Né en 1947
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histoire du cinéma : Pointes de présent |
1- Biographie
Hou Hsiao-hsien est né le 8 avril 1947 à Meixian, au Sud de la Chine alors déchirée par la guerre civile entre les communistes menés par Mao Zedong, et les nationalistes du Kuomintang. Un an plus tard, ses parents, enseignants, et ses nombreux frères et sœurs partent s'installer à Taïwan. Venue volontairement à Taiwan, la famille y restera bloquée par le pouvoir nationaliste de Chang-Kai Cheikh qui y a trouvé refuge. La famille ne pourra jamais revenir en Chine. Les parents regrettent leur exil mais sont heureux d'avoir échappé au communisme et son grand bond en avant de 1957. Hou grandit dans les rues de Fengshan, la grande ville du Sud de l'île. Enfant, il passe ses journées dehors avec ses copains puis végète au sein d'une bande de voyous, entre menus larcins et bagarres de quartier.
Son départ pour le service militaire, à 22 ans, marque une première rupture : il s'attache alors au cinéma, où il passe toutes ses journées de permission. À son retour, en 1969, il s'inscrit à l'Académie nationale d'art dramatique de Taipei jusqu'en 1972. Après avoir enchaîné les petits boulots, il entre comme scénariste à la Central Motion Picture Corporation (le centre du cinéma, sous tutelle du Kuomintang), et devient l'assistant de cinéastes comme Li Hsing, Lai Cheng-ying ou Chen Kun-hou. C'est en 1980 qu'il parvient à tourner son premier long métrage, la comédie Cute Girl, bientôt suivi de Vent folâtre (1981) et L'herbe verte de chez nous (1982), trois succès populaires avec la star hongkongaise, Kenny Bee, comme jeune premier. Hou prendra néanmoins ses distances avec ces œuvres de jeunesse, les jugeant trop commerciales.
Avec Les garçons de Fengkuei, (1983) Hou Hsiao-hsien débute un deuxième cycle filmique, celui de son œuvre autobiographique, qui marque également le début de sa collaboration avec la scénariste et romancière Chu Tien-wen. Celle-ci est une personnalité majeure de la littérature taïwanaise. Elle l'introduit dans son cercle intellectuel, dont certains membres, comme Edward Yang, Wang Jen ou Chen Kunhou, constitueront bientôt, avec Hou, ce qu'on appellera la Nouvelle Vague taïwanaise. L'homme-sandwich (1983), coréalisé avec Wan Jen et Zeng Zhuang-xiang en sera un film manifeste. La collaboration avec la romancière permet au cinéaste de creuser dans ses souvenirs de jeunesse. Ah-Ching, l'adolescent amoureux des garçons de Fengkuei (1983) fait l'expérience de la rupture avec les parents et de la perte du premier amour. Ces thèmes, Hou les reprendra de façon encore plus magistrale dans Poussières dans le vent (1986). Entre temps, sera évoquée son enfance avec Un été chez grand-père (1984) qui confronte l'Éden de l'enfance avec les traumatisme sociaux des adultes puis Un Temps pour vivre, un temps pour mourir (1985), qui évoque l'exil et les décès successifs de ses parents.
Hou s'impose alors comme le chef de file d'une nouvelle vague taïwanaise, Les garçons de Fengkuei est primé au Festival des trois Continents de Nantes, en 1983. Un été chez grand-père, obtient le Grand prix de ce même festival en 1985. Il décroche la même année le Prix de la critique internationale à Berlin pour Un temps pour vivre, un temps pour mourir.
Un troisième cycle s'ouvre alors, composé de l'histoire tumultueuse sino-taiwanaise traitée dans l'ordre chronologique inverse avec la reprise en main par le Kuomintang de la population taïwanaise (La cité des douleurs, 1989), l'occupation japonaise (Le maître de marionnettes, 1993), et la guerre menée contre l'invasion japonaise dans les années 30-40 (Good Men, Good Women, 1995).
Le quatrième cycle concerne les traditions chinoises : le XIXe siècle des Fleurs de Shanghai (1998), la dynastie Tang du VIIIe siècle de The Assassin (2015).
