(1940-2016)
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30 films ( y. c. les m. m.) | ||
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histoire du cinéma : Néoréalisme |
Né le 22 juin 1940 à Téhéran, Abbas Kiarostami ne fut pas, à l'école, un bon élève car il préférait, de beaucoup, dessiner et peindre. À dix-huit ans, il gagne sa vie comme employé, la nuit, à l'administration de la circulation routière. Dans la journée, il étudie la peinture à la Faculté des beaux-arts
Il commence à monnayer ses talents de dessinateur en concevant des affiches, des couvertures de livres, puis en travaillant pour une société de production de films publicitaires. Il écrit et réalise, de 1960 à 1969, plus de 150 spots qui sont jugés d'excellente qualité, technique et artistique, mais peu commerciaux. "Ce sont les clips publicitaires et l'art graphique qui m'ont appris le cinéma." reconnaîtra plus tard Kiarostami qui, en 1969, fonde au sein de l'Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes (le "Kanun") un département cinéma. Il y tourne d'abord des courts métrages de fiction dont les protagonistes sont des enfants filmés dans leur quotidien, en famille ou à l'école.
Le premier de ces courts métrages, Le
pain et la rue (1970), est présenté avec succès aux
festivals de Moscou et Venise et attire l'attention de la critique internationale
sur son auteur. Durant toutes les années 70 et 80, le monde de l'enfance
est le sujet presque exclusif du cinéma de Kiarostami notamment de
Expérience (1973),
Le passager (1974), ou de
Où est la maison de mon ami ?
(1987), couronné au Festival de Locarno et de Devoirs du soir
(1989) qui donne la parole à des enfants interrogés sur la surabondance
de travail scolaire à effectuer à la maison.
Il apparait alors comme l'héritier de Rossellini, qui filme la réalité telle qu'elle est pour qu'elle se révèle. La vision de Close-up (1990), est toutefois venue bouleverser la donne et Alain Bergala, le plus fin connaisseur du cinéaste iranien, rapproche alors Kiarostami d'Orson Welles, d'un cinéma du faux, de la boucle et de la complication.
Alain Bergala propose de voir en Kiarostami l'héritier de la double culture, occidentale et orientale des perses. L'Islam interdit l'imitation des créatures animées comme le double d'un être vivant mais pas la figuration. Les Perses acceptent un art de l'imitation en accord avec la philosophie platonicienne : le monde que l'on voit n'est que le double d'un monde absolu. Il convient donc de représenter vers l'absolu et non seulement vers ce que l'on croit voir.
Kiarostami reste le cinéaste sensible de la captation des
choses mais aussi celui de la géométrie et de l'organisation secrète. Sa spiritualité,
aussi prégnante que celle de Rossellini, s'incarne dans des motifs qui
lui sont propres.
Les troncs d'arbre, "le code barre", signe qui empêche la communication. Dans Au travers des oliviers, le garçon interroge la grand-mère puis la fille. Il traite aussi du devenir minuscule des personnages dans l'aplat de couleur dans Le vent nous emportera (1999) un très gros plan de visage est comme racheté par un pur aplat de couleur.
Mais c'est la Ligne en Z qui reste la marque la plus certaine de sa volonté de spiritualité par géométrisation de l'espace. C'est d'abord une forme secrète, cachée et récurrente
La figure du chemin en Z provient de Où est la maison de mon ami ? où Kiarostami fait faire un chemin en Z dans un exercice de mise en scène proche du Land art : il transforme la nature en gravant sur elle. Ce chemin est sur une colline à 25 km du village. Il y a ainsi 25 kilomètre entre le plan du regard du grand-père et celui du garçon s'en allant au village de son ami par le chemin. Le chemin en Z est devenu une uvre d'art, connue des Japonais qui le photographient régulièrement.
