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Un accident banal
sur une route de campagne : un camion qui cale, un autre qui arrive, une voiture
qui roule à une vitesse excessive, fait plusieurs tonneaux, éjecte
son conducteur... La victime est un architecte de quarante ans, Pierre, aisé,
séparé de sa femme Catherine, ayant un grand fils qu'il a peine
à comprendre et vivant, épisodiquement, avec Hélène,
jeune femme qu'il trouve un peu possessive. Il est à l'âge où
l'on se pose des questions.
Ayant décidé
de rejoindre son fils en vacances, il écrit une lettre de rupture à
Hélène, geste qu'il regrette aussitôt alors qu'il est
déjà sur la route. Il appelle sa maîtresse et lui donne
rendez-vous dans une ville proche. Et c'est le drame, éjecté,
couché dans les herbes du pré, à demi conscient mais
déjà mourant sans le savoir. Pierre revit quelques épisodes
de son passé, retrouvant la douceur des "choses de la vie",
jusqu'au moment où se rêvant avec les siens, à côté
du bateau familial, il s'enfonce sans recours dans la mort.
Portrait
d'un homme, Pierre, un quadragénaire qui hésite entre sa femme
et sa maitresse éprise d'absolu. Il pense éclaircir son choix
en prenant la route mais rien ne dit lequel il aurait été si
le trajet avait été plus long que celui auquel l'accident met
brutalement fin. C'est l'une des séquences de ralenti les plus célèbres
de l'histoire du cinéma. Composée de 66 plans, elle est même
citée en exemple par John Woo...qui s'y connait en matière de
ralentis.