(1924-2000)
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14 films | ||
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C'est à Montrouge que voit le jour le 23 février 1924. Une grand-mère cinéphile lui donne très tôt la passion du cinéma, et l'envie d'en faire un métier. Il est sculpteur, peintre de décors, à l'occasion comédien (avec les Comédiens routiers), et il fait un passage éclair aux Arts décoratifs. Pendant la guerre, sa rencontre fortuite avec un monteur de film lui permet de faire son premier stage de montage. Il est par ailleurs passionné de musique et va, pendant quelque temps, exercer la fonction de critique musical au journal " Combat".
En 1948, il entre à l'IDHEC et à sa sortie devient septième assistant sur le film de Claude Autant-Lara Occupe-toi d'Amélie. En 1950, il tourne un court métrage : Nous n'irons plus au bois. En 1959, il sera l'assistant de Georges Franju pour Les yeux sans visage. Entre-temps, il a co-écrit, avec Jean Redon, le scénario du film Le fauve est lâché, dont la vedette est Lino Ventura. Il a remarqué ce comédien dans Touchez pas au grisbi ; il va devenir son ami, puis son interprète dans Classe tous risques (son second long métrage après Bonjour sourire, comédie avec Henri Salvador et Annie Cordy passée inaperçue). C'est un insuccès commercial, mais ce film d'un ton nouveau lui attire d'emblée la sympathie de nombreux critiques.
Il va néanmoins rester sans tourner quatre ans durant, jusqu'à cette Arme à gauche, nouvelle adaptation de roman policier, avec Lino Ventura, dont l'insuccès public (mais aussi critique) le replonge dans cette carrière parallèle où il a excellé, celle de scénariste-synthétiseur (Peau de banane, Symphonie pour un massacre, La vie de château, Maigret voit rouge, Mise à sac, La chamade, Le diable par la queue, Les mariés de l'an II, Borsalino). Pour ses pairs, il est devenu le chirurgien de la dernière chance, le seul qui puisse sauver un scénario ou un montage en difficulté.
Les choses de la vie, Prix Louis-Delluc 1970, est le résultat positif d'une longue carrière souterraine. Il cristallise ses obsessions, marque sa passion pour les acteurs, affirme son sens du rythme et son goût de la musique. Sautet trouve un large public au diapason de sa sensibilité angoissée. Le voilà maintenant à une place enviable au box-office. Avec la complicité du scénariste Jean-Loup Dabadie, du musicien Philippe Sarde et de l'opérateur Jean Boffety, il se met à ausculter la société française contemporaine, tout en poursuivant la construction de son univers.
Public et critiques suivent sa démarche avec intérêt. Sautet leur est fidèle, tout comme il reste fidèle à ses interprètes des Choses de la vie, Romy Schneider et Michel Piccoli. Avec César et Rosalie, Sautet découvre en Yves Montand un nouveau complice. Mais le réalisateur ne se contente pas de soigner les rôles principaux : avec lui, tous les seconds roles font partie de l'orchestre qu'il dirige avec brio.
Il n'a pas son pareil pour révéler des comédiens : ainsi Isabelle Huppert dans César et Rosalie, Gérard Depardieu dans Vincent, François, Paul et les autres, Ottavia Piccolo et Jacques Dutronc dans Mado, Claude Brasseur, Arlette Bonnard et Eva Darlan dans Une histoire simple. Ces deux dernières réalisations dénotent une plus vive inquiétude vis-à-vis du monde qui l'environne. Sans doute par fidélité au devoir qu'il s'est fixé et qu'il rappelle volontiers dans ses interviews : "etre un médium. "
Si la décennie soixante-dix se clôt, pour Claude Sautet, sur le succès public et critique de Une histoire simple (César de la meilleure actrice pour Romy Schneider et nomination à l'Oscar du meilleur film étranger), le début des années quatre-vingt voit le cinéaste s'interroger sur la suite de sa carrière.
