Honoré de Balzac au cinéma

• 1799 - Naissance à Tours (Indre-et-loire, France) le 20 Mai. Il est issu d'une famille bourgeoise et naîtront après deux sœurs Laure en 1800 et Laurence en 1802, ainsi que son frère Henri en 1807.
• 1807 - Le 22 juin il entra comme pensionnaire au collège de Vendôme : expérience traumatisante qui nourrit son roman Louis Lambert (1832).
• 1814 - Le 1er novembre la famille Balzac quitte Tours et s'installe à Paris dans le quartier du Marais. L'ambition de sa mère étant d'en faire un notaire, Balzac entre alors comme petit-clerc chez l'avoué Jean Guyonnet-Merville (expérience qui inspira l'étude Derville dans la Comédie humaine et notamment dans Le Colonel Chabert).
• 1818 - Balzac renonça pourtant aux études d'avoué et déclara à ses parents qu'il souhaitait devenir écrivain. Avec leur accord, il s'installa dans une mansarde de la rue Lesdiguières, où ils lui donnaient un an pour mettre à l'épreuve sa nouvelle vocation. Le premier essai de Balzac fut une tragédie, Cromwell, qui ne reçut que peu d'encouragements dans le cercle familial et amical. Le jeune homme se résolutb donc à produire de la littérature industrielle, celle qui fait (mal) vivre et il s'employa dans l'atelier Poitevin qui produisait des romans populaires. Ces premiers romans il les écrit sous les pseudonymes de Lord R'hoone ou d'Horace Saint-Aubin sans grand succès.
• 1822 - Mme de Berny l'introduit dans la société aristocratique.
• 1826 - Il obtient le 1er juin un brevet d'imprimeur. Sa soeur Laurence meurt le 11 Août.
• 1827 - Le 15 juillet en collaboration avec Laurent de Barbier il crée une société d'exploitation d'une fonderiede caractères d'imprimerie.
• 1828 - Ses affaires tournent mal (100 000 francs de dettes), c'est à partir de là que son activité journalistique devient considérable : il écrivit dans les revues et dans les journaux de ses amis, comme la Silhouette ou la Caricature, mais aussi dans ceux qu'il dirigea, la Chronique de Paris en 1836, par exemple. À partir de 1836 (parution de la Vieille Fille), la plupart des romans de Balzac furent d'abord publiés en feuilleton avant d'être édités en volume.
• 1829 - Son père meurt le 19 juin.
• 1832 - Entre en relation avec Mme Hanska qui deviendra sa femme en 1950.
  Adhère au parti Néo-légitimiste.
• 1834 - Naît sa fille présumée, Marie du Fresnay le 4 juin.
• 1839 - Il est nommé Président de la société des Gens de Lettres.
• 1849 - Sa santé se détériore, il fait crise cardiaque sur crise cardiaque.
• 1850 - Meurt le 18 Août à Paris (France).

Les adaptations par odre chronologique

Illusions perdues	Xavier Giannoli	France	2021
Eugénie Grandet	Marc Dugain	France	2021
Ne touchez pas la hache	Jacques Rivette	France	2007
Le colonel Chabert	Yves Angelo	France	1994
La belle noiseuse	Jacques Rivette	France	1991
Out one spectre	Jacques Rivette	France	1971
Les illusions perdues	Maurice Cazeneuve	France	1966
La Fille aux yeux d'or	Jean-Gabriel Albicocco	France	1961
La rabouilleuse	Louis Daquin	France	1959
Eugénie Grandet	Mario Soldati	Italie	1947
Le père Goriot	Robert Vernay	France	1944
Vautrin	Pierre Billon	France	1943
La duchesse de Langeais	Jacques de Baroncelli	France	1942
L'auberge rouge	Jean Epstein	France	1923
L'homme du large	Marcel L'Herbier	France	1920

 

 

1826 : La Physiologie du mariage
1829 : Les Chouans
1830 : La Maison du chat qui pelote
1830 : Le Bal de Sceaux
1830 : Gobseck
1830 : Sarrasine
1830 : Un épisode sous la Terreur
1830 : Une passion dans le désert
1830 : L'Élixir de longue vie
1830 : La Grande Bretèche
1831 : La peau de chagrin
1831 : Le chef-d'œuvre inconnu
1831 : L'auberge rouge
1832 : Le colonel Chabert
1832 : La femme abandonnée
1832 : Le curé de Tours
1832 : Louis Lambert
1833 : Eugénie Grandet
1833 : Le Médecin de campagne
1834 : Ferragus, chef des dévorants (Histoire des treize 1)
1834 : La duchesse de Langeais (Histoire des treize 2)
1834 : La fille aux yeux d'or (Histoire des treize 3)
1834 : La Recherche de l'absolu
1835 : Le père Goriot
1835 : Un drame au bord de la mer
1835 : Melmoth réconcilié
1835 : Séraphita
1836 : Le Lys dans la vallée
1836 : La Vieille Fille
1837 : Les Employés
1837 : Grandeur et Décadence de César Birotteau
1838 : La Maison Nucingen
1839 : Une fille d'Ève
1839 : Béatrix
1839 : Le Cabinet des antiques
1839 : Le Curé du village
1841 : Ursule Mirouet
1841 : Une ténébreuse affaire
1842 : Mémoires de deux jeunes mariées
1842 : Un début dans la vie
1842 : La femme de trente ans
1842 : La fausse maîtresse
1842 : La Rabouilleuse
1843 : Illusions perdues
1843 : Honorine
1843 : La muse du département
1844 : Modeste Mignon
1844 : Les paysans
1845 : Petites misères de la vie conjugale
1846 : Les comédiens sans le savoir
1846 : La cousine Bette
1847 : Splendeurs et Misères des courtisanes
1847 : Le député d'Arcis
1847 : Le cousin Pons