Le présent urbain de Taïwan, apparait dès La fille du Nil (1983) puis dans Millenium Mambo (2001) alors que sa version rurale d'un monde alors en proie à la transition politique plus libérale fait l'objet de Goodbye South, Goodbye (1998). Hou élargit cette saisie du présent au Japon avec Le café Lumière (2004) età la France avec Le voyage du ballon rouge (2007)
Le rayonnement de l'œuvre de Hou semble d'abord ne pas cesser de croitre : Lion d'or à Venise en 1989 pour La cité des douleurs et le Prix du jury du Festival de Cannes avec Le maitre des marionnettes (1993). Cependant, même avec le soutien de la critique, il repart bredouille lors de ses cinq essais suivant au festival de Cannes : Good Men, Good Women, Goodbye South, Goodbye, Les fleurs de Shanghai, Millennium Mambo et Three times. Il n'en est heureusement pas de même avec le festival de Cannes 2015 ou The Assassin remporte le prix de la mise en scène. A noter que le cinéaste mène aussi une carrière de producteur avec, par exemple, Taipei Story dans lequel il campe le rôle principal ou Epouses et Concubines.
2-Mise en scène
Hou est un cinéaste de la mémoire et du temps. Il met en scène des pointes de présent, la réaction immédiate d'un enfant ou d'un adolescent, qui permettent d'explorer le passé. Le principe majeur de ses films est ainsi d'aller chercher dans le passé des événements entendus ou perçus par l'enfant alors incapable d'en comprendre le sens. C'est l'adulte artiste, Hou, qui remet en perspective ce qui avait été ressenti sans recul. L'enfant ou l'adolescent n'avait qu'une sensation incomplète des interactions. Cette soudaine compréhension du temps qui s'est enfui, Hou la résout pour le spectateur grâce à des plans longs, exempts de tout pathos. Certes, la splendeur de la campagne ou de la lumière ou de la musique rendent souvent déchirante cette compréhension, mais c'est surtout la longueur du plan, qui rend perceptible le temps qui s'écoule, le temps passé perdu, sans qu'il soit possible de la retenir, d'y faire quoi que ce soit.
Dès L'herbe verte de chez nous, le style de Hou Hsiao-hsien devient plus affirmé et certaines caractéristiques qui feront la marque du cinéaste commencent à apparaître : la peinture des rituels du quotidien comme les repas, la répétition d’une même scène faisant évoluer les situations et les personnages – l’arrivée du train dans le village au début et à la fin du film.
Pointes de présent, nappes de passé
Mais c'est le cycle autobiographique qui permet à Hou d'affirmer son style. Dans Les garçons de Fengkuei, Ah-Ching fait l'expérience de la fuite de son adolescence. C'est d'abord la nostalgie des temps heureux avec sa famille avec le flash mental de l'accident qui a rendu son père aphasique puis le flash mental du serpent tué par son père qui représentait alors tout pour lui. Ces deux flashes sont amenés sans pathos. Le premier prend place au milieu d'une séance de cinéma. La bande-son du film, Rocco et ses frères, se mêle alors à l'image du souvenir saturée de blanc. Le second est amorcé par la vision d'un insecte mort sur la lettre qu'Ah-Ching écrit à sa famille. La séquence tellement saturée qu'elle parait d'abord en noir et blanc vient retrouver la vision de l'enfant admirant son père puis, plus tard, la compréhension que ce temps est passé en contemplant la peau desséchée, minuscule, du serpent, mort depuis longtemps.
