du mercredi 9 au dimanche 13 mars 2011

Festival du film asiatique de Deauville

site officiel

Page facebook du festival

PALMARES DE LA 13E EDITION :
Lotus du meilleur film : Eternity
Lotus du jury : Sketches of Kaitan City & The Journals of Musan
Prix de la critique internationale: Cold Fish
Lotus Action Asia : True Legend

Prix du Ciné-club de Caen : Buddha montain

Un grand merci au 31 spectateurs qui ont bien voulu répondre à notre questionnaire

(voir : questionnaire en ligne).

Sept films sur les dix de la compétition ont été cités comme meilleur film possible. N'ont ainsi pas été retenus La ballade de l'impossible de Tran Anh-hung (film d'ouverture), Sketches of Kaitan city de Kazuyoshi Kumakiri (prix du jury) et The old donkey de Li Ruijun. Ces trois films ont néanmoins été appréciés par au moins une personne de notre échantillon de spectateurs. Ainsi si, ici ou là, certains ont pu trouver la compétition faible, il se dégage plutôt l'impression d'une compétition aux propositions variées où le film d'ouverture, adaptation littéraire trop jolie pour ne pas être académique, a été largement éclipsé par des films plus stimulants.

On notera qu'Eternity a été cité une fois et parfois apprécié par d'autres même s'il a suscité la colère de trois personnes de notre échantillon. Ce film thaïlandais, qui s'inscrit dans la ligné du maitre Apichatpong Weerasethakul, nous a semblé personnellement très bon et méritera une sortie nationale. Comme la très courte majorité de notre échantillon, j'ai préféré Buddha mountain de Li Yu, pour sa capacité à envelopper les séquences comiques ou douloureuses vécues par le trio de jeunes gens d'une dimension plus tragique due aux phénomènes naturels ou a la vie plus expérimentée et difficile que connaissent leurs parents ou leur propriétaire plus âgée. Udaan de Vikramaditya Motwane, que je n'ai hélas pas vu, reçoit un suffrage de moins et a été plébiscité par la majorité des étudiants de sciences politiques du Havre dont dix ont répondu à notre questionnaire.

C'est, cette année, un échantillon très cinéphile qui a répondu à notre questionnaire, comme le prouve la répartition du nombre de films vu par spectateur :

Les étudiants de sciences politiques en études asiatiques sont venus du Havre (un de Paris) par un bus vert et ont, tous, pleinement apprécié le festival. Ce sont ensuite les caennais qui ont été les plus nombreux à me répondre, tous venus en voiture puis, dans notre échantillon, les parisiens, venus en train et dont certain ont loué une maison à cinq pour trois jours. La spectatrice venu de plus loin est Gaëlle, une auvergnate qui a fait 500 kilomètres en voiture. Elle a vu seize films et préféré Night fishing. On notera aussi que quatre autres personnes ont désigné meilleur film un des films hors compétition et vus dans les rétrospectives. Celles-ci, consacrées à Hong Sang-soo et Kim Jee-woon, ont été plébiscitées par les spectateurs. Globalement ceux qui ont vu ces rétrospectives ont été un peu déçus par les autres sélections : la compétition officielle pour les thuriféraires de Hong Sang-soo et la compétition Action Asia pour ceux de Kim Jee-woon.

Les plus et les moins de la vie des festivaliers.

Le bar du festival pour le petit café à dix heures du matin

Les plus du festival en 2011 : un espace café très convivial, le repas préparé à l'attention des fans de la page facebook du festival, un accueil toujours très chaleureux.

Certes, l'espace café n'est pas encore parfait : ouverture épisodique en semaine, rupture de stock à 16h30 le samedi mais les prix, très raisonnables, ont été appréciés. Merci aux serveurs et initiative à poursuivre.

Nous nous attarderons davantage sur les moins du festival de façon assez injuste puisque, une fois encore, l'avis global sur ce festival est extrêmement positif. Les remarques négatives sont d'ailleurs souvent données comme une manière de le faire progresser encore.