 

1947 : Henri Calef, Les chouans. 1h39. Avec : Jean Marais, Marcel Herrand, Pierre Dux, Louis Seigner, Madeleine Robinson, Madeleine Lebeau, Roland Armontel, Jean Brochard, Paul Amiot, Jacques Charon, Léo Lapara, Howard Vernon.

En 1799, le marquis de Montauran arrive en terre chouanne. Il a pour mission de diriger le troisième soulèvement des Chouans, après l'échec des deux premières révoltes. Montauran n'est pas sastifait des chefs, à l'exception de Madame du Gua. Marie de Verneuil, espionne du gouvernement, se joint à la troupe...

 

En 1814, la danseuse Clara Biondi épouse Gérard de Clergue. Mariage heureux, que vient troubler un maitre-chanteur, ex-amant de Clara. Clergue les surprend et tue l'homme, avant de disparaitre, croyant avoir tué un rival. Clara meurt peu après, heureuse de retrouver son seul amour dans l'au-dela, son mari...

1909 : André Calmettes, La Grande Bretèche. Avec : Vera Sergine, André Calmettes, Philippe Garnier.

1943 : Pierre Blanchar, Un seul amour. 1h41. Avec : Pierre Blanchar, Micheline Presle, Julien Bertheau, Robert Vattier, Gaby André, Gabrielle Fontan, Jacques Louvigny, Roger Karl, Georges Douking, Jean Périer, Nathalie Nattier, Cadet Rivers, Maurice Schutz...

 

Source : Ta coach de Français. Un après-midi d’octobre 1830, un jeune inconnu entre dans une maison de jeu du Palais Royal, à Paris. Attirant l’attention des habitués, il joue sa dernière pièce d’or, perd et quitte l’établissement.Il erre ensuite dans les rues de Paris, souhaitant se donner la mort puisqu’il ne possède plus rien. Finalement, il décide de se jeter dans la Seine pendant la nuit. En attendant que le jour décline, pour passer le temps, il entre dans un magasin d’antiquité.Dans cette boutique extraordinaire, le jeune homme découvre des œuvres d’art anciennes et très rares. Il fait ensuite la rencontre, au sein de la dernière salle, d’un vieil antiquaire qui semble apparaître comme par magie dans un rayon de lumière. Ce dernier lui présente un objet insolite qui n’a jamais trouvé preneur : une peau de chagrin. Autrement dit, une peau de cuir qui permet d’exaucer les vœux de son propriétaire. Mais, à chaque souhait, la peau rétrécit et la vie de celui qui la possède diminue. Malgré les mises en garde, Raphaël accepte et signe ce contrat diabolique.

Une fois sorti de la boutique, Raphaël (dont on découvre alors le prénom!) croise des amis. Ils l’invitent à un dîner luxueux que donne Taillefer, le banquier d’un journal. Le premier vœu du jeune homme s’apprête déjà à se réaliser ! Cette fête, au décor somptueux et au repas dantesque (grandiose), se transforme en orgie : des prostituées rejoignent les convives. Raphaël fait alors la connaissance d’Aquilina et d’Euphrosine. Puis, un peu ivre, il commence à raconter son passé à son ami Émile.

Raphaël se lance dans un long récit et dévoile son passé à Émile. Ayant perdu sa mère très jeune, Raphaël est élevé par son père, un individu autoritaire et stricte. Le jeune homme sort très peu et travaille beaucoup. Par la suite, son père lui confie une lourde responsabilité : récupérer la fortune de sa famille, perdue lors de la chute de Napoléon. Raphaël parvient à rembourser toutes les dettes, mais la ruine est cependant inévitable. Il perd ses espoirs, la richesse familiale et enfin son père qui meurt de chagrin. Le héros se retrouve seul à seulement 22 ans.

Il s’installe dans une chambre très modeste de l’hôtel Saint-Quentin, tenue par Mme Gaudin et sa fille Pauline. Raphaël travaille nuit et jour sur la rédaction d’un livre, pendant 3 ans : la théorie de la volonté. Au fur et à mesure, Pauline et lui deviennent complices : d’un côté, la jeune femme lui rend de nombreux services et de l’autre, Raphaël l’éduque. Mais il ne tombe pas amoureux car elle est pauvre. Son ami Rastignac l’introduit dans la haute société parisienne. Le jeune homme y fait la connaissance de la comtesse Fœdora, une mondaine très convoitée. Tantôt caressante, tantôt glaciale, la comtesse est manipulatrice, égoïste et ambitieuse. Une femme indépendante qui, au fond, n’a pas besoin des hommes et les rejette.

