intérieures et naturelles au personnage, innées : on dirait que le révolté a choisi, non pas exactement le mal, mais "pour" le mal et qu'il atteint à une sorte de beauté par et dans une convulsion permanente. Ce n'est plus une violence agie mais comprimée, d'ou sortent seulement des actes courts, efficaces et précis, souvent atroces qui témoignent d'une pulsion brute. Avec Traquenard, elle s'exprime dans la vie et la mort du gangster ami, mais aussi dans l'amour exaspéré du couple, dans l'intensité de la danse de la femme. Et c'est surtout la nouvelle violence de La forêt interdite, qui fait de ce film le chef d'œuvre du naturalisme : le monde originaire, le marais des Everglades, ses verts lumineux, ses grands oiseaux blancs, l'Homme aux pulsions qui veut "tirer en plein dans la figure de Dieu", sa bande de "frères de Caïn, tueurs d'oiseaux et leur ivresse répond à la tempête et à l'orage.

Mais déjà ces images doivent être dépassées, déjà le pari porte sur la sortie du marais, quitte à mourir, en découvrant la possibilité d'une acceptation, d'une réconciliation. Enfin, la violence surmontée, la sérénité acquise vient constituer la force ultime d'un choix qui se choisit lui-même et ne cesse de recommencer, réunissant dans une dernière période tous les éléments de l'abstraction lyrique que le réalisme de la première et le naturalisme de la seconde avait lentement élaborés.

Nicholas Ray appartient ainsi à l'abstraction lyrique. La violence est comme dépassée : ce que les personnages ont conquis, c'est le niveau d'abstraction et de sérénité, la détermination spirituelle qui leur permet de choisir nécessairement le côté qui leur permet de renouveler, de recréer sans cesse le même choix, tout en acceptant le monde. Interviewé en 1957 par les Cahiers du Cinéma, Nicholas Ray expliquait que son "label personnel" avait toujours été : "Je suis un étranger ici-bas", et il ajoutait : "la quête d'une vie remplie est -paradoxalement - solitaire. Je crois que la solitude est très importante pour l'homme, aussi longtemps qu'elle ne lui nuit pas".

Ce que cherchait déjà le couple de Johnny Guitar ou celui d'A l'ombre des potences et qu'ils commençaient à obtenir, le couple de Traquenard finira par l'accomplir pleinement : cette recréation d'un lien choisi qui retomberait autrement dans les ténèbres. En tous ces sens, l'abstraction lyrique apparait bien comme l'élément pur que Ray n'a cessé de vouloir atteindre : même dans ses premiers films où la nuit a tant d'importance, la vie nocturne de héros n'est qu'une conséquence, et le jeune homme ne se refugie dans l'ombre que par réaction. La maison dans l'ombre qui abrite la jeune fille aveugle et l'assassin irresponsable est comme l'envers du blanc paysage de neige qu'une foule ténébreuse de lyncheurs vient noircir.

 

II-Biographie

Né dans une petite bourgade du Wisconsin, il passe son enfance à La Crosse et manifeste très jeune des dons pour le théâtre, la musique et l'architecture. Il suit les cours de Frank Lloyd Wright, dont il revendique l'influence sur son oeuvre ("il m'enseigna une façon particulière de poser le regard sur les choses").

Il se lie d'amitié avec Elia Kazan, dont il est l'interprète en 1935 pour une pièce intitulée The Young go first. En 1944, il sera son assistant pour son premier film, Le lys de Brooklyn. Il travaille également avec John Houseman, alors directeur de la compagnie théâtrale la Phoenix. C'est ce dernier qui lui met le pied à l'étrier de la mise en scène cinématographique en lui confiant, en 1947, la réalisation d'un premier film, Les amants de la nuit. Le film sera découvert et admiré en Europe avant de sortir tardivement aux Etats-Unis.

