Marco Ferreri |
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(1928-1997) |
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29 films | ||
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Histoire du cinéma : naturalisme |
Réalisateur italien, né à Milan le 11 mai 1928 dans une famille originaire de Pavie. Il commence par faire des études de vétérinaire avant d'exercer, durant quelques années, le métier de représentant en liqueur pour une maison qu'il honore d'un film publicitaire sur le marasquin "Luxar". Ce premier contact avec le cinéma l'incite à poursuivre dans cette voie. Vers 1948 il vient s'installer à Rome et se lance dans la production. En 1951, il fonde avec Riccardo Ghione "Documento mensile", un éphémère ciné-journal auquel collaborent quelques grands noms du cinéma et de la littérature tels que Alberto Moravia, Luchino Visconti, Luciano Emmer et Vittorio De Sica. L'année suivante, il est directeur de production sur le film de Lattuada Le manteau puis, en 1953, il produit avec Zavattini et Ghione L'amour à la ville, un film-enquête réalisé sous forme de sketches. Il apparaît pour la première fois à l'écran dans l'épisode "les Italiens se retournent", réalisé par son ami Alberto Lattuada, dont il va être l'interprète, cette même année, pour La pensionnaire. En 1954, il tient un rôle dans Femmes et soldats, le film de Luigi Malerba et Antonio Marchi.
En 1956, il se rend en Espagne où il fait la connaissance du romancier Rafael Azcona. De leurs nombreuses affinités naît une étroite collaboration qui prélude aux débuts dans la mise en scène de Marco Ferreri. Celui-ci tourne trois films en Espagne avant de regagner son pays de naissance : El pisito, satire de la crise du logement tirée d'une nouvelle d'Azcona dont il a d'abord songé à proposer l'adaptation à Luis Berlanga, Los chicos ou l'histoire douce amère de quatre jeunes gens qui attendent la fin de la semaine pour s'amuser un peu et enfin El cochecito, un film savoureux dans lequel José Isbert incarne un vieillard qui va jusqu'à empoisonner sa famille pour obtenir la voiture d'infirme de ses rêves. Le film triomphe au festival de Venise 1960 et obtient à Paris le grand prix de l'humour noir.
En 1961, en Italie, Ferreri retrouve Zavattini pour un nouveau film-enquête Les femmes accusent, en neuf épisodes. Il se charge de celui intitulé "l'adultère". En 1962, il collabore au scènario de Mafioso, un film qui sera réalisé par Alberto Lattuada puis tourne une satire de l'institution du mariage en Italie Le lit conjugal qui lui vaut ses premiers démêlés avec la censure et le place définitivement au rang des cinéastes iconoclastes. Il a fait d'Annie Girardot un animal de cirque, doté d'un impressionnant système pileux dans Le mari de la femme à barbe, a demandé à Ugo Tognazzi d'incarner un professeur pour jeunes institutrices dans Controsesso, nous a montré Marcello Mastroianni obsédé par les ballons dans Break up, et il a transformé Catherine Deneuve en femme-chienne dans Liza. Le "trou des halles" lui a inspiré un western-dérision Touche pas à la femme blanche sur la mort du général Custer. La présentation de La grande bouffe fit scandale au festival de Cannes. Depuis Rêve de singe, tourné à New York, il semble plus volontiers s'intéresser au monde de l'enfance, ultime espoir d'une société dont il ne cesse de filmer la décadence (Pipicacadodo).
Au lendemain de Pipicacadodo, interprété par Roberto Benigni encore inconnu, le credo de Marco Ferreri peut se résumer ainsi : "Foin des utopies et des révolutions. Avant de reconstruire notre société, essayons plus modestement de reconstruire l'homme et ses valeurs humanistes. Pour cela, laissons-nous guider au besoin, par les qualités sensuelles féminines. L'homme réconciliera en lui, ses parts masculine, féminine et d'enfance ou il se perdra. L'homme nouveau n'est pas à forger de toutes pièces, c'est l'enfant d'aujourd'hui ! "
Ses derniers films seront alors autant de fables qui broderont plus ou moins ouvertement avec ces aspirations philosophiques. Hélas, à l'exception de Conte de la folie ordinaire (avec Ben Gazzara et Ornella Muti), qui s'inspire de nouvelles de Charles Bukowski, chantre de la femme et de la dive bouteille, ils ne rencontreront guère le succès public même si le réalisateur de La grande bouffe garde son aura et sa réputation sulfureuse, et voit ses oeuvres régulièrement sélectionnées dans les festivals internationaux. L'histoire de Pierra vaut un Prix d'interprétation à Hanna Schygulla au Festival de Cannes 1983. Elle y joue une " femme libérée " avant la lettre et la mère d'Isabelle Huppert, la Pierra du titre. Ferreri retrouve Hanna Schygulla et Ornella Muti, en compagnie de Niels Arestrup, pour Le futur est femme, où ils forment un ménage à trois original.