Raphaël tombe littéralement sous son charme et en souffre. Afin de la gâter, il ne cesse de dépenser l’argent qu’il gagne en écrivant de fausses mémoires historiques. Mais la comtesse se dérobe toujours. Le jeune homme finit même par se cacher derrière un rideau dans la chambre de Fœdora et l’espionner durant toute une nuit. Deux jours plus tard, il lui fait une déclaration d’amour qui la laisse indifférente.

Raphaël décide de ne plus voir Foedora et pense au suicide. Mais Rastignac l’en dissuade et le pousse à terminer ses fausses mémoires. Raphaël touche 450 francs pour son travail qu’il confie à Rastignac. Ce dernier joue cette somme au jeu et remporte 27 000 francs qu’il partage avec Raphaël. Pour oublier ses peines de coeur, le jeune homme quitte temporairement la pension de Mme Gaudin, s’installe dans un bel appartement rue Taibout et se met à vivre une existence de débauche. Les dettes s’accumulent si bien que Raphaël est contraint de vendre l’ile qui appartenait à sa mère. Ruiné, il joue sa dernière pièce au jeu (incipit du roman) et décide de se donner la mort.
Le récit du jeune homme s’achève. Il formule un vœu devant Émile : celui d’être très riche ! Le lendemain de l’orgie, un notaire, Mr Cardot, entre dans la propriété de Taillefer et annonce à Raphaël qu’il vient d’hériter d’une grosse somme. Pendant que les convives le félicitent, il s’aperçoit que la peau de chagrin a diminué.

M. Jonathas, ancien domestique des Valentin et embauché par Raphaël, reçoit la visite de Monsieur Porriquet (ancien professeur). Le valet lui décrit le quotidien de son maître. On apprend alors que Raphaël, désormais riche, habite rue de Varenne, ne sort plus et évite de désirer la moindre chose pour préserver sa vie fragile. Croisant son ancien professeur qui a perdu son emploi et discutant avec lui, le jeune homme finit par formuler un voeu sans le vouloir et la peau rétrécit immédiatement.

Le soir même, il va au théâtre des italiens. Dans la salle, il revoit de vieilles connaissances : le vieil antiquaire qui lui a vendu le talisman au bras d’Euphrasie, Foedora étincelante qui n’a pas changé et Pauline qui, au contraire, s’est métamorphosée ! Sa beauté et ses riches atours attirent l’attention du public. Tous deux se donnent rendez-vous et Raphaël formule le souhait d’être aimé par elle. La peau de chagrin ne se rétracte pas : aurait-elle perdu son pouvoir ? Non, car ce voeu est déjà exaucé. Cela fait longtemps que Pauline est amoureuse de Raphaël. Tous deux se retrouvent à l’hôtel Saint-Quentin et décident de se marier.

Raphaël jette le talisman dans un puits. Plus tard, en février 1881, tandis que lui et Pauline sont dans une serre et goûtent à leur bonheur, le jardinier repêche la peau qui a terriblement diminué. Raphaël va donc voir de nombreux spécialistes  : un savant naturaliste, un médecin, un mécanicien et un chimiste. Mais aucun d’entre eux ne trouve de remède miracle. La santé du jeune homme décline, il a des quintes de toux. Seule solution qui s’offre à lui : se rendre aux Eaux d’Aix. La nature l’apaise. Malheureusement, il se fait des ennemis en raison de sa richesse et de son air supérieur. Un homme le provoque même en duel. Bien sûr, Raphaël gagne puisqu’il en formule le souhait. Il prend ses distances avec la société et se rend, cette fois, aux Eaux du Mont-Dor. Contemplatif, il admire le paysage autour de lui. Cependant, il ne fournit plus aucun effort physique, il est très affaibli.

De retour à Paris, Pauline le rejoint une nuit. Son amant lui révèle enfin la malédiction du talisman. Raphaël, habité par le désir, rêve d’avoir une relation intime avec la jeune femme. Quand cette dernière comprend que cela va tuer son amant, elle tente de mettre fin à ses jours. Raphaël l’en empêche et rend son dernier soupir.

1909 : Albert Capellani, La peau de chagrin. Avec : Henri Desfontaines, Paul Capellani, Gilberte Sergy, René Leprince, Stacia Napierkowska, Louise Fusier, Jeanne Fusier-Gir, Andrée Pascal.

1923 : George D. Baker, Slave of desire. Avec : George Walsh (Raphael, Marquis de Valentin), Bessie Love (Pauline Gaudin), Carmel Myers (Comtesse Fedora), Wally Van (Restignac), Edward Connelly (L'antiquaire). 1h10.

2010 : Alain Berliner, La peau de chagrin. Avec : Thomas Coumans (Raphaël de Valentin), Annabelle Hettmann (Pauline Gaudin), Julien Honoré (Eugène de Rastignac), Mylène Jampanoï (comtesse Fœdora). 1h38.

Le peintre Frenhofer abandonne son activité après avoir renoncé à terminer son tableau "La belle noiseuse" qui devrait être son chef-d'œuvre et pour lequel sa femme, Liz, avait servi de modèle. Dix ans plus tard arrivent dans sa maison où il vit retiré avec sa femme, Phorbus un grand amateur d'art ainsi que Nicolas jeune peintre accompagné par Marianne. Phorbus arrive à convaincre Frenhofer de reprendre la toile avec Marianne comme modèle..