Kiarostami reprend ce chemin dans Et la vie continue, dans Au travers les oliviers, (qui narre les à-côtés du tournage d'un plan de Et la vie continue) et avec des variations dans tous ses films ultérieurs
Dans les années 90, Kiarostami a bénéficié d'une certaine libéralisation du système politique iranien et tourne des films où les enfants, bien que toujours présents, occupent une place marginale. Le pessimisme foncier du metteur en scène est contrebalancé par une croyance indéfectible dans les pouvoirs du cinéma. Kiarostami continue en effet de vivre à Téhéran malgré ses déboires croissants avec le pouvoir, le jeu continuel de rapports de force et de négociations. Il refuse d'en partir bien que chacun de ses films ne soit projeté que dans une salle en périphérie de la ville. Cette projection permet aux journalistes d'écrire que ce n'est pas du cinéma, que c'est nul et que ça n'intéresse personne.
Lorsque Le Goût de la cerise (1997) est sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes, il est bloqué pour non-respect du code de la censure qui indique très clairement et très longuement tout ce qu'il ne faut pas faire et notamment parler de suicide. Cependant, la veille du palmarès, Téhéran lâche le film. Présenté le soir même, il obtient le lendemain la palme d'or. A Cannes, Kiarostami embrasse la présidente du jury et, lorsqu'il arrive à Téhéran, où aucun journaliste n'a dit qu'il avait obtenu la palme d'or, ils sont 50 personnes à lui jeter des pierres. Les jets de pierre continueront longtemps dans son jardin...
Kiarostami s'en va ainsi une première fois tourner à l'étranger. Ce sera le documentaire ABC Africa (2001). Il revient tourner Ten (2002) en Iran avec une caméra vidéo. "Ce n'est pas moi qui suis allé à la rencontre de la caméra digitale, c'est elle qui est venue me trouver, elle s'est imposée à moi" précise le réalisateur. Au départ, ce fut par accident, une bobine de pellicule 35mm pour clore Le goût de la cerise avait été endommagée au labo. Kiarostami a alors recours à la vidéo. Il renouvelle l'expérience pour le documentaire ABC Africa, qui achève de le convertir. Et il ne reviendra plus au support film avant Copie conforme (2010).
Pour le millénaire qui commençait, Ten, avec ses 2 mini DV fixées dans l'habitacle d'une voiture en mouvement, provoque une petite révolution esthétique. Par ailleurs, la place que le film accorde aux femmes accentue encore la portée politique du cinéma de Kiarostami. La vidéo numérique devient plus que jamais un instrument politique :
"Nous voyons ces jeunes qui s'emparent de leur téléphone portable et gardent des traces des événements actuels, qui deviennent des documents, des preuves" confirme le cinéaste. Mais le réalisateur tient à préciser : "Selon moi, la définition d'un film politique dépend du contexte, de la société en question. Dans un pays comme le nôtre, un film politique est un film qui instruit. Il fournit un terreau nécessaire à une compréhension plus profonde, à une prise de conscience du peuple. C'est cela un film politique, un film pérenne. Autrement, il s'agit de films partisans, de films de propagande. Je ne peux nier l'existence ou la fonction de ces films mais moi, je suis incapable de les faire. Je suis quelqu'un qui ne sait pas crier."
Censuré avec discrétion, Kiarostami, également peintre, photographe et poète, se tourne alors plus directement vers les arts plastiques avec Five (2003), l'exploration du théâtre populaire iranien avec Tazieh (2004) commandé par le théâtre di Roma. Il tourne en Italie l'épisode central de Tickets (2005) et dans Roads of Kiarostami (2006) commente ses photos. Il participe à l'aventure collective de Chacun son cinéma (2007) avant de tourner son dernier film en Iran, Shirin (2008) un spectacle filmé sur le visage des spectateurs, la représentation ayant lieu hors champs. En 2010, c'est l'exil avec le sublime Copie conforme dont Kiarostami donne une version plus sombre dans Like someone in love (2012). Il atteint là à un raffinement de mise en scène où affleure un ésotérisme aussi complexe, doux et mystérieux que celui de la renaissance italienne, de la civilisation perse ou de la civilisation japonaise.
Abbas Kiarostami décède le lundi 4 juillet 2016 à l'âge de 76 ans.