Le gros pont noir est la capacité totalement insuffisante du Morny club par rapport au CID et au Casino. La salle du Morny club (98 places !!) est beaucoup trop petite pour accueillir les films en compétition. Nombreux ont été les festivaliers refoulés... et très en colère. Nous avons été témoins de la ruée pour le dernier film du samedi soir à 22h30 alors que c'était l'unique film programmé à Deauville. Plus grave, la salle était pleine à presque toutes les séances du week-end. Certains partent vingt minutes avant la fin (très désagréable) pour avoir une chance de trouver une place lors de la séance suivante !!!

On reste un peu ébahi de la raison donnée par les organisateurs : le coût de location du Morny (300 places au lieu des 98 du Morny club). Les festivaliers s'interrogent d'ailleurs pour beaucoup sur l'intérêt de la présence des équipes du film puisqu'il n'y a pas de conférence ou de table ronde derrière. La remise des prix justifie sans doute cette présence mais ne serait-il pas envisageable de sponsoriser aussi la location des salles. Puisque la publicité pour les hôtels Barrière, Air France et Haier s'invite jusque sur l'écran de cinéma le samedi soir avant la projection du Tsui Hark (petit film soit dit en passant, gonflé au numérique et manquant de l'habituel humour et charme du réalisateur), on aimerait autant la voir en dehors de la salle mais indiquant sa participation à la location du Morny.... Rendez nous le Morny !

Beaucoup de festivaliers aimeraient davantage de tables rondes et de conférences. Pour l'instant, à part les masters class (que personnellement je trouve assez creuses... on aimerait des comptes-rendus des participants) seules celles à destinations des étudiants sont organisées (très bons échos de celle sur l'Inde avec M. Jaffrelot). On soulignera toutefois la difficulté de mobiliser autour de ces activités, vue la soif de films des festivaliers.

Autres remarques : Cérémonie d'ouverture expédiée et pas fun du tout. Absolument aucune signalisation dans la ville ou autour du festival pour se repérer. Pas évident pour les gens qui font plus de 500 km pour assister à l'événement ou pour les étrangers. Pas même un plan dans le catalogue pour situer les salles. La mise en place d'un Prix du public serait intéressant (et sans doute différent des prix remis par les différents jurys). La diffusion du programme un peu plus tôt serait également bien pratique pour les gens qui viennent de loin.

Je signale enfin, pour ceux qui se plaignent de ne pas trouver de restauration facile, que vous avez, au moins, et au plus rapide entre deux séances, le Carrefour market à 200 mètres à gauche du Morny (lorsque vous remontez depuis le CID et le Casino) et une boulangerie très sympathique, à droite cette fois du Morny, à 50 mètres.

   

Merci encore pour vos réponses et notamment à Nadia, Luc, Julien, aux Thomas, Turki M, Gaëlle, Flora, Charles, Arianna, Marc, Lee, Florent, Léa, Meredith, Virgil, André, et Lucas... à ceux qui voudront bien encore répondre.



(voir : questionnaire en ligne)

Autres comptes-rendus du festival sur Internet : In the mood for cinema , Filmosphère , Discordance , L'express.

Jean-Luc Lacuve
Léa Lacuve
Jean-Luc et Léa Lacuve le 20/03/2010

 

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Compétition longs métrages
Jury :
Amos Gitai (Président), Jacques FIESCHI (réalisateur, scénariste, écrivain), Mia HANSEN-LOVE (réalisatrice, scénariste, comédienne), Reda KATEB (comédien), Pavel LOUNGUINE (réalisateur, scénariste), Naémie LVOVSKY (réalisatrice, scénariste, comédienne), Catherine MOUCHET (comédienne), A...nne PARILLAUD (comédienne), Marc WEITZMANN (écrivain)

La sélection comportait dix films : quatre films japonais, deux chinois, et un des Philippines, de Thaïlande de Corée du Sud et d'Inde.