1991 : Jacques Rivette, La belle noiseuse . Avec : Michel Piccoli, Jane Birkin, Emmanuelle Beart, Marianne Denicourt, David Bursztein, Gilles Arbona, Marie-Claude Roger & la main du peintre Bernard Dufour. 4h05.

 

1923 : Jean Epstein, L'auberge rouge. Avec : Avec : Léon Mathot (Prosper Magnan), Gina Manès (La Fille de L'Aubergiste), Jean-David Évremond (Frédéric Taillefer), Pierre Hot (L'Aubergiste), Jacques Christiany (André), Robert Tourneur (Herman), Schmitt (Victorine). 1h20.

En 1825, un banquier parisien donne un dîner pour son fils André et sa fiancée Victorine. Celle-ci est accompagnée par son oncle Jean-Frédéric Taillefer, ancien fournisseur des armées impériales. Parmi les invités se trouve le riche marchand Herman, qui raconte une histoire arrivée en 1799. Une nuit pluvieuse d’octobre, en Alsace, deux jeunes médecins ont été contraints de s’arrêter dans une auberge. Un courtier en diamants les rejoint et, par manque de place, partage leur chambre. Au petit jour, il est découvert assassiné. L'un des médecins est arrêté. Le second a disparu. Condamné par le conseil de guerre, le médecin arrêté est fusillé… Quelques années plus tard, la justice retrouvera le vrai coupable...

 

Dix ans après la bataille d'Eylau qui eut lieu en 1807, le colonel Chabert laissé pour mort raconte son histoire à maître Derville et demande justice. An 1807. Après une charge héroïque à la tête de son régiment de lanciers de l'armée impériale, le colonel qui se fait appeler Chabert, est laissé pour mort sur le champ de bataille. Découvert dans un état proche de la mort, il est soigné dans un hôpital de campagne. Après plusieurs opérations, Chabert devient amnésique. Sa femme, Rose, le croyant mort, se remarie avec le comte Ferraud avec lequel elle fait deux enfants. Ell est dans une situation délicate car le comte qui a profité de l'argent veut la quitter pour épouser une riche héritière. En attendant que la situation s'éclaircisse, Chabert vit chez son ancien compagnon d'armes...

1943 : René Le Hénaff, Le colonel Chabert. 1h39. Avec : Raimu, Marie Bell, Fernand Fabre, Aimé Clariond, Jacques Charron, Jacques Baumer, Pierre Alcover, Roger Blin, André Varennes...

1994 : Yves Angelo, Le colonel Chabert. 1h50. Avec : Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Fabrice Luchini, André Dussollier, Daniel Prévost, Claude Rich, Olivier Saladin, Maxime Leroux, Patrick Bordier, Jacky Nercessian, Albert Delpy, Romane Bohringer, Julie Depardieu.

 

1992 : Edouard Molinaro, La femme abandonnée. 1h26. Avec : Charlotte Rampling, Christopher Thompson, Béatrice Agenin, Niels Arestrup, Vanessa Wagner, Philippe Laudenbach, Josiane Stoleru, Catherine Arditi.

Fatigué de sa vie parisienne trépidante, le jeune Louis de Nueil s'installe dans une bourgade de province pour une cure de repos. Mais la province pour lui c'est l'ennui. Heureusement il fait la connaissance de Fanny de Lussange, dont la beauté et le mystère le fascinent. Troublé par son passé et conquis par sa beauté, il lui fait la cour...

 

1979 : Gabriel Axel , Le curé de Tours. 1h30. Avec : Jean Carmet, Michel Bouquet, Micheline Boudet, Reine Bartève, Roland Bertin, Suzanne Flon.

Sous la restauration, l'Eglise de France retrouve une part importante de ses prérogatives qu'elle avait perdues après la révolution de 1789. Après la mort de son ami et protecteur l'abbé Chapeloud, l'abbé César Birotteau, Curé de la superbe cathédrale de Tours, hérite d'un très confortable logement dans la maison bourgeoise de Melle Gamard. Cet homme est un homme bon, mais cela n'empêche pas l'abbé Trouvert de le haïr...

Eugénie vit heureuse entourée de sa mère et de Nanon, sa servante dévouée. Elle reste soumise à son père, un homme fortuné et avare mais respecté par tous les habitants de Saumur. Un soir son cousin Charles, un parisien, est porteur d'une lettre de son père qui annonce son attention de se suicider pour s'éviter la honte d'une faillite dans ses affaires. Eugénie tombe amoureuse de son cousin.... A la mort de son père, il retourne aux Indes et Eugénie lui donne des pièces d'or. Elle attend son retour pendant sept ans au bout desquelles, il lui déclare ne plus vouloir l'épouser. Voulant épouser la fille d'une marquise il voit sa demande refusée car il est ruiné. Eugénie lui vient en aide...

1947 : Mario Soldati. Eugénie Grandet. 1h40. Avec : Alida Valli, Gualtiero Tumiati, Giorgio de Lullo, Giuditta Rissone, Maria Bodi, Pina Gallini, Giuseppe Varni...