Entre-temps, Ray a tourné un deuxième film beaucoup moins personnel, A woman's secret (1949), et surtout a réalisé deux autres films produits et interprétés par Humphrey Bogart : Les ruelles du malheur (1949) et Le violent (1950). Ce dernier, est marqué par les rapports houleux de Ray et de sa vedette féminine, Gloria Grahame qu'il épouse en secondes noces pour en divorcer aussitôt. Ses trois films suivants : La femme aux maléfices (1950), Les diables de Guadalcanal (1951) et La maison dans l'ombre (1952) sont des travaux alimentaires réalisés avec brio.

Ce sont ensuite une succession de quatre grandes réussites en quatre ans : Les indomptables (1952), ballade romanesque aux accents faulknériens, Johnny Guitare (1954) conte de fée camouflé en western flamboyant, un vrai western : A l'ombre des potences (1955) et enfin la rencontre au sommet Nick Ray/James Dean : La fureur de vivre (1955) dont le succès et l'aura le dépasseront quelque peu.

A ces grands films classiques, conciliant la poésie des intentions à la maîtrise de la réalisation, succède une série de chefs-d'oeuvre baroques. Ray cherche encore son nouveau ton dans L'Ardente gitane (1956), Derrière le miroir (1956) ou Le Brigand bien-aimé (1957) et réalise ensuite trois films magnifiques au lyrisme échevelé : Amère victoire (1957), La forêt interdite (1958) et Traquenard (1958).

C'est alors qu'on a l'idée saugrenue de lui confier des "grosses machines" commerciales. Malgré de grandes idées de mise en scène, Les dents du diable (1960), Le roi des rois (1961) et Les 55 jours de Pékin (1963) sont de demi-réussites esthétiques et des échecs commerciaux.

Victime d'un infarctus dans son dernier film, il est mis à la retraite anticipée par les producteurs qu'indispose depuis longtemps son tempérament farouchement indépendant.

Après quelque temps passé en Europe, Nicholas Ray rentre aux Etats-Unis à la fin de 1969, invité à faire un film sur la justice américaine. Il rencontre sa femme, Susan, au procès des Sept de Chicago mais, avant la fin du tournage, le financement disparait. Il se voit alors offrir un poste au Harpur College, l'université de Binghamton dans l'Etat de New York. Il propose à ses étudiants de tourner un film sans scénario, basé sur leurs expériences personnelles, en ayant recours à diverses expérimentations formelles. Le cinéaste observe le quotidien de ses étudiants et tente de dresser le portrait de la nouvelle génération des années 1970, en proie au doute et au questionnement après l'euphorie des sixties. Ce sera We can't go home again (1973). Toujours à court d'argent, il obtient néanmoins du laboratoire CFI de Hollywood la possibilité de monter son film sur écrans multiples par une rétroprojection de toutes les bandes filmées sur un écran qui est filmé à son tour. Montré à la cinémathèque française puis au festival de Cannes en 1973, il suscite des réactions perplexes. Sterling Hayden demande ainsi à Susan si Nick a tourné sous acide. Ray reste un peu Europe où il est vénéré par les jeunes cinéastes. Pour Godard, il est "le cinéma, et rien que le cinéma". Il participe à sa manière au film érotique collectif, Rêves humides en tournant The Janitor (1974). Rentré aux Etats-Unis, Nick Ray obtient une salle de montage au studio Zoetrope de F. F. Coppola mais, de plus en plus alcoolique, ne parvient pas à finir We can't go home again.

En 1976, Ray se fait hospitaliser pour désintoxication puis, remis d'aplomb, trouve des postes d'enseignement dont témoignent les rushes de Marco (1978). Wenders le fait jouer dans L'ami américain (1978). Bientôt cependant le cancer est diagnostiqué. Expérimental jusqu'au bout, Ray met alors en scène son agonie et sa mort, le 17 juin 1979, en coréalisant avec Wim Wenders, Nicks's movie (1980).

Jean-Luc Lacuve, le 5 décembre 2014.

III - Bibliographie :

  • Gilles Deleuze : L'image-mouvement, 1983. chapitre 8 : De l'affect à l'action : l'image-pulsion.
   

Roman américain, les vies de Nicholas Ray. Bernard Eisenschitz, Editeur : Christian Bourgois (1990). Broché: 677 pages.

