Glorifiée par les Russes, elle est présentée de façon
négative par les Américains :
Ninotchka (Ernst Lubitsch, 1939) Docteur Jivago Lean (David Lean 1965), Dix
jours qui ébranlèrent le monde (Warren Beatty, 1981).
Dans Le cuirassé Potemkine, Eisenstein narre la demi-victoire de la révolution manquée à Odessa en juin 1905. Le Potemkine réplique au massacre commis par les cosaques en visant le théâtre d'Odessa, l'état-major des généraux, qui est pulvérisé. Ensuite, le cuirassé passe au travers de l'escadre de l'amirauté, salué par les marins tsaristes. Deux ans auparavant, Eisenstein avait montré l'échec de La grève dans une usine en 1912.
Vsevolod Poudovkine dans La fin de saint Petersbourg et Eisenstein dans Octobre mettent en scène la révolution d'Octobre 1917.
Alexandre Dovjenko montre la résistance de l'Arsenal de Kiev face au gouvernement bourgeois de l'Ukraine, qui tombera en décembre 1918.
Dix jours qui ébranlèrent le monde | Warren Beatty | U. S. A. | 1981 |
Docteur Jivago | David Lean | U. S. A. | 1965 |
Ninotchka | Ernst Lubistch | U. S. A. | 1939 |
Arsenal | Alexandre Dovjenko | Russie | 1928 |
Octobre | Serguei M. Eisenstein | Russie | 1928 |
La fin de saint Petersbourg | Vsevolod Poudovkine | Russie | 1927 |
Le cuirassé Potemkine | Serguei M. Eisenstein | Russie | 1926 |
La grève | Serguei M. Eisenstein | Russie | 1924 |