Vidéo- Bibliographie :
Filmographie :
1970 | Le pain et la rue |
(Nan va Koutcheh). 0h10. Un petit garcon fuit un gros chien jusqu'à ce qu'il comprenne que ce dernier en veut plus au pain qu'il transporte qu'à lui meme. Il partage avec l'animal pour l'amadouer. |
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1972 | La récréation |
(Zang e tafrih). 0h14. Exclu de la classe car il vient de casser une vitre en jouant au ballon pendant la récréation, un enfant erre dans la rue à la fin des cours. |
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1973 | Expérience |
(Tadjebeh). Avec : Hossein Yarmohammadi, André Govalovich, Parviz Naderi, Mostafa Ta. 1h00. Mohammad, un adolescent de quatorze ans, est employé à tout faire dans une boutique de photographe où il est autorisé à dormir. Il est amoureux à distance d'une jeune fille de la bourgeoisie qui habite à l'autre bout de Téhéran. |
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1974 | Le passager |
(Mossafer). Avec : Hasan Darabi. 1h12. Qasem préfère passer son temps dans les rues du village à jouer au football avec ses copains d'école au lieu de rester à la maison à faire ses devoirs du soir. Quand il apprend que l'équipe nationale joue à Téhéran, il veut aller au match... |
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1975 | Deux solutions pour un problème |
(Dow rahe hal baraye yek massaleh). 0h05.
Dana rend à Nader le livre qu'il lui a emprunté. Le livre est abimé. Deux solutions se presentent à Nader : soit il se venge en abimant à son tour les affaires de Dana, soit Dana répare le livre afin qu'ils restent amis. |
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1975 |
Moi aussi je peux |
(Man ham mitonam). 0h04.
Deux enfants imitent les actions des animaux dans un dessin animé chacun à leur tour en prétendant "moi aussi je peux", jusqu'à ce qu'ils y voient un pigeon prendre son envol... Plus tard, un avion décole. |
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1976 | Le costume de mariage |
(Lebass baraye arossi, m.m.) | |
1976 | Les couleurs |
(Rang ha, c.m.) | |
1977 | Le rapport |
(Guozarech).
Chronique sociale, sombre et amère, dont les personnages, un fonctionnaire et son épouse, traversent une crise grave, morale et conjugale. |
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1978 | Solution |
Un automobiliste crève un pneu. Personne ne s'arrête pour le depanner. Unique solution : faire rouler sa roue devant lui pour la faire réparer, Il traverse un beau paysage enneigé, de plus en plus ravi par cette équipée et finit par retrouver sa voiture. | |
1979 | Cas n°1, cas n°2 |
(Ghazieh shekle aval, ghazieh shekle douwon). 0h53.
Une saynète mise en scène par le réalisateur dans une classe. Un élève perturbe le cours. Le professeur exclut sept élèves pour une semaine, à moins qu’un d’eux dénonce le coupable. Cette saynète est montrée successivement aux véritables pères des élèves, qui émettent leur opinion sur la situation et sur l’attitude que devraient observer enseignant et étudiants. Cas n°1. Un élève dénonce un de ses camarades et reprend sa place dans la classe. Cet enchainement est alors commenté par la plupart des dirigeants politiques et spirituels du moment... |
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1980 | Rage de dent |
(Behdasht dandan, c.m.). | |
1981 | Avec ou sans ordre |
(Betartib, ya bedone tartib, c.m.) | |
1982 | Le choeur |
(Hamsarayan). 35 mmn. 17 mn. Un veil homme sourd, muni d'un appareil auditif se promène dans les rues de Rasht, n'hésitant pas à couper le son de son appareil lorsque l'environnement se révèle trop bruyant... |
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1983 | Le citoyen |
(Hamshahri). 16 mm. 52 mn
Dans les embouteillages de Téhéran, un agent de la circulation tente de faire respecter une interdiction de pénètrer dans une zone interdite. Mais tous ont une bonne raison d'y aller et tentent de le convaincre. Flexibilité de la règle, flexibilité de l'agent |
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1985 | Les premiers |
(Avaliha). 16 mn. 1h25.
Dans une école primaire, dès qu'un conflit éclate, les élèves concernés sont envoyés dans le bureau du directeur. Celui-ci les interroge de façon à ce qu'ils reconnaissent d'eux-mêmes leur part de responsabilité |
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1987 | Où est la maison de mon ami ? |
(Khaneh-ye dust Kojast ?). Avec : Babak Ahmadpur, Ahmad
Ahmadpur. 1h25.
