(1925-1984)
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histoire du cinéma : Image situation |
1 - Mise en scène
Pour Gilles Deleuze, les cinéastes de l'image-situation sont tout aussi virtuoses que ceux de l'image-action. Ils ne cherchent pas rétablir une situation dégradée par une action mais à révéler une situation non perçue au départ. L'action ne peut ainsi être déterminée par une situation préalable ; c'est au contraire la situation qui découle de l'action. Les personnages ne se définissent pas par une cause mais par ce qu'ils font pour la défendre. Dès Coups de feu dans la sierra, c'est le refus de Gill Westrum d'aller top loin dans la trahison vis à vis de Steve Judd qui révèle leur étroite proximité face à la violence de la nouvelle génération.
Le néo-western, malgré sa dette à l'égard de Hawks, va dans une autre direction que celle de l'image-action. Ce n'est plus la loi globale ou intégrale SA (un grand écart qui n'existe que pour être comblé) mais une loi différentielle AS: la plus petite différence qui n'existe que pour être creusée, pour susciter des situations très distantes ou opposables.
La loi de la petite différence ne vaut que si elle induit des situations logiquement très différentes. Et, si l'instant est la différentielle de l'action, c'est à chacun de ces instants que l'action peut basculer, tourner dans une situation tout autre ou opposée. C'est comme si une action, un comportement recelait une petite différence qui suffit pourtant à la renvoyer simultanément à deux situations tout à fait distantes et éloignées. Dans La horde sauvage ou Pat Garrett et Billy the kid, quel regard, quel geste va déclencher le massacre final ? Une très petite différence dans le geste, indice d'équivocité produit une énorme distance entre deux situations telle qu'une question de vie ou de mort.
Flambées de violence pour résultats catastrophiques
La violence devient l'impulsion principale, et y gagne autant d'intensité que de soudaineté. Non seulement le groupe fondamental a disparu au profit de groupes de rencontre de plus en plus hétéroclites et mélangés, mais ceux-ci en se multipliant, ont perdu la claire distinction qu'ils avaient encore chez Hawks : les hommes dans un même groupe, et d'un groupe à l'autre, ont tant de relations et des alliances si complexes qu'ils se distinguent à peine et que leurs oppositions se déplacent sans cesse. Entre le poursuivant et le poursuivi, mais aussi entre le Blanc et l'Indien, la différence devient de plus en plus petite.
Rien n'est jamais gagné. Les défaillances, les doutes, la peur n'ont donc plus du tout le même sens que dans la représentation organique : ce ne sont plus les étapes même douloureuses qui comblent l'écart, par lesquelles le héros s'élève jusqu'aux exigences de la situation globale, actualise sa propre puissance et devient capable d'une si grande action. Car il n'y a plus du tout d'action grandiose, même si le héros a gardé d'extraordinaires qualités techniques. A la limite, il fait partie des losers tels que les présente Peckinpah : "Ils n'ont aucune façade, il ne leur reste plus qu'une illusion, aussi représentent-ils l'aventure désintéressée, celle dont on ne tire aucun profit, sinon la pure satisfaction de vivre encore". Ils n'ont rien gardé du rêve américain, ils ont seulement gardé la vie, mais, à chaque instant critique, la situation que leur action suscite peut se retourner contre eux, et leur faire perdre cette seule chose qui leur restait.
Révéler la situation
Une action (ou un équivalent d'action, un geste simple) dévoile ainsi une situation, économique, amoureuse, relationnelle.. etc, qui n'était pas donnée. La situation est donc conclue de l'action par inférence et raisonnement. Puisque la situation n'est pas donnée pour elle-même, l'indice est souvent indice de manque. Il implique un trou dans le récit et correspond au premier sens du mot "ellipse". Dans Guet-apens, quand Carol accepte de "venir par ici" à la demande de Beynon, le fait-elle simplement pour prendre un verre et négocier la libération de son mari ou, pour cela se donne-t-elle à Beynon ? Le fait qu'elle laisse le canapé vide pour s'engager dans le hors-champ et que le plan immédiatement après soit celui de la sortie de prison de son mari va dans le sens de la seconde option.