La ballade de l'impossible

La ballade de l'impossible de Tran Anh-hung (Japon - Film d'ouverture). Avec : Rinko Kikuchi (Naoko), Ken'ichi Matsuyama (Toru Watanabe), Kiko Mizuhara (Midori), Tetsuji Tamayama (Nagasawa), Kengo Kôra (Kizuki). 2h13.

Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki....

 

Birth right

Birth right (Saitai) de Naoki Hashimoto (Japon). Avec : Sayoko Oho, Miyu Yagyu, Ryoko Takizawa. 1h48

Une jeune fille observe de loin le quotidien d'une famille. Après plusieurs jours, elle s'approche de la fille de la maison sur le chemin de l'école et se présente comme un étudiante inscrit dans le même lycée qu'elle. Elle l'encourage à changer de classe afin d'y renconter un garçon amoureux d'elle puis la décide à le rencontrer. Le jour dit, elles ne trouvent qu'une voiture vide stationnée sur le côté de la route. La jeune fille menotte soudainement l'élève à son siège, lui bande les yeux et démarre...

 

Buddha mountain

Buddha mountain de Li Yu (Chine- Hong-Kong). Avec : Sylvia Chang (Mlle Chang), Fan Bingbing, Chen Bo-lin, Fei Long, Jin Jing, Fang Li.

Trois amis, deux garçons et une fille : Ding Bo, Fatso et Nan Feng ont terminé leur dernière année de lycée. Malgré la pression parentale, ils préfèrent arrêter leurs études et refusent de s’inscrire aux examens d’entrée à l’université. Impatients de voler de leurs propres ailes et de trouver du travail, vont dans la ville de Chengdu où ils louent plusieurs chambres dans la maison d’une ancienne chanteuse de l’opéra de Pékin, Mlle Chang. La vie de celle-ci est desormais amère et l'insouciance de la jeunesse lui rapelle sa propre jeunesse et la tragédie qui la marqua...

 

Cold fish

Cold fish de Sono Sion (Japon). Avec : Mitsuru Fukikoshi, Hikari Kajiwara, Denden, Asuka Kurosawa, Mugumi Kagurazaka, Tetsu Watanabe.

Shamoto tient une boutique spécialisée dans les poissons tropicaux. Embêté par les rapports tendus entre sa seconde femme, Taeko, et sa fille, Mitsuko, il se sent aussi frustré par ce que sa vie est devenue. Un jour, sa fille est attrapée en train de voler dans une épicerie....

 

Donor de Mark Meily (Philippines). Avec : Meryll Soriano, Baron Geisler, Karla Pambid, Jao Mapa, Joy Viado

Lizette vend des DVD pirates dans les rues de Manille. Devant la recrudescence des descentes de police, elle cherche désespérément un nouveau moyen de gagner sa vie. Elle décide de vendre un de ses reins au marché noir afin d’avoir suffisamment d’argent pour quitter le pays et s’installer à Dubaï.

 

Eternity de Sivaroj Kongsakul (Thaïlande). Avec : Wanlop Rungkamjad, Namfon Udomlertlak, Prapas Amnuay, Pattraporn Jaturanrasmee

Dans un petit village à la campagne, un fantôme revient hanter les lieux de sa jeunesse. Il s’appelle Wit et il est mort trois ans auparavant. Il se souvient des jours où il était tombé amoureux de Koi..., sa future épouse. Il l’avait ramenée chez lui afin qu’elle rencontre ses parents. Bien qu’elle était au départ peu encline à une vie rurale, elle accepta peu après d’y passer les restants de ses jours auprès de l’homme qu’elle aimait…

 

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Sketches of Kaitan city de Kazuyoshi Kumakiri (Japon). Avec : Pistol Takehara, Mitsuki Tanimura, Aki Nakazato, Kaoru Kobayashi, Ryo Kase, Shigeki Nishibori.