Un écolier d'un petit village iranien s'apercoit un soir qu'il a emporté par erreur le cahier d'un camarade. Celui-ci risquant d'etre puni par leur instituteur, il entreprend alors de se rendre dans le village voisin, ou habite son ami. Mais la route est longue et difficile, et le temps bien court jusqu'au lendemain. |
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1989 | Devoirs du soir |
(Mashgh e shab). 16mm. 1h26.
Face à la caméra, des jeunes écoliers sont interrogés sur le trop plein de devoirs à la maison, leur concurrence déloyale avec les dessins animés à la télé, les punitions que cela entraîne. Introduisant la notion de recompense, le cineaste decouvre qu'ils ne connaissent que la punition. Un par un, ils racontent comment ils sont punis.... |
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1990 | Close-up |
(Nema-ye nazdik). Avec : Ali Sabzian, Hasan Farazmand,
Abolfarz Ahankhah, Mohsen Makhmalbaf. 1h36.
En se faisant passer pour le célèbre cinéaste iranien Makhmalbaf, un homme pauvre et sans emploi, Ali Sabzian, abuse une famille bourgeoise. Kiarostami filme son procès pour escroquerie et reconstitue, avec les intéressés eux-mêmes, ce jeu de rôle, de dupes et de rêves avec le cinéma |
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1992 | Et la vie continue |
(Zendegi édame dârad). Avec : avec : Farhad
Kheradmand (le réalisateur du film), Buba Bayour (Puya), Hocine Rifahi.
1h31.
Apres le tremblement de terre qui secoua le nord de l'Iran en 1990, un cinéaste et son fils se rendent en voiture jusqu'au village de Koker, difficile d'accès du fait l'étendue de la destruction. Et pourtant, la vie continue pour les survivants du desastre. |
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1994 | Au travers des oliviers |
(Zire darakhatan zeyton). Avec : Mohamad Ali Keshavarz (le réalisateur
du film), Farhad Kheradmand (Farhad). 1h43.
Une équipe de cinéma vient tourner dans un village du nord de l'Iran dévasté par le tremblement de terre. Hossein est engagé dans l'équipe et a pour partenaire Farkhonde, dont les parents lui ont jadis refusé la main car il ne possédait pas de maison. Aujourd'hui, toutes sont rasées et Hossein décide de retenter sa chance. |
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1995 | Un oeuf |
Segment de Lumière
et compagnie.
Un homme rompt au télphone pendant quil fait cuir deux œufs au plat. |
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1995 | Repérages |
Segment de À propos de Nice, la suite | |
1997 | Le goût de la cerise |
(Ta'm e guilass). Avec : Homayon Ershadi (Mr. Badii), Abdolrahman Bagheri
(Mr. Bagheri), Afshin Khorshid Bakhtiari (un soldat). 1h39.
Un homme d'une cinquantaine d'années, désespéré, se met en quète de quelqu'un qui accepterait, moyennant finances, d'effectuer une tâche spéciale. Dans la banlieue de Téhéran, il rencontre une série de personnages, dont un soldat, un étudiant et un gardien de musée. Chacun réagit à sa proposition de manière différente... |
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1999 | Le vent nous emportera |
(Bad ma ra khahad bord). Avec : Behzad Dourani (L'ingénieur)
et les habitants du village de Siah Dareh. 1h48
Bezhad, qui se dit ingénieur, a quitté Téhéran avec deux collègues dans un vieux 4x4 pour rejoindre un village reculé du Kurdistan. Ils ne connaissent pas la route, qui serpente à flanc de montagne, et craignent de se perdre. Heureusement, Fahzad, un enfant est envoyé à leur rencontre... |
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2001 | ABC Africa |
Avec : Abbas Kiarostami, Seyfolah Samadian (eux-même). 1h24.
