(1926 - 2016)
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40 films | ||
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C'est le 6 mars 1926, à Suwalki, au nord-est de la Pologne qu'est né Andrzej Wajda. Il a treize ans lorsque la guerre éclate; après avoir exercé différents emplois, il s'engage dans l'Armée de l'intérieur en 1942. À la Libération, il termine ses études secondaires puis entre à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie, qu'il quitte en 1949 sans avoir obtenu le diplôme. Cette même année, il s'inscrit à la nouvelle école de Cinéma de Lodz, qui formera également Munk, Lipman et Nasfeter. 1954, Andrzej Wajda tourne Une fille a parlé, son premier long-métrage.
En 1957, Kanal est présenté au Festival de Cannes. Parallèlement au cinéma, l'ancien élève de l'École de Lodz assure la mise en scène de plusieurs uvres théâtrales; tant et si bien que sa réputation ne tarde pas à franchir les limites des frontières polonaises, et en 1962, il tourne l'épisode polonais de L'amour à vingt ans, coproduction internationale réunissant François Truffaut, Renzo Rossellini, Marcel Ophuls et Shintaro Ishihara. Après Les cendres et La croisade maudite qui connaissent un succès mitigé auprès du public et des critiques, Andrzej Wajda, dans Tout est à vendre (1968), rend hommage à l'acteur Zbigniew Cybulski, tragiquement disparu, et qui fut l'un des principaux interprètes de ses premières réalisations.
À partir de 1972, il dirige l'ensemble X, organisme chargé de produire les films des jeunes réalisateurs polonais. C'est avec La terre de la grande promesse, diffusé en 1976, que le public français le découvre véritablement. Il n'acquiert pourtant la renommée internationale qu'en 1978, où L'homme de marbre obtient le Prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes. Nouveaux succès internationaux avec Les demoiselles de Wilko et Sans anesthésie. Travaillant pour le théâtre et la télévision, Andrzej Wajda n'en poursuit pas moins son activité cinématographique, comme en témoigne Le chef d'orchestre, présenté au 30e Festival de Berlin 1980.
A partir du début des années 80, Wajda commence à travailler à l'étranger, la situation politique de la Pologne le privant de sa nécessaire indépendance artistique. Il tourne d'abord Danton en France avec Gérard Depardieu (1982), puis Un amour en Allemagne avec Hanna Schygulla ? l'ex-égérie de Fassbinder - en RFA (1983). Son ambitieuse adaptation des Possédés, d'après Dostoievski et avec Isabelle Huppert, est un échec (1987). De plus en plus, Wajda peine à séduire le public. Il renoue néanmoins avec un certain succès grâce à Pan Tadeusz en 2000, La même année, Andrzej Wajda à reçu un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
Filmographie :
1955 | Une fille a parlé / une génération |
(Pokolenie). Avec : Tadeusz Lomnicki (Stach Mazur), Urszula Modrzynska (Dorota), Tadeusz Janczar (Jasio Krone), Janusz Paluszkiewicz (Sekula), Ryszard Kotys (Jacek), Roman Polanski (Mundek), Ludwik Benoit (Grzesio), Zofia Czerwinska (Lola), Zbigniew Cybulski (Kostek) | |
1957 | Kanal ( Ils aiment la vie) |
(Kanal). Avec : Tadeusz Janczar (Enseigne Jacek Korab), Teresa Izewska (Daisy), Tadeusz Gwiazdowski (Sergent Kula), Stanislaw Mikulski (Smukly), Teresa Berezowska (Tereska), Wienczyslaw Glinski (Lt. Zadra), Emil Karewicz (Lt. Madry), Vladek Sheybal (Michal, le compositeur). 1h37. Septembre 1944 pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire vécue par les insurgés polonais pendant l'insurrection de Varsovie. Encerclés par les Allemands, les derniers résistants polonais sont contraints de fuir par les égoûts de la ville. Un groupe de combattants se retrouve contraint de cheminer pour leur salut dans les canalisations souterraines de la ville |
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1958 | Cendres et diamant |
(Popol I Diament). Zbigniew Cybulski Rôle : Maciek Chelmicki Zbigniew Skowronski Zbigniew Skowronski Rôle : Slomka Bogumil Kobiela Bogumil Kobiela Rôle : Drewnowski Ewa Krzyzewska Ewa Krzyzewska Rôle : Krystyna. 139. 1945, jour de l'Armistice dans une petite ville polonaise, au cœur des combats entre communistes et nationalistes. Un de ces derniers, Maciek, jeune mais aguerri par la lutte armée, reçoit l'ordre de tuer le nouveau secrétaire général du Parti. Mais un mauvais renseignement lui fait assassiner des innocents… Il attend un nouvel ordre lui permettant d'achever sa mission et au gré de ses déambulations dans cette petite ville, il rencontre une serveuse de bar avec qui il va vivre une liaison fulgurante... |
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1959 | Lotna, la dernière charge |
(Lotna). | |
1960 | Les innocents charmeurs |
(Nie winni Czarodzieje). | |
1961 | Samson |
(Samson). | |
1962 | Lady Macbeth sibérienne |
(Sibirska Ledi Magbet). Avec : Olivera Markovic (Katerina Lvovna) Ljuba Tadic (Sergueï). 1h33. Catherina Lvovna, épouse du riche marchand Zinovi, s'ennuie
dans leur maison trop grande, perdue dans une province éloignée.