1993 : Jean-Daniel Verhaeghe. Eugénie Grandet. 1h30. Avec : Alexandra London, Jean Carmet, Dominique Labourier, Jean-Claude Adelin, Pierre Vernier, Claude Jade, Sacha Briquet, Bernard Haller, Pascal Elso...

2021 : Marc Dugain. Eugénie Grandet. Avec : Joséphine Japy (Eugénie Grandet), Olivier Gourmet (Félix Grandet), Valérie Bonneton (Madame Grandet), César Domboy (Charles Grandet). 1h45.

 

1971 : Jacques Rivette, Out one, Noli me tangere. Film en huit épisodes dont la durée totale est de 13 heures. Le scénario qui reprend de L'histoire des Treize l'idée d'un complot vague et menaçant et de treize conspirateurs qui reignent sur Paris, est, au départ, un diagramme.

 

Paris - 1820 - Antoinette, Duchesse de Langeais passe pour la reine du Faubourg Saint Martin Elle est mariée à un seigneur hautain et froid qu'elle n'aime pas. Autour d'elle se trouve une cour faite de femmes ravissantes . Un jour elle aperçoit le superbe général Armand de Montriveau, elle s'amuse tout de suite à piquer et à exciter sa passion . Dès le premier regard, le marquis de Montriveau est tombé follement amoureux de la belle Duchesse de Langeais. Mais la coquette va, dans un premier temps, se refuser aux avances de son prétendant. Mais elle va découvrir qu'elle aime aussi passionnément le marquis....

1942 : Jacques de Baroncelli. La duchesse de Langeais. Avec : Edwige Feuillère (Antoinette de Langeais), Pierre Richard-Willm (Armand de Montriveau), Aimé Clariond (Ronquerolles), Georges Grey (Marsay), Charles Granval (Le vidame de Pamiers), Jacques Varennes (Le duc de Langeais), Irène Bonheur (Caroline), Georges Mauloy (Le duc de Grandieu), Maurice Dorléac (Le baron de Maulincour), Simone Renant (La vicomtesse de Fontaines). 1h39.

1994 : Jean-Daniel Verhaeghe. La duchesse de Langeais. 1h25. Avec : Laure Duthilleul, Robin Renucci, Edwige Feuillère, Bernard Verley, Jacques Mauclair, Raymond Gérome, Françoise Dorner, Pierre Vernier.

2007 : Jacques Rivette. Ne touchez pas la hache. 2h17. Avec : Jeanne Balibar (Antoinette de Langeais), Guillaume Depardieu (Armand de Montriveau), Michel Piccoli (Vidame de Pamiers), Bulle Ogier (Princesse de Blamont-Chauvry). 2h17

 

1961, Jean-Gabriel Albicocco : La fille aux yeux d'or. 1h32. Avec : Marie Laforêt, Paul Guers, Françoise Prévost, Jacques Verlier, Françoise Dorléac, Alice Sapritch, Frédéric de Pasquale, Sady Rebbot.

Paris 1860 - Henri Marsay, directeur d'une agence de photographie de mode et riche play-boy se fait "livrer" des jeunes femmes, plus ou moins consentantes, dont il partage la couche avec son ami Paul de Mannerville. Des jeux d'amour et de séduction se déroulent selon un rituel convenu. Un jour, il tombe sur une fille étrange, silencieuse, aux grands et merveilleux yeux tristes, qui s'offre à lui comme dans un rêve. Elle ne dira jamais son nom...

 

Goriot était un commerçant, mais obsédé par la promotion sociale de ses deux filles, il s'est ruiné pour leur constituer une dot, sans laquelle elles seraient restées célibataires . L'une a épousé un comte, l'autre un banquier. Delphine et Anastasie n'ont pour ce geste de leur père aucune reconnaissance. Elles vont faire son malheur en le ruinant. Ses gendres vont lui fermer leurs portes.

1944 : Robert Vernay, Le père Goriot. 1h43. Avec : Pierre Renoir, Pierre Larquey, Claude Genia, Lise Delamare, Georges Rollin, Suzet Mais, Léonce Corne, Marcelle Praince, Sylvie...

1989 : Guy Jorré, Le père Goriot. 1 h 45. Avec Charles Vanel, Bruno Garcin, Roger Jacquet, Monique Nevers, Elia Clermont....

 

En 1821, sur le littoral d'une presqu'île de Bretagne, Louis lambert, un jeune homme plein d'ambition, vient tout juste de prendre un bain de mer et médite sur son avenir. Pauline, sa compagne, sort peu après d'une baignoire naturelle creusée dans les rochers. Les deux jeunes gens poursuivent main dans la main leur promenade matinale. Ils croisent un pêcheur dont la pauvreté et le dévouement auprès d'un père aveugle les émeuvent. Afin de lui donner un peu de joie, ils font grimper les enchères l'un contre l'autre pour lui acheter le produit de sa pêche à un prix qui équivaut pour le pauvre homme à une véritable fortune et lui promettent un dîner, s'il accepte de les conduire à Batz après avoir remisé ses filets. Les amoureux partent devant, sur le chemin que leur indique le pêcheur qui les y retrouvera plus tard.