 

V-Filmographie :

Courts-métrages:

1954 : The High Green Wall, téléfilm de la série General Electric Theater. 0h30.
1974 : The janitor, segment de Rêves humides
1978 : Marco

Longs-métrages :

1949 Les amants de la nuit

(They live by night). Avec : Cathy O'Donnell (Keechie), Farley Granger (Bowie), Howard da Silva (Chickamaw). 1h35.

Une voiture roule à vive allure : elle s'arrête. Un homme est abattu par deux de ses compagnons, malgré les demandes d'un troisième, plus jeune. Ce sont des bandits évadés de prison : Chicamaw, le chef, T-Dub et Bowie, le jeune homme condamné injustement, qui cherche un avocat pour prouver son innocence...

   
1949 Secret de femme

(A woman's secret). Avec : Maureen O'Hara (Marian Washburn), Melvyn Douglas (Luke Jordan), Gloria Grahame (Susan Caldwell). 1h24.

Après un récital de chant, la jeune chanteuse Susan Caldwell rente chez elle et se dispute avec son amie, Marion, lui annonçant qu'elle désire quitter le métier. Après une violente discussion, Susan monte dans sa chambre. On entend des coups de feu. Susan est découverte inanimée.

   
1949 Les ruelles du malheur

(Knock on any door). Avec : Humphrey Bogart (Andrew Morton), John Dereck (Nick Romano). 1h40.

Un jeune habitant des bas quartiers de New-York, déjà arrêté plusieurs fois pour de petits délits, est accusé du meurtre d'un policier. Persuadé de son innocence, un avocat qui est aussi son ami de longue date (ils sont nés dans le même quartier) accepte de prendre sa défense...

   
1950 Le violent

(In a lonely place) Avec : Humphrey Bogart (Dixon Steele), Gloria Grahame (Laurel Gray), Frank Lovejoy. 1h31.

Dixon Steele est un scénariste sujet à la violence. Il écrit un scénario, dont le sujet est une jeune fille qu'il a ramenée un soir chez elle. Mais la jeune fille est retrouvée morte. Par amour pour lui, Laurel, sa voisine, le disculpe tandis que la police le croyait coupable...

   
1950 La femme aux méléfices

(Born to be bad). Avec : Joan Fontaine (Christabel Caine), Robert Ryan (Nick Bradley), Zachary Scott (Curtis Carey) 1h34.

Christabel se rend à San Francisco où elle est courtisée par plusieurs hommes : un homme riche et un romancier. Mais elle délaisse celui qu'elle aime, pour épouser par ambition l'homme fortuné.

   
1951

Les diables de Guadelcanal

(Flying Leathernecks). Avec : John Wayne (Dan Kirby), Robert Ryan (le capitaine Griffin), Don Taylor, Janis Carter, Jay C. Flippen, William Harrig. 1h42.

Deux officiers d'aviation s'opposent l'un à l'autre tout en combattant les Japonais à Guadelcanal.

   
1951 La maison dans l'ombre

(On dangerous ground). Avec : Ida Lupino (Mary Malden), Robert Ryan (Jim Wilson), Ward Bond (Walter Brent), Charles Kemper (Pop Daly), Anthony Ross (Pete Santos). 1h22.

Un inspecteur de police brutalise ses suspects pour en obtenir des aveux. La rencontre d'une aveugle modifie son comportement.

   
1952 Les indomptables

(The Lusty men). Avec : Susan Hayward (Louise), Robert Mitchum (Jeff), Arthur Kennedy (Wes), Arthur Hunnicutt (Booker Davis). 1h53.

Une vieille gloire des rodéos, Jeff McCloud, subit un accident grave durant une épreuve et doit mettre un terme à ses activités...

   
1954 Johnny Guitare
(Johnny Guitar). Avec: Joan Crawford (Vienna), Sterling Hayden (Johnny Guitare), Scott Brady (Dancing Kid). 1h50.