Le mari de Catherina est en voyage lorsque Sergueï, un beau vagabond,
se présente pour demander s'il y a du travail. Catherina l'embauche
comme porcher. Sergueï séduit Catherina. Mais elle est contrainte
d'empoisonner son beau-père, qui est au courant de leur liaison.
Sergueï s'intéresse beaucoup plus aux avantages matériels
que lui procure cette situation qu'à l'aventure amoureuse elle-même.
Il redoute le retour du maître des lieux qui risque de lui faire
perdre cette position privilégiée. Zinovi Borissovitch
revient. Il accuse son épouse de lui avoir été
infidèle et soupçonne Sergueï d'être son amant.
Une violente dispute s'engage; avec la complicité de Sergueï,
Catherina tue son mari d'un coup de chandelier. Ils enterrent le cadavre
dans l'enclos de la porcherie. |
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1962 | Varsovie |
Episode de L'amour à vint ans (Warzawa). | |
1965 | Cendres |
(Popioly). Avec : Daniel Olbrychski (Rafal Olbromski), Boguslaw Kierc (Krzysztof Cedro), Piotr Wysocki (Jan Gintult), Beata Tyszkiewicz (Princess( Elzbieta), Pola Raksa (Helena de With). 3h54. 1797. Sur une route
d'Italie, le prince Gintult, jeune aristocrate polonais, rencontre des
soldats de la Légion polonaise, aux côtés des Armées
de la République. La Pologne est partagée entre trois occupants
: la Russie, la Prusse et l'Autriche. Au nord, une partie de la jeunesse
continue de vivre comme autrefois. Au cours d'une fête endiablée,
Rafal Olbromski tombe amoureux d'Helena, jeune fille de la noblesse. En
cachette, ils vivent un court instant d'amour. Chassé par son
père, Rafal trouve refuge chez son frère Pierre. De retour
d'Italie, le prince Gintult, vieil ami de la famille, leur rend visite.
Il ne croit plus à une Pologne libre et indépendante; à
Mantoue, la garnison polonaise a été trahie par le commandement
français et livrée aux Autrichiens. Malade des poumons,
Pierre meurt. Le prince Gintult prend sous sa protection Rafal, ce jeune
homme inculte et maladroit. Celui-ci s'éprend d'Elzbieta la sur
du prince... mais la passion n'est pas réciproque. Devenu secrétaire
particulier du prince, Rafal côtoie la jeunesse dorée de
Varsovie et retrouve un camarade de lycée, Krzysztof Cedro. Initié
franc-maçon, lors de la cérémonie, Rafal reconnaît
Helena qui est devenue la femme du Grand-Maître de la Loge de With.
Ils fuient vers les montagnes. Attaqués par des déserteurs
autrichiens, Helena est violée. Elle se suicide. Traumatisé,
Rafal est recueilli par Krzysztof. |
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1968 | La croisade maudite |
(Bramu Raju / Gates to Paradise). | |
1969 | Tout est à vendre |
(Wszystko Na Sprzedaz). Beata Tyszkiewicz (Beata), Andrzej Lapicki (Andrzej), Daniel Olbrychski (Daniel), Witold Holtz (Witek). 1h34. Sur le quai d'une gare, un homme court pour monter dans un train en
marche. Il manque le marchepied, trébuche et tombe sous les roues
du wagon. |
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1969 | La chasse aux mouches |
(Polowanie Na Muchy). | |
1970 | Paysage après la bataille |
(Krajobraz Po Bitwie) Hiver 1945. Les portes d'un camp de concentration allemand s'ouvrent devant les troupes américaines. Les détenus polonais sont transférés dans une ancienne caserne S.S. Là, ils attendent, désuvrés, inquiets; se querellent, volent, se vengent, parlent patriotisme et politique : doivent-ils retourner dans leur pays, ou couper définitivement les ponts ? Au cur de ce chaos, un jeune intellectuel, Tadeusz, à la recherche de la véritable solution, amasse des livres à demi-calcinés. Un jour, lors de l'arrivée de réfugiés civils, il rencontre Nina, une jeune juive polonaise qui vient de fuir son pays, et qui est ivre de liberté. Ils s'aiment. Alors qu'ils reviennent d'une promenade effectuée en dehors des limites surveillées de la caserne, Nina est malencontreusement abattue par une sentinelle. Tadeusz, bouleversé par la mort de son amie, prend sa décision. Il quitte le camp; tirant derrière lui une charrette chargée de livres, il rentre en Pologne. |
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1970 | Le bois de bouleaux |
(Brzezina). Traversant la forêt
couverte de bouleaux, un fiacre attelé de deux chevaux alezans.
