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(1902-2003)
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histoire du cinéma : expressionnisme

Helene Amalia Bertha Riefenstahl naît le 22 août 1902 à Berlin. En 1914, elle devient membre du club de natation Nixe et adhère, sans la permission de son père, à une fédération de gymnastique. À partir de 1918, elle prend des cours de peinture et de dessin à l’Académie des arts de Berlin et, en parallèle, de danse classique et moderne.

À partir de 1920, Leni Riefenstahl connaît le succès dans la danse et participe à diverses tournées en Allemagne, en Tchécoslovaquie et en Suisse. Pendant six mois, en 1923, elle suit les cours à l’école de danse de Mary Wigman à Dresde en compagnie de Gret Palucca, mais arrête car elle n’aime pas les cours en groupe. Elle danse en solo en octobre de la même année pour la première fois à Munich et y reçoit un triomphe. Elle est engagée par Max Reinhardt comme danseuse soliste pour le Deutsches Theater de Berlin. Sa carrière est brisée en 1924 par un accident au genou survenu lors d’un récital de danse à Prague.
En 1926, elle est découverte par Arnold Fanck qui lui confie son premier rôle au cinéma dans le film La Montagne sacrée. C’est le début d’une carrière prolifique d’actrice de films de montagne. Elle acquiert sa popularité en jouant le personnage principal de films comme Le Grand Saut, L’Enfer blanc du Piz Palü, Tempête sur le mont Blanc et L’Ivresse blanche, pour lesquels elle apprend l’alpinisme et le ski.

Ayant acquis auprès d’Arnold Fanck les bases de la réalisation, du cadrage et du montage et après avoir fondé en 1931 sa société de production, la « Leni Riefenstahl Produktion », elle réalise en 1932 son premier film, La Lumière bleue Écrit et réalisé avec Béla Balázs et Carl Mayer, elle y tient le rôle principal dans un appel à la tolérance et au respect des faibles. Profitant des lois anti-juifs, elle supprimera du générique les noms des deux co-réalisateurs pour mettre le sien à la place et s'attribuer leur travail. Ce film lui vaut l'admiration de Joseph Goebbels, pour qui elle apparaît comme la cinéaste du IIIe Reich, et attire l’attention d’Adolf Hitler.

En 1932, fin février, Leni Riefenstahl se rend à un rassemblement politique au Sportpalast de Berlin. « Son discours [celui d’Hitler] exerçait sur moi une véritable fascination » écrit-elle dans ses Mémoires. Le 18 mai 1932, elle lui écrit :« Très honoré Monsieur Hitler, Pour la première fois de ma vie, j'ai assisté voici peu à un meeting politique […] au Sportpalast. Je dois avouer que votre personne et l'enthousiasme des spectateurs m'ont impressionnée. Je souhaiterais faire […] votre connaissance, mais malheureusement je dois quitter l'Allemagne pour quelques mois […]. C'est pourquoi une rencontre avec vous avant mon départ sera sans doute impossible […]. Une réponse de votre part me réjouirait grandement. Salutations redoublées de votre Leni Riefenstahl »
La veille de son départ, Leni Riefenstahl reçoit un appel de Wilhelm Brückner, l’aide de camp d’Adolf Hitler, afin de fixer un rendez-vous à Wilhelmshaven le lendemain. Dans la voiture venue la chercher à la gare, Wilhelm Brückner lui confie ces paroles d’Adolf Hitler : « La plus belle chose que j’aie jamais vue au cinéma a été la danse de « la Riefenstahl » devant la mer dans La Montagne sacrée. » Pendant l'entrevue, Adolf Hitler lui annonce avoir vu tous ses films : « Mon impression la plus forte m’est venue de votre film La Lumière bleue. Surtout parce qu’il est peu ordinaire qu’une jeune femme parvienne à s’imposer contre les résistances et les goûts établis de l’industrie du cinéma. » Le soir, Leni Riefenstahl, Adolf Hitler et sa suite se rendent au restaurant. Ce dernier la complimente abondamment et fait remarquer que jamais une femme n’avait été présente à leurs réunions.