Johnny Logan- que l'on surnomme Guitare à cause de l'instrument dont il ne se sépare jamais - un ancien aventurier connu dans l'Ouest comme tireur, se fait engager par Vienna, la tenancière d'un saloon, une femme qu'il a aimé autrefois. Les deux amants se sont quitté il y a cinq ans mais n'ont pu réussir à s'oublier. Le saloon de Vienna, désert pour le moment, est situé près du chemin de fer et vaudra bientôt une fortune. McIvers et Emma Small, les deux plus gros propriétaires de bétail de la région, jalousent Vienna et sont ses ennemis jurés. Vienna est très liée à la bande du Dancing Kid. Emma, dont le frère a été tué dans l'attaque d'une diligence accuse la bande du Dancing Kid de ce meurtre et Vienna, qu'elle hait, de complicité. Faute de preuves, Emma et les hommes du shérif ne peuvent rien contre Vienna, mais lorsque la bande du Dancing Kid attaque la banque locale et que le jeune Turkey Ralston, blessé, se réfugie chez Vienna, Emma croit le jour de sa vengeance enfin arrivé. Emma rend Vienna responsable du hold-up de la banque et Turkey accepte, contre la promesse d'avoir la vie sauve, de dénoncer Vienna. Vienna et Turkey sont arrêtés et condamnés à être pendus alors qu'Emma met le feu au saloon de Vienna. Johnny parvient à sauver Vienna et ils se rendent ensemble dans le repaire du Dancing Kid. Emma et un groupe de miliciens conduits par John McIvers les assiègent. Dancing Kid est tué. Vienna réussit à abattre Emma et les miliciens finissent par comprendre que celle-ci n'agissait que par jalousie et non pour faire respecter la loi. Ils laissent alors partir ensemble Vienna et Johnny Guitare.

   
1955 A l'ombre des potences

(Run for Cover). Avec : James Cagney (Matt Dow), Viveca Lindfors (Helga Swenson), John Derek (Davey Bishop). 1h33.

Deux compagnons de hasard sympathisent. L'un deviendra shérif et découvrira que son ami est un voleur. Soupçonné à sa place, il devra faire preuve de courage et de compassion.

   
1955 La fureur de vivre

(Rebel without a cause). Avec : James Dean (Jim Stark), Natalie Wood (Judy), Sal Mineo (Plato), Jim Backus (le père de Jim). 1h48.

Arrivé depuis peu dans une petite ville universitaire, Jim, adolescent trop gâté, rêve de devenir un homme.

   
1956 L'ardente gitane

(Hot blood). Avec : Jane Russel, Corel Wilde, Luther Adler, Joseph Calleia. 1h25.

Dynamisme, humour et bonne humeur pour un couple de jeunes mariés appartenant aux Gitans américains.

   
1956 Derrière le miroir

(Bigger than life). Avec : James Mason (Ed Avery), Barbara Rush (Lou Avery), Walter Matthau (Wally Gibbs) . 1h35.

Un instituteur tranquille sombre dans la drogue à la suite d'un traitement médical. Devenu exigeant et tyrannique, il ira jusqu'à vouloir sacrifier son fils à l'instar d'Abraham.

   
1957 Le brigand bien-aimé

(The true story of Jesse James). Avec : Robert Wagner (Jesse James), Jeffrey Hunter (Frank James) . 1h32.

1876. La bande de Jessie James attaque la banque de Northfield. Le coup de main échoue et le shériff part avec ses adjoints à la poursuite de Jessie et de son frère Frank, dont les complices ont été tués ou capturés...

   
1957 Amère victoire

(Bitter victory). Avec : Richard Burton (capitaine Leith), Curd Jürgens (commandant Brandt), Raymond Pellegrin, Ruth Roman, Christopher Lee. 1h40.

Dans le désert de Libye en 1943. Un commando britannique est envoyé en mission sous l'autorité du commandant Brandt. Celui-ci s'oppose à son second, le capitaine Leith. Cette animosité est renforcée par le fait que les deux hommes aiment la même femme. La lâcheté de Brandt compromet la mission; elle réussit néanmoins grâce à Leih, qui meurt, piqué par un scorpion. Brandt est décoré mais perd sa femme ainsi que l'estime de ses hommes.