Peckinpah est l'un des grands virtuoses du tissage progressif d'une situation dont il montre l'impossibilité de sortir. Il recourt pour cela au montage parallèle de plusieurs séries qui révèlent dans l'une d'elle le manque dont souffre le héros et qui va déclencher, le brusque moment de l'action. Dans le célèbre générique de Guet-apens, Peckinpah monte, en parallèle aux séquences de travail dans l'atelier, cinq autres séries. Après le rappel des biches, prisonnières elles-aussi, il y a le fréquentatif du quotidien de la prison (fermeture des grilles, douche, repos sur la couchette), puis les souvenirs du corps de Carol. Un autre travail des prisonniers, le débroussaillage en extérieur, fait l'objet d'une série importante, où est mise en évidence la surveillance sans faille des gardiens. Les maigres loisirs des prisonniers, jeu d'échec et construction des maquettes, font l'objet de la sixième série.
La série des flashes mentaux du corps de Carol explicite que Doc ne peut plus supporter l’enfermement et la séparation d’avec sa femme. L'énervement devant la fuite impossible sous la surveillance des gardiens et qui se matérialise par l'impuissance (le jeu d'échec renversé et la maquette détruite dans la cellule) et finalement à la demande sèche comme un couperet fait à sa femme de contacter Beynon pour le faire libérer "à son prix".
Dans Les chiens de paille le montage met en parallèle le regard de Jill vers son violeur et ses pensées qui l'assimilent à son mari lui faisant l'amour et à son mari l'ayant laissé seule pour partir à la chasse. Si elle s'abandonne ainsi c'est qu'elle aime encore celui qui la viole qu'elle connu avant son mari et qu'elle reproche à celui-ci de l'avoir un peu lâchement abandonnée.
Il est d'autant plus difficile d'échapper à la situation dans laquelle on est pris qu'elle est celle de toute l'humanité, voir même de tout le règne vivant. D'où, dans les cinq films successifs dans lesquels Peckinpah affirme son style, de La horde sauvage en 1969 jusqu'à Pat Garrett et Billy the Kid en 1973, une mise en parallèle entre la situation du personnage et un animal emblème :
2. Biographie
Réalisateur américain, de son vrai nom David Samuel Peckinpah, né le 21 février 1925, à Fresno (Californie), de descendance irlando-hollando-galloise à laquelle vient s'ajouter du sang indien venu de deux tribus. Son père, son grand-père et son frère ont exercé ou exercent toujours la fonction de juge. Tout naturellement c'est vers le droit qu'il se tourne à l'issue de ses études au collège de Fresno. Il suit les cours de l'Académie militaire de San Rafael avant d'être incorporé dans les marines (il combat en Chine en 1945). De retour aux États-Unis, il s'intéresse à l'art dramatique. Pendant deux ans et demi, il est producteur et metteur en scène au Humington Theatre de Los Angeles. Pour faire vivre sa famille (il est marié et père de famille) après avoir vainement tenté d'entrer dans le cinéma, il accepte les propositions de la télévision où pendant deux ans il va tenir les plus obscurs emplois.
Puis vient sa rencontre avec Don Siegel, dont il devient le collaborateur sur Les Révoltés de la cellule 11, puis L'invasion des profanateurs de sépultures. Sur ce dernier film, Peckinpah collabore au scénario. Il fait ensuite la connaissance de Charles Marquis Warren, scénariste et réalisateur devenu producteur de séries télévisées qui lui permet de faire ses débuts dans la réalisation en tournant douze épisodes de la série " Gunsmoke".
