Dans la plupart des prises de vue, le rectangle de la caméra est "de
niveau" avec celui du sol. Si l'on oriente le grand axe de la caméra
vers le bas ou vers le haut, on obtient respectivement un plan en plongée
ou en contre-plongée (Si l'on oriente le petit axe de la caméra
de travers, on obtient des plans débullés, où
la "bulle" d'un niveau à eau n'indique plus l'horizontalité).
A- La plongée : naturelle, oblique ou totale
La plongée est naturelle lorsqu'elle succède au regard d'un personnage placé en hauteur (sommet d'un bulding, avion...). L'axe de la caméra, dirigée vers le bas correspond alors à celui de son regard.
La plongée peut être oblique. Le metteur en scène peut ainsi renforcer l'impression d'immensité. La plongée peut être totale. Elle est souvent d'indice d'un évènement important de l'intriguel : préparation d'un plan, complot, menace, mort.....
B - La contre-plongée : naturelle, oblique ou totale
La contre-plongée est naturelle lorsqu'elle succède au regard d'un personnage contemplant un panorama proche de grande hauteur (immeuble, monument...). L'axe de la caméra, dirigée vers le haut correspond alors à celui de son regard.
La contre-plongée peut être oblique. Le metteur en scène peut ainsi renforcer, selon le contexte, l'impression de malaise, de déséquilibre ou de puissance.
La contre-plongée peut-être totale. Fort peu utilisée, elle est presque toujours motivée par la situation du personnage regardant. Ainsi dans Il était une fois en Amérique :