Le Festival les Boréales organisé chaque année en Normandie nous fait voyager à travers différents territoires en mettant à l’honneur les quatre pays scandinaves, Suède, Norvège, Danemark, Finlande, les pays baltes, le Groenland, l'Islande et les îles Féroé. En 2018, ce sont les pays baltes (l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie) qui sont les invités d'honneur.
Le samedi 17 novembre au Cinéma Le Paradiso
15h00. Les Espiègles (Janis Cimermanis, Lettonie, 2016, 0h45) Programme de 4 courts métrages. Au rythme des saisons, les aventures des Espiègles, inspirées des bandes dessinées du célèbre caricaturiste allemand, Wilhelm Busch. Depuis 1966, le studio Animācijas Brigāde (AB) contribue à l’excellente réputation de la Lettonie dans le cinéma d’animation. Toujours fidèle à la technique de l’image par image, l’équipe anime ses poupées dans des décors faits-main. Les Espiègles incarne ce savoir-faire avec simplicité et humour. Quatre courts-métrages sur la Nature et sur la cohabitation entre humains et animaux seront diffusés.
16h00. Goûter baltique
17h00. Frost (Sharunas Bartas, 2017, 2h00) Rokas et Inga, un couple de jeunes lituaniens, conduisent un van d’aide humanitaire depuis Villnius jusqu’en Ukraine. Au fur et à mesure de leur voyage au gré des rencontres, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, traversant les vastes terres enneigées de la région de Donbass, à la dérive entre des vies déchirées et les débris de combats. En s’approchant de la ligne de front, ils se découvrent l’un l’autre et appréhendent peu à peu la vie en temps de guerre.
19h00. Le quotidien lutanien. Rencontre avec Emilija Pundziute Gallois présidente de la communaute lituanienne en France.
La Tête Ailleurs est un festival pluridisciplinaire qui accompagne Les Boréales pour enrichir la programmation de la ville d’Avranches et sa région durant quinze jours. Toute une sélection d’activités, débats et projections de films avec notamment :
Au Cinéma Star
lundi 26 novembre 20h15 : Une année polaire (Samuel Collardey, 2018). Pour son premier poste d’instituteur, Anders part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus que ce qu’Anders ne pouvait imaginer.
mardi 27 novembre 20h15 : Monika (Ingmar Bergman, 1953, 1h36). La jeune Monika travaille dans un magasin d'alimentation de Stockholm. Dans le taudis où elle vit, affrontant quotidiennement un père ivrogne et une turbulente et bruyante marmaille, elle rêve au grand amour et à une vie de star . Un jour, elle rencontre dans un bar Harry, employé dans un magasin de verreries...
Exposition Jonas Mekas du 12 octobre au 14 décembre, Comédie de Caen à Hérouville-Saint-Clair
The House That Jack Built de Lars von Trier du 16 octobre au 13 novembre au cinéma Lux
Le samedi 17 novembre au Café des images
13H30 Le Miracle (Egle Vertelyte, 2018, 1h30). Quelques part en Lituanie. Peu de temps après la chute du communisme, Irena, gérante d'une ferme porcine modèle de l'époque soviétique fait tous ses efforts pour l'adapter au nouveau système capitaliste. L'arrivée très démonstrative de Bernardas, businessman américain à la chevelure orangée, est perçue par Irena, comme la réponse à toutes ses prières. Sauveteur aux poches remplies de dollars, animé par les meilleures intentions, il dévoile progressivement des intérêts beaucoup moins nobles.
15H15 « Frost »
20H00 un panel des oeuvres du réalisateur lituanien, pape de l’underground New-Yorkais, nous menant de son premier tournage à New York en 1950 jusqu'au montage de ces images en 2003 : Walden -1ère bobine (1964-1969. 30'), Cassis (1966, 4'), Notes on the circus (1966, 12') Williamsburg, Brooklyn (2003, 15') de Jonas Mekas suivi du documentaire de Jackie Raynal sur son ami, Reminiscences of Jonas Mekas.
Le dimanche 18 novembre
11h00. Auditorium du Musée des Beaux-Arts Lacplesis (Aleksandrs Rusteikis, 1930, Lettonie, 1h40). Ciné-concert Ce film est le premier accomplissement important du cinéma national letton. Deux scénarios se déroulent parallèlement : le premier présente l’histoire mythique du héros national, de sa bien-aimée Laimdota et de leur lutte contre l’envahisseur de leur pays, le second suit la bataille historique pour l’existence d’une Lettonie libre et indépendante. Ce film a été réalisé pour les célébrations du dixième anniversaire de l’indépendance de la République de Lettonie, se basant sur l’épopée littéraire éponyme, fondamentale pendant le mouvement d’émancipation nationale fin XIXème – début XXème siècle. Piet Lincken mettra en musique ce monument.