Documentaire sur les ravages du SIDA en Ouganda.En avril 2000, Abbas Kiarostami et son assistant Seiffollah Samadian, sollicités par le Fonds international de développement agricole (FIDA), se sont penchés sur la détresse des enfants malades. |
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2002 | Ten |
Avec : Mania Akbari (la conductrice) et Amin Maher (Amin). 1h34.
Une conductrice de taxi tente de convaincre son enfant du bien fondé de son divorce et de son remariage lors de son trajet vers l'école. Elle échoue... |
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2003 | Five |
(Five dedicated to Ozu). 1h14.
1- La caméra accompagne un morceau de bois avec lequel jouent les vagues, au bord de la plage.2- Des personnes se promènent près de la mer. Les plus âgés s'arrêtent, observent les vagues, puis s'éloignent. Plus personne ne passe, reste la mer et les vagues qui se brisent sur la plage.... |
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2004 | Ten on ten |
Avec : Abbas Kiarostami. 1h22.
Sur les traces de TEN, Abbas Kiarostami nous entraîne au cœur du processus de création de ses films et nous livre une œuvre à part entière, une percutante réflexion sur le cinéma. |
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2004 | Tazieh |
(Looking at Tazieh). Une commande italienne du Teatro di Roma en 2003. Le Tazieh, forme de théâtre populaire iranien qui commémore le massacre à Kerbala de Hossein : son spectacle et les réactions du public est transformé dès 2004 en représentation vidéo autonome sur trois écrans... | |
2005 | Tickets - épisode central |
Episode central du film Tickets co-réalisé avec Ermanno Olmi et Ken Loach. Trois réalisateurs mondialement connus se réunissent pour raconter trois histoires entrecroisées se déroulant dans le cadre d'un voyage en train reliant l'Autriche à l'Italie (Rome). Les personnages se trouvent confrontés, à travers des rencontres anodines, à l'amour, au hasard et au sacrifice. |
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2006 | Roads of Kiarostami |
Près d'une quarantaine de photographies, des paysages arides, désolés, en noir et blanc, rayés par le tracé d'une route, le plus souvent un chemin de terre ; commentées off par Kiarostami. | |
2007 | Where is my Romeo ? |
Episode de Chacun son cinéma |
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2008 | Shirin |
Avec : Golshifteh Farahani, Mahnaz Afshar, Niki Karimi,Taraneh Alidousti,
Juliette Binoche. 1h34.
Cent quatorze personnes assistent dans la salle obscure d'une salle de théatre à l'adaptation de Khosrow et Shirin, un poème iranien de Nezami Ganjevi datant du 12ème siècle |
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2010 | Copie conforme |
Avec : Juliette Binoche (Elle), William Shimell (James Miller), Jean-Claude
Carrière (L’homme âgé), Gianna Giachetti (La patronne).
1h46.
James, un écrivain quinquagénaire anglo-saxon, donne en Italie, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, une conférence ayant pour thème les relations étroites entre l'original et la copie dans l'art. Il rencontre une jeune femme d'origine française, galeriste. Ils partent ensemble pour quelques heures à Lucignano, petit village près d'Arrezzo... |
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2012 | Like someone in love |
Avec : Tadashi Okuno (Watanabe Takashi), Rin Takanashi (Akiko), Ryo Kase (Noriaki),
Denden (Hiroshi), Reiko Mori (Nagisa), Mihoko Suzuki (la voisine), Kaneko Kubota
(La grand-mère d’Akiko). 1h49.
Un vieil homme et une jeune femme se rencontrent à Tokyo. Elle ne sait rien de lui, lui croit la connaître. Il lui ouvre sa maison, elle lui propose son corps. Mais rien de ce qui se tisse entre eux en l’espace de vingt-quatre heures ne tient aux circonstances de leur rencontre. |
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2017 | 24 frames |
Avec : Abbas Kiarostami. 1h54.
"Je me demande toujours dans quelle mesure les artistes cherchent à représenter la réalité d'une scène. Les peintres et les photographes ne capturent qu'une seule image et rien de ce qui survient avant ou après. Pour "24 Frames", j'ai décidé d'utiliser les photos que j’ai prises ces dernières années, j'y ai ajouté ce que j'ai imaginé avoir eu lieu avant ou après chacun des moments capturés". Abbas Kiarostami |
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