D'autres séries vont suivre qui établissent sa réputation. L'une d'elle "The westerner" a pour interprète Brian Keith qui insiste pour être dirigé par lui dans un film produit par le frère de Maureen O'Hara. Peckinpah accepte, pensant pouvoir modifier un scénario auquel il se sent trop étranger. Ce sera sa première déception. Renié aujourd'hui par lui, ce film, demeuré longtemps inédit en France où il est sorti sous le titre New mexico, est situé dans un cadre qu'il affectionne, l'Ouest des pionniers, et sur lequel, dès son adolescence il a entrepris de faire des études. Tenant compte de ses succès à la télévision, la MGM lui confie la réalisation d'un second film Coups de feu dans la sierra . Peckinpah réussit à modifier le scénario, intervertit les rôles confiés à Joel McCrca et Randolph Scott et tourne un western baroque qui lui vaut l'admiration de la critique européenne. Le chef opérateur de ce film aux couleurs automnales est Lucien Ballard, un homme dont il se sent proche et qui va devenir l'un de ses plus fidèles collaborateurs.
Peckinpah tourne ensuite Major Dundee, dans lequel il entend poursuivre son entreprise de démystification de l'Ouest. Malgré le soutien de son interprète principal, Charlton Heston, il est victime de son producteur qui dénature son propos en amputant le film de nombreuses séquences. Renvoyé du plateau du Kid de Cincinnati, Peckinpah connaît un passage à vide. Datant cette période il écrit le scénario de Pancho Villa, réalisé par Buzz Kulik et des Compagnons de la gloire, tourné par Arnold Laven.
C'est en 1969 qu'il revient à la réalisation avec La horde sauvage, un film placé sous le signe de la violence, thème essentiel de son oeuvre désormais tournée vers le monde contemporain. Une violence contre laquelle il s'insurge bien qu'il la considère comme un élément vital dans la vie de l'homme mais qu'il importe de canaliser.
Avec Un nommé Cable Hogue (1970), nouvelle méditation, en mode mineur, sur la fin de l’Ouest, Peckinpah délaisse provisoirement la violence pour un récit picaresque et trivial aux confins de l’onirisme.
En 1971, Les chiens de paille est la première incursion de Peckinpah hors du western et du territoire américain. Déçu par l’abandon de Delivrance qui sera tourné par John Boorman, Peckinpah avait accepté de tourner The Siege of Trencher’s Farm, d’après un roman anglais du même nom de Gordon M. Williams, soumis à Peckinpah par le producteur Daniel Melnick et qui avait suscité de la part du cinéaste un enthousiasme modéré. Le scénario final, écrit par David Goodman et Peckinpah, ne conserve pas grand-chose du roman si ce n’est l’assaut final d’une ferme par une bande de voyous. Les auteurs ajoute le viol de l’épouse. Le titre devient Les Chiens de paille , expression extraite d’une citation du philosophe chinois Lao-tseu. Les premiers choix de Peckinpah pour la distribution sont Jack Nicholson et Carol White. Mais Dustin Hoffman se montre vivement intéressé par le rôle du professeur tandis que le cinéaste impose la starlette Susan George, au vif regret d’Hoffman qui aurait souhaité une actrice plus âgée et moins sexy. Peckinpah s’installe à Londres pour son premier tournage sur le continent. Dès le début des prises de vues en Cornouailles (tous les extérieurs seront filmés à Londres) un conflit éclate entre les producteurs et le directeur de la photographie Brian Probyn qui sera remplacé par John Coquillon à la grande satisfaction du cinéaste. Victime des conditions climatiques épouvantables, Peckinpah tombe gravement malade, mais parvient à rester aux commandes du film grâce à une forte consommation d’alcool et des injections de vitamines B. Réputé pour son perfectionnisme et son caractère ombrageux, Sam Peckinpah ne tarit pas d’éloges sur le travail de Dustin Hoffman. Dans un environnement très viril, Susan George doit subir l’hostilité d’Hoffman, et le comportement ambivalent de Peckinpah. Ce dernier, conforme à sa réputation de macho, mais aussi de cinéaste obsédé par le réalisme, s’oppose à l’utilisation d’une doublure pour la scène clé du viol.