Après une expédition au Groenland et son rôle dans SOS Iceberg (SOS Eisberg) en 1933, elle commence sa collaboration avec le parti national-socialiste maintenant au pouvoir. Adolf Hitler choisit Leni Riefenstahl pour filmer les rassemblements du parti au Reichsparteitagsgelände à Nuremberg. Elle réalise plusieurs documentaires remarqués : La Victoire de la Foi (Sieg des Glaubens, 1933) et surtout Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens, 1934). Ce film grandiose, qui révèle l’esthétique et la grandiloquence cinématographique de Leni Riefenstahl, constitue l’un des plus grands documentaires de propagande jamais réalisés5.

Pour Le Triomphe de la volonté, elle mobilise 16 équipes de tournage (plus de 100 personnes) et impressionne plus de 60 heures de pellicule. Cette œuvre reste comme l’un des plus célèbres et l’un des plus efficaces film de propagande. Elle met en avant l'unité du parti autour de son chef, en alternant les images à un rythme inattendu et en rompant avec le déroulement chronologique du rassemblement. La place des caméras tire parti de l'éclairage pour créer une ambiance mystique autour du Führer dans un décor conçu par l'architecte Albert Speer. La cathédrale de lumière (Lichtdom6), des dizaines de projecteurs de DCA pointés à la verticale et associés aux flambeaux, ainsi que la musique mettent en valeur les symboles du parti : la croix gammée, les drapeaux et l’aigle du Reich. L'œuvre reçoit en 1934 le prix du Film allemand et la coupe Mussolini à la Mostra de Venise, puis un grand prix lors de l’Exposition universelle de Paris en 1937.

La réintroduction du service militaire obligatoire en 1935 donne à Leni Riefenstahl l’occasion de filmer le Jour de la Liberté – notre armée (Tag der Freiheit – unsere Wehrmacht). Le tournage a lieu entre le 10 et le 16 septembre 1935, lors de la journée de la Wehrmacht (17 septembre) et vise à satisfaire l’armée qui s’est plainte auprès d’Hitler de ne pas avoir été suffisamment représentée dans Le Triomphe de la volonté..
En 1936, Leni Riefenstahl, au faîte de sa gloire, réalise Les Dieux du stade (Olympia) un documentaire sur les Jeux olympiques de Berlin. Elle met en œuvre une technique inédite en filmant les épreuves. Du montage, qui dure 18 mois, naît un film en deux parties : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit). Les images exaltent la virilité des athlètes, l’esthétique des corps masculins et la force martiale[C'est-à-dire ?] par différentes techniques de cadrage, le travelling, la caméra sur grue et la caméra sous-marine. La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a lieu le 20 avril 1938, en hommage au Führer, pour son anniversaire. Ce film acquiert une reconnaissance internationale et reçoit le premier prix de la Mostra de Venise. En 1939, Leni Riefenstahl se voit décerner pour ce film une médaille d’or du Comité international olympique.

L’admiration et la confiance que lui porte Adolf Hitler valent à la réalisatrice l’inimitié du ministre de la Propagande, Joseph Goebbels. Leni Riefenstahl est convoquée vers la fin du mois de février 1933 par Benito Mussolini au sujet d’un projet de film, mais est finalement chargée de messages qui déclenchent l’Anschluss. Après en avoir fait rapport à Hitler, elle est convoquée par Hermann Göring qui insiste afin de prendre connaissance des messages. Devant le refus de Leni Riefenstahl, il se met en colère, et, peu après, Goebbels lui inflige toutes sortes de brimades : tentative d’expulsion de ses locaux, vérification de sa comptabilité, demande de licenciement d’un de ses meilleurs collaborateurs puis de son attaché de presse, exigence de réduire Les Dieux du stade à une partie et d’en éliminer les séquences où apparaissent des athlètes noirs. Enfin, Joseph Goebbels ordonne le 6 novembre 1936 que son ministère ne verse plus d’argent à sa société. Leni Riefenstahl, qui envisage d’abandonner le film et d’émigrer, rapporte ces faits au Führer le 11 novembre, lors d'une entrevue. Après avoir pleuré devant lui, elle lance « Le Dr Goebbels me hait ! » et fournit des preuves à Hitler. Quelques jours plus tard, Wilhelm Brückner lui transmet ce message : « Vous ne dépendrez plus de Goebbels ni du ministère de la Propagande, mais de Rudolf Hess et de la maison brune. Cette décision est le fruit d’une entrevue entre Hitler et Goebbels, le ministre ayant déclaré qu’il se voyait dans l’impossibilité de coopérer avec vous. »