Cinq événements en apparence sans importance se déroulent à Kaitan City, une ville du nord du Japon. Les tramways filent à travers la vie des personnes liées à ces événements et la neige finit par recouvrir chacune d’entre elles. Chaque protagoniste continue à vivre tout en sachant ce qu’il a perdu, regretté et pleuré...

The Journals of Musan de Park Jungbum (Corée du Sud). Avec : Park Jungbum, Jin Yonguk, Kang Eunjin. Etoile d’or du 10e Festival International du Film de Marrakech en décembre 2010.

Handicapé par le numéro de sa carte d’identité qui révèle son origine nord-coréenne, Jeon Seungchul peine à trouver du travail et à créer des liens avec les personnes qu’il croise à la messe. Bien qu’il ne soit ni un ancien repris de justice, ni un travailleur immigré, il subit de nombreuses discriminations. A l’image du chien errant qu’il a recueilli, Jeon Seungchul est un marginal au sein de la société capitaliste sud-coréenne.

The old donkey de LI Ruijun (Chine). Avec : Ma Xingchun, Zhang Min, Wang Dazhi, Sun Chunyan, Li Shengfu, Wu Renlin, Fu Bingchou. Premier prix du 7e Festival du film chinois indépendant de Nanjing en octobre 2010.

Un petit village à la lisière du désert, dans la province du Gansu en Chine. Suite à une nouvelle directive agraire du gouvernement, Zhang Yongfu, un entrepreneur local sans scrupules, achète les terres des paysans, ou du moins essaye de les faire partir, afin de construire une usine de produits chimiq...ues qui rendrait le village prospère. Agé de soixante treize ans, Ma, surnommé « le vieux baudet », fait partie des paysans qui refusent obstinément de vendre ses terres…

 

Udaan de Vikramaditya Motwane (Inde). Avec : Rajat Barmecha, Ronit Roy, Aayan Boradia, Ram Kapoor, Manjot Singh, Anand Tiwari, Sumant Mastkar

Après avoir passé huit ans dans un pensionnat, Rohan revient dans la petite ville industrielle de Jamshedpur. Il se retrouve à l’étroit entre un père autoritaire et un jeune demi-frère, dont il ne connaissait pas l'existence. Contraint à travailler dans l'usine sidérurgique de son père ainsi ...qu'à poursuivre

 

LA COMPÉTITION ACTION ASIA
Jury :
PIERRE MOREL (Président), Yannick DAHAN (Réalisateur, scénariste et critique de cinéma), Lola DOILLON (réalisatrice, scénariste), Lika MINAMOTO (comédienne), Yves MONTMAYEUR (Réalisateur et critique de cinéma), Jules PELISSIER (Comédien)

BLADES OF BOOL – Corée du Sud – De LEE Joonik. Avec Hwang Jungmin, Cha Seungwon, Han Jihye, Baek Sunghyun, Kim Changhwan

Au 16ème siècle, lors de la dynastie Chosun, Hwang Junghak et Lee Monghak formèrent la “Grande Alliance” dans le but commun de rendre le monde meilleur. Alors que Lee, dorénavant le nouvel homme fort du pays, rêve d’éradiquer la corruption au sein du royaume et de se faire sacrer roi, Hwang, de...venu un légendaire épéiste aveugle, veut venger la mort d’un ami tué par Lee, son ancien frère d’armes. Les deux hommes se retrouvent face à face et leur ultime bataille peut commencer…

MR AND MRS INCREDIBLE – Hong Kong – De Vincent KOK. Avec Louis Koo, Sandra Ng, Wen Zhang, Edison Wang, Li Qin, Chapman To, Li Ching, He Yunwei

ONG BAK 3 - Thaïlande – De Tony JAA et Panna RiTTIKRAI. Avec Tony Jaa, Dan Chupong Changprung, Primrata Dej-Udom, Saranyu Wongkrajang, Nirut Sirijunya, Petchtai Wongkamlao, Chumphorn Theppitak

TRUE LEGEND - Chine – De Wooping YUEN. Avec Vincent Zhao, Zhou Xun, Andy On, Guo Xiaodong, Jay Chou, Michelle Yeoh, David Carradine

WIND BLAST – Chine – De Qunshu GAO. Avec Duan Yihong, Ni Dahong, Wu Jing, Zhang Li, Francis Ng, Yu Nan, Xia Yu, Charlie Young

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PANORAMA

Le Festival rendra hommage, en sa présence, au cinéaste sud-coréen, Hong Sang-soo,

Hong Sang-soo
auteur d’un cinéma sensible et troublant.
L’intégralité de son oeuvre sera projetée à cette occasion,
en collaboration avec la Cinémathèque française.