Contemporain de Orange mécanique de Kubrick, le film marque les spectateurs par son extrême brutalité et le pessimisme de son propos, sur le conflit entre barbarie et civilisation. La critique américaine est très impressionnée et le film est un gros succès de scandale, tandis que plusieurs journalistes en Europe n’hésitent pas à taxer Peckinpah de fasciste. Cette accusation, alimentée par la fascination du cinéaste pour la violence, aura la vie longue et continuera d’entacher la filmographie de Peckinpah, comme celle de Samuel Fuller ou de William Friedkin.
L’année suivante Peckinpah, le vent en poupe, enchaîne deux films contemporains avec la star Steve McQueen, Junior Bonner, le dernier bagarreur sur le monde du rodéo, plus décontracté que d’habitude et Guet-apens, film noir d’après un roman de Jim Thompson.
Les choses se gâtent au milieu des années 70. Peckinpah réalise deux chefs-d’œuvre maudits qui souffrent de la méfiance des producteurs qui en refont le montage ou en sabordent la distribution. Pat Garrett et Billy le Kid (1973) demeure sans doute un des films les plus ambitieux et aboutis de Peckinpah, malheureusement massacré au montage par les producteurs au moment de sa sortie. Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (1974) est cette fois-ci produit et réalisé sans encombre, mais très mal distribué et méprisé par la critique. Y éclatent pourtant le romantisme désespéré et le nihilisme de Peckinpah, avec le grand Warren Oates comme double cinématographique et antihéros ultime.
Tueur d’élite (1975) raté, renforce sa réputation de cinéaste incontrôlable et Peckinpah devient un paria à Hollywood. En 1977, Peckinpah tourne Croix de fer en Yougoslavie, pour un producteur allemand de films pornos très louche, dans la confusion générale. Les problèmes de drogue et d’alcool du cinéaste et son caractère ombrageux n’arrangent rien. Monstrueux de violence et d’anarchisme, avec un James Coburn impérial ; ignoré aux Etats-Unis Croix de fer, salué par Orson Welles, sera un gros succès commercial en Europe.
Entre raod-movie et western, Le Convoi (1977) ne se départit jamais d'un ton chaleureux, ce qui détonne un peu dans son oeuvre plus sèche, violente et acérée. Après plusieurs années de chômage, Osterman week-end (1983), thriller d’espionnage cynique et paranoïaque au ton particulièrement amer est le dernier long métrage de Peckinpah.
A moins de 60 ans, Sam Peckinpah meurt prématurément le 28 décembre 1984 à Inglewood, Californie, usé par des années d’excès et de combats contre les studios.
3- Rétrospective /Bibliographie
Rétrospective Sam Peckinpah à la Cinémathèque française du 2 septembre au 11 octobre 2015. |
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Gilles Deleuze : L'image-mouvement , 1983, pages 229-230. | |
Trois longs textes critiques reviennent chronologiquement sur les films répartis en trois périodes : De New Mexico à Major Dundee (1961-1965) par Chris Fujiwara, de La Horde sauvage à Pat Garrett et Billy le Kid (1969-1973) par Emmanuel Burdeau et d’Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia à Osterman week-end (1974-1983) par Christoph Huber. A cela viennent s’ajouter une étude de l’oeuvre télévisuelle par Jean-François Rauger, de courts récits de tournages et des entretiens. | |
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4-Filmographie :
1961 |
New Mexico |
(The deadly companions). Avec : Maureen O'Hara (Kit Tilden), Brian Keith (Yellowleg), Steve Cochran (Billy Keplinger). 1h33.
Un ex-officier de la cavalerie de l'Union, surnommé Jambes jaunes en raison du galon jaune qui couvre la couture de ses pantalons, sauve la vie de Turk, un joueur surpris en train de tricher en qui il a reconnu le soldat confédéré qui, ivre; l'a autrefois en partie scalpé... |
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1962 | Coups de feu dans la sierra |
(Ride the high country). Avec : Randolph Scott (Gil Westrum), Joel
McCrea (Steve Judd), Mariette Hartley (Elsa Knudsen). 1h33.