Ce recours aux flashes-back, Hou l'abandonne dans Un temps pour vivre un temps pour mourir où le plan long domine. C'est l'adulte artiste, Hou, qui remet en perspective ce qui avait été ressenti sans recul. Ainsi au monologue de la grande sœur où elle exprime son dépit d'avoir arrêté ses études au niveau de l'école normale, succède un mouvement de caméra qui vient cueillir Ah-Ha écoutant cette conversation. C'est aujourd'hui que Hou place au centre de la séquence la plainte de la sœur dont il n'avait sans doute que vaguement compris le propos à l'époque, tellement il était content d'être, lui, admis au collège. Le discours de la grande sœur devient premier au présent du film alors que, dans le passé, l'écoute de Hsiao-hsien n'avait sans douté été que partielle. Il en est de même lors du dialogue de la mère et de la fille au sujet de la mort de la seconde fille, enfant, qui s'était nourrie d'aliments impurs. La mère se reproche d'avoir donné du lait au fils adoptif à son détriment. La grande sœur comprend la douleur de sa mère et ordonne à Ah-Ha de ne plus chanter. Là encore, c'est aujourd'hui que Hou met au centre la conversation. Il ne réserve à son personnage d'alors que le rôle d'un spectateur peu impliqué de la scène. Cette façon de redonner, par son art d'aujourd'hui, sens et émotion à des pointes de passé incomprises à l'époque est également manifeste dans ses souvenirs de la grand-mère. Ainsi, peu après la scène d'ouverture, celle-ci s'en va crier le nom de Ah-Ha dans Fengshan quasi-désert. Hou fait entendre les cris assourdis de la grand-mère lorsque Ah-Ha joue un peu plus loin. C'est aujourd'hui seulement que la juxtaposition du cri et de l'indifférence de l'enfant est cruelle et ressentie comme telle par Hou et par le spectateur. A l'époque, Ah-Ha n'avait entendu qu'un vague cri auquel il ne s'était pas donné la peine de répondre.
Le temps passe et le doux défilement du train fait oublier qu'il faudrait saisir l'instant. Ensuite il est trop tard pour le regretter. La grand-mère, personnage quasi-durassien, erre sur la route vers le port pensant trouver un pont qui la ramènera en Chine. La maladie d'Alzheimer lui permet d'échapper au désespoir, d'oublier parfois son envie de revenir au pays.
Hou appliqué à l'adolescence le même principe. Sans absolument aucun pathos, Poussières dans le vent délivre une terrible nostalgie des amours perdues et de l'unité familiale disloquée par le temps et les contraintes sociales. Comme les personnages, qui comprennent trop tard que le temps du bonheur s'est enfui, la mise en scène par ses plans longs laisse advenir le signe d'un échec (examen, vol, montre trop chère, repas perdu, accident du père revu à la télévision...). Cet échec ne s'impose donc pas par un plan serré mais imprègne profondément la séquence. Les plans longs peuvent être des travellings sur un train (plan long initial 1'10, du train parcourant la montagne et passant trois tunnels), statiques, l'attente de l'arrivée du père à la gare du village ou utiliser la profondeur de champ (la tentative de vol dans la gare de Taipei, l'institutrice ramenant le fils de madame Lin qui n'a pas eu son repas). Le recours au flash-back est abandonné même si le temps se brise à la vision d'un reportage télévisé qui montre l'accident du père à l'origine probable de la décision du fils d'arrêter ses études pour ne pas peser sur la vie familiale.
Plans larges et variations dans le cadre
La campagne et la lumière sont des respirations apaisantes éloignées de l'univers urbain soumis à l'instantané. Goodbye south, goodbye ou Un été chez grand-père insistent sur la beauté des paysages de Taiwan, grands moments de respiration qui ponctuent chacune des séquences du film. Hou s'évertue aussi à densifier le plan avec un cadre où sont souvent juxtaposés deux niveaux d'histoire ou de réalité. Le premier plan de Café lumière est ainsi programmatique du tout le film : il ne s'y passe pas grand chose mais les rares éléments contenus dans ce cadre dramatique ou formel reviendront sans cesse, sous une forme ou une autre, transformés... Yoko étend son linge, remet un cadeau à sa propriétaire et téléphone à son ami Hajime pour lui décrire son rêve de la nuit. Le cadrage du salon de Yoko donnant sur son balcon, on ne l'abandonnera quasiment plus jamais pour toutes les scènes d'intérieur chez elle. Hou n'aura jamais recours au moindre resserrement de plan pour cadrer un objet particulier du salon qui définisse Yoko. C'est le déplacement d'un personnage ou d'un autre près de tel ou tel accessoire qui fera que l'on en découvrira le sens, progressivement, qu'il s'agisse d'un parapluie -subtil gag à répétition du film- ou d'un ours en peluche. Le linge étendu renvoie à l'esprit d'indépendance de la jeune femme. Elle renonce difficilement à l'enfance mais ne veut pas non plus d'un mari qui resterait collé à ses basques de sa mère. Le cadeau à la propriétaire annonce celui que fera fait plus tard la mère lorsqu'elle viendra rendre visite à sa fille. Le premier cadeau prendra alors tout son sens. Il s'agit d'une vraie marque de gentillesse et non d'un cadeau rituel comme celui que fera la mère. Celle-ci se trouvera gênée lorsque Yoko demandera à sa propriétaire une bouteille de saké pour le père simultanément au cadeau qu'elle offre.
