Glauco rentre chez lui, le soir, après la classique journée de travail d'un cadre traditionnel dont l'appartement, les meubles, les gadgets électro-ménagers sont typiques d'un mode de vie ou d'une vie à la mode. Sa femme est couchée; elle souffre d'une migraine tout aussi caractéristique que l'ennui qui va, alors, imprégner tous les gestes de Clauco, livré à la solitude et à l'oisiveté dans son appartement rempli de beaux objets inutiles.
Manger d'abord, parce qu'il le faut mais aussi bien que possible car on en a les moyens et le goût. En cherchant les épices, Glauco découvre un pistolet dans un vieux journal qui annonce la mort de Dillinger, l'ennemi public numéro un.
Télévision, films de vacances lui permettent de " passer " quelques minutes d'une soirée interminable. Mais il s'absorbera plus longtemps dans le démontage, le nettoyage et le remontage du pistolet qu'il finira par peindre en rouge, avec des points blancs. Puis il s'offre un intermède érotique avec la Bonne qu'il a rejoint dans sa chambre.
Glauco joue avec le revolver : devant un miroir, il fait mine de se tuer; puis il met en fuite des cambrioleurs imaginaires. Mais c'est le plus sérieusement du monde qu'il tire trois balles dans la tête de sa femme endormie. Il ne lui reste plus alors qu'à prendre sa voiture, gagner le bord de la mer et se faire engager comme cuisinier à bord d'un yacht en route pour Tahiti.