Le mois du film documentaire est une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le cinéma documentaire auprès d’un large public.
Plus de 2000 lieux participent à un projet commun en organisant des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts... Le Mois du film documentaire repose sur un principe de liberté de participation et de programmation pour ces structures. Ce principe de fonctionnement fait la réussite de l’événement : chacune imagine un programme thématique, choisit les films et organise ses séances, en toute autonomie ou bien en s’appuyant sur les propositions d’Images en bibliothèques.
Festival Les Étoiles du documentaire 2018. samedi10 et dimanche 11 novembre – Forum des images, Paris – Entrée Libre – 2 jours – 30 films – 30 histoires – 30 réalisateur·rice·s – 30 rencontres
Trente films, trente histoires de vie saisies sur le vif par des réalisateurs et réalisatrices qui souhaitent partager leur immersion dans une réalité qui nous est souvent étrangère. Les Étoiles de la Scam 2018 témoignent de notre époque et des gens qui la font, de leur capacité à espérer, à changer de cap et à se réinventer.
Dans la sélection, il est souvent question d’humanité, d’altruisme et d’espérance comme dans Les Œuvres vives de Bertrand Latouche, Troisième printemps d’Arnaud de Mezamat ou encore À l’infini d’Edmond Carrère. L’adolescence solaire, tour à tour grave et légère se taille également une belle part dans cette sélection avec Swagger d’Olivier Babinet, Vivre Riche de Joël Akafou ou Braguino de Clément Cogitore pour ne citer qu’eux.
Qu’il s’agisse de création, de cinéma, de photographie ou de littérature, les films nous plongent dans les rêves que certains poursuivent pour vivre ou simplement pour ne pas sombrer, dans Gauguin, je suis un sauvage de Marie-Christine Courtès, Ludivine Berthouloux & Souad Wedell, Le Campo Amor de La Havane de Joël Farges, Focus Iran, l’audace au premier plan de Valérie Urrea & Nathalie Masduraud ou encore Nothingwood de Sonia Kronlund.
L’imagination encore, liée à l’humanité qui permet de résister à la Grande Histoire et à sa cohorte de régimes politiques qui se jouent des hommes comme dans Colonies fascistes de Loredana Bianconi, ou La Passeuse des Aubrais de Michaël Prazan. Lindy Lou, jurée numéro 2 de Florent Vassault & Cécile Vargaftig ou See You in Chechnya d’Alexandre Kvatashidze nous racontent des expériences de vie intimes, brutales, inattendues qui happent et changent le cours d’existences Le documentaire de Cécile Allegra, Italie et mafia, un pacte sanglant, nous plonge au cœur de ce « contrat » scellé entre l’État italien et la mafia sicilienne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. De leur côté, avec La Rançon, Rémi Lainé & Dorothée Moisan explorent un autre système opaque et tentaculaire, celui du business des enlèvements et des demandes de rançon au Venezuela. Des œuvres engagées, des films à fleur de peau qui dessinent un monde en mouvement, une sorte de chronique de vies ordinaires, de l’intime à l’universel, comme celle de Régis Sauder dans Retour à Forbach ou celles des protagonistes de La Parade de Mehdi Ahoudig & Samuel Bollendorff.
La médiathèque de Saint-Lô organise une projection le samedi 17 novembre à 15h - Salle de conférence du Centre culturel - Place du Champ de Mars à Saint-Lô. Une rencontre avec le réalisateur Samuel Moutel (Keren production) est au programme.