Chaque plan du film est un instantané de vie, dépouillé de toute anecdote, valant comme un dernier instant d'un monde qui va basculer de l'enfance vers l'âge adulte. La séquence du retour de Yoko dans sa famille est traitée en quatre séquence avec une trentaine de plans tous plus beaux les uns que les autres, plastiquement irréprochables.Un homme âgé attend près d'une voiture l'arrivée du train en gare. Avant même que Yoko ne vienne à sa rencontre, on a compris qu'il s'agit de son père. Parce que tout y est simple et dépouillé, ces plans de rencontre pourraient valoir pour toutes les scènes de retrouvailles sur une gare. Pourtant la communication passe mal entre la fille et le père, celui-ci n'arrivant jamais à lui parler, souriant de sa façon de s'endormir, il assume seulement une fonction protectrice qui le fera aussi sourire devant l'ours en peluche de sa fille ou qui l'amènera à lui donner l'ingrédient préféré du plat préparé par la mère. Les retrouvailles sont donc ratées .La séquence suivante met en scène la famille venant nettoyer et fleurir la tombe des ancêtres. Cette activité simple rapproche la famille et se termine par un plan au ras des rizières, en légère contre-plongée, pour saisir les montagnes au loin. L'hommage à Ozu, au nom duquel le film est tourné est ici très émouvant : c'est dans la nature des choses que les humains ne se comprennent pas immédiatement, se disputent et se réconcilient. Le plan suivant qui cadre de dos la famille mangeant sans se parler redouble cette situation : la compréhension la réconciliation, l'acceptation des temps qui changent n'a pas encore eu lieu mais reste possible, comme en attente.
De même dans Le voyage du ballon rouge, Hou ne cherche pas à rapprocher les espaces par le montage et ainsi à les réconcilier. La figure la plus marquante est la présence dans la glace d'un deuxième espace inaccessible, celui du passé. Ainsi au sein même du présent apparaît soudain Louise, la sœur que l'on ne voit que l'été. Chez Hou, le présent le plus simple porte toujours la charge du passé. Le film, sous son apparence de grande simplicité, multiplie ainsi les espaces en nous les montrant toujours séparés et tragiquement irréconciliés.
3- Rétrospective /Bibliographie
Rétrospective Hou Hsiao-hsien à la Cinémathèque française |
4- filmographie:
Courts-métrages :
1983 : L'homme sandwich, la grande poupée du fils segment de L'homme sandwich coréalisé avec Wan Jen et Tseng Chuang-Hsiang. 33'
2007 : The Electric Princess House, segment de Chacun son cinéma. 4'
2011 :
La Belle Epoque segment de 10+10. 6'
Longs-métrages :
1980 | Cute girl |
(Jiushi liuliu de ta). Avec : Feng Fei-fei (Wenwen), Kenny Bee (Daigang), Anthony Chan (Qian Ma). 1h30
Taipei. Wenwen est une jeune fille de bonne famille promise au fils d’un riche industriel parti faire ses études en France. En attendant son retour, les parents de Wenwen se préparent activement pour les fiançailles. Mais celle-ci commence à douter de la vie toute tracée qui l’attend, et décide de partir quelque temps à la campagne, auprès de sa tante à Keelung. Elle fait alors la connaissance de Daigang, séduisant géomètre venu faire des mesures dans le village… |
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1981 | Vent folâtre |
(Feng er ti ta cai /Cheerful Wind). Avec : Kenny Bee, Feng-Fei-fei, Chen You. 1h30.
Venue tourner une publicité dans un village de pêcheurs, une photographe tombe amoureuse d'un aveugle. |
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1982 | L'herbe verte de chez nous |
(Zai na hepan qingcao qing). Avec : Kenny Bee (Ta-Nian), Meifeng Chen (Su-Yun), Ling Jiang (Xian-Wang). 1h31.