Quand tous trois se sont rejoints, ils marchent en silence et atteignent bientôt les abords d'un promontoire rocheux que le pêcheur entend contourner. Quand le guide les prévient que quelqu'un vit là et que, bien qu'il n'y ait nul danger, il est de coutume dans le pays de contourner les lieux, la curiosité des jeunes gens est à son comble et, en dépit de l'avertissement, ils insistent pour s'y avancer. Louis et Pauline découvrent alors devant une grotte, où se devinent les traces d'une existence, un homme brûlé par le soleil, aussi immobile que le granit qui l'entoure, dont les yeux seuls s'animent un bref instant. Impressionnés par cette vision, ils passent leur chemin rapidement, puis interrogent leur guide sur cet étrange personnage. Le pêcheur leur raconte alors l'histoire de l'Homme-au-vœu, dont il est d'ailleurs le seul dans le pays à connaître le fin mot.

Cet homme, qui vit là dans le dénuement, était autrefois un fier marin nommé Cambremer ; il habitait avec sa femme une maison isolée sur un îlot. Pour égayer leur foyer, les époux n'eurent qu'un seul enfant, aussi devint-il pour eux un petit roi. Ils le gâtèrent dès son plus jeune âge, ne lui refusant aucun caprice, si bien qu'en vieillissant le garçon ne devint bon à rien : violent, menteur, voleur, il croyait tout un chacun au service de ses désirs et se révélait tyrannique envers ceux qui l'empêchaient de s'amuser, de flâner, de boire et de jouer au billard du Croisic ou dans les lieux malfamés de Nantes. Le père, souvent absent pour aller pêcher en mer, refusa de voir ou ne voulut point concevoir le pire jusqu'à ce qu'il découvre un jour que son fils avait vendu les meubles pour obtenir de quoi s'amuser. Une nuit, le voyou est même allé trop loin. Il a poignardé sa mère, l'atteignant au bras, pour mettre la main sur une pièce d'or. Cambremer a donc décidé de faire disparaître le monstre qu'il avait engendré. Sa femme en est morte de douleur. Depuis, Cambremer a fait vœu de s'exposer face à l'océan, de s'y confondre avec le roc, afin d'expier la mise à mort de ce fils, dont il s'est fait le justicier. Joseph, son unique frère, et Pérotte, une toute jeune et jolie nièce, assurent désormais la subsistance de ce pénitent qui a planté une croix près du rocher pour signifier qu'il s'en remettait à Dieu.

Les deux amoureux ont écouté, le deuil dans l'âme, le terrible destin de l'homme de granit et de sa famille disparue. De retour au Croisic, ils décident d'un commun accord d'écourter leur séjour. Pauline, inquiète de l'effet produit par cette tragique histoire sur la sensibilité exacerbée de Louis, l'invite à s'en délivrer par l'écriture d'un récit : la longue lettre envoyée à son oncle par le jeune homme n'est autre que ce drame au bord de la mer que l'on vient de lire.

1920, Marcel L'Herbier , L'homme du large. Avec : Jaque-Catelain, Roger Karl, Charles Boyer, Philippe Hériat, Marcelle Pradot, Claire Prelia, Claude Autant-Lara, Dimitri Dragomir, Suzanne Doris, Lili Samuel, Georges Forois, Pâquerette...

Nolff surnommé "l’homme du large", un rude pêcheur, ne vit que pour son fils, Michel, qu’il veut marin comme lui. Celui-ci se laisse sans cesse entraîner par la ville. La mère meurt en réclamant son fils en train de se battre dans un bouge. Son père décide de confier le sort de son enfant à l’Océan en l'attachant dans une barque. Il trouvera sa rédemption et pourra revenir au pays...

 

1942 : André Cayatte, La fausse maîtresse. 1h25.Avec Danielle Darrieux, Lise Delamare, Monique Joyce, Huguette Vivier, Gabrielle Fontan, Bernard Lancret, André Alerme, Jacques Dumesnil, Guillaume de Sax, Michel Duran, André Gabriello, Charles Blavette...

L'équipe locale de rugby de cette ville catalane déclenche les passions des habitants. René, le jeune & beau sportif, courtise Hélène l'épouse de Guy, son meilleur copain (En amour il n'y a plus d'ami, c'est la jungle). Courageux comme il est, René va détourner les soupçons en imaginant de faire croire à tout le monde qu'il a une liaison avec Lilian Rander, une trapéziste qui travaille sous le chapiteau de son père...

1944 : Fernand Rivers, La Rabouilleuse. 1 h 43. Avec : Suzy Prim, Fernand Gravey, Pierre Larquey, André Brunot, Jacques Erwin, Marguerite Pierry, Catherine Fonteney, Jean Toulout, Paul Faivre, André Carnège, Rivers-Cadet, Paul Barge...

1824 à Issoudun. Un bourgeois, Rouget, vit maritalement avec une drôlesse, la Rabouilleuse, qui le tient en son pouvoir. Le neveu du vieil homme, ex-colonel Philippe Bridau de la Garde Impériale, se jure de chasser l'intruse. Pour ce faire, il provoque Rouget en duel et le tue. Bridau est à son tour poignardé par l'ordonnance du défunt, mais avant de mourir, il a le temps de chasser la Rabouilleuse...