Seront projetés :

1996 Le jour où le cochon est tombé dans le puits

Avec : Lea Eung-Kyung, Kim Ui-Sung, Park Jin-Sung. 1h55.

Hyo-Seop, un écrivain sans talent, aime Bo-Gyung, une femme mariée. Min-Jae, ouvreuse dans un cinéma, est amoureuse de Hyo-Seop. Elle occupe toutes sortes d'emplois pour subvenir aux besoins de ce dernier. Mais Hyo-Seop ne l'aime pas et se contente de lui emprunter régulièrement de l'argent.

   
1998 Le pouvoir de la province de Kangwon

Avec : Jonghak Paik, Younhong Oh, Kim Yoo-Seok. 1h48.

Au lendemain d'une histoire d'amour avec Sangkwon, son professeur à l'université, Jisook décide de partir en vacances avec ses deux amies à Kangwon. Bien que Jisook soit la seule femme que Sangkwon ait aimée, celui-ci semble s'être remis de leur rupture et cherche un poste d'enseignant titulaire. Son voyage à Kangwon coïncide avec celui de Jisook.

   
2000 La vierge mise à nu par ses prétendants

(Oh ! Soo-Jung). Avec : Lee Hunjoo (Soo-Jung), Jung Bosuk (Jae-hoon), Yougsoo Moon (Sung-keun). 2h06.

Soo-Jung, une jeune fille de 24 ans, écrit et travaille comme assistante vidéo pour Young-Soo, un cinéaste indépendant. Celui-ci, plus âgé qu'elle, retrouve Jae-Hoon, un ancien camarade de lycée qui s'est enrichi en tenant une galerie d'art. Ce dernier succombe aussitôt au charme de Soo-Jung, malgré le total effacement de celle-ci.

   
2002 Turning gate

(Saenghwalui balgyeon). Avec : Kim Sang-Gyeong, Ye Ji-Won, Chu Sang-Mi. 1h55.

Gyung-soo, un comédien de théâtre déçu par son premier échec au cinéma, rend visite à Choonchun à un vieil ami écrivain. Mais leur relation s'envenime quand la femme qu'aime l'écrivain s'éprend de façon obsessionnelle de Gyungsoo. Parti par le train pour Gyungjoo, Gyung-soo se laisse séduire par Sunyoung et en tombe follement amoureux...

   
2004 La femme est l'avenir de l'homme
Avec : Kim Tae-woo (Hunjoon), You Ji-tae (Munho), Sung. Hyun-ah( Sunhaw).1h28.

Les premières neiges sont tombées sur Séoul. Munho, jeune professeur d'art plastique, retrouve son ami Hunjoon, cinéaste sans le sou qui revient des Etats-Unis. Ils partent sur les traces d'un souvenir : Sunhwa, une jeune fille dont ils étaient amoureux quelques années auparavant...
   
2005 Conte de cinéma

(Geuk jang jeon). Avec : Avec Uhm Jiwon, Lee Kiwoo, Kim Sang-kyung. 1h30.

A Séoul, un étudiant suicidaire rencontre une jeune fille qui désire l'accompagner dans son geste fatal. Un réalisateur croise, en sortant d'une salle de cinéma, une femme qu'il pense être l'actrice du film qu'il vient de voir. Le Septième Art est le trait d'union de ces différents destins.

