John Wayne |
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(1907–1979) |
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2 films | ||
Avec son visage carré et sa carrure imposante, il était prédestiné à incarner les héros sans peurs ni reproches. Le Duke, de son surnom, débute sa carrière comme accessoiriste. John Ford le repère et lui donne un petit rôle dans La maison du bourreau (1928). Les deux hommes deviennent amis et tourneront de nombreux films.
Le cinéaste le recommande pour le tournage de La piste des geants (1930) sous la direction de Raoul Walsh. Il décroche un rôle de cavalier assuré et adopte définitivement John Wayne comme nom de scène. La société Republic spécialisée dans la production de western fait de lui son acteur vedette. Il tourne dans de nombreuses séries B. Ces dernières sont plus que formatrices pour sa carrière. En 1939, il retrouve John Ford, son acolyte, dans La chevauchée fantastique. Il crève l'écran dans ce fleuron du western. Dès lors, il incarne l'archétype du cow-boy téméraire investit par la volonté de faire triompher la loi. Il traverse tous les mythes hollywoodiens de la conquête de l'Ouest. Avec La riviere rouge (1948) mis en scène par Howard Hawks, il s'immisce parfaitement dans la vie du ranch. Ce n'est pas sans humour qu'il incarne le shérif Chance de Rio Bravo (1956). Ce dernier remporte un tel succès que l'acteur et le réalisateur s'en inspirent pour El Dorado (1967) et Rio Lobo (1970). Dans L'homme qui tua Liberty Valance (1962), il donne la réplique à James Stewart.
Il fait des incursions hors du film de western mais sans abandonner le registre de la virilité. C'est ainsi qu'il est marin dans Opération dans le Pacifique (George Waggner, 1951), boxeur dans L'homme tranquille (1952) ou patron de chapiteau dans Le Plus Grand Cirque du monde (Henry Hathaway, 1964). Il excelle particulièrement dans les films de guerre comme Les diables de Guadalcanal (1951) ou Le Jour le plus long (1962).
Dans les années 50, sa renommée le pousse à fonder Batjac, sa propre société de production. Parallèlement à la comédie, il s'essaye à la réalisation. Il filme en 1960 Alamo, un long-métrage d'une rare violence. En pleine guerre du Vietnam, il dirige Les Bérets Verts (1968), film patriotique où se dessine les opinions républicaines de Wayne. Ce film exaltant les valeurs guerrières provoque de nombreuses polémiques.
En 1969, il remporte un Oscar pour sa prestation dans Cent dollars pour un shérif. Avec un titre prémonitoire, son dernier film Le dernier des géants (1976) marque la fin de sa carrière. Il y interprète un tireur d'élite qui choisit sa propre mort. Il s'éteint en 1979 des suites d'un cancer.
Filmographie :
1960 | Alamo |
(The Alamo). Avec : John Wayne (Davy Crockett), Richard Widmark (Colonel James Bowie), Laurence Harvey (Colonel William Travis), Frankie Avalon (Smitty),
Patrick Wayne (Capitaine James Bonham), Linda Cristal (Flaca), Richard Boone (Général Sam Houston). 2h50.
En 1836, dans une vieille mission transformée en fort, une centaine de texans résistent au général mexicain Santa Anna et à ses milliers d'hommes, pendant que s'organise l'armée de l'indépendance texane. |
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1968 | Les bérets verts |
Avec : John Wayne (Colonel Mike Kirby), David Janssen (George Beckworth), Jim Hutton (Sergent Petersen), Aldo Ray Aldo (Sergent Muldoon). 2h22.
Le Colonel Mike Kirby est chargé de réunir deux équipes de soldats d'élite dits Bérets Verts ("Green Berets"), pour une mission au Sud Viêt-nam. Sur place, ils doivent tout d'abord construire un camp et le défendre contre l'attaque ennemie, avant de mener une opération commando en kidnappant un Général nord-viêtnamien. |
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