Dans I love you, Christophe Lambert est fasciné par un porte-clé qui lui susurre ces mots d'amour de façon mécanique, sous les yeux perplexes d'Eddy Mitchell. Y'a bon les blancs, interprété par Maruschka Detmers, Michele Placido et Michel Piccoli, est une satire féroce du " charity business " et La chair, avec Sergio Castellito, Francesca Dellera et Philippe Léotard, une fable sur l'amour... anthropophage ! Ours d'Or à Berlin en 1991,
La maison du sourire, avec Ingrid Thulin et Dado Ruspoli, ose aborder le sujet jusqu'ici tabou de la sexualité du troisième âge. Notons aussi que Ferreri signe en 1988 le "Banquet" de Platon pour la télévision puis le moyen métrage d'hommage à Rabelais : Faictz ce que vouldras. À propos des deux derniers films de Ferreri, Jean A. Gili, chantre du cinéma italien, écrivait de son côté (in "Positif" n° 437/438, juillet-août 1997) : "Journal d'un vice (...) [est] profondément dérangeant. Obsédé par le sexe, le héros du film est un homme quelconque qui cherche le bonheur, mais qui ne trouve que désillusion et amertume? Maniant la dérision et le coq-à-l'âne dans un récit fragmenté en brèves scènes sans enchaînement logique, Ferreri demeure un formidable pourvoyeur d'images dans la représentation d'une périphérie urbaine aux strates enchevêtrées. Nitrate d'argent (...) est probablement la meilleure réussite dans le domaine des oeuvres destinées à célébrer le premier siècle du cinéma. Ferreri y suggère l'idée d'une fin du cinéma comme instrument de socialisation et de réflexion, avec l'image intrigante et folle d'une salle (...) où tous les spectateurs sont remplacés par des mannequins inertes".
Après sa disparition brutale, à soixante-neuf ans d'une crise cardiaque à Paris, le 9 mai 1997, pendant que le Festival de Cannes battait son plein, Jean-François Rauger lui rendait hommage dans "Le Monde" : "La persistance d'un noyau intangible de barbarie au sein de la civilisation industrielle constitue le sujet profond de toute son oeuvre. Ses récits se terminent souvent par la fuite ou la mort volontaire de leur personnage principal, quand il ne cherche pas à retrouver, en se jetant dans la mer, un état intra-utérin originel. (...) La précision de son regard n'a jamais exclu une forme de tendresse. Pipicacadodo et Le futur est femme, par exemple, sont des films émouvants jusqu'aux larmes."
Michel Piccoli, dès 1976 dans "Dialogues égoïstes" (Éd. Olivier Orban éditeur), ne disait pas autre chose : "Ferreri n'est pas un suicidaire. C'est un homme qui a une idée exacte de la maladie et de la mort. Il vit vingt-quatre heures sur vingt-quatre en sachant qu'il a un coeur qui bat dans sa poitrine. Il en connaît le rythme, les systoles et les diastoles. Un jour, l'importance de ce coeur lui semblera tellement évidente qu'il en mourra. Il est envahi par les larmes sans que l'on n'en voie jamais une perler. (...) Le travail de l'homme ressuscité en metteur en scène, consiste à traduire par l'image et par le son le dernier crissement, le dernier hoquet...".