12h30. Café Mancel : Menu Fête Nationale de la Lettonie (25 €)
14h00. Café des Images : Les espiègles
14h30 Récital : En escarpins dans les neiges de Sibérie
15h30 La Lettonie en transition
16h00. Café des Images : Les trois mousquetaires
(Janis Cimermanis, Lettonie, 2006, 1h10). Dans la France du XVIIe siècle, le jeune d'Artagnan quitte Castelmore et sa Gascogne natale pour monter à Paris et tenter sa chance dans la compagnie des mousquetaires. Une fois dans la capitale, il rencontre trois d'entre eux, Athos, Porthos et Aramis, qui prennent le jeune Gascon en amitié. D'Artagnan et ses amis vont dès lors devoir faire face aux plans du cardinal Richelieu, et ainsi protéger l'amour secret de la reine pour le duc de Buckingham.
16h45 Galerie du Musée des Beaux-Arts. Grande dédicace. Pendant une demi-heure, venez rencontrer les auteurs sur les stands des librairies de l’association Lire à Caen et faites dédicacer vos ouvrages par Jānis Joņevs, Céline Bayou, Indrek Koff, Tiit Aleksejev, Jaroslav Melnik.
17h15 Quel genre littéraire pour quelle histoire ?
20h00. Cinéma Lux. La Belle (Arūnas Žebriūnas, 1969, Lituanie. 1h05). Les enfants du quartier jouent : dans un cercle, l’un danse et les autres lui adressent des compliments. Inga en reçoit beaucoup, d’où son surnom « la belle ». Mais un nouvel arrivant n’aime pas les taches de rousseur d’Inga. Il lui dit qu’elle est laide, ce qui la blesse. Elle part alors à la recherche de la vraie beauté…
Le jeudi 22 novembre au Café des Images
20h30. Quatre chemises blanches (Rolands Kalnins, Lettonie, 1967, 1h16) présenté par le Ciné-club de Caen. Riga, dans les années 1960. Technicien des services téléphoniques, poète et compositeur amateur, Cēzars Kalniņš joue avec des amis dans un groupe. D’après Anita Sondore, une fonctionnaire de la culture entre deux âges, les textes des chansons qu’il a composées vont contre la morale. Elle fait obstacle à la présentation de ces chansons au public.
Film présenté par le Ciné-club de Caen, salle coupole du Café des Images, dans une copie restaurée, projetée à Cannes en 2018.
Le samedi 17 novembre au cinéma Le Drakkar
17h00 Les âmes baltes : Arts, légendes et paysages (Stéphane Ghez, 2018, 0h52) Ce documentaire montre comment les musiciens, les poètes et les peintres d’Estonie, Lettonie et Lituanie font revivre des mythes fondateurs pour que germe dans leurs peuples un sentiment d’appartenance commune.
18h30 Estonie, Lettonie, Lituanie : l’identité baltique existe-t-elle ?
20h00. Buffet baltique
21h00. Le maître d’escrime (Klaus Härö 2015). Estonie, 1952. Endel, un sportif pourchassé par la police politique de Staline, se cache sous une fausse identité à Haapsalu, où il enseigne l’escrime. Un sport jugé « contre-révolutionnaire » par le directeur de l’école.En URSS, au début des années 1950. Après avoir quitté Leningrad, le jeune Endel arrive à Haapsalu, une petite ville estonienne, où il exerce comme professeur d'éducation physique. Son passé d'escrimeur suscitant la curiosité des élèves, il prend l'initiative d'animer un club de fleuret dans le cadre des activités extrascolaires.
Le dimanche 18 novembre au cinéma Le Drakkar
15h00. Une année polaire (Samuel Collardey, 2018). Pour son premier poste d’instituteur, Anders part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants. Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus que ce qu’Anders ne pouvait imaginer.
17h00. Sami. Une jeunesse en Laponie (Amanda Kernell, Norvège, 2016, 1h50). Une vieille dame accompagne son fils en Laponie, terre de ses origines, au nord de la Suède, pour l’enterrement de sa soeur. Elle n’a aucune envie de renouer avec sa famille et sa communauté, qu’elle a quittées très jeune. Les souvenirs des humiliations qu’elle a subies lui reviennent en mémoire. Après avoir changé d’identité pour échapper à un destin trop étroit, le rejet de ses origines lui apparaît soudain comme un mensonge à elle-même.