C’est en mars 1937, lors de la Journée de l’art allemand, que Leni Riefenstahl découvre la position des nazis vis-à-vis de l’art moderne, qualifié d'« art dégénéré ». Elle décide de ne plus accepter de commande du régime nazi. Dans son Journal, écrit a posteriori, elle écrit : « Incapable d’aucun jugement en politique, j’étais très concernée et compétente pour tout ce qui touchait à l’art. […] Pour la première fois, je prenais conscience de l’énormité des erreurs possibles de Hitler. »

En septembre 1939, elle est correspondante de guerre en Pologne. Le 12 septembre, à Końskie, elle est témoin oculaire de l’exécution d’une trentaine d’otages juifs. En octobre, elle filme la parade victorieuse du Führer dans Varsovie vaincue. Le 14 juin 1940, le jour où le gouvernement français déclare Paris ville ouverte, Leni Riefenstahl adresse un télégramme à Adolf Hitler:

« C'est avec une joie indicible et une grande émotion que nous partageons avec vous mon Führer cette grande victoire qu'est pour l'Allemagne et pour vous l'entrée des troupes allemandes dans Paris. Cela dépasse l'imagination humaine que d'être capable de réaliser des actes sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Comment pourrons nous jamais vous remercier pour cela ? »

En 1940 et 1941, Leni Riefenstahl travaille au film Tiefland. Elle force 60 détenus Sintis et Roms extraits du camp de Salzbourg à jouer les figurants pour le tournage en extérieur. En 1942, des détenus du camp de concentration de Berlin-Marzahn sont utilisés pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz. Une vingtaine survivent . En relation avec ces faits, Leni Riefenstahl comparaît plusieurs fois après la guerre devant la justice allemande.

Elle produit en 1943-1944 deux courts-métrages sur les deux sculpteurs emblématiques du régime nazi, Josef Thorak et Arno Breker.Le 21 mars 1944, elle épouse Peter Jacob, un officier des chasseurs alpins, dont elle divorce en 1946.


Leni Riefenstahl est arrêtée et interrogée par les forces américaines dès 1945, qui l'accusent d'avoir travaillé avec Adolf Eichmann sur le tournage d'un film sur le ghetto de Varsovie et d'avoir été un rouage essentiel de la machine de propagande nazie. Le 3 juin, aucune charge n'étant retenue, elle est relâchée vers la zone d'occupation militaire française de l'Allemagne. Les forces françaises l'interrogent, et le colonel Jacques Andrieux met sous séquestre le matériel de son dernier film en date, Tiefland, encore non monté. Les enquêteurs français mènent des interrogatoires pour en savoir plus sur le rapport d'Adolf Hitler aux artistes, et son rapport avec le dictateur.

Son procès commence le 1er décembre 1948 et est mené par la justice allemande. Budd Schulberg participe au rassemblement de preuves contre les criminels de guerre en vue du procès de Nuremberg, notamment par l'arrestation de Leni Riefenstahl dans son chalet de Kitzbühel en Autriche : on exige qu'elle identifie les responsables nazis à partir de bobines de films allemands récupérées par les Alliés.

Après la Seconde Guerre mondiale, en butte à l’ostracisme de ses confrères du 7e art, notamment américains, elle est placée sous la protection des autorités françaises d’occupation en Allemagne et peut compter sur le soutien de Jean Cocteau pendant sept ans. À l’issue du procès en dénazification commencé le 1er décembre 1948, elle est déclarée nicht betroffen, « non concernée » par la loi de dénazification.

Comparaissant devant les tribunaux en 1948, accusée de ne pas avoir rétribué les Roms et les Sintis pour son film Tiefland et de leur avoir faussement promis de les sauver des camps, elle est acquittée.

Elle ne peut plus s'appuyer sur ses succès. Elle devient la cible d'attaques journalistiques, auxquelles elle riposte par des procès. Elle essaie de relativiser son implication pendant le national-socialisme avec un mélange de demi-vérités, d'excuses et de revendications protectrices naïves.

En 1949, elle gagne un procès l’opposant au magazine Bunte, qui publie des « calomnies » sur Tiefland. S’ensuivent d’autres procès pour son travail de propagandiste du régime nazi.