Un instituteur remplacant arrive dans un petit village et sympathise avec l'institutrice. |
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1983 | Les garcons de Feng-Kuei |
(Fengkuei-lai-te jen). Avec : Niu Cheng-Che, Lee Hsiu-Ling.1h41.
Evocations des habitants et des jeunes gens de Feng-Kuei, un petit villages des iles Penghu. |
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1984 | Un été chez grand-pere |
(Dong dong de jia qi). Avec : Mei Fang, Wang Qiguang, Gu Jun, Lin Xinling, Chu-Chen Li. 1h33.
Tung-tung et sa petite soeur Pi-Yun partent pour quelques semaines chez leur grand-père, leur mère etant très malade. A travers les vacances des enfants, lumineuses et gaies, à travers leurs jeux anodins, la mort et des drames insoupconnés jaillissent dans le monde des adultes. |
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1986 | Un temps pour vivre, un temps pour mourir |
(Tong nien wang shi). Avec : Tien Feng, Mei Fang, Hsin Shu-Fen, Ru-yun Tang, Ch'en Shu-fang. 2h17. Evocation de deux périodes de la vie de Hou Hsiao-hsien, surnommé Ah-Ha par sa grand-mère. En 1957, sa famille s'installe dans une petite ville du sud de Taiwan, apres avoir quitté la Chine continentale en 1948. L'histoire commence par l'enfance de Ah-Ha qui est marquée par les souvenirs de ses parents, les jeux pleins d'insouciance, puis son adolescente agitée, les premiers émois amoureux et se termine dans les années soixante, dans la désillusion et le chagrin provoqué par le déces de ses parents. |
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1986 | Poussières dans le vent |
(Lian lian feng chen). Avec : Sin Chou-Fen, Wang Kin-Wen, Li Tien-Tu, Mei Fang, Tch'en Chou-Fang. 1h49.
1965. Yuan et Yun ont grandi côté à côte dans un petit village de montagne. Un jour, A Yuan décide de partir à Taipei pour y trouver du travail et suivre les cours du soir. A Yun le rejoint peu de temps après. Ils se familiarisent petit à petit à leur nouvelle vie dans la capitale, tout en revenant de temps en temps dans leur village natal. Leur amitié se mue sensiblement en amour jusqu’à ce qu’Yuan soit appelé pour effectuer son service militaire... |
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1988 | La fille du Nil |
(Ni luo he nu er). Avec : Lin Yang (Lin Hsiao-yang), Ts'ui Fu-sheng (son père), Jack Kao (Lin Hsiao-fang, son frère), Tianlu Li (Le grand-père), Fan Yang (Ah-sang). 1h31.
La fille aînée d'une famille brisée travaille pour garder la famille réunie et prendre soin de ses jeunes frères et sœurs. |
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1989 | La cité des douleurs |
(Beiqing chengshi). Avec : Tony Leung Chiu Wai, Li Tien-Tu, Hsin Shu-Fen, Chen Sown-Yung, Wou Yi-Fang. 2h38.
La vie d'une famille lors des évènements tumultueux survenus a Taiwan de 1945 à 1949. |
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1993 | Le maître de marionnettes |
(Hsimeng jensheng). Avec : Li Tien Lu (Li Tien Lu narrateur), Lin Chung (Li Tien Lu adulte). 2h22.
A travers l'évocation de la vie mouvementée du marionnettiste Li Tien Lu, l'histoire de Taiwan sur trente années depuis la naissance de Li en 1909 et au travers de toute la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à la défaite des Japonais en 1945, qui marqua la fin de cinquante ans d'occupation japonaise à Taiwan. |
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1995 | Good men, good women |
(Haonan haonu). Avec : Annie Shizuka Inoh (Liang Ching/Chiang Bi-Yu ), Giong Lim (Chung Hao-Tung), Jack Kao (Ah Wel), Tsai Chen-nan, Vicky Wei. 1h48.
Taipei, de nos jours. Liang Ching joue dans un film qui retrace l'histoire du couple révolutionnaire Chung Hao-tung et Chiang Bi-yu. Pendant ce temps, un inconnu la persécute par téléphone et lui faxe des pages de son journal intime, qu'il lui a derobé, faisant jaillir des images de son propre passé et de l'assassinat de son amant. Petit à petit, elle s'identifie au rôle de Chiang Bi-yu... |
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1996 | Goodbye south, goodbye |
(Nanguo zaijan, nanguo). Avec : Jack Kao (Kao), Kuei-Ying Hsu (Ying), Lim Giong (Tête d'obus), Hsiang Hsi (Hsi), Pi-Tung Lien (Tung). 1h52.