Sur la banquette, près du cocher, un jeune homme en tenue de voyage,
que l'air humide et frais semble griser, n'a d'yeux que pour ce bois de
vif argent, vibrant d'arbres emblématiques. Il toussote de temps
en temps, et d'un geste machinal, remonte la longue écharpe de
laine qui lui entoure le cou. Stanislaw, soigné pendant de longues
années dans un sanatorium suisse, revient mourir chez lui. Cette
nouvelle, il l'annonce sans ambages à Boleslaw, son frère.
Boleslaw est garde forestier, il vit seul avec sa fille, la petite Ola.
Sa femme est morte un an plus tôt et repose désormais dans
le bois te bouleaux... Une disparition qui la marqué profondément.
Lui, le robuste, est devenu ombrageux, vivant dans le culte de son épouse
et réprime en lui le moindre signe de vitalité. Un comportement
qui contraste et se heurte avec celui de Stanislaw dont les espoirs de
guérison évanouis l'ont porté à devenir ce
qu'il est : un garçon délicat, fragile mais lucide et bien
décidé à vivre pleinement les derniers instants qui
lui restent... L'opposition entre les deux frères éclate véritablement lorsqu'apparaît Malina, une fille du village. Paysanne un peu simple d'esprit mais pleine de vie qui intéresse vivement les deux hommes. Boleslaw, toujours fidèle à son épouse, refoule ses plus ardents désirs, contrairement à Stanilaw... Peu de temps après, Stanislaw meurt, Malina est sur le point d'être mariée à l'idiot du village tandis que Boleslaw, qui semble avoir repris goût à la vie, quitte sa demeure avec Ola, ne gardant pour seuls souvenirs que les deux croix plantées dans le bois de bouleaux. |
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1972 | Pilatus und Andere |
(T.V.). | |
1973 | Les noces |
(Wesele). 1900. La Pologne,
partagée depuis cent ans entre les empires prussien, russe et austro-hongrois,
continue sa vie nationale en émigration, dans le secret de la conspiration
et dans le romantisme littéraire. A Cracovie, où s'est réfugiée toute l'intelligentsia malgré l'occupation autrichienne, le poète Lucjan Rydel épouse Jadwiga, une jeune paysanne. Dans un cortège de couleurs chatoyantes et de manifestations de joie, les amis du poète et ses beaux-parents suivent les mariés jusqu'au village de Bronowice, lieu de la noce. Malgré les festivités, apparaît très vite la mésalliance entre. l'élite, politique et artistique, et les paysans; sentiment de culpabilité de ces intellectuels envers le peuple à la recherche d'un sentiment national. Lors de la réception, sous les vapeurs de l'alcool et dans les tourbillons d'une danse folklorique; rêves, fantasmes, visions, apparaissent aux invités. Le poète est fasciné par la belle Rachel et ses sortilèges, Lucjan voit en songe le partage de la Pologne, tandis que les héros et les spectres de l'histoire polonaise semblent se matérialiser devant d'autres. Au petit matin, l'impétueux Czepiec, ivre, a soulevé tout le village. Les paysans, armés de faux, attendent le signal de l'insurrection; puis abandonnant leurs armes, ils demeurent prostrés, comme hypnotisés et bercés par le rythme d'une mélodie monotone. |
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1975 | La terre de la grande promesse |
(Ziemia Obiecana). Dans le dernier quart du XIXe siècle trois étudiants
nourrissent des rêves d'argent et de spéculation. De retour
de Riga, les trois arrivistes décident de mener à bien
leurs projets en s'installant à Lodz, cité de la laine
et du coton, et symbole d'un monde industriel capitaliste en pleine
expansion. Karol Borowiecki, représentant la vieille noblesse
campagnarde polonaise, le Juif Moryc Welt et l'Allemand Maks Baum, fils
d'un misérable entrepreneur hostile à la modernisation
de son entreprise, entament leur apprentissage à la dure et inhumaine
école des industriels en place. Une école que leur fait
découvrir le patron Bucholc, que Karol voit procéder au
tri du courrier en jouissant du rejet des suppliques et savourant les