En 1954, elle termine Tiefland, qui est un échec.

À partir de cette date, confrontée à des critiques visant ses projets de film, elle se tourne vers la photographie. Elle réalise plusieurs reportages photographiques sur les Noubas de Kau du Soudan (dont elle apprend la langue), objet d’une reconnaissance internationale dans les années 1970.

En 1972, elle obtient une accréditation officielle pour couvrir les Jeux olympiques de Munich en tant que photographe.

En 1974, elle obtient son brevet de plongée sous-marine à Malindi, à 72 ans, pour filmer et photographier les fonds marins. Elle publie un livre de photographies intitulé Jardins de coraux (Korallengärten).

En 1976, elle est invitée d’honneur aux Jeux olympiques de Montréal.

En 1982, la chaîne allemande WDR diffuse un reportage intitulé L’Époque du silence et de l’ombre (Zeit des Schweigens und der Dunkelheit) dans lequel sont réitérés les reproches contre Leni Riefenstahl et sa collaboration avec le parti nazi.

En 1987, elle répond aux accusations en publiant ses Mémoires. Elle dément toute complicité avec le régime national-socialiste et affirme ne s’être jamais attachée qu’à l’aspect artistique de son travail. Malgré le succès public de ce livre traduit en neuf langues, il est malmené par la critique.

En 1993 sort un film biographique sur Riefenstahl, réalisé par Ray Müller (de), auquel la réalisatrice apporte son soutien et sa coopération. Intitulé Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (Die Macht der Bilder : Leni Riefenstahl), ce film est diffusé à la télévision allemande et connaît le succès. Il est primé aux Emmy Awards aux États-Unis, puis fait sensation au Museum of Modern Art de New York. Ce retour en grâce de Leni Riefenstahl se confirme en 1996 lorsqu’une version chorégraphiée du Pouvoir des images est montée au Schauspielhaus de Cologne, puis en 1997 lors d’une rétrospective de son œuvre à Milan et à Rome. En 1999, le musée du cinéma de Potsdam organise une rétrospective sur sa carrière.

En 2000, Riefenstahl survit à un accident d’hélicoptère, lors de son dernier voyage auprès des Noubas du Soudan. Elle est âgée de 98 ans.En 2002, une semaine avant son centième anniversaire, elle présente son dernier documentaire Impressions sous-marines illustrant 25 années de plongée. Elle a demandé à Giorgio Moroder d'en composer la musique.

Plusieurs personnalités, dont Siegfried et Roy, Reinhold Messner et Petra Schürmann, sont présentes à son 100e anniversaire le 22 août 2002 à Feldafing.

Souffrant d’un cancer, elle meurt dans son sommeil au soir du 8 septembre 2003 peu après son 101e anniversaire, à son domicile de Pöcking, près de Munich. Elle est enterrée munichois Waldfriedhof. Elle est incinérée et l’urne est placée au cimetière de Waldfriedhof de Munich.

Diffusé sur Arte le 18 novembre 2020, le documentaire de Michael Kloft Leni Riefenstahl – La fin d'un mythe , basé sur la biographie de Nina Gladitz, montre qu'elle collabore avec le régime nazi, malgré ses démentis. Elle utilise le travail du cinéaste et photographe Willy Zielke, dont elle fait son collaborateur forcé, sans le citer. Pour le faire plier puis s'en débarrasser, elle le fait interner dans un asile d'aliénés, où, sous tutelle, il est stérilisé de force et sombre dans la dépression. Le documentaire révèle que, pour assouvir son ambition, Leni Riefenstahl s’attribue les prises de vues cinématographiques et certaines des photographies de Willy Zielke qu'elle vend sous sa signature. On y découvre une femme admirée mais sans scrupules ni regrets, soucieuse de sa réputation jusqu'à la fin, disparaissant sans reconnaître ses fautes.