1958 |
El pisito |
1959 | Los chicos |
1960 | La petite voiture |
(El cochecito) Don Anselmo, un octogénaire encore vert, vit chez ses enfants qui lui assurent une exitence matérielle confortable. Il n'empêche qu'il se sent seul et en butte aux tracasseries de son entourage; ses rares moments de détente, il les passe en compagnie de Don Lucas, un voisin infirme dont il pousse la petite voiture. Mais voici que Don Lucas fait l'acquisition d'un véhicule motorisé: il n'a donc plus besoin de chaperon... | |
1961 | Les femmes accusent (L'adultère) |
(Le italiane e amore). | |
1963 | Le lit conjugal |
(Una storia moderna : I'ape regina) Quand un homme atteint la quarantaine et qu'il a bien vécu, il aspire à se ranger, à se marier. C'est ce qui arrive à Alfonso, soucieux néanmoins de ne pas se tromper : sa femme doit être belle mis aussi religieuse, pleines de principes et si possible vierge. C'est le Père Mariano, un vieil ami d'Alfonso, qui va dénicher l'oiseau rare, Regina, tout près du Dôme de Saint-Pierre à Rome, dans une famille bourgeoise autant que dévote. |
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1963 | Le mari de la femme à barbe |
(La donna scimmia). Avec : Ugo Tognazzi (Antonio Focaccia), Annie Girardot (Maria), Filippo Pompa Marcelli (Bruno), Ermelinda De Felice (Soeur Furgonicino). 1h32. Antonio Facaccia, organisateur de spectacles forains, rencontre Maria par hasard. C'est une jeune femme velue comme un singe qui vit cachée au fond de la cuisine d'un couvent. Il aperçoit tout de suite le profit qu'il pourrait tirer en exhibant cette "femme-singe" dans une baraque. Pour mieux obtenir son consentement, il entreprend de la séduire. |
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1964 | Controsesso (sketch "il professore") |
1964 | Break-up - Erotisme et ballons rouges |
(Break up ou L'uomo dai cinque palloni). Mario Fuggetta, industriel privé, d'origine assez modeste, devrait se considérer un homme heureux; sa fabrique de chocolats fait d'excellentes affaires et il est fiancé à Giovanna, jeune fille de la haute société. Un samedi, dans une poche, il a une poignée de ballons encore dégonflés, qui serviront à sa publicité. Il s'amuse à gonfler l'un d'eux jusqu'à ce qu'il éclate. | |
1965 | Marcia nuziale |
1967 | Le harem |
(L'harem). | |
1968 | Dillinger est mort |
(Dillinger e morto). Avec : Michel Piccoli (Glauco), Anita Pallenberg (sa femme), Gino Lavagetto (Marine). 1h30. Glauco rentre chez lui, le soir, après la classique journée de travail d'un cadre traditionnel dont l'appartement, les meubles, les gadgets électro-ménagers sont typiques d'un mode de vie ou d'une vie à la mode. Sa femme est couchée; elle souffre d'une migraine tout aussi caractéristique que l'ennui qui va, alors, imprégner tous les gestes de Clauco, livré à la solitude et à l'oisiveté dans son appartement rempli de beaux objets inutiles. |
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1969 | Il seme dell'uomo |
Avec : Marco Margine (Cino), Anne Wiazemsky (Dora), Annie Girardot (la femme étrangère). 1h53. | |
1970 | Perché pagare per seere felici |
(Documentaire tourné aux États-Unis). | |
1971 | L'audience |
(L'audienza). Avec : Enzo Jannacci (Amedeo), Claudia Cardinale (Aiche), Ugo Tognazzi (Aureliano Diaz), Vittorio Gassman (Principe Donati), Michel Piccoli (Le père Amerin), Alain Cuny (Le père jésuite). 1h51. Amédéo est un jeune homme bien ordinaire en apparence. Il a quitté sa ville natale, dans le nord de l'Italie, pour venir à Rome, avec une idée fixe: obtenir une audience privée du Pape Paul VI à qui il a des révélations très importantes à faire. La détermination d'Amédéo est telle qu'elle apparaît suspecte aux autorités du Vatican. |
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1971 | Liza |
(La cagna). Avec : Catherine Deneuve (Liza), Marcello Mastroianni (Giorgio), Corinne Marchand (sa femme), Michel Piccoli (son ami), Pascal Laperrousaz (son fils). Giorgio a choisi de vivre, avec son chien Melampo, sur un îlot rocheux au sud de la Corse. Il habite une sorte de bunker et, toujours accompagné de son fidèle ami, passe ses journées à pêcher, cueillir des olives, peindre, se promener ou réaliser des bandes dessinées. Un jour, une superbe jeune femme blonde, désagréable et snob, Liza, après s'être disputée avec son amant, abandonne ses compagnons de croisière et se rend sur l'île. |