   
1958 La forêt interdite

Avec : Christopher Plummer (Walt Murdock), Burl Ives (Cottonmouth), Gyppsy Rose Lee (Mrs Bradford). 1h33.

A la fin du XIXème siècle commence une nouvelle ruée vers l'or, les plummes d'oiseaux sauvages dont les élégantes du temps veulent orner leur chapeau. A Miami, en 1905, un professeur de sciences naturelles, Walter Murdock, devient garde des marais et s'oppose, dans les Everglades, à la bande de Cottenmouth, des trafiquants qui massacrent les oiseaux pour vendre leurs plumes.

   
1958 Traquenard

(Party Girl). Avec : Robert Taylor (Thomas Farrell), Cyd Charisse (Vicki Gaye), Lee J. Cobb (Rico Angelo). 1h38.

Dans le Chicago des années 30. Avocat du gangster Rico, son ami d'enfance, Farrell découvre à la fois l'amour, en la personne de la danseuse Vicki et les limites de sa compromission morale, symbolisée par une blessure qui l'a laissé infirme et qu'il croyait inguérissable. En s'élevant contre les agissements de Rico et contre les excès d'un adolescent suicidaire que Rico a cru pouvoir manipuler, il mettra en danger sa liberté puis la vie de sa compagne.

   
1960 Les dents du diable

Avec : Anthony Queen, Yoko Tani, Carlo Giustini, Peter O'Toole. 1h55.

Dans le Grand Nord, un missionnaire qui refuse avec indignation la femme qui lui est offerte est tué par l'Esquimau offusqué. Ce dernier est alors poursuivi par des policiers...

   
1961 Le roi des rois

(King of Kings). Avec : Jeffrey Hunter (Jesus), Siobhan McKenna (Marie), Hurd Hatfield (Ponce Pilate), Ron Randell (Lucius), Viveca Lindfors (Claudia), Rita Gam (Herodias), Carmen Sevilla (Marie-Madeleine), Rip Torn (Judas), Frank Thring (Herod Antipas), Royal Dano (Pierre), Robert Ryan (Jean-Baptiste). 2h48.

La vie du Christ telle que la rapportent les Evangiles.

   
1963 Les 55 jours de Pékin

(55 Days at Peking). Avec : Charlton Heston (Matt Lewis), Ava Gardner (Natalie Ivanoff), David Niven (Sir Arthur Robertson). 2h34.

Le 20 juin 1900, les "Boxers" horde de Chinois nationalistes et fanatiques, se lance à l'assaut des onze légations étrangères instalées à Pékin. Bénéficiant du soutien occulte de l'Impératrice Tseu-Hi, leur but est de chasser tous les étrangers de Chine. Un ambassadeur anglais et un officier américain organisent la défense.

   
1973 We can't go home again

Avec : Nicholas Ray (Nick Ray), Leslie Levinson (Leslie), Richard Bock (Richie), Tom Farrell (Tom), Danny Fisher (Danny). 1h25.

Entre l'automne 1971 et le début de l'année 1973, le cinéaste américain sexagénaire Nicholas Ray enseigne le cinéma au Harpur College, dans l'État de New York. Il propose à ses étudiants de tourner un film sans scénario, basé sur leurs expériences personnelles, en ayant recours à diverses expérimentations formelles....

   
1980 Nick's Movie

(Lightning Over Water) coréalisé avec Wim Wenders. Avec : Gerry Bamman, Ronee Blakley, Pierre Cottrell, Susan Ray

Tôt le matin, un taxi s'arrête devant une porte dans le quartier de Manhattan. Un homme, revêtu d'un imperméable, une valise à la main, en descend ; semblable à un tueur échappé d'un roman de Dashiell Hammett c'est Wim Wenders, qui arrive chez Nicholas Ray pour tourner un film sur ses dernières semaines, ses séjours à l'hôpital où il soignait un cancer qu'il savait incurable...

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