FILMOGRAPHIE :

6,3 production 1954 8,2 Court-métrage production 1944 Court-métrage production 1943 7,6 Court-métrage production 1943 Court-métrage production 1940 Court-métrage production 1940 Court-métrage production 1940 Court-métrage production 1940 Court-métrage production 1940 Court-métrage executive producer 1940 Court-métrage production 1940 Court-métrage production 1939 Court-métrage production 1939 Court-métrage production 1939 Les dieux du stade, la fête de la beauté (1938) 7,6 production 1938 Karl Hein in(1938) Les dieux du stade, la fête des peuples 7,7 production 1938 7,6

Court-métrages production 1937

1935 : Tag der Freiheit - Unsere Wehrmacht
1936 : Unsterbliches Marathon Olympia
1937 :Wilde Wasser
1939 : Kraft und Schwung - Die Grundelemente des Turnens
1939 : Der Wurf im Sport - Betrachtungen für Freunde des Sports
1939 : Lustiger Streit im Schwimmstadion zwischen Franz, Orje und dem Frollein
1940 : Höchstes Glück der Erde auf dem Rücken der Pferde
1940 : Osterskitour in Tirol; L'art equestre éternel; Hochalm; Bergbauern; Laufen; Der Sprung
1943 : Josef Thorak, Werkstatt und Werk ; Schwimmen und Springen
1944 : Arno Breker - Harte Zeit, starke Kunst

 

1932 La lumière bleue
(Das blaue Licht - Eine Berglegende aus den Dolomiten). Coréalisé avec Béla Balázs. Avec : Leni Riefenstahl (Junta), Mathias Wieman (Vigo), Beni Führer (Tonio), Max Holzboer (L'aubergiste), Martha Mair (Lucia), Franz Maldacea (Guzzi). 1h25.

Lorsque la lune est pleine, de jeunes hommes meurent en tentant d'atteindre la mystérieuse lumière bleue dans les montagnes.

   
1933 La victoire de la foi
(Der Sieg des Glaubens). Adolf Hitler, Ernst Röhm, Joseph Goebbels, Hermann Göring, Rudolf Hess, Heinrich Himmler, Albert et Margarete Speer. 1h01.

premier film de propagande réalisé par Leni Riefenstahl. Son film raconte le Cinquième rassemblement du parti nazi, qui s'est déroulé à Nuremberg du 30 août au 3 septembre 1933. Le film présente un grand intérêt historique car il montre Adolf Hitler et Ernst Röhm en relations étroites et intimes, avant que Röhm ne soit tourné le 30 août 1933. sur ordre d'Hitler lors de la Nuit des Longs Couteaux en juillet 1934. Toutes les copies connues du film ont été détruites sur ordre d'Hitler, et il a été considéré comme perdu jusqu'à ce qu'une copie soit retrouvée dans les années 1990 au Royaume-Uni.

   
1935 Le triomphe de la volonté
(Triumph des Willens). Avec : Adolf Hitler, Joseph Goebbels, Hermann Göring, Rudolf Hess. 1h54.

Le congrès de Nuremberg du NSDAP au Reichsparteitagsgelände en 1934.

   
1938 Les dieux du stade, la fête des peuples
(Olympia 1. Teil - Fest der Völker). Avec : Adolf Hitler, Jesse Owens, , Ilmari Salminen, Volmari Iso-Hollo, Arvo Askola, Tilly Fleischer. 2h01.

l’Acropole d’Athènes et son principal temple, le Parthénon. Les images s’estompent pour laisser place à des statues de dieux et de personnages de l'Antiquité : le discobole de Myron devient alors une « image vivante » d’un athlète nu concourant au lancer du disque. Le relais de la flamme qui parcourt la Grèce et l'Europe jusqu’au stade olympique de Berlin. Adolf Hitler déclare ouverts les onzièmes Jeux Olympiques au stade de Berlin en 1936. L’ensemble des compétitions d’athlétisme et les vainqueurs sont ensuite présentés.

   
1938 Les dieux du stade, la fête de la beauté
(Titre original : Olympia 2. Teil - Fest der Schönheit). Avec : Masaji Kiyokawa, Velma Dunn. 1h36.
   
1954 Tiefland
Avec : Bernhard Minetti (Don Sebastian, le marquis), Leni Riefenstahl (Martha, danseuse pauvre espagnole), Aribert Wascher (Camillo), Karl Skraup (Le maire), Maria Koppenhöfer (Donna Amelia, sa fille), Franz Eichberger (Pedro, le berger). 1h39.

Au début du XXe siècle en Europe, une danseuse est partagée entre deux hommes ; un humble berger et un marquis impérieux.

   
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