   
2006 Woman on the beach

(Haebyonui yoin). Avec : Kim Seung-woo (Kim Joong-rae), Go Hyun-jung (Kim Moon-sook), Song Seon-mi (Choi Sun-hee), Kim Tae-woo (Won Chang-wook). 2h07.

Joong-rae, réalisateur coréen prépare son prochain film. Ne parvenant pas à finir son scénario, il décide de partir à Shinduri, une station balnéaire de la côte ouest pour trouver l’inspiration. Il demande à son ami chef décorateur Chang-wook de l’accompagner. Mais Chang-wook emmène avec lui sa petite amie, Moon-sook, une compositrice. Celle-ci, déjà admiratrice des films de Joong-rae, ne tarde pas à céder aux avances du réalisateur…

   
2007 Night and day

(Bam gua nat). Avec : Kim Yeong-ho (Kim Sung-nam), Park Eun-hye (Lee Yu-jeong), Hwang Su-jeong (Han Sung-in), Gi Ju-bong (M. Jang). 2h25.

Sung-nam, un jeune peintre coréen, doit, pour échapper à une arrestation fuir son pays. Il s'envole pour Paris et trouve refuge dans une pension du 14è arrondissement appartenant à un coréen. D'abord un peu perdu dans ce pays qui lui est inconnu, et souffrant de l'absence de sa femme, il traine dans les rues de Paris. Mais, il s'acclimate progressivement à la vie occidentale et fait la connaissance de 2 jeunes coréennes : Hyun-ju et sa colocataire Yu-jeong, une étudiante aux beaux-arts. Au fil de l’été, il tombe de plus en plus amoureux de Yu-jeong et de Paris…

   
2010 Les femmes de mes amis

(Jal aljido mothamyeonseo). Avec : Kim Tae-woo (Ku Kyung-nam), Go Hyun-jung (Ko Soon), Uhm Ji-won (Kong Hyeon-hee). 2h06.

Encore méconnu, et désespérant d'y changer quoique ce soit à l'âge de quarante ans, Ku Kyung-nam ne peut plus échapper à l'étiquette de "réalisateur art et essai". Lorsque le Festival de Jecheon le sollicite pour être membre de son jury, il accepte avec une idée derrière la tête : peut-être y fera-t-il des rencontres ?

   
2010 HA HA HA

Avec : Kim Sang-kyung (Jo Moon-kyeong), Moon So-ri (Wang Seong-ok), Kim Kang-woo (Kang Jeong-ho), Kim Min-sun (No Jeong-hwa) et Kim Yeong-ho (Général Lee Soon-shin). 1h56.

Le réalisateur Jo Moon-kyeong envisage de quitter la Corée pour partir au Canada. Avant de son départ, il donne rendez-vous à son ami proche, Wang Seong-ok, qui est critique de cinéma. Iils découvrent que tous les deux, par coïncidence, ont récemment voyagé à Tongyeong, une petite ville maritime au sud du pays. Ils décident donc de déballer leurs histoires à condition de ne s'en tenir qu'aux bons souvenirs.

   
   

 

Regard sur le travail de Kim Jee-woon

Né en 1964 à Séoul, Kim Jee-Woon se lance tout d’abord dans une carrière d’acteur avant d’écrire et de réaliser en 1998 un premier long métrage fantastique, The quiet family , qui remporte le Grand Prix du Festival Fantasporto au Portugal. Deux ans plus tard, il change de registre avec la comédie The Foul King, l’histoire d’un employé de banque devenu catcheur professionnel.

En 2002, Kim Jee-Woon réalise le premier des trois segments. Deux Soeurs, basé sur un conte coréen, est son troisième long métrage en tant que scénariste et réalisateur.

Filmographie :

1998 The quiet family
(Choyonghan kajok). Avec : Park In-hwan (Tae-gu Kang, le père), Na Mun-hee (Mme Kang), Song Kang-ho (Yeong-min Kang, le fils), Choi Min-sik (l'oncle), Go Ho-kyung (Mi-na Kang), Lee Yun-seong (Mi-su Kang). 1h41.
   