Au début du XXe siècle, Steve Judd, un ancien shérif sur le déclin, arrive dans la petite ville de Homitos, où la fête bat son plein, avec notamment une course entre un cheval et un chameau. Judd se rend à la banque : il a accepté de convoyer un chargement d'or, de la petite ville minière de Coarse Gold jusqu'à Homitos... |
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1965 |
Major Dundee |
Avec : Charlton Heston (Charles Dundee), Richard Harris (Benjamin Tyreen), Jim Hutton (Graham), James Coburn (Samuel Potts). 2h13.
Durant les derniers mois de la guerre de Sécession, des Indiens Apaches commandés par Sierra Charriba, attaquent un poste de cavalerie du Nouveau-Mexique et massacrent ses occupants, puis se dirigent vers le Mexique. Le Major Dundee, commandant du Fort Benlin, qui sert de camp d'internement pour les prisonniers sudistes, décide de rattraper et d'anéantir la bande de Charriba... |
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1969 | La horde sauvage |
(The wild bunch). Avec : William Holden (Pike Bishop), Ernest Borgnine (Dutch Engstrom), Robert Ryan (Deke Thornton). 2h14.
Pike Bishop et sa bande, déguisés en soldats s'emparent à San Rafael, une petite ville à la frontière du Texas, de la paie des travailleurs du chemin de fer. Mais Deke Thornton, un ancien complice de Pike maintenant payé par la compagnie du chemin de fer les attend et une fusillade sanglante s'ensuit... |
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1970 | Un nomme Cable Hogue |
(The ballad of Cable Hague). Avec : Jason Robards (Cable Hogue), Stella Stevens (Hildy), David Warner (Joshua Douglas Sloan). 2h01.
Abandonné en plein désert par ses deux associés Bowen et Taggart, Cable Hogue, un prospecteur, erre pendant quatre jours sans manger ni boire, tout en adressant des prières désespérées à Dieu. À bout de forces, il se résout à attendre la mort, quand il découvre une source, là où il ne devrait pas en trouver. Or, celle-ci se trouve à proximité d'une route qu'empruntent les diligences.... |
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1971 |
Les chiens de paille |
(Straw dogs). Avec : Dustin Hoffman (David Sumner), Susan George (Amy Sumner), Del Henney (Charlie Venner). 1h58.
Un jeune professeur de mathématiques américain, David Sumner, s'installe pour travailler dans une ferme isolée de Cornouailles, le pays natal de sa femme Amy. Il engage quelques jeunes gens du village pour réparer sa grange. L'un d'eux, Venner, a eu une liaison avec Amy avant son mariage... |
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1972 |
Junior Bonner, le dernier des bagarreurs |
(Junior Bonner). Avec : Steve McQueen (Junior Bonner), Robert Preston (Ace Bonner), Ida Lupino (Elvira Bonner). 1h40.
Cow-boy de rodéo, Junior Bonner va de ville en ville pour tenter de tenir huit secondes sur un taureau ou un cheval sauvage ou bien d'attraper au lasso un veau en un minimum de temps afin de gagner les prix et toucher les primes y afférant. Sa vie d'errance est faite de chutes dans la poussière, de blessures pansées dans des vestiaires sordides, de beuveries et de bagarres avec d'autres errants ou des autochtones dans des bastringues, de brèves rencontres avec des égéries locales s'offrant à tout champion. Il n'a pour tout bien qu'une voiture, un van, son cheval et son lasso... |
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1972 |
Guet-apens |
(The Getaway). Avec : Steve McQueen (Doc McCoy), Ali MacGraw (Carol Ainsley McCoy), Ben Johnson (Jack Beynon). 2h12.
Après que sa femme Carol se soit assurée de l'aide de Jack Benyon, un puissant homme d'affaires corrompu, Doc McCoy sort du pénitencier. Il prend en main le hold-up d'une banque que Benyon a mis au point dans une petite ville du Texas. ... |
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1973 |
Pat Garrett et Billy the Kid |
(Pat Garrett and Billy the Kid). Avec : James Coburn (Shérif Patrick J. Garrett), Kris Kristofferson (Billy the Kid), Bob Dylan (Alias). 2h02.