lettres d'insultes. Accidents du travail, suicides d'hommes d'affaires
ruinés, meurtres d'industriels, paysans contraints à l'exode
rural, prêts à se livrer au prêteur sur gages ou
se transformer en hommes de main, ouvrières forcées à
se prostituer, tout cela forge la mentalité des trois associés... |
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1976 | La ligne d'ombre |
(Smuga Cienia). | |
1977 | L'homme de marbre |
(Czlowiek Z Marmur). Avec : Jerzy Radziwilowicz (Mateusz Birkut / Maciej Tomczyk), Krystyna Janda (Agnieszka). 2h45. Agnieszka, vingt ans, choisit, comme exercice de fin d'études cinématographiques : le portrait documentaire d'un travailleur, ayant eu son heure de gloire dans les années 1950, Mateusz Birkut. Ce désir lui vient après qu'elle ait filmé clandestinement, dans une remise cadenassée, d'un coin oublié du musée, une immense statue de marbre à la gloire de cet homme dont elle se propose de reconstituer la destinée... |
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1978 | Sans anesthésie |
(Bec Znieczulenia). Grand reporter, spécialiste des affaires étrangères, Jerzy Michalowsky a dépassé la quarantaine. Il lui semble que sa position est suffisamment bien assise pour qu'il puisse se permettre d'exprimer assez librement ses convictions; ce qu'il fait lors d'une importante émission de télévision qui lui est consacrée. Au retour d'un voyage à l'étranger, sa femme Ewa lui annonce qu'elle va le quitter. Stupéfait, il ne peut se résigner à cette séparation d'autant plus que sa femme ne lui donne pas d'explications. Alors s'amorce une lente mais conséquente dégradation professionnelle. Les opinions de Jerzy ont déplu et bientôt son activité se voit réduite au minimum. On va même jusqu'à supprimer les cours qu'il donnait à l'école de journalisme. Jerzy découvre que l'amant de sa femme est un jeune journaliste démagogue et un de ses principaux adversaires sur le plan professionnel. Malgré tous ces revers, il essaie de se réconcilier avec sa femme, qui reste inflexible et demande le divorce. Au tribunal l'avocat d'Ewa s'efforce de prouver les torts de Jerzy, dénaturant les faits et produisant de faux témoins. Écoeuré, il quitte la salle d'audience et peu après meurt dans l'explosion de son appartement. | |
1979 | Les demoiselles de Wilko |
(Panny Z Wilka). Avec : Daniel Olbrychski (Wiktor Ruben), Anna Seniuk (Julcia), Maja Komorowska (Jola), Stanislawa Celinska (Zosia), Krystyna Zachwatowicz (Kazia), Christine Pascal (Tunia). 1h58.
Varsovie, 1929. Victor assiste à l'enterrement d'un ami. Épuisé, il s'évanouit. Son médecin lui conseille de prendre du repos et Victor se rend donc chez ses oncle et tante à la campagne. A quelques kilomètres de chez eux, à Wilko, se trouve la maison où, quinze ans plus tôt, il avait passé de merveilleuses vacances avec cinq jeunes filles, cinq surs dont il avait sans doute été amoureux. Elles sont devenues maintenant des femmes, mais ne sont plus que quatre. Fela, en effet, est morte et c'est elle, justement, que Victor avait le plus aimée. Jula et Jola sont mariées mais ne paraissent pas heureuses. Kazia est un peu la domestique des autres, déjà vieille fille, résignée à la médiocrité. La plus jeune, Tunia, est celle qui ressemble le plus à Fela. Et Victor va de l'une à l'autre, sous le regard énamouré de Zosia, la bonne, à la recherche des souvenirs de sa jeunesse, suscitant bien des émois chez les épouses frustrées - il passera une nuit avec Jola - et de l'amour de la part de Tunia. Mais rien, en réalité, ne ressemble plus aux sentiments et aux êtres que Victor a connus dans sa jeunesse. Aussi reprend-il le train pour Varsovie, conscient maintenant qu'on ne peut jamais revivre son passé. |
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1980 | Le chef d'orchestre |
(Dyrygent). Avec : John Gielgud (John Lasocki), Krystyna Janda (Marta), Andrzej Seweryn (Adam Pietrzyk), Jan Ciecierski (Le père de Marta), Maria Seweryn (Marysia). 1h41.