2000 The foul king
(Banchikwang). Avec : Go Ho-kyung , Jang Hang-Seon , Jang Jin-Young (Min-young Jang), Jeong Woong-in , Jung Doo-hong , Kim Ka-Yeon , Kim Su-ro (Yu Bee-ho). 1h56.
   
2002 Memories

Segment de Tois histoires de l'au-delà (San geng) coréalisé avec Peter Chan (Hong Kong Going Home ; et Nonzee Nimibutr (Thaïlande The Wheel). 2h08.

Trois réalisateurs de trois pays différents (La Corée du sud, la Thaïlande, et Hong Kong), trois histoires de fantômes, trois visions de l'au-delà : 1. Memories : Le premier sketch met en scène un homme marié, atteint d'une soudaine amnésie et qui ne retrouve plus sa femme. 2. The Wheel : Le second raconte l'histoire d'une malédiction qui frappe un marionnettiste. 3. Going Home : le troisième se concentre sur l'enquête que mène un policier pour retrouver son fils et sur la découverte qu'il fait dans un appartement.

   
2003 Deux soeurs

(Janghwa, Hongryeon). Avec : Lim Su-jeong (Su-mi ), Mun Geun-yeong (Su-yeon ), Yum Jung-ah (Eun-joo, la belle-mère). 1h59.

Après une longue absence, deux adolescentes, Su-mi et sa jeune sœur Su-yeon, reviennent dans la demeure familiale, grande maison isolée, à la campagne. Ramenées par leur père, le discret Mu-hyun, elles sont accueillies par leur belle-mère, Eun-joo, dont le comportement, à la fois courtois et extraverti, suscite des réactions épidermiques chez les deux sœurs...

   
2005 A bittersweet life

(Dal kom han in-saeng). Avec : Lee Byung-hun (Sunwoo), Shin Min-a (Heesoo), Hwang Jeong-min (Baek, chef de gang), Kim Young Chul (Le chef Kang), Lee Mu-yeong (OH Moo-sung, homme de main), Oh Dalsoo (Myung-gu, trafiquant d'armes), Jin Gu (Min-gi, bras droit de Sunwoo). 1h58.

Sunwoo est un directeur d'hôtel précis, rapide et efficace, respecté par ses employés et avec qui les choses ne doivent pas traîner. Il est aussi et surtout le bras droit de Kang, chef de gang de la mafia.
Redoutable caïd, ce dernier n'a qu'une faiblesse : sa petite amie Heesoo. Quand il la soupçonne de le tromper, il demande à Sunwoo, en qui il a toute confiance, de suivre la jeune fille et de "régler le problème" s'il venait à découvrir quoi que ce soit sur ses agissements. Mais lorsque Sunwoo trouve cette dernière avec un autre homme, il est incapable de tuer les deux amants. Furieux, Kang ordonne à ses hommes de main de liquider Sunwoo. Sa vie ne tarde pas à devenir un enfer car il va devoir affronter seul le gang et s'opposer à Kang...

   
2008 Le bon, la brute et le cinglé

(Joheunnom nabbeunnom isanghannom). Avec : Jung Woo-sung (Do-won, le bon), Lee Byung-hun (Chang-yi, la brute), Song Kang-ho (Tae-goo, le cinglé), Uhm Ji-won (Na-yeon), Jo Kyeong-hun (Doo-chae), Kim Kwang-il (Two swords), Lee Cheong-a (Song-i). 2h08.

Les années trente en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte au trésor à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour la récupérer. Le Bon veut en retrouver le détenteur pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires.

   
2010 J'ai rencontré le diable

(Akmareul boatda). Avec : Byung-hun Lee (Kim Soo-hyeon), Gook-hwan Jeon (Squad Chief Jang), Ho-jin Jeon (Section Chief Oh), San-ha Oh (Joo-yeon), Yoon-seo Kim (Se-yeon). 2h21.

Un agent secret traque le serial killer qui a tué sa fiancée.

   

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