La période de transition politique que vit Taiwan favorise l'émergence de petits malfrats en tout genre, à la fois retors et sympatiques qui vivent d'expédients et de petits coups sans envergure. Kao, Tête d'Obus et Patachou en font partie. A chaque fois que leurs affaires tournent mal, ils font appel à Hsi, leur ainé et protecteur, pour les sortir du pétrin. |
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1998 | Les fleurs de Shanghai |
(Shanghai Hua). Avec : Tony Leung, Chiu Wa,i Carina Lau, Jack Kao, Michele Reis, Michiko Hada, Hsiao-Hui Wei. 2h10.
Dans le Shanghai du siècle dernier, entre l'opium et le mah-jong, les hommes se disputaient les faveurs des courtisanes qu'on appelait les fleurs de Shanghai. Nous suivons les aventures amoureuses de Wang, un haut fonctionnaire qui travaille aux affaires étrangeres, partagé entre deux courtisanes, Rubis et Jasmin. |
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2001 | Millennium mambo |
(Qianxi manbo). Avec : Shu Qi (Vicky), Tuan Chun-Hao (Hao-Hao), Jack Kao (Jack), Yi-Hsuan Chen (Xuan), Yun Takeuchi (Jun). 1h59.
Vicky vit avec Hao-Hao depuis qu’elle a 16 ans. Le soir, elle est employée dans une boîte de nuit pour l'aider financièrement car il est au chômage. Hao-hao la surveille en permanence, qu'elle travaille ou non. Il vérifie ses comptes, ses factures de téléphone, les messages sur son portable et même son odeur, contrôlant ainsi ce qu'elle fait en son absence. Il ne peut réprimer sa jalousie débordante et l’accuse en permanence. La jeune fille rencontre alors Jack, qui trempe dans toutes sortes d’affaires louches. Un jour, son ami essaie de la noyer lors d’une dispute. Elle s’enfuit alors chez Jack. |
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2004 | Le café Lumière |
(Kohi jikou). Avec : Yo Hitoto (Yoko), Tadanobu Asano
(Hajime), Nenji Kobayashi (Père de Yoko), Yo Kimiko (Son épouse).
1h49.
La jeune Yoko revient d'un séjour à Taïwan. Elle rend visite à Hajime, garçon silencieux qui tient une librairie et enregistre, pour se divertir, le bruit des transports en commun de la ville. Elle fait une recherche sur le compositeur taïwanais Jiang Ewn-Ye, qui travailla un certain temps au Japon. Hajime accompagne Yoko dans ses travaux. La jeune fille vient rendre visite à son père et sa belle-mère. Yoko annonce qu'elle est enceinte d'un Taiwanais. Elle souhaite garder l'enfant et l'élever seule. Les deux parents sont inquiets pour elle |
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2005 | Three times |
(Zui hao de shi guang). Avec : Chen Chang (Chen), Qi
Shu (May/Jing), Mei Di, Su-jen Liao, Fang Mei. 2h00.
Trois époques, trois histoires, 1911, 1966, 2005, incarnées par le même couple de comédiens. Ce conte sentimental évoque ainsi la triple réincarnation d'un amour, vécu, empêché ou incertain. |
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2007 | Le voyage du ballon rouge |
Avec : Juliette Binoche (Suzanne), Simon Iteanu (Simon), Song Fang (Song), Hippolyte Girardot (Marc, le voisin).1h40.
Simon a 7 ans. Un mystérieux ballon rouge le suit dans paris. Sa mère Suzanne est marionettiste et prepare son nouveau spectacle. Totalement absorbée par sa création, elle se laisse déborder par son quotidien et décide d’engager Song Fang, une jeune étudiante en cinéma, afin de l'aider à s’occuper de Simon. |
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2015 | The assassin |
(Nie yin niang). Avec : Shu Qi Rôle (Nie Yin-niang), Chang Chen (Tian Ji'an), Satoshi Tsumabuki, Ethan Juan. 2h00.
Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d'éliminer les tyrans... |
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