En effet, il avait jusqu'alors consacré le meilleur de son talent à la peinture d'une génération, la sienne, et d'un milieu, cette classe moyenne d'origine populaire qui doute de la pérennité de son apparente réussite sociale. Craignant l'auto-attendrissement et les redites, Sautet choisit alors, avec Un mauvais fils, de se pencher sur la génération des vingt/trente ans et d'évoquer les problèmes liés à l'usage de la drogue dans cette tranche d'âge ? En même temps, par l'intermédiaire du personnage du père incarné par Yves Robert, il aborde les rapports conflictuels entre la jeunesse et ses aînés et met en cause l'égoïsme et le conformisme de ces derniers.
Patrick Dewaere, ici dans l'un de ses meilleurs rôles, définira son metteur en scène comme un «filmeur entre les lignes», confirmant par là que le domaine privilégié de Sautet demeure, quel que soit le sujet de ses films, celui des élans du coeur et du non-dit des sentiments. Garçon !, dont le scénario original fut profondément modifié par Yves Montand contre la volonté du cinéaste, n'est pas l'oeuvre favorite de ce dernier :
«C'était comme si je me parodiais. Tout était trop à ma main, ça risquait de devenir de l'automatisme... J'avais une impression de répétition, les mêmes acteurs, le même scénariste, les mêmes techniciens... Je n'avais plus ni idées ni envies (...). Le trou noir.» (in Conversations avec Claude Sautet (Michel Boujut, Institut Lumière, 1994).
Sautet se tourne alors vers la publicité : il réalise trois spots pour la SNCF. D'autres, pour une marque de purée instantanée, ne sont jamais diffusés. Puis, sans projet de film réalisable à court terme, il va longuement se consacrer, à la tête de la SACD, à la défense des droits des cinéastes dont il entend qu'ils soient considérés, dans les négociations avec les chaînes de télévision, comme les auteurs à part entière de leurs films, statut qui justifie leur légitime rétribution.
Après plusieurs années de silence, l'oeuvre de Claude Sautet prend un nouveau départ avec Quelques jours avec moi. Le cinéaste y trouve l'occasion de changer le cadre dans lequel il avait travaillé jusqu'alors, et de s'entourer de nouveaux collaborateurs. Le héros du film, incarné par Daniel Auteuil, étranger à lui-même et au monde qui l'entoure, apparaît tout aussi inédit dans la galerie des personnages habituels de Sautet.
Les deux films suivants ne confirmeront hélas pas ce renouveau. Un coeur en hiver et Nelly et monsieur Arnaud seront tous deux interprétés par Emmanuelle Béart, aux cotés de Daniel Auteuil et André Dussollier dans le premier, face à un Michel Serrault ressemblant de façon saisissante au réalisateur dans le second.
Un coeur en hiver (Lion d'argent au Festival de Venise) et Nelly et monsieur Arnaud ont valu à Claude Sautet le César du meilleur réalisateur. Nelly et monsieur Arnaud sera malheureusement le dernier film de Claude Sautet : le cinéaste est mort le 22 juillet 2000 à Paris, des suites d'un cancer du foie. À la question posée en mai 1987 par le journal "Libération", «Pourquoi filmez-vous ?», il répondit en ces termes, où se lit toute sa modestie :
«Parce que ça m'amuse. Parce que c'est d'abord un jeu un peu privilégié qui se joue à plusieurs (quelque chose comme le rugby), avec des règles incontournables - plus ou moins perceptibles et destiné à cet autrui monstrueux, le public, ce partenaire sans visage. Parce que, enfant, je suis resté timide et muet longtemps. Parce que je n'ai jamais acquis la maîtrise du langage je n'aimais que la musique. Et enfin que les hasards de la vie et la chance ont fait que c'est devenu pour moi le seul moyen de communiquer, plus ou moins confusément !». (in Conversations avec Claude Sautet (Michel Boujut, Institut Lumière, 1994).
Ressources Internet :
Filmographie :
1956 | Bonjour sourire |
Avec : Henri Salvador (Henri Salvador), Jimmy Gaillard (Jimmy Gaillard), Annie Cordy (Annie), André Philip (Le roi), Marcel Lupovici (Chevalier d'Erceny), Jean Carmet (Jean Courtebride). 1h30.