1959 : Louis Daquin, La Rabouilleuse. 1h55. Avec : Madeleine Robinson, Jean-Claude Pascal, Clara Gansard, Harry Riebauer, Gérard Bienert, Erika Pelikowsky, Ekkehard Schall, Ivan Malre...

Philippe Bridau est un ancien commandant de la Grande Armée. Il a abandonné sa carrière dès le retour des Bourbons. Il est maintenant reconverti dans le journalisme, mais il "s'emmerde". Il entretient une liaison avec une danseuse qui ne pense ou rêve que de plaisir et de luxe (Pour le plaisir ça va..). Philippe sombre dans le jeu, se couvrant de dette et il en vient même à s'emparer des économies de sa tante...

 

Les Deux Poètes
A Angoulême sous la Restauration. David Séchard est lié par une amitié profonde à Lucien Chardon (Lucien de Rubempré), jeune homme beau et lettré. Le père de David est le type même de l’avare. Il revend à son fils son imprimerie à des conditions extrêmement défavorables, et se retire à la campagne. David, qui a peu de goût pour les affaires, est proche de la ruine. Cependant, il parvient à subsister grâce au dévouement et à l’amour de celle qu'il aime et qu'il épouse, Ève, la sœur de Lucien. Il recherche en secret un procédé permettant de produire du papier à faible coût à partir de fibres végétales. Lucien, quant à lui, est épris d'une femme de la noblesse, Madame de Bargeton, qui voit en lui un poète de talent, tandis qu'il voit en elle sa Laure. À l’imitation de Pétrarque, il écrit un recueil de sonnets en son honneur. Elle s’éprend de lui et l’introduit dans la bonne société d'Angoulême. Cet amour entre un radieux jeune homme et une femme mariée suscite des commérages. Stanislas de Chandour surprend Lucien dans une position équivoque, et en parle dans la ville. Monsieur de Bargeton défie alors Chandour en duel et le bat. Pour échapper au scandale, les amoureux vont s'installer à Paris, où Lucien espère faire éditer un roman qu'il est en train d'écrire.

Un grand homme de province à Paris
Lucien, arrivé à Paris, se découvre bien misérablement vêtu et logé, en comparaison des élégants Parisiens. Son amour pour Madame de Bargeton souffre aussi de la comparaison avec des femmes de l'aristocratie. Pauvre et peu au fait des mœurs de la capitale, il se couvre de ridicule en faisant, à l'Opéra, ses premiers pas dans le monde, et perd l'appui de madame de Bargeton. Ses tentatives pour faire publier ses livres, notamment auprès du libraire Doguereau, se soldent par des échecs. Il fait alors la connaissance de Daniel d'Arthez, un écrivain de génie qui l’introduit au Cénacle, cercle de jeunes hommes de tendances politiques et d'occupations diverses, qui partagent dans une amitié parfaite une vie ascétique au service de l’art ou de la science. Lucien fréquente le Cénacle pendant un temps. Mais, trop impatient pour réussir par la voie ardue du seul travail littéraire, il cède à la tentation du journalisme, un univers corrompu dans lequel il connaît rapidement le succès grâce à des articles répondant aux goûts du jour. Il les signe « Lucien de Rubempré », prenant le nom de jeune fille de sa mère. Il s’éprend d’une jeune actrice qui l'adore, Coralie, et mène une vie de luxe en s'endettant. Son ambition le pousse d’un journal libéral à un journal royaliste. Cette absence totale de principes est très mal perçue par ses anciens amis du Cénacle, qui l’attaquent violemment, tandis que ses nouveaux collègues ne le soutiennent guère. Il se bat en duel avec Michel Chrestien lorsqu'il publie une critique négative d'un livre de D'Arthez, quoiqu'il adorât celui-ci après l'avoir lu (son directeur lui avait imposé de faire une critique négative, pour des raisons purement tactiques). Sa ruine est consommée lorsque Coralie tombe malade. Il assiste impuissant à son agonie et se résout finalement à retourner à Angoulême pour solliciter l’aide de David, à qui il avait déjà auparavant demandé plusieurs aides financières, qui lui avaient été versées à chaque fois.