Marta, jeune violoniste polonaise, à l'occasion d'un voyage d'études à New York, rencontre le célèbre chef d'orchestre Jan Lasocki. Personnage quasi légendaire, Lasocki est originaire de la même ville que Marta... Il a été autrefois très amoureux de sa mère. Fascinée par le talent et la personnalité du maestro elle envoie, peu avant son retour, des lettres enthousiastes à Adam, son mari, qui dirige un orchestre de province. Lasocki décide d'annuler le concert de son jubilé à Paris pour retourner en Pologne; là où sa carrière avait commencé. Ce retour au pays, après cinquante ans d'absence, les autorités locales veulent le transformer en un événement international. Le maître interprétera la 5e symphonie de Beethoven à la tête de l'orchestre d'Adam. Ce concert sera retransmis en " Eurovision". Fasciné par Lasocki, Adam ne tarde pas à être en opposition avec lui; le style du maestro, son amour de la musique, son contact avec les musiciens, contrastent avec son propre comportement, autoritaire. D'autre part, Adam accepte très mal l'amitié entre Lasocki et Marta. De nouvelles difficultés naissent lorsque Adam cède devant les autorités qui ont décidé de renforcer son orchestre par les meilleurs musiciens de Varsovie. Furieux de cette décision, Lasocki quitte la dernière répétition. Marchant seul dans la ville - filmé à son insu par la télé-vision - il se joint à la longue queue de ceux qui tentent d'acheter des billets pour son concert. Fatigué, il s'assoupit. Quand Marta et Adam le retrouvent, il a cessé de vivre... Marta reste fidèle à Adam mais l'incite à chercher un métier plus en rapport avec sa haine et son besoin de dominer... |
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1981 | L'homme de fer |
(Czlowiek Z Zelaza). Avec : Jerzy Radziwilowicz (Maciej Tomczyk / Mateusz Birkut), Krystyna Janda (Agnieszka). 2h33. La Pologne et ses dirigeants sont en effervescence avec cette grève des chantiers navals de Gdansk qui n'en finit pas. Journaliste à la radio-télévision, Winkiel est chargé par Badecki, responsable politique, de discréditer l'image de l'un des principaux leaders des syndicats indépendants, Maciek Tomczyk. |
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1982 | Danton |
Avec : Gérard Depardieu (Danton), Wojciech Pszoniak (Robespierre), Anne Alvaro (Eleonore Duplay), Roland Blanche (Lacroix), Patrice Chéreau (Desmoulins), Emmanuelle Debever (Louison), Krzysztof Globisz (Amar), Ronald Guttman (Herman). 2h15.
Inquiet de la nouvelle orientation imprimée à la révolution en 1793, Danton quitte sa retraite et regagne Paris. Il dénonce la "Terreur" qui règne sur la capitale et affronte son ancien compagnon de lutte, Robespierre. |
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1983 | Un amour en Allemagne |
(Eine Liebe in Deutschland). À
Brombach, petit village d'Allemagne de l'Ouest, un étranger, accompagné
de son fils, tente de retrouver les témoins d'une affaire survenue
il y a quarante ans. Froideur et mutisme les accueillent; tous veulent
oublier l'année 1941.
À cette époque, tandis que son mari était sur le point d'être déplacé vers le front, Paulina Kropp, l'épicière du village, mère d'un petit garçon, était tombée amoureuse d'un prisonnier polonais, Stanislaw Zasada. Mais la loi nazie interdit les relations sexuelles entre étrangers et Allemands, et les habitants ont tous des raisons de nuire à Paulina et à cette idylle; Maria Wyler lorgne avec avidité sur la boutique, sa meilleure amie; Elsbeth qui vient de perdre son fiancé tué au combat, est jalouse de son bonheur. Mise au courant, la Gestapo arrête Stani. Pour protéger Paulina, le SS Mayer veut "aryaniser" Stani, qui refuse vigoureusement. Il ne reste alors qu'une seule solution : Stanislaw Zasada sera pendu. Toujours sous le couvert des lois du Reich interdisant à un Allemand d'exécuter de ses propres mains un Polonais, c'est au prisonnier Wiktorczyk que revient la responsabilité d'appliquer la sentence ! Devant son incapacité, Mayer passe lui-même la corde autour du cou de Stani, devant d'autres prisonniers polonais horrifiés et une assistance de villageois "honnêtes et respectables"... Paulina demeurera internée au camp de concentration jusqu'à la fin de la guerre. |
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1986 | Chronique des évènements amoureux |
(Kronika Wypadkow Milosnich). Avec : Paulina Mlynarska (Alina), Piotr Wawrzynczak (Witek), Bernadetta Machala (Greta), Dariusz Dobkowski (Angel). 2h05.