Dans le royaume imaginaire de MonteMarino, la triste princesse Aline doit épouser le chevalier d'Erceny. Mais le mariage ne doit avoir lieu que si la princesse se décide un jour à sourire. On kidnappe les plus célèbres vedettes comiques pour les lui amener... |
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1960 | Classe tous risques |
Avec : Lino Ventura (Abel Davos), Sandra Milo (Liliane), Jean-Paul
Belmondo (Eric Stark), Marcel Dalio (Arthur Gibelin). 1h50.
Abel Davos, gangster condamné à mort et recherché par la police, s'est réfugié en Italie avec sa femme et ses deux enfants. Sur le point d'être retrouvé, il doit rentrer clandestinement en France. En débarquant sur une plage déserte, il est surpris par deux douaniers. Dans la fusillade, sa femme et son meilleur ami, Ferucci, sont tués. Resté seul avec ses enfants, Abel fait appel à ses amis Riton et Fargier, à Paris, qui ne peuvent venir eux-mêmes mais lui envoient un homme sûr, Éric Stark, avec une ambulance... |
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1965 | L'arme à gauche |
Avec : Lino Ventura (Jacques Cournot), Sylva Koscina (Rae Osborne), Alberto de Mendoza (Hendrix). 1h43.
Aux Caraïbes, Jacques Cournot, navigateur sans emploi, est contacté par un certain Hendrix, qui lui demande de l'aider à acheter un yacht, le Dragoon. Peu après, Hendrix et le bateau disparaissent. Suspecté par la police, Cournot est innocenté par la véritable propriétaire, Rae Osborne, veuve richissime qui désire retrouver son bien... |
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1970 | Les choses de la vie |
Avec : Michel Piccoli (Pierre Bérard), Romy Schneider (Hélène), Gérard Lartigau (Bertrand Bérard), Jean Bouise (François). 1h23.
Un accident banal sur une route de campagne : un camion qui cale, un autre qui arrive, une voiture qui roule à une vitesse excessive, fait plusieurs tonneaux, éjecte son conducteur... La victime est un architecte de quarante ans, Pierre, aisé, séparé de sa femme Catherine, ayant un grand fils qu'il a peine à comprendre et vivant, épisodiquement, avec Hélène, jeune femme qu'il trouve un peu possessive... |
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1971 | Max et les ferrailleurs |
Avec : Michel Piccoli (Max), Romy Schneider (Lily), Bernard Fresson (Abel), Philippe Léotard (Losfeld), François Périer (Rosinsky). 1h52.
Max n'est pas un policier comme les autres ; solitaire et intransigeant, il ne vit qu'avec une seule idée en tête : arrêter des malfaiteurs en flagrant délit. Il rencontre par hasard un ancien ami de régiment, Abel, qui se confie à lui sans savoir qu'il appartient à la police. Abel s'est acoquiné avec une bande de "ferrailleurs" de Nanterre... |
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1972 | César et Rosalie |
Avec : Yves Montand (César), Romy Schneider (Rosalie), Sami Frey (David), Bernard Le Coq (Michel), Eva Maria Meineke (Lucie Artigues),
Henri-Jacques Huet (Marcel), Isabelle Huppert (Marite). 1h50.
Rosalie est mariée avec César, ferrailleur, venu du peuple, que son travail et son acharnement ont amené à la réussite matérielle. Rosalie a eu un enfant de sa liaison avec Antoine, aujourd'hui un peintre qui a réussi. Elle a aussi beaucoup aimé David... Or voilà que David est revenu et que Rosalie s'aperçoit qu'elle l'aime toujours. Mais elle aime aussi César qui, dès qu'il est averti, met tout en oeuvre pour défendre son bien : l'atelier de David, où il crée ses bandes dessinées, va le premier subir les foudres d'un César enragé. En fait, très vite, on arrive à ce simple constat : César aime Rosalie, David aime Rosalie, Rosalie aime David et César. Alors le grand César décide d'abandonner. Il va chercher David. Une amitié simple et sincère va naître entre les deux hommes, une complicité sans faille qui va bientôt provoquer la révolte d'une Rosalie partagée entre son envie de ne pas choisir et la déception grandissante d'être un objet qui ne résiste pas à l'amitié. Elle fait tout pour ne pas casser leur univers. Et un après-midi, elle frappera à leur fenêtre... |
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1974 | Vincent, François, Paul et les autres |
Avec : Yves Montand (Vincent), Stéphane Audran (Catherine, sa femme), Michel Piccoli (François), Serge Reggiani (Paul). 1h53.