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1973 | La grande bouffe |
Avec : Marcello Mastroianni (Marcello), Michel Piccoli (Michel), Philippe Noiret (Philippe), Ugo Tognazzi (Ugo), Andréa Ferréol (Andrea). 2h10. Quatre amis, Marcello, pilote de ligne, Ugo, restaurateur, Michel, réalisateur de télévision et Philippe, juge vivant en compagnie de sa nourrice, s'enferment dans une maison 1900 du XVIe arrondissement pour se livrer à un suicidaire week-end gastronomique... |
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1973 | Touche pas à la femme blanche |
Avec : Marcello Mastroianni (George A. Custer), Catherine Deneuve (Marie-Hélène de Boismonfrais), Ugo Tognazzi (Mitch), Michel Piccoli (Buffalo Bill), Philippe Noiret (Gen. Terry). 1h48. Le général George Armstrong Custer, héros des campagnes indiennes, défile dans le décor dévasté du plateau Beaubourg. La cavalerie de l'armée fédérale s'arrête au feu rouge, les éclats des trompettes et de la fanfare se mêlent aux volées de cloches de l'église Saint-Eustache.. |
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1975 | La dernière femme |
Avec : Gérard Depardieu (Gerard), Ornella Muti (Valerie), Michel Piccoli (Michel), Renato Salvatori (René). 1h48. Gérard, adepte de la moto, est ingénieur dans une usine de Créteil. Sa femme Gabrielle, acquise aux thèses du MLF, l'a quitté et il élève seul leur enfant, un petit garçon prénommé Pierrot. Contraint de rentrer chez lui, à la suite d'un chômage technique, il va reprendre son enfant à la crèche et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Valérie, une belle puéricultrice. Celle-ci qui s'apprêtait à partir pour la Tunisie avec Michel, un amant occasionnel, accepte de venir vivre, pour quelque temps, dans l'appartement de Gérard.. |
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1977 | Rêve de singe |
(Ciao maschio). Avec : Gérard Depardieu (Gérard Lafayette), Marcello Mastroianni (Luigi Nocello), James Coco (Andreas Flaxman), Geraldine Fitzgerald (Madame Toland), Gail Lawrence (Angelica), Avon Long (Miko). 1h50. Lafayette vit à New York mais il n'en fréquente que trois repères; le Musée de Cire de la Rome Antique où il travaille, un petit théâtre géré par des femmes, son appartement en soussol infesté de rats. Un matin, il remarque dans la rue des individus vêtus de combinaisons blanches, il prend peur alors que ce ne sont que des dératiseurs. Au théâtre, les femmes préparent un spectacle dans lequel il est question du viol d'un homme... |
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1979 | Pipicacadodo |
(Chiedoasilo). Avec : Roberto Benigni (Roberto), Francesca De Sapio (Chiara), Dominique Laffin (Isabella), Luca Levi (Luca), Girolamo Marzano (Mario), Carlo Monni (Paolo), Chiara Moretti (Irma). 1h50. Roberto n'est pas un instituteur ordinaire. D'abord, au physique, c'est une sorte de "Pierrot lunaire". Ensuite, il est convaincu de la nécessité de transformer la pédagogie traditionnelle et va s'y employer avec les petits de la classe maternelle dont il a la charge. Avec l'aide de Luca, un handicapé, il se livre à des expériences pédagogiques dont il attend la preuve que ni l'école ni la société ne sont conçues pour l'épanouissement des enfants... |
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1982 | Conte de la folie ordinaire |
(Storie di ordinaria follia). Avec: Ben Gazzara (Charles Serking), Ornella Muti (Cass), Susan Tyrrell (Vera), Tanya Lopert (Vicky). 1h51. Sur la scène d'un théâtre d'Université un poète injurie le public qui l'a invité. Au lieu de parler de son Art, il s'enivre et conseille à tous d'imiter Hemingway en se tirant une balle dans la bouche... Chassé, ivre-mort, Charles Serking retrouve avec plaisir Los Angeles, ses sordides faubourgs et ce milieu où il se sent véritablement lui-même: la rue... |
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1983 | L'histoire de Pierra |