Witeck vient de terminer ses études secondaires. Promis à un bel avenir, il va bientôt se présenter au baccalauréat. Il vient passer quelques semaines de vacances chez lui, à Wilno. Dans le train qui le ramène vers sa ville natale, il rencontre un inconnu qui lui prédit son destin. Witeck retrouve avec joie Wilno - cette ville de garnison où les régiments de cavalerie sont en effervescence - et ses proches, sa mère et son grand-père, ses amis. Un jour, venu porter un télégramme à ses parents, Witeck fait la connaissance d'Alina. C'est un véritable coup de foudre. Mais la réalité n'est pas aussi simple... Alina, même si elle n'est pas insensible au jeune homme, semble s'amuser de la situation; et puis ses parents sont hostiles à cette idylle. Le climat s'obscurcit, les menaces de guerre avec l'Allemagne se précisent. Witeck est pourtant bien loin de tout cela; ses sentiments amoureux et les fréquentes apparitions du mystérieux inconnu qui lui dévoile à chaque fois d'autres parcelles de son avenir, suffisent largement à occuper son esprit. Malgré l'opposition de ses parents, et la violence de son père, médecin-major qui tire au gros-sel dans les fesses de Witeck, Alina finit par succomber. Tourmenté, Witeck manque son baccalauréat. La guerre éclate. Witeck et Alina décident de fuir et de mourir pour sceller leur amour. Mais la Vie l'emporte. Les premières bombes tombent; Witeck et Alina, qui se donnent la main, n'y prêtent guère attention. |
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1988 | Les possédés |
Avec : Isabelle Huppert (Maria Sjatov), Jutta Lampe (Maria Lebjadkin),
Philippine Leroy-Beaulieu (Lisa), Bernard Blier , Jean-Philippe Ecoffey
(Peter Verchovenskij), Laurent Malet (Kirillov), Jerzy Radziwilowicz
(Sjatov), Omar Sharif (Stepan).1h50.
,Les environs d'une ville de Russie, en 1870. Par une nuit glaciale, Chatov enterre une presse à bras. Un groupe de jeunes révolutionnaires rentre en Russie, bien décidés à faire éclater les structures de l'ordre ancien. A leur tête, Pierre, le fils du professeur Stiépane Verkhovenski. Activiste exalté, il veut faire de l'aristocrate Nicolas Stavroguine le véritable chef du mouvement, le Messie. A l'activité clandestine des révolutionnaires, réunions, grèves, diffusion de tracts, succèdent bientôt les actes à visage découvert. Les révolutionnaires s'appuient sur le monde ouvrier. Grâce à son charisme, Stavroguine ourdit des agissements nihilistes, fait égorger cette boiteuse qui se prétend être son épouse, Maria, pour pouvoir posséder Lisa, la fille du gouverneur. Il refuse de se salir les mains mais suggère l'assassinat de Chatov. En désaccord avec la philosophie et les méthodes terroristes, Chatov entend préserver ses idéaux d'humanisme et de liberté sans pour autant dénoncer ses anciens amis. D'ailleurs Chatov a d'autres préoccupations. Maria, l'épouse infidèle, lui revient. Elle va mettre au monde un enfant. Chatov le considère comme le sien. Cette naissance scelle leur réconciliation. Mais la machine est en marché. La ville est investie par les révolutionnaires puis mise à feu et à sang, Le gouverneur fait donner l'armée, mais il est trop tard : il périt sous les décombres. Pierre et les activistes viennent chercher Chatov sous prétexte de récupérer la presse. Sur les lieux de la cachette, ils l'assassinent. Pierre fait endosser la responsabilité du crime par Kirilov, athée-mystique qui accepte de se suicider. Les habitants fuient la ville par le fleuve. A bord d'une grande barque, Stiépane Verkhovenski, dénoncé et trahi par son fils, s'éteint. |
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1990 | Korczak |
Avec : Wojciech Pszoniak (Korczak), Ewa Dalkowska (Stefa), Marzena Trybala (Estera), Piotr Kozlowski (Heniek). 1h55. On signifie au docteur Korczak que ses causeries à la radio polonaise sont suspendues. Ecrivain, pédagogue de renom, directeur d'un orphelinat, il y traitait avec succès de son sujet de prédilection : les enfants. Mais il est juif et l'antisémitisme se répand. 1939. Varsovie est occupée par les Allemands. Korczak sait que des temps difficiles s'annoncent, même si, par bravade, il se promène avec l'uniforme polonais et refuse de porter l'étoile de David. |
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1993 | L'anneau de crin |
(Pierscionek Z Orlem W Koronie). Avec : Rafal Królikowski (Marcin),
Adrianna Biedrzynska (Janina), Cezary Pazura (Kosior), Jerzy Kamas (Colonel
Prawdzic), Miroslaw Baka (Tatar), Piotr Bajor (Steinert), Jadwiga Jankowska-Cieslak
(Choinska). 1h44.