Se connaissant depuis l'enfance, Vincent, François et Paul se retrouvent régulièrement, soit chez ]'un, soit chez l'autre. Vincent, en ce moment, a des ennuis : sa maîtresse l'a quitté, son affaire marche mal et il sera sans doute obligé de s'en séparer... |
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1976 | Mado |
Avec : Michel Piccoli (Simon Léotard), Ottavia Piccolo (Mado), Jacques Dutronc (Pierre), Charles Denner (Reynald Manecca). 2h15.
Simon, financier de promoteurs immobiliers, grand bourgeois libéral, connaît, à cinquante ans, un grave problème professionnel. Son partenaire, Julien, se suicide, laissant un "trou" inattendu de six millions de francs. Il se retrouve au bord de la faillite... |
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1978 | Une histoire simple |
Avec : Romy Schneider (Marie), Bruno Cremer (Georges), Claude Brasseur (Serge), Arlette Bonnard (Gabrielle), Sophie Daumier (Esther), Eva Darlan (Anna). 1h47.
Quadragénaire radieuse, Marie semble vouloir conduire sa vie selon des principes d'indépendance. Elle décide de rompre avec son ami Serge, un brave garçon exubérant, et de se débarrasser de l'enfant qu'il lui a fait. Marie a un autre enfant, d'une quinzaine d'années, fils de Georges dont elle est séparée. Georges, homme faible sous des dehors de cadre désinvolte, vit avec Françoise, une jeune fille accorte. Il se laisse néanmoins séduire à nouveau par son ex-femme qui éprouve pour lui un retour de flamme. Autour de ces trois personnages, d'autres gravitent. Leur vie quotidienne est chargée d'une sorte de désarroi propre à l'époque, l'âge (les alentours de la quarantaine), la classe (bourgeoisie moyenne). Ainsi Jérôme, un ami de la bande, ne peut supporter son licenciement et se suicide, malgré la sollicitude de son épouse Gabrielle et l'amitié agissante de Marie. Marie, quant à elle, attend de nouveau un bébé, fruit des oeuvres de son ex-mari. Cette fois, elle décide de ne pas avorter. Tout doucement, ce monde d'adultes déjà marqué par les choses de la vie, s'achemine vers le troisième âge, ce qui n'est ni triste, ni gai. |
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1980 | Un mauvais fils |
Avec : Patrick Dewaere (Bruno Calgagni), Brigitte Fossey (Catherine), Jacques Dufilho (Adrien Dussart), Yves Robert (René Calgagni), Claire Maurier (Madeleine). 1h50.
Après cinq années passées dans un pénitencier américain pour usage et trafic de stupéfiants Bruno Calgagni rentre en France. Ces cinq années il veut les effacer mais il ne cesse cependant de penser à sa mère morte durant sa détention. Il se rend au nouvel appartement de son père et les retrouvailles ne sont pas très chaleureuses. Chef d'équipe sur un chantier René Calgagni doit reporter leur entretien au soir après la journée de travail. Bruno tente de trouver un emploi; bien qu'ébéniste il se contente de prendre des travaux durs et momentanés. Un jour il est convoqué à l'hygiène mentale qui s'occupe de la réinsertion des drogués dans la vie civile où on lui propose une place dans une librairie. Les rapports avec son père deviennent de plus en plus orageux. Bruno rencontre cependant Catherine, ex-droguée qui travaille dans la librairie avec lui. Adrien Dussart, le patron homosexuel cache sa détresse et sa solitude dans une attitude d'esthète. Bruno essaie de renouer avec son père mais il apprend que celui-ci avait refait sa vie avant la mort de sa mère avec sa belle-soeur Madeleine. Avec Catherine il replonge dans la drogue. La jeune femme va cependant retrouver l'atmosphère des cures de désintoxication, tandis que Bruno ayant trouvé un travail d'ébéniste se remet à l'ouvrage. Il retrouve son père immobilisé chez lui à la suite d'un accident de travail et téléphone à Catherine. |
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1983 | Garçon ! |
Avec : Yves Montand (Alex),
Nicole Garcia (Claire), Jacques Villeret (Gilbert), Rosy Varte (Gloria),
Marie Dubois (Marie-Pierre). 1h42.