Le Nouveau-Mexique, en 1881. Pat Garrett rend visite à son ami et ancien compagnon de route, Billy, qu'il n'a pas vu depuis plusieurs mois, dans son repaire de Fort Sumner. Il lui annonce qu'il a accepté le poste de shérif et lui suggère de quitter le comté, sinon il sera obligé de le tuer... |
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1974 |
Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia |
(Bring me the head of Alfredo Garcia). Avec : Warren Oates (Bennie), Isela Vega (Elita), Robert Webber (Sappensly). 1h52.
Dans une hacienda mexicaine règne El Jefe, le chef. Sa fille étant enceinte, il la torture pour qu'elle lui révèle le nom du séducteur : Alfredo Garcia. El Jefe offre alors une récompense d'un million de pesos à qui lui rapportera la tête de l'homme. Aussitôt, des aventuriers de tous acabits parcourent le pays. Bennie, un aimable pianiste de bar américain qui a échoué dans "un égout pour touristes ", apprend la chose. Or, Alfredo Garcia a été l'amant de son actuelle compagne, Elita. Celle-ci lui avoue que Garcia est récemment mort dans un accident de voiture. Ils partent donc pour retrouver sa tombe... |
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1975 | Tueur d'élite |
(The killer elite). Avec : James Caan (Mike Locken), Robert Duvall (George Hansen), Arthur Hill (Cap Collis). 2h02.
Mike Locken et George Hansen travaillent pour la Com-Teg (Communications Integrity) une agence sous-traitante de la C.I.A. que celle-ci mandate pour des missions qu'elle ne peut, officiellement, elle-même mener. C'est ainsi que les deux hommes sont chargés de protéger un réfugié politique : Vorodny. Contre toute attente, Hansen tue celui-ci, mais épargne, par amitié, la vie de Locken, lui tirant dans un genou et dans un coude, s'assurant ainsi de son invalidité à vie... |
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1976 |
Croix de fer |
(Cross Of Iron). Avec : James Coburn (Rolf Steiner), Maximilian Schell (Capitaine Stransky), James Mason (Colonel Brandt). 2h13.
1943. Le capitaine Stransky, aristocrate prussien, gagne la péninsule de Taman, en Crimée, où l'armée allemande s'enlise et où le moral des troupes est au plus bas. Volontaire pour le front russe, il veut à tout prix obtenir la Croix de Fer, la plus importante décoration militaire, afin de retourner dans sa famille la tête haute. Totalement désabusés, ses supérieurs, le colonel Brandt et son adjoint Kiesel, ne lui cachent pas leur mépris... |
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1977 |
Le convoi |
(Convoy). Avec : Kris Kristofferson (Rubber Duck), Ali MacGraw (Melissa), Ernest Borgnine (Lyle Wallace). 1h46.
Martin Penwald - nom de code sur la C.B. : "Rubber Duck" - est un chauffeur routier à l'esprit individualiste. Roulant à vive allure en convoi avec "Pig Pen" Bobby et "Spider Mike", il se fait piéger par le shérif " Dirty " Lyle Wallace : en utilisant la fréquence radio des camionneurs, celui-ci a fait croire que la voie était libre.... |
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1983 |
Osterman week-end |
(The Osterman week-end). Avec : Rutger Hauer (John Tanner), John Hurt (Lawrence Fassett), Craig T. Nelson (Bernard Osterman). 1h42.
Lawrence Fassett, agent de la CIA, parvient à découvrir le réseau d'espionnage qui se trouve être à l'origine de la mort de sa femme. Pourtant, loin d'arrêter les responsables de ce réseau au service du KGB, il convainc le grand patron de la CIA, Maxwell Danforth, de les piéger par l'intermédiaire d'un journaliste en vogue, John Tanner, qui, sans connaître leur activité d'espionnage, s'avère être leur ami. |
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