Automne 1944. Linsurrection de Varsovie prend fin. Après
cent jours de combats héroïques, les soldats de lArmée
de lIntérieur polonaise, lA.L., se rendent aux Allemands.
Les chars de loccupant écrasent les derniers nids de résistance.
LArmée Rouge ne bouge pas. Seuls quelques soldats, mêlés
à la population, tentent de quitter la ville. Marcin, un lieutenant
de dix-neuf ans, est grièvement blessé. Deux jeunes infirmières,
Wiska et Janina, lui portent secours. Elles cherchent à fuir
elles aussi. Un sentiment profond lie bientôt Marcin et Wiska.
Larrivée dun détachement ukrainien contrecarre
le projet des fugitifs. Lun des soldats force Wiska à le
suivre. Janina conduit Marcin dans un petit village des environs de
la capitale, où elle panse ses blessures et lui offre son amour.
Une nouvelle organisation de Résistance, la N.I.E., se met en
place. Elle spécule sur la fin prochaine du nazisme et entend
agir contre les Soviétiques. Le supérieur de Marcin, Steinert,
tente de convaincre ses troupes, désormais dispersées,
de le rejoindre. Marcin refuse : pour lui, il y a eu trop de massacres.
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1994 | Nastasya |
(Nastazja) Avec : Tamasaburô Bandô (Prince Myshkin / Nastasya Filippovna),Toshiyuki Nagashima (Parfyon Rogozhin). 1h40. Version expérimentale de l'Idiot, tourné au Japon. |
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1995 | La semaine sainte |
(Wielki Tydzien). Avec : Beata Fudalej (Irena Lilien), Wojciech Malajkat
(Jan Malecki), Magdalena Warzecha (Anna Malecka), Bozena Dykiel (Mrs.
Piotrowska), Cezary Pazura (Piotrowski), Wojciech Pszoniak (Zamojski).
1h37.
Les environs de Varsovie en 1943. Les Allemands se préparent
à exterminer les Juifs du ghetto. Irena et son père sont
juifs. Ils se cachent dans la forêt pour fuir les Nazis. Dissimulés
dans les fourrés, ils regardent passer des prisonniers portant
lÉtoile de David. Comme attiré par une force invisible,
son père rejoint le sombre cortège. Pétrifiée,
impuissante, Irena les regarde marcher vers une destination inconnue.
Le temps de revenir à la réalité et Irena senfonce
dans les bois. Elle est arrêtée par deux hommes qui prétendent
travailler pour les Allemands. Ils la ramènent à Varsovie
et menacent de la livrer. En fait, ils en veulent au peu dargent
quelle possède. Terrorisée, elle se sépare
de sa maigre fortune. |
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1999 | Pan Tadeusz 'quand Napoléon traversait le Niémen' |
(Pan Tadeusz). Avec : Boguslaw Linda (le prêtre Robak), Daniel Olbrychski (Gerwazy), Grazyna Szapolowska (Telimena), Andrzej Seweryn (le juge), Marek Kondrat (le Comte), Krzysztof Kolberger (Adam Mickiewicz), Sergei Shakurov (Rykow), Jerzy Binczycki (Maciej Królik-Rózeczka), Alicja Bachleda-Curus (Zosia Horeszkowna).2h05.