Alex est chef de rang dans une grande brasserie parisienne et dirige à ce titre une petite armée de garçons de restaurant, parmi lesquels son bon ami Gilbert. Leur vie est un véritable ballet entre les cuisines, où règne le redoutable chef, Francis, et la salle, où le client est roi. Bien qu'autrefois marié, Alex vit un peu comme un vieux célibataire, avec des aventures sentimentales parci par-là, Coline, ou encore Gloria, femme mûre et richement mariée. Bonne nature, Alex héberge, provisoirement ?, son ami Gilbert, qui est en instance de divorce mais n'a pas encore osé s'installer avec sa nouvelle compagne, Marie-Pierre. À la faveur d'une visite chez de vieux amis, Jeannette et Armand, Alex retrouve Claire, une jeune femme qu'il a connue une quinzaine d'années auparavant. Claire, très épanouie dans ses 35 ans, impressionne Alex et c'est pour lui un nouveau coup de foudre ! Pour être plus près d'elle, il va même apprendre l'anglais dans le cours de langues où elle travaille. Une liaison va naître entre Alex et Claire, et il lui fait part de son projet le plus cher : créer un parc d'attractions, au bord de la mer, à Noirmoutier. Mais Claire n'est pas beaucoup plus stable qu'Alex et papillonne encore entre différents hommes : elle finit par quitter Alex au moment même où le projet de ce dernier se concrétise, grâce à un prêt de Gloria... |
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1988 | Quelques jours avec moi |
Avec : Daniel Auteuil (Martial Pasquier), Sandrine Bonnaire (Francine), Jean-Pierre Marielle (Monsieur Fonfrin). 2h11.
Martial Pasquier sort d'une maison de repos. Pour l'occuper, sa mère le charge d'inspecter certains hypermarchés "Super P" - P comme Pasquier - qui ne marchent pas fort. A Limoges, sa première étape, Martial, par sa froideur, fait perdre sa superbe au directeur local, Fronfrin, personnage haut en couleurs dont la comptabilité cache mal certaines lacunes... |
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1992 | Un coeur en hiver |
Avec : Daniel Auteuil (Stephane), Emmanuelle Béart (Camille), André Dussollier (Maxime), Élisabeth Bourgine (Helene). 1h45.
Maxime, mondain, expansif, dirige une lutherie dont le taciturne Stéphane, en apparence indifférent à tout sauf à la musique, est le maître-artisan. Maxime présente à Stéphane sa dernière conquête, Camille, une violoniste toujours flanquée de Régine, son agent-mentor... |
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1995 | Nelly et monsieur Arnaud |
Avec : Emmanuelle Béart (Nelly), Michel Serrault (Pierre Arnaud), Jean-Hugues Anglade (Vincent Granec). 1h46.
Chômeur, Jérôme passe ses journées au lit, à regarder la télévision, tandis que son épouse Nelly subvient à leurs besoins grâce à de petits travaux de dactylographie. Dans un café, la jeune femme lie conversation avec Pierre Arnaud, un homme âgé et fortuné que connaissent très bien ses amis Jacqueline et Taieb. Apprenant les difficultés financières de Nelly, il insiste pour qu'elle accepte un chèque afin de régler ses dettes, puis il lui propose de taper le manuscrit de ses mémoires... |
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