Les Souffrances de l'inventeur
D’abord publié sous le titre Ève et David, c'est la troisième partie du roman. David Séchard, au bout de nombreuses expériences, est parvenu à mettre au point un nouveau procédé de fabrication du papier sur lequel il travaillait depuis longtemps ; mais ses concurrents, les frères Cointet, veulent s'approprier ce procédé révolutionnaire avec la complicité d’un des employés de David. Par des manœuvres alambiquées mais légales, ils arrivent à le mettre en faillite en exigeant le paiement d'un effet financier que Lucien avait établi en contrefaisant la signature de David, alors qu'il avait besoin d'argent à Paris. Incapable de payer cette dette, dont le montant a été multiplié par les frais d'avocat, David doit être emprisonné et se cache. Non seulement son père refuse toute aide, mais les efforts d'Ève pour trouver un moyen de lui épargner la prison sont contrecarrés par Lucien, qui pense pouvoir obtenir le soutien de Madame de Bargeton, désormais l'épouse du préfet Sixte du Châtelet, l'un des aristocrates présents à la soirée organisée par Madame de Bargeton pour introduire Lucien. David est arrêté à la suite de deux lettres qui le font sortir de sa cachette, l'une envoyée par Lucien, et l'autre par l'avocat du couple, un traître qui désire un mariage avantageux arrangé grâce aux relations des Cointet.
Lucien, accablé de remords face à cette situation dont il est en grande partie responsable, opte pour le suicide. Alors qu'il est en chemin pour l'endroit où il veut se noyer, un abbé espagnol, Carlos Herrera, l'aborde et le convainc de renoncer à ce projet. Il se prétend diplomate et lui offre argent, vie de luxe et possibilité de vengeance à condition d'être obéi aveuglément. Lucien accepte ce pacte, envoie à David et Ève la somme nécessaire à l'apurement des dettes et part pour Paris avec le prêtre. Entre-temps, les Séchard se sont fait imposer un accord par les Cointet, qui exploiteront son invention. Le vieux Séchard meurt, le couple hérite de sa fortune et se retire à la campagne, dans le petit village de Marsac, pour y vivre simplement de ses rentes.

”Illusions perdues” fut commencé par Balzac à la fin de 1836, et il écrivit le roman à marche forcée, au milieu des pires ennuis financiers, harcelé par les créanciers et par son éditeur qui lui avait adressé une mise en demeure ; ces pages lui furent donc arrachées par la nécessité. La première partie fut rédigée en février 1837, et parut cette année-là sous le titre d’”Illusions perdues” ; la deuxième partie, intitulée ‘’Un grand homme de province à Paris’’, fut rédigée en 1838 et parut, sous ce titre, en 1839 ; la troisième partie fut écrite, elle aussi, dans une sorte de course contre le temps, même si Balzac était moins gêné financièrement, car se rendait compte de son épuisement. Le début de la troisième partie, intitulé ‘’Les souffrances de l’inventeur’’, parut, du 9 au 19 juin, dans ‘’L’État’’ ; puis, en août, fut publié le reste de la troisième partie, sous le titre ‘’Ève et David’’. La même année, éditant “La comédie humaine”, Balzac annonçait, sous le titre d’”Illusions perdues”, le groupement dans le tome VIII de ces trois romans d'abord distincts sous les titres que l'on connait aujourd'hui.

1966 : Maurice Cazeneuve, Les illusions perdues Avec :Yves Rénier (Lucien de Rubempré) François Chaumette (M. du Châtelet) Nicole Gueden (Florine) Claude Marcault (Eve Chardon) Edith Perret (Mme de Chandour) Elisabeth Wiener (Coralie)

2021. Xavier Gianolli. Illusions perdues. Avec : Benjamin Voisin (Lucien de Rubempré), Cécile de France (Louise), Vincent Lacoste (Etienne Lousteau), Xavier Dolan (Nathan d'Anastazio), Jeanne Balibar (Marquise d'Espard), Gérard Depardieu (Dauriat), André Marcon (Baron du Châtelet), Louis-Do de Lencquesaing (Finot). 2h29.

 

1943 : Pierre Billon. Vautrin. 2h00. Avec : Michel Simon, Madeleine Sologne, Georges Marchal, Line Noro, Louis Seigner, Michèle Lahaye, Marcel André, Georges Colin, Renée Albouy, Lucienne Bogaert, Gisèle Casadesus, Nane Germon, Pierre Labry, Jacques Varennes, Guillaume de Sax, Maurice Schutz, Marcel Mouloudji...

Vautrin, connu sous le nom de Jacques Collin, dit "Trompe-la-mort" s'est évadé du bagne de Rochefort. L'ancien détenu endosse la bure d'un moine espagnol et se rend à Paris. Il se lie d'amitié avec Lucien de Rubempré, dont il espère faire l'instrument de sa vengeance...

1975 : Maurice Cazeneuve, Splendeurs et misères des courtisanes. Feuilleton : 6x1h30. Avec : Georges Géret, Corinne Le Poulain, Bruno Garcin, Holger Lowenadler, Pascale Audret, Martine Sarcey, Robert André.

Alors qu'il se suicidait, Lucien Baron, un homme beau est sauvé par l'abbé Herrera. Il lui raconte ses rêves de gloire au moment de sa venue à Paris, sa réussite et ses amours passionnées et bien sur le revers de la médaille : les dettes auxquelles il ne pouvait plus faire face. L'abbé lui donne l'or qu'il faut pour payer ses dettes et lui explique comment il vont conquérir Paris...

2000 : Alain Tasma, Rastignac ou les ambitieux librement inspiré de l'oeuvre d'Honoré de Balzac . 4x1h35. Avec : Jocelyn Quivrin, Flannan Obé, Alika Del Sol, Zabou Breitman, Jean-Pierre Cassel, Sophie Broustal, Michel Aumont.

Eugène de Rastignac et Lucien de Rubempré sont les meilleurs amis du monde. Enfants, ils se sont solennellement juré de ne jamais se trahir. Rubempré sort de l'ENA; Rastignac se lance dans la radio. Tous deux sont amoureux d'Elsa qui vient de prêter serment d'avocate... La vie, l'ambition et la jalousie, vont, peu à peu, séparer le trio...