Lituanie, 1793. Deux grandes familles s'affrontent, les Soplica, aliés des Russes, et les Horeszko, partisans de l'indépendance. Le dernier grand seigneur Horeszko est tué par Jacek Soplica qui reçoit en récompense des mains de l'occupant russe le château familial des Horeszko. Vingt ans plus tard, le meurtrier a endossé la bure d'un moine bernardin. Il se fait appeler Robak. Il a fait éduquer à ses frais Sophie, descendante des Horeszko, par son frère le juge Soplica, dans l'intention de la marier à son fils, Tadeusz... |
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2002 | La revanche |
(Zemsta). Avec : Roman Polanski (Papkin), Janusz Gajos (Czesnik Raptusiewicz), Andrzej Seweryn (Rejent Milczek), Agata Buzek (Klara Raptusiewic), Daniel Olbrychski (Dyndalski), Rafal Królikowski .(Waclaw Milczek), Lech Dyblik (Smigalski), Cezary Zak (Perelka). 1h40. Une journée d'hiver dans un château polonais, détenu à moitié par un notaire fataliste et à moitié par la nièce d'un vieux soldat. Le vieux soldat, Cupbearer et le notaire sont des ennemis jurés, ce qui peut condamner l'amour entre la nièce, Klara, et le fils du notaire, Waclaw. Ce jour-là, Rejent Milczek demande à un prétentieux fanfaron, Papkin, de demander en son nom la main de la veuve Hanna. Papkin réussit et le mariage est prévu pour le lendemain. En réponse, le notaire complote de faire épouser Waclaw à la veuve pour contrecarrer les plans de Cupbearer. Lorsque Cupbearer découvre cette perfidie, il répond par son propre complot. Y aura-t-il poison, duel, enlèvement et emprisonnement? ou, le destin apportera-t-il une autre solution? |
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2005 | Solidarnosc, Solidarnosc |
(segment « Man Of Hope ») | |
2007 | Katyn |
Avec : Artur Zmijewski (Andrzej), Maja Ostaszewska (Anna), Andrzej
Chyra (Jerzy), Danuta Stenka (Róza). 1h58.
Septembre 1939, la Pologne est envahie par les Allemands et les Russes. 1941. Anna attend le retour de son mari, Andrzej, capitaine du 8ème régiment des Uhlans retenu prisonnier des Russes avec tous les officiers polonais dont son ami le lieutenant Jerzy... |
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2009 | Tatarak |
Avec : Krystyna Janda (Marta / l'actrice), Pawel Szajda (Bogus), Jadwiga Jankowska-Cieslak (l'ami de Marta), Julia Pietrucha (Halinka), Jan Englert (le médecin), Roma Gasiorowska (la concierge), Krzysztof Skonieczny (Stasiek),1h25.
Dans une chambre d'hôtel, Krystyna Janda, actrice, parle des derniers moments de la vie de son mari, le chef-opérateur Edward Klosinski. Elle s'apprête à tourner le nouveau film d'Andrzej Wajda : Tatarak. Elle y joue le rôle de Marta, une femme d'âge mûr réapprend à aimer la vie aux côtés de Bogus, un jeune homme qui lui rappelle ses fils disparus. Ces deux histoires, celle de Krystyna et celle de Marta, se fondent autour d'une même douleur : la perte de l'être aimé. |
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2010 | Krec! Jak kochasz, to krec! |
Documentaire | |
2013 | L'homme du peuple |
(Walesa. Czlowiek z nadzie). Avec : Robert Wieckiewicz (Lech Walesa), Agnieszka Grochowska (Danuta Walesa), Iwona Bielska (Ilona), Zbigniew Zamachowski (Nawislak). 2h08.
Lech Walesa est un travailleur ordinaire, un électricien qui doit composer avec une vie de famille, et sa femme Danuta. Alors que les manifestations ouvrières sont durement réprimées par le régime communiste, il est porté par ses camarades à la table des négociations. Son franc-parler et son charisme le conduisent vite à endosser un rôle national. Il ne se doute pas encore que sa vie va basculer, en même temps que la grande Histoire. |
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2016 | Les fleurs bleues |
(Powidoki). Avec : Boguslaw Linda (Władysław Strzemiński), Aleksandra Justa (Katarzyna Kobro), Bronislawa Zamachowska (Nika Strzeminska), Zofia Wichlacz (Hania). 1h38.
Dans la Pologne d’après-guerre, le célèbre peintre Wladyslaw Strzeminski, figure majeure de l’avant-garde, enseigne à l’École Nationale des Beaux Arts de Lodz. Il est considéré par ses étudiants comme le grand maître de la peinture moderne mais les autorités communistes ne partagent pas cet avis. Car, contrairement à la plupart des autres artistes, Strzemiński ne veut pas se conformer aux exigences du Parti et notamment à l’esthétique du « réalisme socialiste ». Expulsé de l'université, rayé du syndicat des artistes, il subit, malgré le soutien de ses étudiants, l’acharnement des autorités qui veulent le faire disparaître et détruire toutes ses œuvres. |
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2017 | Andrzej wajda my inspirations |
Posthume, coréalisé avec Marek Brodzki | |
2019 | Marek Edelman... I byla milosc w getcie |
Posthume, coréalisé avec Jolanta Dylewska | |