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La voix humaine 
Dans un grand studio vide, une femme en habits rouge puis noir déambule. Bientôt un décor d'appartement remplit ce studio. La femme part acheter une hache dans un magasin de bricolage.
Lorsqu'elle rentre le téléphone sonne. C'est l'homme qu'elle attendait. Elle lui dit être sortie depuis trois jours avec des amies et que tout va bien même si elle attend qu'il passe. La communication coupe. De rage la femme detruit le costume de l'hommeavec la hache qu'elle a achetée un peu plus tôt. Puis la conversation reprend. Cette fois la femme ne peux cacher sa colère quand l'homme declare ne pas vouloir passer et compter sur un ami pour prendre les valise dans leur ancien appartemen. Elle lui fait valoir que son chien erre et ne comprend pas que son maître l'ait abandonné.
Puis la femme comprend que l'homme ne viendra pas. Elle lui dit de regarder en direction de l'appartement. Elle arrose d'essence les décors qui figurent l'appartement et y met le feu. les pompiers arrivent sans inquiétude; la femme sort du studio avec le chien.
Adapté pour l'essentiel du texte de Jean Cocteau mais avec quelques libertés propres à Almodovar, ce film expérimental a été réalisé pendant la crise sanitaire due au covid. Décors somptueux avec le Vénus et Cupidon d'Artemisia Gentileschi dans la chambre, mais coupé au- dessus de la tête de la déesse car Amour n'est plus là.
Incertitude toujours maintenue entre une actrice qui joue dans un studio et une femme qui souffre; stylisation extrême des costume et des décors, très eloignés de ceux, misérabilistes, de La voix humaine de Roberto Rossellini en 1948.
Artemisia Gentileschi, 1630
Pedro Almodovar, 2020