(Storia di Piera). Avec : Isabelle Huppert (Piera), Hanna Schygulla (Eugenia), Marcello Mastroianni (Lorenzo, le père de Piera), Angelo Infanti (Tito/Giasone). 1h45. La guerre est finie. En Italie, les GI's vainqueurs s'offrent les belles filles du pays. Délaissée par son mari, militant du Parti Communiste, Eugenia entend profiter sur le plan sentimental de cette période de liberté retrouvée. Eugenia accouche d'une petite fille, Pierra. Adolescente, Pierra accompagne sa mère dans ses aventures amoureuses, mais devient aussi l'espoir de son père, qui lui demande de veiller sur Eugenia pendant sa prochaine et longue absence.. |
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1984 | Le futur est femme |
(Il futuro è donna) Avec : Ornella Muti (Malvina), Hanna Schygulla (Anna), Niels Arestrup (Gordon), Maurizio Donadoni (Sergio). 1h41. Anna et Gordon s'aiment à la folie. Un soir, dans une boîte de nuit, ils rencontrent Malvina, une fille solitaire, enceinte de plusieurs mois. Un lien très étroit les lie bientôt tous les trois. L'amour les unit; l'amour les divise; leur étrange relation ne va pas sans heurts. Un jour, Anna, la plus angoissée, souhaite préserver ses anciens rapports amoureux avec Gordon; par son intermédiaire, elle chasse Malvina... |
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1986 | I love you |
Avec : Christopher Lambert (Michel), Eddy Mitchell (Yves), Flora Barillaro (Maria), Agnès Soral (Hélène), Anémone (Barbara), Marc Berman (Pierre). 1h41. Michel est un jeune homme bien d'aujourd'hui. Lorsqu'il ne travaille pas dans la petite agence de voyages d'un grand centre commercial, il traîne son "blues", mi-triste mi-blasé. Il a pourtant plus de chance que son copain et voisin Yves; non seulement, celui-ci est au chômage mais il n'a en plus, aucun succès auprès des femmes ! Mais rien ne semble pouvoir changer l'état d'esprit de Michel - pas même les récriminations d'une de ses amies, Barbara, qui décide de rompre avec lui. Et pourtant, tout va se transformer le jour où Michel ramasse par hasard, dans un terrain vague, un petit porte-clés très spécial : il s'agit d'un minuscule objet en forme de visage féminin, dont les lèvres bien rouges susurrent "I love you" dès que l'on siffle dans sa direction.. |
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1988 | Y'a bon les blancs |
(Come sono buoni i bianchi) Avec : Maruschka Detmers (Nadia), Michele Placido (Michel), Juan Diego (Diego Ramirez), Jean-François Stévenin (Peter). 1h38. L'avion transportant la mission humanitaire "Anges Bleus" vient de se poser sur la piste de l'aéroport d'un État africain. Les autorités locales et la presse accueillent à grand renfort de publicité ces Blancs bienfaiteurs. Les membres de la mission, avec à leur tête Diego Ramirez, montent à bord de puissants camions transportant la précieuse cargaison de spaghettis, de lait condensé et de sauce tomate. Leur destination: le Sahel en détresse... |
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1991 | La chair |
(La carne) Avec : Sergio Castellitto (Paolo), Francesca Dellera (Francesca), Philippe Léotard, Farid Chopel. 1h30. Paolo a eu un idéal et même un métier, architecte. Mais aujourd'hui, écoeuré, insatisfait, il a tout plaqué. Il revoit le moins souvent possible son épouse, qu'il surnomme maintenant "la Hyène", et a l'impression que son chien lui est plus fidèle que ses deux enfants. Il reste désormais seul avec ses angoisses et gagne sa vie en jouant du piano et en chantant dans un bar, auprès de ses amis Aldo et Nicola,- le propriétaire, rongé par la maladie et l'alcool... |
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1991 | La maison du sourire |
(La casa del sorriso). Avec : Ingrid Thulin (Adelina), Dado Ruspoli (Andrea), Enzo Cannavale (Avvocato). 1h50 | |
1993 | Journal d'un vice |
(Diario di un vizio, sorti en France en 1997). Avec : Jerry Calà, Sabrina Ferilli (Luigia), Valentino Macchi. 1h34. | |
1997 | Nitrate d'argent |
Avec : László Balogh, Eric Berger, Marc Berman,David Jancso. 1h27. Ce documentaire célèbre les 100 ans du cinéma sous forme d'une fresque entrecroisant les histoires de ses spectateurs. Lieu de socialisation, de rencontre et de séduction, le cinéma à ses débuts représentait l'endroit où l'on pouvait aussi dormir, manger, faire des rencontres et tout ce qui était interdit dans la rue. |
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